@Lamaban j'ose espérer que beaucoup de ceux qui s'expriment ici ont bien compris qu'avec Meunier et ses acolytes (Galbe, Bihmane, Oliva) nous ne sommes évidemment pas à l'abri d'un coup fourré et de dissimulations ou aménagements comptables de toutes sortes pour rendre la mariée plus belle qu'elle ne l'est.
Comme je l'ai déjà dit, il faut se méfier des gens incompétents (dont Meunier) vu qu'ils ont la fâcheuse tendance à nommer des gens tout aussi incompétents qu'eux à des postes de responsabilité. C'est généralement une thématique avérée en management d'entreprise (il peut y avoir de rares exceptions). Sommes nous encore sur cette base là avec Atos actuellement ?
Nul doute que les résultats 2022 qui seront annoncés fin février seront le juge de paix vu que Galbe, Bihmane et Oliva étaient, à les entendre dans les médias, plutôt très optimistes à ce propos.
Je le suis beaucoup moins en ce qui me concerne. J'ai du mal à croire que le mamouth se redresse comme par enchantement sans avoir mis en place et commencer (ne pas faire qu'en parler) à réduire drastiquement la masse salariale et, à lire l'article incriminé de Challenge, fait l'effort de renégocier de nombreux contrats en perte de l'infogérance.
Diriger une multinationale ou même une grosse PME ce n'est pas comme jouer aux jeux vidéos ! La réalité s'impose d'elle même face au virtuel et et au non engagement sur le terrain. Autrement dit, c'est bien de parler dans les médias en adeptes de la méthode Coué, bien d'être optimistes aussi mais si on ne fait pas preuve de pragmatisme et d'engagement sur le terrain, tout cela demeure n'être au final que du vent. Des mots, rien que des mots pour actionnaires (Lescene, sycomore, nous les PP) en attente d'un meilleur après près de deux ans de grosses désillusions.
Sinon, des dépréciations comptables ont déjà été passées de l'ordre de 1.5 milliards d'euros il me semble en 2022 par Belmer, le DG "étoile filante". Sauf erreur de ma part, comme toi, je m'attendais à une petite "rallonge" de 500 millions d'euros supplémentaires mais pour le moment nous n'avons rien vu venir de ce coté là. Je pense qu'il serait tout de même plutôt mal venu, à quelques mois de la scission, de repasser encore de la dépréciation d'actif alors que l'on cherche à donner de la capitalisation à Evidian et TfCo. Est-ce de la manipulation comptable, de l'embellissement de bilan à essayer de donner plus de valeur à quelque chose qui vaut réellement beaucoup moins (encore Syntel par exemple) ?
Ce que je n'aime pas dans l'article de Challenge c'est la façon de broder en négatif sur du déjà connu et du déjà paru. Marre du rabâchage, du recyclage d'articles antérieurs. Je n'aime pas non plus, les fameuses sources anonymes qui évidemment en savent toujours longs sur des choses qui, ma foi, devraient forcément rester confidentielles dans le cadre de la négociation actuelle entre Airbus et Atos. Je n'aime pas, non plus, l'emploi de mots inadéquats (l'histoire du refus de signature). Pour le moins, on ne peut pas dire que cet article soit soigné et d'un grand sérieux. C'est donc la forme qui est discutable plus que le fond. Avec en fond sonore, une sorte d'acharnement, d'entêtement à tout faire pour casser de l'Atos. En ce qui concerne le fond de cet article, se reporter au tout début de mon message pour savoir ce que j'en pense.