L'article TORCHON a encore changé. Ce sont désormais: "LES BUSINESS PLANS"

lg600

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lg600

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Après une première parution éphémère ce matin, puis une autre 45 minutes après évoquant les comptes (qui NE SONT PLUS EVOQUES) on PARLE DE BUSINESS PLAN !!!!
Le lien reste le même
Notons la déontologie de caniveau de la revue qui CHANGE UN TERME CAPITAL SANS ATTIRER PAR UN ERRATUM LE LECTEUR QU'UN CHANGEMENT MAJEUR EST APPARU DANS LE TEXTE INITIAL
 
 

wacky

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c'est plus correct d'un point de vue technique (pour éviter toute diffamation = diffuser des informations erronées contraires aux intérêts de la personne concernée)... mais ne change malheureusement rien sur le fond : AIRBUS découvre  le fond du dossier...
malheureusement je crains qu'il aient un niveau d'information que nous n'avons pas, on peut donc redouter que la situation soit pire que celle que l'on pensait
article probablement pour permettre à Airbus de sortir la tête haute... quoiqu'il en soit mauvaise nouvelle pour les PP
 

lg600

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Je pense et reste persuadé que cela change tout sur le dossier
CHANGER un seul mot COMPTE par BUSINESS PLAN est fondamental.
On parle d'un audit de pré-acquisition et ce cabinet d'audit est spécialisé dans ce type de travail. Ne pas certifier le Business Plan est totalement hors compétence et hors demande d'un futur acquéreur. 
 
 
 

aramis

Member
Si, çà change tout au contraire. Refuser de signer un business plan, c'est pas du tout la même chose. Mr Gibbons peut considérer que les plans de redressement sont un peu optimistes. Y a pas à en faire un drame.....
 

jato

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Arrêtons de spéculer, cet article qui change toute les minutes est fait par un provocateur...
Il y a 4 déçus sur ce dossier :

les hedges qui la voulaient à 6e
les banquiers qui voulaient faire une AK pour leur bonus
les banquiers qui voulaient faire une OPA pour leur bonus
ceux qui voulaient la peau de Meunier

On comprend aisément qu'ils sèment la terreur.......... 
 

lamaban

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Donc si je comprends bien, on conserve « comptes pas signés » dans le paragraphe d’introduction et dans le développement on parle de « business plan », c’est bien ça ?
 

aramis

Member
Ouais. Bon, le journaliste est un guignol car il parle donc des comptes qui figurent dans le BP qui ne lui conviennent pas. Un guignol qui nous aura bien occupés, le C..! Pas pro du tout....
 

jato

Member
donc si j'ai bien compris le business plan doit être discuté avec le gros actionnaire qui est Airbus ! donc c'est normal que celui-ci n'est pas été signé par le cabinet car il n'a pas autorité pour le faire !
 

teemo123

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J'ai pu travailler avec des consultants en TS notamment dans mon ancienne boite. J'ai eu accès au rapport justement d'un BP fait par KPMG ( Bon.net). Dans ce rapport, les consultants font tout pour se dégager de toute responsabilité notamment avec la lettre de mission et la lettre d'affirmation. 
Dans l'article de Challenges, il est indiqué que le cabinet refuse de signer le BP. Sauf que je vois pas comment ils peuvent signer le BP car il serait juridiquement engagé. Donc ça me semble avoir aucun sens. 
Dites moi si mon raisonnement vous semble erronné...
 
 

lamaban

Active member
Le plus probable, je pense, est que la source de Challenges soit quelqu’un qui n’y connaît rien en due diligence et qu’il ait transmis des informations pas claires au journaliste qui n’y connaît lui-même rien. Je ne vois pas d’autres explications. Tout ce qu’on peut dire est qu’A&M a probablement exprimé une réserve sur…quelque chose. Ça peut être anodin ou plus grave. Dans tous les cas, il faut que l’incertitude soit levée. Elle le sera peut-être avant l’ouverture du marché lundi. Je l’espère car je crains que sans cela certains sortent par précaution (surtout en ayant fait 50% de pv…)
 

admin

New member
Moi, ce que je vois, c'est que Meunier est en mode burn-out pour faire signer le contrat à Airbus de peur de l'OPA de Thalès. Ils en sont réduit à signer une intention d'achat de 29% à 1.2Md€ pour une société créé Evidian créé en 1999 avec 14M€ de CA https://www.societe.com/societe/evidian-422689208.html et qu'ils doivent faire un contrat "usine à gaz" juste pour bloquer Caine, où ils spécifient ce qui va se trouver dans 4 mois dans ce qu'ils achètent, et comme 4 mois auront passé, il faut que ce qu'ils achètent aura bien suivi pendant ces 4 mois un business plan créé par McKinsey qui prévoit que dans 3 ans et demi Evidian aura des marges supérieures à Cap et avec 7% de croissance annuelle. Ca rigole pas chez McKinsey. Attention aux ames sensibles, le passage de à MAG3 ça secoue :-D Même Nicolas Hulot qui pourtant aime bien secouer les petites, a été fort secoué lors d'une émission Hushuahia dans un rafale.
 
 

admin

New member
Au fait pour continuer à rire, vous aviez noté que dans l'article de jeudi ils disaient en début d'article sur Atos: "l'entreprise ESN en très grande difficulté"...
 

euro17

Member
Mais bon sang, un auditeur externe (qui défend les intérêt de son client, Airbus), n'a pas à signer un business plan. Il peut émettre des réserves sur les projections futures émises par ATOS, il peut donc appliquer des minorations sur les projections financières. 
Mais jamais il n'est question de signer un Business Plan qui n'appartient pas à l'auditeur d'Airbus. Ce qu'il fait, c'est justement corriger et minorer le business plan, ce qui ensuite permet aux 2 parties d'entrer en négociation sur le prix, chacun mettant en avant ses arguments.
 
 

admin

New member
Je pense que le journaliste est de nationalité étrangère et qu'il a confondu l'expression "émettre des réserves" avec "signer"
 
Je suis plus d'accord avec Euro17, Lamaban est parfois trop "prudent" dans ses interprétations. C'est manifestement un travail bâclé et orienté sans doute même commandité, et ils n'ont trouvé personne de sérieux (pas même un vrai journal...)pour faire leur basse besogne ...
 

utopic

New member
Je ne partage pas votre avis @Walky.Concernant la justesse de l’article Challenge, si je comprends bien vos propos, le problème n’est pas un problème d’ordre technique mais plutôt juridique. La diffusion d’information approximative et orientée est contrairement à toute déontologie avec le risque de poursuites en diffamation.
Airbus n’a effectivement pas le même niveau d’information que nous. Atos est un fournisseur d’Airbus. En conclusion Airbus connaît très bien Atos, ses atouts et  les difficultés qu’elle traverse. Il ne les découvre pas aujourd’hui. Je ne vois pas le CEO d’Airbus annoncer sur un plateau télé son intérêt pour prendre une part significative dans une société dont la santé économique et financière est largement connue depuis des mois, et se rétracter qques jours après. Ce serait ridicule et pas sérieux. 
Les discussions entre Atos et Airbus et les points d’achoppement portent selon moi sur la stratégie à adopter pour que l’entrée d’Airbus soit acceptable politiquement tout en conservant un intérêt industriel pour Airbus.
Mais quand deux sociétés en sont à discuter de stratégie, c’est plutôt un signe positif même si à ce stade, rien n’est gagné et rien ne garantit qu’elles réussiront à trouver un accord car il y’a pas mal de freins à lever et des forces contraires.
Ceci n’est que mon humble avis, et je peux me tromper.
 
 

jewomz

New member
Mais bien sûr que ça change tout. Un business plan se fait à partir d’hypothèses sur le futur alors que des comptes traduisent une réalité passée.
Confondre les 2 est inadmissible.
 

wacky

New member
@Utopic, je voulais dire que les modifications sont faites afin d'éviter l'implication de Challenges dans un ATOS-Gate... et de rendre les propos plus juste techniquement parlant.
Pour le fond je ne sais plus quoi penser :

Airbus devait effectivement avoir quelques infos avant que FAURY ne s'exprime ; je serai donc étonné qu'ils découvrent maintenant quelques cadavres dans les placards
qu'un journal mette sa crédibilité en jeu pour faire le jeu de qques HF vadeurs... 

J'avais écrit sur Bourso que l'histoire d'ATO, même les scénaristes les plus déjantés d'Hollywood n'auraient pas pu l'écrire... au moins sur ce point je ne m'étais pas trompé
Pour le moment, je joue le lâche, je reste sur le bord du ring en attendant de savoir qui est le plus fort pour me mettre à ses côtés :) ..
 

jato

Member
Vous pensez que le patron de Airbus France serait venu sur le plateau TV en personne si Airbus ne savait pas ou il mettait les pieds ? de meme que Onepoints ? 
 

lamaban

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D’accord, mais en toute impartialité, les articles qui ont fait monter le cours, de parfois +20%, n’étaient pas tous très précis et très bien rédigés non plus…et je ne crois pas qu’on en ait autant disséqué le contenu que celui-ci.
 

queb63

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Dîtes moi si je me trompe mais il me semble avoir assimilé dans les divers thread une chose quand aux OPA.
OPA amicale : donne accès aux comptes de l'entreprise ce qui permet de découvrir ce qui ne va pas.
OPA hostile: pas d'accès aux comptes.
Du coup, pourrait on voir cette annonce qui encore une fois, amène le doute sur les comptes comme une ultime tentative de faire renoncer Thalès à une action hostile?
Sachant que MAP prévoyait une annonce de thalès, fin ou debut de semaine prochaine (tactiquement parlant), peut être qu'eux aussi ont senti le vent venir et que c'est un ultime coups sur l'échiquier afin de mettre PAT thalès sur le dossier et les dissuader de faire une OPA hostile? 
 

lamaban

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C’est une très bonne remarque ! (Enfin, j’ai envie de dire, parce que, pour être tout à fait franc, le niveau d’esprit critique recule de manière assez inquiétante ici, et ça commence à ressembler de plus en plus au forum Orpea de Boursorama). Atos a toujours eu de mon point de vue un bilan problématique. J’étais assez persuadé, jusqu’à récemment, qu’une dépréciation d’actifs serait annoncée sur les résultats 2022, car il y a clairement du goodwill injustifiable dans le bilan d’Atos, et en principe je ne vois pas comment, avec le cash-flow annoncé, on pourrait passer positivement les tests de dépréciation. Un board responsable, dans une perspective de long terme, aurait dû « assainir » le bilan, quitte à sortir tous les cadavres et dégonfler les capitaux propres. Cela aurait permis de reconstruire la recovery future sur des bases saines, mais aurait malheureusement aussi exposé le groupe à une OPA hostile. Car, comme vous le mentionnez, le bilan d’Atos est pour moi la meilleure arme anti-OPA qui soit : quelle boîte voudrait acheter 5 milliards de goodwill injustifiable et risquer de faire passer des dépréciations sur son propre compte de résultats les exercices suivants, une fois Atos consolidé dans les comptes ? D’autant plus que ce goodwill concerne essentiellement le périmètre d’Evidian. Ma crainte - que je ne cache pas - est, qu’en privilégiant une optique court termiste, Meunier s’expose au risque de tout perdre. Sa stratégie est assez kamikaze : c’est celle d’une recovery accélérée, pour vendre Evidian a un bon prix et repartir sur une base saine avec un Tefco certes peu rentable mais débarrassé des anomalies bilantielles d’Evidian…Si ça passe, tant mieux : on sera à 25/30€ dès le mois de juin (ou avant) et Atos sera l’action de l’année. Si ça casse, et s’il pousse la folie jusqu’à tricher avec les comptes (pour moi le risque est réel, et je l’avais identifié bien avant l’article torchon de Challenges), alors là on est mal. C’est pour cela que je fais le pari spéculatif d’Atos, en gardant une ligne en portefeuille mais sans surponderer non plus mon investissement.
 

queb63

Active member
Merci, c'est là où je regrette de ne pas avoir suivi un cursus économique afin de mieux comprendre comme vous les subtilités dans les bilans, les termes employés etc.
Ce forum est une mine de connaissances, encore merci à vous tous.
 

youpiii

Member
Tout à fait de ton avis utopic.
Wacky, Il ne faut oublier l'essentiel de l'intention d'airbus dans ce dossier, c'est d'accaparer le pôle cybersécurité d'atos pour remonter sur le podium dans ce domaine donc ça va discuter ferme mais l'intention finale est le même : Pour nous la cybersécurité et non à Thalès notre concurrent.
Après c'est une question de prix à payer comme un marchand de tapis.
 
On peut entendre vos arguments et les interpréter différemment Lamaban. Vous insistiez hier sur la signature des comptes, dont il s'avère qu'il s'agit de réserves sur le buiseness plan sans doute habituelles dans une négociation.Vos réserves sur les comptes ne sont pas nouvelles non plus. Je crois avoir lu la semaine dernière qu'Airbus cherchait à négocier la dette reportée sur Evidian (et donc le buiseness plan), et qu'une partie soit reportée sur Tecfo.
Airbus et Atos négocient depuis un moment semble-t-il, certains font VADeurs l'ont compris et sont sortis, Meunier n'est pas assez bête pour ne pas parvenir à s'entendre avec Airbus.
Chacun ici peut gérer son investissement comme il l'entend.
 

tobias

New member
@Lamaban j'ose espérer que beaucoup de ceux qui s'expriment ici ont bien compris qu'avec Meunier et ses acolytes (Galbe, Bihmane, Oliva) nous ne sommes évidemment pas à l'abri d'un coup fourré et de dissimulations ou aménagements comptables de toutes sortes pour rendre la mariée plus belle qu'elle ne l'est.
 
Comme je l'ai déjà dit, il faut se méfier des gens incompétents (dont Meunier) vu qu'ils ont la fâcheuse tendance à nommer des gens tout aussi incompétents qu'eux à des postes de responsabilité. C'est généralement une thématique avérée en management d'entreprise (il peut y avoir de rares exceptions). Sommes nous encore sur cette base là avec Atos actuellement ?
 
Nul doute que les résultats 2022 qui seront annoncés fin février seront le juge de paix vu que Galbe, Bihmane et Oliva étaient, à les entendre dans les médias, plutôt très optimistes à ce propos.
 
Je le suis beaucoup moins en ce qui me concerne. J'ai du mal à croire que le mamouth se redresse comme par enchantement sans avoir mis en place et commencer (ne pas faire qu'en parler) à réduire drastiquement la masse salariale et, à lire l'article incriminé de Challenge, fait l'effort de renégocier de nombreux contrats en perte de l'infogérance.
 
Diriger une multinationale ou même une grosse PME ce n'est pas comme jouer aux jeux vidéos ! La réalité s'impose d'elle même face au virtuel et et au non engagement sur le terrain. Autrement dit, c'est bien de parler dans les médias en adeptes de la méthode Coué, bien d'être optimistes aussi  mais si on ne fait pas preuve de pragmatisme et d'engagement sur le terrain, tout cela demeure n'être au final que du vent. Des mots, rien que des mots pour actionnaires (Lescene, sycomore, nous les PP) en attente d'un meilleur après près de deux ans de grosses désillusions.
 
Sinon, des dépréciations comptables ont déjà été passées de l'ordre de 1.5 milliards d'euros il me semble en 2022 par Belmer, le DG "étoile filante". Sauf erreur de ma part, comme toi, je m'attendais à une petite "rallonge" de 500 millions d'euros supplémentaires mais pour le moment nous n'avons rien vu venir de ce coté là. Je pense qu'il serait tout de même plutôt mal venu, à quelques mois de la scission, de repasser encore de la dépréciation d'actif alors que l'on cherche à donner de la capitalisation à Evidian et TfCo. Est-ce de la manipulation comptable, de l'embellissement de bilan à essayer de donner plus de valeur à quelque chose qui vaut réellement beaucoup moins (encore Syntel par exemple) ?
 
Ce que je n'aime pas dans l'article de Challenge c'est la façon de broder en négatif sur du déjà connu et du déjà paru. Marre du rabâchage, du recyclage d'articles antérieurs. Je n'aime pas non plus, les fameuses sources anonymes qui évidemment en savent toujours longs sur des choses qui, ma foi, devraient forcément rester confidentielles dans le cadre de la négociation actuelle entre Airbus et Atos. Je n'aime pas, non plus, l'emploi de mots inadéquats (l'histoire du refus de signature). Pour le moins, on ne peut pas dire que cet article soit soigné et d'un grand sérieux. C'est donc la forme qui est discutable plus que le fond. Avec en fond sonore, une sorte d'acharnement, d'entêtement à tout faire pour casser de l'Atos. En ce qui concerne le fond de cet article, se reporter au tout début de mon message pour savoir ce que j'en pense.
 

tobias

New member
@Lamaban j’ose espérer que beaucoup de ceux qui s’expriment ici ont bien compris qu’avec Meunier et ses acolytes (Galbe, Bihmane, Oliva) nous ne sommes évidemment pas à l’abri d’un coup fourré et de dissimulations ou aménagements comptables de toutes sortes pour rendre la mariée plus belle qu’elle ne l’est.
Comme je l’ai déjà dit, il faut se méfier des gens incompétents (dont Meunier) vu qu’ils ont la fâcheuse tendance à nommer des gens tout aussi incompétents qu’eux à des postes de responsabilité. C’est généralement une thématique avérée en management d’entreprise (il peut y avoir de rares exceptions). Sommes nous encore sur cette base là avec Atos actuellement ?
Nul doute que les résultats 2022 qui seront annoncés fin février seront le juge de paix vu que Galbe, Bihmane et Oliva étaient, à les entendre dans les médias, plutôt très optimistes à ce propos.
Je le suis beaucoup moins en ce qui me concerne. J’ai du mal à croire que le mamouth se redresse comme par enchantement sans avoir mis en place et commencer (ne pas faire qu’en parler) à réduire drastiquement la masse salariale et, à lire l’article incriminé de Challenge, fait l’effort de renégocier de nombreux contrats en perte de l’infogérance.
Diriger une multinationale ou même une grosse PME ce n’est pas comme jouer aux jeux vidéos ! La réalité s’impose d’elle même face au virtuel et et au non engagement sur le terrain. Autrement dit, c’est bien de parler dans les médias en adeptes de la méthode Coué, bien d’être optimistes aussi  mais si on ne fait pas preuve de pragmatisme et d’engagement sur le terrain, tout cela demeure n’être au final que du vent. Des mots, rien que des mots pour actionnaires (Lescene, sycomore, nous les PP) en attente d’un meilleur après près de deux ans de grosses désillusions.
Sinon, des dépréciations comptables ont déjà été passées de l’ordre de 1.5 milliards d’euros il me semble en 2022 par Belmer, le DG « étoile filante ». Sauf erreur de ma part, comme toi, je m’attendais à une petite « rallonge » de 500 millions d’euros supplémentaires mais pour le moment nous n’avons rien vu venir de ce coté là. Je pense qu’il serait tout de même plutôt mal venu, à quelques mois de la scission, de repasser encore de la dépréciation d’actif alors que l’on cherche à donner de la capitalisation à Evidian et TfCo. Est-ce de la manipulation comptable, de l’embellissement de bilan à essayer de donner plus de valeur à quelque chose qui vaut réellement beaucoup moins (encore Syntel par exemple) ?
Ce que je n’aime pas dans l’article de Challenge c’est la façon de broder en négatif sur du déjà connu et du déjà paru. Marre du rabâchage, du recyclage d’articles antérieurs. Je n’aime pas non plus, les fameuses sources anonymes qui évidemment en savent toujours longs sur des choses qui, ma foi, devraient forcément rester confidentielles dans le cadre de la négociation actuelle entre Airbus et Atos. Je n’aime pas, non plus, l’emploi de mots inadéquats (l’histoire du refus de signature). Pour le moins, on ne peut pas dire que cet article soit soigné et d’un grand sérieux. C’est donc la forme qui est discutable plus que le fond. Avec en fond sonore, une sorte d’acharnement, d’entêtement à tout faire pour casser de l’Atos. En ce qui concerne le fond de cet article, se reporter au tout début de mon message pour savoir ce que j’en pense.
 

matabeta

Active member
Lamaban, je te copie une réponse que j'ai faite sur l'autre forum à un membre qui a relevé tes remarques sur le goodwill. Ton avis est bienvenue naturellement. Tu es extrêmement calé dans de nombreux domaines, c'est un fait, mais je te propose une nuance sur ce sujet :
"on peut toujours avoir des doutes sur le goodwill d'une société, surtout avec le passif de dépréciations que nous a passé Atos l'année dernière. Il y avait bien des "arrangements" d'habillages en faisant passer pour des couts de restructuration ce qui étaient des dépréciations un peu cachées.
On ne peut donc pas exclure cette hypothèse, mais il ne faut pas jouer excessivement à se faire peur. D'abord ce n'est pas le sujet de l'article très confus dont nous parlons, ensuite, s'il y avait d'énormes dépréciations secrètes à passer, Atos aurait eu une stratégie moins portée sur la protection contre une OPA. Divers éléments amènent à penser qu'elle est tout à fait confiante dans son redressement. Par exemple je ne pense pas que le directoire aurait autant communiqué en fin d'année dernière sur son redressement ("il ne faut pas sous estimer Atos", a dit N. Bihmane le 12 décembre). On peut toujours craindre des manips et des problèmes cachés, mais par définition, s'ils sont envisagés comme cachés, c'est que personne n'en sait rien.
Je n'exclus pas une petite dépréciation venue de quelque part suite à l'audit, mais ça n'est pas mon scénario privilégié. Par ailleurs côté certification de comptes, Atos est extrêmement sérieux, depuis notamment la fausse alerte sur des erreurs de comptes supposées de deux filiales américaines, qui lui avait coûté une baisse à 2 chiffres, et qui s'est révélée totalement infondée. Il y a des traumatismes qui nous poussent à une prudence et une exigence très élevée sur Atos, c'est très bien, mais ça ne peut pas guider nos choix. On se fonde sur les éléments tangibles, pas sur des "on dit" rapportés par une source qui ne semble pas du tout maitriser son dossier !"
 

lamaban

Active member
Merci mais je dis l’inverse en réalité. Une dépréciation de goodwill serait une bonne nouvelle car elle rendrait le bilan d’Atos plus crédible et plus en ligne avec la génération de cash-flow en 2022. Pour info, fin 2021, on a 4,4 milliards de capitaux propres et mécaniquement ces capitaux propres (inscrits aux passifs de la société) sont gonflés (artificiellement ou pas, telle est la question) par les 5 milliards (!) de goodwill qui demeurent au bilan fin 2021. Ma crainte est justement que Meunier s’obstine à refuser toute dépréciation d’actifs pour rendre la mariée plus belle et que cela pousse les auditeurs (je parle de la due diligence d’Airbus, mais éventuellement aussi des cac par la suite) à émettre des réserves sur les comptes. Pour info, la dépréciation de goodwill n’est pas une décision arbitraire du board : il y a des tests de dépréciations qui sont effectués par les cac (ou auditeurs pré-acquisition éventuellement) et qui obéissent à des règles comptables strictes, fondées sur des projections de génération de trésorerie. Je ne dis pas que cela concerne Alvarez&Marsal, ni l’article de Challenges, mais c’est sûr que le problème se posera à un moment ou à un autre. Encore une fois : une dépréciation d’actifs serait une bonne nouvelle pour un investisseur long terme. De facto, le marché ne croit pas au bilan d’Atos puisque l’entreprise cote 300% sous ses capitaux propres, ce qui, je crois, est du jamais vu dans l’histoire de la bourse, hors scandale sur falsification des comptes. Contrairement à beaucoup d’intervenants ici, je ne m’inquiète pas pour le cours de bourse de demain ni de la semaine prochaine, n’étant pas trader ni investi sur des produits structurés. Position Atos LT, pru 9,09 pour 5% de mon ptf environ.
 

matabeta

Active member
Ok lamaban, merci pour cette précision. Je ne partage pas tout a fait ton avis sur la réalité, en tout cas sur l’ampleur des dépréciations que tu évalue. Éternel optimiste…
 

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