Droits de douane

loser62

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Actualisé tout du long; photo/TV à disposition

WASHINGTON, 2 avril (Reuters) - Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi la mise en place par les Etats-Unis de nouveaux droits de douane dits "réciproques" de 10% à 50%, avec des taux de 20% pour les produits importés de l'Union européenne et de 34% pour ceux provenant de Chine, intensifiant les guerres commerciales livrées depuis son retour au pouvoir en janvier.

Ces droits de douane ne sont pas complètement réciproques mais représentent environ la moitié des barrières commerciales et non-commerciales appliquées par les pays, a-t-il dit lors d'une cérémonie organisée à la Maison blanche, avant de signer un décret présidentiel formalisant les mesures.

Donald Trump a par ailleurs confirmé qu'entreraient en vigueur quelques heures plus tard des taxes de 25% sur toutes les automobiles importées aux Etats-Unis.

Un haut représentant de la Maison blanche a précisé que les droits de douane dits de base, soit de 10%, le seuil minimal annoncé par Donald Trump lors de son allocution, entreront en vigueur le 5 avril à 00h01 (04h01 GMT). Les droits de douane réciproques s'appliqueront à compter du 9 avril à 00h01.

Quelque soixante pays figurent dans une liste des "principaux contrevenants", a ajouté ce représentant, sans préciser lesquels.

S'exprimant depuis un pupitre installé dans les jardins de la Maison blanche, Donald Trump a annoncé l'ampleur des droits de douane que prélèveraient les Etats-Unis: 20% sur les produits européens, 34% sur les produits chinois, 10% sur les produits britanniques, 24% sur les produits japonais et 25% sur les produits sud-coréens, notamment.

D'après les premiers éléments communiqués lors de la cérémonie, le taux maximum de 50% concerne le Lesotho.

"Nous donnons enfin la priorité aux Américains", a dit Donald Trump, évoquant toutefois "une réciprocité bienveillante" et non "totale".

Il a exhorté les dirigeants étrangers à supprimer leurs droits de douane et à acheter des produits américains.

"Les déficits commerciaux ne sont plus seulement un problème économique. Ils constituent une urgence nationale", a ajouté le président américain.

Donald Trump présente cette nouvelle politique commerciale, qui risque de provoquer une hausse de prix et des représailles au niveau mondial, comme une "libération" pour les Etats-Unis, pour ce qu'elle apportera selon lui aux employés et aux produits américains.



UN IMPACT "NÉGATIF POUR LE MONDE ENTIER"

Les droits de douane dits "réciproques" interviennent après l'annonce de taxes de 25% sur les voitures importées aux Etats-Unis, à partir de jeudi. Des mesures similaires visant l'acier et l'aluminium importés, ainsi que les produits en provenance du Mexique, du Canada et de la Chine.

Avant même l'allocution de Donald Trump, des mesures de rétorsion ont déjà annoncées ou mises en oeuvre par Mexico, Ottawa, Pékin mais aussi l'Union européenne, tout en s'efforçant pour certains de négocier avec les Etats-Unis.

L'impact des droits de douane américains "sera négatif pour le monde entier et la durée de cet impact variera en fonction de la portée, des produits visés, de la durée et de négociations, ou non", a prévenu Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), plus tôt dans la journée.

Une grave perturbation du commerce mondial pourrait entraîner une hausse de l'inflation de plusieurs points de pourcentage au cours des premières années, tandis qu'un "découplage léger" aurait un impact inférieur à 1% mais pourrait prendre des années à se dissiper, a pour sa part estimé Isabel Schnabel, membre du conseil d'administration de la BCE.

Donald Trump a fait valoir avant ses annonces de mercredi que les travailleurs et les industriels américains avaient été lésés pendant des décennies par des accords de libre-échange qui ont alimenté la croissance d'un marché américain de 3.000 milliards de dollars pour les produits importés, avec un déficit commercial de plus de 1.200 milliards en matière de biens.

Des droits de douane de 20% en plus de ceux déjà imposés coûteraient au ménage américain moyen au moins 3.400 dollars, ont cependant calculé des chercheurs de l'université de Yale.
 

langdon

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Il va fouttre en l'air la mondialisation bâtie tout au long de ces dernières décennies.

On se demande d'où viennent les 39% de taxes qui seraient imposées aux produits US en Europe. C'est du n'importe quoi.
 

langdon

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En attendant, le nikkei est à -3% et le Vix à +16%. Ca va swinguer today.
 
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loser62

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ANALYSE-Les investisseurs se réfugient vers les actifs à l'abri de la tempête commerciale​

Créée: 12:14Dernière MàJ: -21 min
par Carolina Mandl et Laura Matthews
NEW YORK, 3 avril (Reuters) - Les investisseurs cherchent à se protéger des risques économiques maintenant que les droits de douane promis par le président américain Donald Trump ont été dévoilés, en recherchant notamment des actifs capables de résister à une récession et à une remontée de l'inflation, ou des entreprises moins exposées au commerce international.
L'indice S&P 500 <.SPX> a perdu 7,7% depuis le sommet atteint le 19 février, dans la foulée de l'investiture de Donald Trump pour un second mandat à la Maison blanche, et pourrait subir encore plus de volatilité, selon les investisseurs, les droits de douane américains annoncés mercredi soir s'étant avérés plus lourds que beaucoup ne le pensaient à Wall Street.
Donald Trump a dévoilé mercredi de nouveaux droits de douane dits "réciproques" d'au moins 10% sur toutes les importations aux Etats-Unis, au risque de provoquer une hausse des prix et d'engager une guerre commerciale mondiale.
La nouvelle incertitude concernant les mesures commerciales de Washington incite les investisseurs à opter pour des stratégies de protection et de couverture des positions.
"Nous ne savons pas du tout où nous allons atterrir, où nous serons dans les trois ans et demi à venir, en ce qui concerne les droits de douane", souligne Don Calcagni, directeur des investissements chez Mercer Advisors.
"C'est pourquoi nous pensons qu'il s'agit d'un marché où les investisseurs devraient rester prudents, très bien diversifiés et ne pas essayer de jouer les héros", dit-il.
Les matières premières, les métaux précieux tels que l'or, les actions décotées ("value") et les valeurs défensives, ainsi que les petites entreprises et les obligations, sont autant d'actifs susceptibles de protéger contre l'impact des fluctuations économiques liées aux droits de douane.
"Les mouvements que nous avons observés sur les marchés jusqu'à présent sont le résultat d'une fuite vers la sécurité face au risque imposé par les droits de douane ou à une récession potentielle. Il faut maintenant voir plus loin", estime pour sa part Gustaf Little, gestionnaire de portefeuille chez Allspring.
"Il pourrait y avoir un potentiel pour une ère de démondialisation à cause des droits de douane", ajoute-il.
Il dit chercher notamment des petites capitalisations qui peuvent bénéficier des politiques protectionnistes, car elles sont moins dépendantes du commerce extérieur que les grandes capitalisations et a ajouté quelques positions de ce type au cours des dernières semaines.
Robert Christian, analyste chez Franklin Templeton, explique qu'en tant qu'investisseur en fonds spéculatifs, il préfère les fonds macroéconomiques mondiaux, qui peuvent négocier une myriade d'actifs dans différents pays, ou les fonds d'actions neutres, qui ont tendance à bien se comporter dans un environnement incertain.
"Les entreprises ont rempli leurs entrepôts et sont prêtes… pour les trois ou quatre prochains mois. Mais la question est : que se passera-t-il ensuite ?", se demande-t-il.
UN TEST DE TOLÉRANCE
La situation pourrait encore s'aggraver, même si le S&P 500 est déjà en territoire de correction.
"Les droits de douane exorbitants appliqués pays par pays constituent une tactique de négociation qui maintiendra les marchés sur le qui-vive dans un avenir prévisible", note Adam Hetts, responsable mondial de la gestion multi-actifs chez Janus Henderson Investors.
L'analyste souligne que l'administration Trump a fait preuve d'une résilience surprenante face aux difficultés du marché.
"La grande question est maintenant de savoir quelle est sa tolérance à l'égard d'une véritable souffrance économique au fur et à mesure que les négociations se déroulent", relève-t-il.
Le S&P 500 se négocie actuellement à environ 20,4 fois les bénéfices estimés pour les 12 prochains mois, ce qui est nettement supérieur au ratio cours/bénéfice moyen à long terme de 15,8, montrent les données de LSEG.
La principale préoccupation des investisseurs est de savoir si les politiques commerciales protectionnistes des Etats-Unis vont éroder la confiance des entreprises et des consommateurs, faire remonter l'inflation et pousser la première économie mondiale vers la récession, voire la "stagflation", une combinaison de croissance faible et de prix élevés.
Selon Michael Medeiros, stratège chez Wellington Management, les entreprises qui ne savent pas à quel type de pressions sur les coûts s'attendre auront du mal à prendre des décisions en matière de dépenses et d'embauche à court et moyen terme.
"C'est là que l'impact corrosif de l'incertitude peut vraiment commencer à se répercuter négativement sur l'économie", avertit-il.
Les prévisions de récession étaient déjà à la hausse avant l'annonce des droits de douane mercredi soir. Cette même semaine, Goldman Sachs a relevé de 20% à 35% la probabilité d'une récession aux États-Unis au cours des 12 prochains mois.
Pour Michael Medeiros, en charge de la stratégie d'investissement chez Wellington, les actifs réels, tels que les métaux précieux, pourraient protéger les portefeuilles d'un éventuel effet secondaire de récession des droits de douane, ainsi que de l'inflation.
Damian McIntyre, gestionnaire de portefeuille chez Federated Hermes, dit rechercher pour sa part des valeurs défensives offrant du dividende en cas de ralentissement économique.
De son côté, Chris DeCarolis, gestionnaire de portefeuille senior chez Wealth Enhancement, estime que les entreprises de services publics sont également intéressantes dans ce contexte d'incertitude.
"Les gens continueront à payer les entreprises de gestion des déchets pour ramasser leurs ordures, ou leurs factures de téléphone portable", déclare-t-il.
L'EXCEPTIONNALISME AMÉRICAIN EN QUESTION ?
Les investisseurs s'inquiètent également des répercussions à travers le monde et de la manière dont les droits de douane modifieront la demande de produits américains sur d'autres marchés.
"Ces droits de douane vont sûrement pousser les consommateurs en Chine et dans d'autres pays à consommer davantage de leurs propres produits ou d'autres marques", note Eric Clark, directeur des investissements chez Alpha Brands Portfolio Manager, ajoutant que les sociétés du S&P 500 génèrent plus de 40% de leur chiffre d'affaires en dehors des États-Unis.
Cela pourrait même modifier le discours sur l'"exceptionnalisme américain", qui a vu l'argent affluer vers les actifs de la première puissance économique mondiale.
"La question est désormais de savoir si l'exceptionnalisme américain est sur le point de changer et, si oui, vers où ce leadership va se déplacer", souligne Olga Bitel, stratège chez William Blair & Co.
Certains voient cependant une lueur d'espoir.
"Je pense que le marché va se calmer, commencer à analyser les détails et se rendre compte que les nouvelles sont au pire mitigées", dit Jason Britton, directeur des investissements chez Reflection Asset Management, se disant attiré par les grandes entreprises technologiques qui disposent d'énormes liquidités.
"Si elles doivent subir les contrecoups de ce recul, je suis un acheteur en cas de faiblesse", explique-t-il. "C'est simplement une réaction excessive du marché, et je suis ravi d'en profiter".
 

langdon

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Investing.com — La dégringolade de deux jours des marchés boursiers après l’annonce des tarifs douaniers a effacé 6,6 billions de dollars de richesse aux États-Unis uniquement. Le Dow a chuté de 9,3%, et le S&P 500 de 10,5% sur ces deux jours. Le NASDAQ a perdu 11,4% et est désormais entré en territoire baissier, avec un recul global de plus de 20% par rapport aux récents sommets.

Malgré ce bain de sang, le président Trump a exhorté les Américains à "tenir bon", affirmant que "nous allons gagner".

Le tarif douanier de base de 10% imposé par Trump est entré en vigueur samedi à 00h01, tandis que les tarifs réciproques plus sévères, pays par pays, entreront en vigueur le 9 avril.

Selon ce plan, la Chine sera frappée d’un nouveau tarif de 34% sur les biens importés. Cela s’ajoute au prélèvement actuel de 20% sur le pays, portant le taux effectif à 54%. Parmi les autres grands exportateurs vers les États-Unis, le Vietnam sera frappé d’un tarif réciproque de 46%, l’UE d’un tarif de 20%, Taïwan de 32%, le Japon de 24% et l’Inde de 26%. Au total, plus de 180 pays figurent sur la liste.

La Chine a déjà riposté avec un tarif de 34% sur les importations américaines ; d’autres pourraient suivre bientôt. Le Vietnam aurait peut-être capitulé rapidement, Trump ayant annoncé vendredi qu’il avait eu une conversation constructive avec le dirigeant du pays et qu’ils avaient demandé des tarifs douaniers de zéro pour cent.

Des entreprises comme Apple Inc (NASDAQ:AAPL), qui dépendent fortement de la fabrication étrangère, ont plongé. Apple a perdu 533 milliards de dollars en valeur de marché sur les deux jours. Les analystes estiment que les nouveaux tarifs pourraient coûter à Apple 40 milliards de dollars de bénéfices perdus annuellement ou forcer le fabricant d’iPhone à augmenter ses prix, ce qui pourrait peser sur la demande.

Malgré des mois d’anticipation des tarifs, les marchés ont été pris au dépourvu par l’ampleur des droits de douane, qui ne correspondent pas directement aux tarifs imposés par d’autres pays. L’administration Trump a déclaré que les tarifs nouvellement annoncés incluent la manipulation des devises et d’autres taxes réduisant les échanges, comme la TVA en Europe. Cependant, certains économistes pensent que les tarifs pourraient être directement liés aux déséquilibres commerciaux que d’autres pays ont avec les États-Unis.

Malgré la vente massive sur les marchés, la rhétorique de Trump et d’autres membres de son administration suggère qu’il ne reculera pas sur sa position intransigeante.

"Seuls les faibles échoueront", a posté Trump sur les réseaux sociaux vendredi alors que les marchés étaient en chute libre. Il a suivi cela par des commentaires après la clôture indiquant que "les grandes entreprises ne s’inquiètent pas des tarifs" et se concentrent plutôt sur la conclusion d’un "gros accord". Ailleurs dans l’administration, le secrétaire au Trésor Scott Bessent est allé jusqu’à blâmer la vente massive du marché sur le DeepSeek chinois plutôt que sur les tarifs. Pendant ce temps, le secrétaire d’État Marco Rubio a tenté de rassurer les Américains, déclarant que les économies ne s’étaient pas effondrées, seulement le marché en anticipation d’un nouvel ordre mondial.

Samedi, la Chine a déclaré que "le marché a parlé" et a rejeté les tarifs de Trump.

Bien que les Américains puissent écarter les commentaires du pays communiste, de nombreux partisans de Trump ont exprimé le même sentiment et s’inquiètent de la douleur à venir.

Le sénateur Ted Cruz, un fervent partisan de Trump, a remis en question la politique tarifaire, la qualifiant de taxe sur les consommateurs américains et "super risquée". Un autre fervent partisan, le sénateur Rand Paul, a averti que les tarifs ne sont pas seulement un suicide financier mais aussi un suicide politique. Paul a averti que "lorsque McKinley a imposé des tarifs en 1890, ils ont perdu 50% de leurs sièges... Lorsque Smoot-Hawley a imposé leurs tarifs au début des années 1930, nous avons perdu la Chambre et le Sénat pendant 60 ans".

En plus de potentiellement rendre les biens plus chers aux États-Unis, les tarifs menacent de plonger l’économie américaine dans une récession. Vendredi, les économistes de JP Morgan ont averti que les tarifs ramèneront la croissance annuelle du PIB américain en 2025 à -0,3%, contre une prévision précédente de croissance de 1,3%. L’effet de richesse négatif d’un marché boursier en déclin est une autre préoccupation parmi les économistes.

Dans l’ensemble, Trump ne semble pas reculer sur sa position intransigeante concernant les tarifs. Bien que cela puisse être une tactique de négociation, la douleur pour les comptes de retraite des Américains est réelle. On craint que la vente ne puisse aussi engendrer davantage de ventes à mesure que les positions à effet de levier sont dénouées. Avec les acheteurs en grève, il existe un risque qu’un plancher ne soit pas trouvé tant que Trump ne cède pas sur sa politique tarifaire stricte. Il semble que Trump joue au jeu de la poule mouillée avec le marché. Qui cédera en premier ?
 

loser62

Well-known member
J'avais mis ce podcast en lien sans l'avoir écouté ou lu avant , je tombe sur ce paragraphe ( et sur le cul ) :
"Selon le Committee for a Responsible Federal Budget, un organisme indépendant, le programme de Kamala Harris augmenterait la dette de 3 500 milliards de dollars de dette pour atteindre, 133 % du PIB en 2035. Pour Donald Trump, les prévisions atteignent 7 500 milliards de dollars supplémentaires, soit, 142 % du PIB."
 

loser62

Well-known member
Après le quantitative easing , tout le monde s'accordait à dire que les indices étaient trop hauts , on a eu une petite correction , en voilà une plus sérieuse et peut-être plus durable .
 

langdon

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Attention à Europe 1. Le média est aux mains de Bolloré qui a aussi ces propres intérêts. Dire a la fin de l'article que les suisses imposent les US à 61%, c'est reprendre la rhétorique de Trump alors qu'on sait pas exactement comment ils ont fait leur calcul.

Y'a un but caché. Mais lequel ? Dévaluer le dollar ? Faciliter la mise en place du projet 2025 ? Mettre l'économie américaine à genoux ? Mettre en place un accord de libre-échange avec l'UE ? Provoquer une guerre ?
Je sais pas comme dirait mon fils. Mais il faut rester éloigné des marchés actuellement.
 

loser62

Well-known member
Perso , j'ai horreur des dettes , des dettes qui trainent et qu'on se refile de génération en génération je trouve ça assez dégueulasse , c'est comme pour la retraite , les autres qui passent après peuvent bien bosser jusqu'à 70 ans tant que j'ai la mienne à 60 .
Je pense que comme en France , la dette aux USA pose problème ( 120 % du PIB ) ça coute de plus en plus cher et notre tour va venir .
 
Dernière édition:

loser62

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En tout cas , pour en revenir aux marchés , oui , au minimum on ne touche rien et on patiente longtemps ou pas ... sinon on vend ce qui est vendable . ( c'est fait pour Orange mais il ne m'en restait plus tellement ) ,Elior trop tard et ma ligne est conséquente .
 

loser62

Well-known member
Mouais , ça n'a plus rien à voir avec les droits de douane . Tant mieux , ça donne un argument pour la renégociation desdits droits .
 
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pgirbourse

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Oui, tout le monde crie "Haro sur le baudet" : Trump ceci, Trump cela .... mais, il serait plus juste d'évoquer l'administration Trump et ses conseillers ; Donal ne monte pas seul au front et, si il trace les grandes lignes, cela fait des mois que la déclinaison opérationnelle est travaillée par ses équipes.
Les apparents loupés (calcul des droits, taux différenciés France vs Ile de la Réunion (peut être parce qu'elle est est juridiquement française mais, géographiquement pas européenne ?), ...) n'en sont que plus étonnants mais, n'ayant pas la prétention d'avoir tout compris, je vais attendre que la poussière retombe en espérant n'avoir pas trop acheté ces derniers jours.
 

langdon

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Quelle séance ! Fallait pas être cardiaque ! Après une ouverture à -7%, le CAC est remonté au voisinage de -4% avec un pic à l'ouverture de Wall street avec une hausse de 1 à 2% en quelques instants à cause d'une fake news (j'étais sur le c** quand j'ai vu le SP500 et le Nasdaq vert).
Le CAC finit à 6927 pts (-4,78%).

Et là, les indices US sont vert.
J'ai reçu un mail de fortuneo disant qu'ils avaient détecté une forte volatilité... non sans dec' haha.

Valeurs vertes ce soir : Elior et Voltalia. Intéressant.
 

langdon

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Trumpy annonce ouvrir des négociations avec les pays qui se sont couchés l'ont demandé, sauf la Chine.

donc ça va encore durer longtemps et on est qu'au début de cette guerre commerciale
 
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langdon

Active member
L'UE réplique à son tour avec des droits de douane qui s'appliqueront ... attention vous allez voir ce que vous allez voir ... le 16 mai...

Oula y'a du lourd à Bruxelles !

Non mais y sont sérieux ?!
 

loser62

Well-known member
ce matin , je ne sais pas où j'ai entendu que la performance d'un portefeuille se fait sur des krach comme ça , faut pas louper la pêche aux bonnes affaires ( et pas se louper dans ses achats )
 

langdon

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Attention pour demain : si la Chine ne retire pas les 34% de droit de douane qu'elle a imposé aux US en réponse aux droits de douane de Trumpy avant demain 12h (heure US), Trumpy va leur imposer 50% en plus... donc 104% en tout.

C'est un concours de zizi avec la question qui a la plus grosse.
 

loser62

Well-known member
pas finie mais gaffe quand même si ça repart , ça remontre très vite , 50% de la baisse reprise en 5 à 10 jours . Bonne chance .
 

pgirbourse

Active member
Il y a souvent une reprise "technique" (la peur de rater les bonnes occasions, le fameux FOMO) et puis, la 2ème lame de baisse arrive.
Rien n'est jamais certain si ce n'est que la volatilité devrait rester élevée ; on peut donc essayer de prendre le train tout en conservant du cash pour jouer les éventuels nouveaux trous d'air à venir.
Si la reprise se confirme, j'allègerai suite aux achats des derniers jours.
 

langdon

Active member
Le calendrier est chargé en ce moment :
- ce soir à 18h (heure de Paris), Trumpy mettra en place 50% de droit de douane supplémentaire sur la Chine
- demain, entrée en vigueur des dits droits de douane
- jeudi, chiffre de l'inflation US
 

langdon

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(France info) Une sortie pour le moins triviale, dans un contexte explosif. Donald Trump s'est félicité, mercredi 9 avril, que des dizaines d'Etats – y compris la Chine, selon lui – "fassent tout" pour trouver un accord sur les nouveaux droits de douane. "Ces pays nous appellent pour me lécher le cul", a-t-il plastronné lors d'un dîner du Parti républicain. Le président des Etats-Unis s'est également livré à une imitation de ces prétendus appels : "S'il vous plaît, s'il vous plaît, Monsieur, trouvez un accord. Je ferai n'importe quoi. Je ferai n'importe quoi, Monsieur."


ahahaha le Trumpy kiffe. On est pas sorti de l'auberge ...
 

langdon

Active member
La Chine annonce qu'elle va imposer des droits de douane de 84 % sur les produits américains à compter de jeudi.

Alors qui a la plus grosse ?!
 

langdon

Active member
19h26 : Trumpy annonce suspendre pour 90 jours ces surtaxes douanières sauf pour la Chine 🤔

Et c'est ainsi que finit l'acte 1 de la guerre commerciale de Trumpy.

J'ai envie de dire : tout ça pour ça ?!

Ca flaire bon le gros délit d'initié ca... en effet, l'annonce a été faite quelques heures après que Trump ait écrit sur son réseau social : "c'est le moment d'acheter" ...

Ca va pulser demain ! Put*** j'aurai du conserver Voltalia 😑😣
 

loser62

Well-known member
(France info) Une sortie pour le moins triviale, dans un contexte explosif. Donald Trump s'est félicité, mercredi 9 avril, que des dizaines d'Etats – y compris la Chine, selon lui – "fassent tout" pour trouver un accord sur les nouveaux droits de douane. "Ces pays nous appellent pour me lécher le cul", a-t-il plastronné lors d'un dîner du Parti républicain. Le président des Etats-Unis s'est également livré à une imitation de ces prétendus appels : "S'il vous plaît, s'il vous plaît, Monsieur, trouvez un accord. Je ferai n'importe quoi. Je ferai n'importe quoi, Monsieur."


ahahaha le Trumpy kiffe. On est pas sorti de l'auberge ...
Non, j'ai entendu " kiss my ass " c'est une expression triviale (qu'un président ordinaire n'emploierait pas ?, mmhh Chirac Thatcher elle veut mes couilles sur un plateau ) qu'on peut traduire par aller vous faire foutre, mais Guillaume sommerer a préféré entendre lick my ass et là c'est du lourd .
 

loser62

Well-known member
Et fortuneo qui merde encore à l'ouverture des marchés , c'est déjà le souk dans le carnet d'ordres mais franchement c'est pas limpide le fonctionnement .
 

langdon

Active member
Et ça continue... hier soir, Trumpy a porté les droits de douane contre la Chine à 145% (sans raison particulière ou j'ai loupé un truc ? ) et la Chine riposte à l'instant en portant ses droits de douane à 125%.

On dirait une partie de poker : je mise 104, je suis ... Je mise 125, je suis ... Je mise 145, je suis ... ca va continuer longtemps les enfants ? 😜
 

langdon

Active member
Suite et fin de l'escalade ? La Chine affirme qu'elle ignorera sans y donner suite toute nouvelle hausse des droits de douane par les US, estimant que les nouveaux atteints sont totalement prohibitifs.
 

loser62

Well-known member
Marchandage au souk , les chinois sont pas mauvais à ce jeu : si c'est ça je me barre , l'autre te rattrape par la manche et c'est reparti .
 

langdon

Active member
News du week-end : Trumpy exempte les smartphones et les PC fait en Chine de droits de douane. Bah oui, faut bien continuer à vendre des Iphone et des Mac.
Et on dit merci qui ? Merci Tim Cook (qui a pris son Iphone pour appeler Trumpy).

C'est franchement du n'importe quoi !
 

langdon

Active member
Nouveau rebondissement dans la guerre commerciale qui oppose les Etats-Unis à la Chine.
Des droits de douane seront appliqués dans « un mois ou deux » sur les smartphones, ordinateurs ainsi que sur les semi-conducteurs a déclaré le secrétaire au Commerce américain ce dimanche 13 avril.

Y'a que moi qui arrive plus à suivre ?
 

langdon

Active member
Dans une fiche d'information publiée mardi, la Maison blanche indique que la Chine est visée par des droits de douanes réciproques de 125%, des surtaxes de 20% concernant le fentanyl et des droits de douane allant de 7,5% à 100% sur des produits spécifiques afin de lutter contre les pratiques commerciales déloyales.

Ainsi, sur certains produits, on passe de 145 à 245% de droits de douane ! Qui dit mieux ?
 

winghei

Member
attendons de voir,
pour l'instant la politique de la chaise vide de la chine, pose problème à Trump.
il n'a pas ses leviers habituels, il ne peut pas polémiquer avec une chaise vide.
lorsque Xi jing ping aura finit sa ballade en asie du sud-est, les bourses se seront calmées et les mesures de Trump auront eu le temps d'impacter les compagnies américaines. la pression changera de camp.
Boeing commence à faire la gueule, ainsi que les constructeurs qui exportaient en chine pays dans lequel les principales sociétés sont des joint-ventures détenues à 50% par l'état ce qui a pour conséquence que les commandes sont des marchés validés par l'état.

plus le temps passe, plus Trump va être obligé de revoir sa politique tarifaire.
 

langdon

Active member
Dernier droit de douane annoncé hier soir : Les navires fabriqués en Chine devront payer de nouveaux frais pour pouvoir accoster aux Etats-Unis

Trumpy ne savait plus quoi inventer pour taxer la Chine alors il a pondu ça ... Mouais, sachant qu'une très grande partie des paquebots ont été construits en Chine, ca va faire ch*** tout le monde

Mais dans le même temps, Trumpy annonce "Je ne veux pas qu'ils (les droits de douane) augmentent davantage, car à un certain point, les gens n'achètent plus". Heu ... c'était pas le but ? comprend plus là.

et il ajoute : "Donc, je ne veux peut-être pas (les augmenter), ou je ne souhaiterais pas (les porter) à ce niveau. Je voudrais peut-être (les baisser), car on sait qu'on veut que les gens achètent, mais à un moment donné, ils n'achèteront plus".

Alors là, Donald, tu nous a paumé une fois de plus.

La suite au prochaine épisode ...

 

winghei

Member
il en a reparlé ce soir dans c'est votre argent ,c'est celle là :
https://www.hoeghautoliners.com/
Je m'étais positionné il y a un an sur euronav compagnie de fret maritime du même genre , le dividende exceptionnel versé en 2024 3.91€ pour une action de 18 € avant de revendre lors du rachat par cmb tech.
je me suis aperçu que c'était un secteur très verrouillé par de grands acteurs, compagnies nationalisés CMB appartient à l'état Belge) ou à des sociétés familiales très fermés pas en bourse (CMA-CGM) .
depuis je suis moins enclins à me positionner sur ce secteur.
 

langdon

Active member
Rebondissement inattendu (encore un).
Trumpy trouve que les droits de douane (qu'il a lui-même) imposés à la Chine sont trop élevés. Il va donc les baisser de manière substantielle.
On croit rêver.

Les bourses mondiales ont (encore) fait un bond à cette annonce.

Donc 2 solutions : soit il est c** et c'est très grave a ce niveau. Soit il fait mumuze avec la bourse en faisant au passage du délit d'initié.

Allez, plus que 45 mois...
 

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