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WASHINGTON, 2 avril (Reuters) - Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi la mise en place par les Etats-Unis de nouveaux droits de douane dits "réciproques" de 10% à 50%, avec des taux de 20% pour les produits importés de l'Union européenne et de 34% pour ceux provenant de Chine, intensifiant les guerres commerciales livrées depuis son retour au pouvoir en janvier.
Ces droits de douane ne sont pas complètement réciproques mais représentent environ la moitié des barrières commerciales et non-commerciales appliquées par les pays, a-t-il dit lors d'une cérémonie organisée à la Maison blanche, avant de signer un décret présidentiel formalisant les mesures.
Donald Trump a par ailleurs confirmé qu'entreraient en vigueur quelques heures plus tard des taxes de 25% sur toutes les automobiles importées aux Etats-Unis.
Un haut représentant de la Maison blanche a précisé que les droits de douane dits de base, soit de 10%, le seuil minimal annoncé par Donald Trump lors de son allocution, entreront en vigueur le 5 avril à 00h01 (04h01 GMT). Les droits de douane réciproques s'appliqueront à compter du 9 avril à 00h01.
Quelque soixante pays figurent dans une liste des "principaux contrevenants", a ajouté ce représentant, sans préciser lesquels.
S'exprimant depuis un pupitre installé dans les jardins de la Maison blanche, Donald Trump a annoncé l'ampleur des droits de douane que prélèveraient les Etats-Unis: 20% sur les produits européens, 34% sur les produits chinois, 10% sur les produits britanniques, 24% sur les produits japonais et 25% sur les produits sud-coréens, notamment.
D'après les premiers éléments communiqués lors de la cérémonie, le taux maximum de 50% concerne le Lesotho.
"Nous donnons enfin la priorité aux Américains", a dit Donald Trump, évoquant toutefois "une réciprocité bienveillante" et non "totale".
Il a exhorté les dirigeants étrangers à supprimer leurs droits de douane et à acheter des produits américains.
"Les déficits commerciaux ne sont plus seulement un problème économique. Ils constituent une urgence nationale", a ajouté le président américain.
Donald Trump présente cette nouvelle politique commerciale, qui risque de provoquer une hausse de prix et des représailles au niveau mondial, comme une "libération" pour les Etats-Unis, pour ce qu'elle apportera selon lui aux employés et aux produits américains.
UN IMPACT "NÉGATIF POUR LE MONDE ENTIER"
Les droits de douane dits "réciproques" interviennent après l'annonce de taxes de 25% sur les voitures importées aux Etats-Unis, à partir de jeudi. Des mesures similaires visant l'acier et l'aluminium importés, ainsi que les produits en provenance du Mexique, du Canada et de la Chine.
Avant même l'allocution de Donald Trump, des mesures de rétorsion ont déjà annoncées ou mises en oeuvre par Mexico, Ottawa, Pékin mais aussi l'Union européenne, tout en s'efforçant pour certains de négocier avec les Etats-Unis.
L'impact des droits de douane américains "sera négatif pour le monde entier et la durée de cet impact variera en fonction de la portée, des produits visés, de la durée et de négociations, ou non", a prévenu Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), plus tôt dans la journée.
Une grave perturbation du commerce mondial pourrait entraîner une hausse de l'inflation de plusieurs points de pourcentage au cours des premières années, tandis qu'un "découplage léger" aurait un impact inférieur à 1% mais pourrait prendre des années à se dissiper, a pour sa part estimé Isabel Schnabel, membre du conseil d'administration de la BCE.
Donald Trump a fait valoir avant ses annonces de mercredi que les travailleurs et les industriels américains avaient été lésés pendant des décennies par des accords de libre-échange qui ont alimenté la croissance d'un marché américain de 3.000 milliards de dollars pour les produits importés, avec un déficit commercial de plus de 1.200 milliards en matière de biens.
Des droits de douane de 20% en plus de ceux déjà imposés coûteraient au ménage américain moyen au moins 3.400 dollars, ont cependant calculé des chercheurs de l'université de Yale.
WASHINGTON, 2 avril (Reuters) - Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi la mise en place par les Etats-Unis de nouveaux droits de douane dits "réciproques" de 10% à 50%, avec des taux de 20% pour les produits importés de l'Union européenne et de 34% pour ceux provenant de Chine, intensifiant les guerres commerciales livrées depuis son retour au pouvoir en janvier.
Ces droits de douane ne sont pas complètement réciproques mais représentent environ la moitié des barrières commerciales et non-commerciales appliquées par les pays, a-t-il dit lors d'une cérémonie organisée à la Maison blanche, avant de signer un décret présidentiel formalisant les mesures.
Donald Trump a par ailleurs confirmé qu'entreraient en vigueur quelques heures plus tard des taxes de 25% sur toutes les automobiles importées aux Etats-Unis.
Un haut représentant de la Maison blanche a précisé que les droits de douane dits de base, soit de 10%, le seuil minimal annoncé par Donald Trump lors de son allocution, entreront en vigueur le 5 avril à 00h01 (04h01 GMT). Les droits de douane réciproques s'appliqueront à compter du 9 avril à 00h01.
Quelque soixante pays figurent dans une liste des "principaux contrevenants", a ajouté ce représentant, sans préciser lesquels.
S'exprimant depuis un pupitre installé dans les jardins de la Maison blanche, Donald Trump a annoncé l'ampleur des droits de douane que prélèveraient les Etats-Unis: 20% sur les produits européens, 34% sur les produits chinois, 10% sur les produits britanniques, 24% sur les produits japonais et 25% sur les produits sud-coréens, notamment.
D'après les premiers éléments communiqués lors de la cérémonie, le taux maximum de 50% concerne le Lesotho.
"Nous donnons enfin la priorité aux Américains", a dit Donald Trump, évoquant toutefois "une réciprocité bienveillante" et non "totale".
Il a exhorté les dirigeants étrangers à supprimer leurs droits de douane et à acheter des produits américains.
"Les déficits commerciaux ne sont plus seulement un problème économique. Ils constituent une urgence nationale", a ajouté le président américain.
Donald Trump présente cette nouvelle politique commerciale, qui risque de provoquer une hausse de prix et des représailles au niveau mondial, comme une "libération" pour les Etats-Unis, pour ce qu'elle apportera selon lui aux employés et aux produits américains.
UN IMPACT "NÉGATIF POUR LE MONDE ENTIER"
Les droits de douane dits "réciproques" interviennent après l'annonce de taxes de 25% sur les voitures importées aux Etats-Unis, à partir de jeudi. Des mesures similaires visant l'acier et l'aluminium importés, ainsi que les produits en provenance du Mexique, du Canada et de la Chine.
Avant même l'allocution de Donald Trump, des mesures de rétorsion ont déjà annoncées ou mises en oeuvre par Mexico, Ottawa, Pékin mais aussi l'Union européenne, tout en s'efforçant pour certains de négocier avec les Etats-Unis.
L'impact des droits de douane américains "sera négatif pour le monde entier et la durée de cet impact variera en fonction de la portée, des produits visés, de la durée et de négociations, ou non", a prévenu Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), plus tôt dans la journée.
Une grave perturbation du commerce mondial pourrait entraîner une hausse de l'inflation de plusieurs points de pourcentage au cours des premières années, tandis qu'un "découplage léger" aurait un impact inférieur à 1% mais pourrait prendre des années à se dissiper, a pour sa part estimé Isabel Schnabel, membre du conseil d'administration de la BCE.
Donald Trump a fait valoir avant ses annonces de mercredi que les travailleurs et les industriels américains avaient été lésés pendant des décennies par des accords de libre-échange qui ont alimenté la croissance d'un marché américain de 3.000 milliards de dollars pour les produits importés, avec un déficit commercial de plus de 1.200 milliards en matière de biens.
Des droits de douane de 20% en plus de ceux déjà imposés coûteraient au ménage américain moyen au moins 3.400 dollars, ont cependant calculé des chercheurs de l'université de Yale.