Une analyse de l'article. Je suis certes actionnaire, ce qui pourrait laisser sous-entendre un biais dans l'analyse mais je vais rester neutre et factuel.
1 les contradictions
Premier paragraphe : on lit que l'avenir va se jouer dans les prochains jours. On lit que le management d'Atos "essaie d’obtenir une offre de principe avant mi-janvier" assure un bon connaisseur du dossier.
Ce bon Connaisseur, il est chez ATOS ou c'est le copain d'un copain chez ATOS ? C'est qui?
Dans ce même paragraphe, on lit qu'A&M est mandaté pour finir l'audit avant la fin du mois?
Faut qu'on m'explique comment d'un côté le management d'ATOS peut essayer d'obtenir une offre de principe pour mi-janvier alors que les auditeurs d'Airbus doivent pondre leur rapport d'ici la fin du mois. Une lettre d'intention? Oui, c'est possible car la lettre d'intention est conditionnée par la suite à la réalisation d'un audit (due diligence). Mais alors, pourquoi parler d'offre de principe alors que tout le monde l'appelle lettre d'intention? Mais surtout, puisqu'il y aurait autant de fuites, de sources, de connaisseurs, de personnes en interne, on aurait déjà eu vent de la lettre d'intention.
Deuxième problème. Dans le second paragraphe, Atos affirme qu'il n'y a ni urgence, ni agenda fixé. Et là, cela vient de Diane Galbe qui fait elle bien partie du management.
Encore une fois, faut savoir, le management ATOS est pressé et essaie d'obtenir une offre de principe pour mi-janvier (selon un bon connaisseur du dossier) ou "Il n'y a pas d'urgence, ni agenda fixé" selon Diane Galbe.
Ces 2 premiers paragraphes disent tout et son contraire. Il y a vraiment un problème d'articulation et de rédaction. On reprend les propos d'un bon connaisseur du dossier, puis, on reprend les propos de Diane Galbe
2 La réunion de crise
C'est "selon les informations de challenges"? Non, c'est soit selon quelqu'un présent à la réunion, ou selon un collaborateur qui est au courant de la réunion et qui appelle son copain journaliste.
Cette réunion fait suite à la publication de la lettre A. Wow, OK, génial. On nous rapporte le contenue lapidaire de la lettre A, mais pas le contenu de la réunion de crise.
Donc, au moins, on sait que c'est un collaborateur non présent qui a entendu son management être en colère par rapport au contenu de la lettre A, d'ù la réunion. Mais rien n'en ressort.
D'ailleurs, le contenu de la lettre A est dispo depuis le.....13 janvier (et pas en clôture de bourse).
Le titre ATOS à tangué le 13 ? A -0.84%, on peut pas dire que c'est une info de premier ordre dans la lettre A.
Donc, on en déduit quoi? Que le management d'Atos a pu effectivement conduire une réunion , car mécontent que des fuites éventuelles sur les contrats, les marges, et les renégociations de ces contrats parviennent aux oreilles de journalistes. Mais une réunion de crise? certainement pas. Une cyber attaque massive par exemple, oui, mais là, une info qui n'affecte pas la société et qui ne se reflète pas dans le cours de bourse, certainement pas.
Qu'en déduire? Qu'une réunion pour rappeler à la vigilance sur les fuites possibles d'infos soit déformée en réunion de crise par un collaborateur non présent et qui se donne de l'importance en amplifiant les choses. C'est souvent le cas malheureusement de nos jours avec le culte du like et de l'égo amplifié par les réseaux sociaux... et par le buzz journalistique.
Autre point important, pour une boite de cette taille, une réunion de crise amène systématiquement, et dans un délai très court, une communication officielle. Si une réunion de crise s'est tenue vendredi, une communication officielle devrait apparaître très rapidement lundi. Sinon, ce n'était pas une réunion de crise mais peut-être une réunion stratégique ou d'organisation. En outre, Sycomore et consorts doivent être au téléphone depuis hier et surtout depuis cet article pour demander des explications, surtout au regard de leur virulence. Cela ne pourrait pas ne pas être rendu public.
3 Le tripatouillage des comptes
Je reprends la phrase exacte de l'article :
"Atos doit publier ses résultats le 28 février mais toujours selon de mêmes sources la direction a saisi toutes les solutions possibles afin de publier « des chiffres présentables », notamment en différant des paiements ou en anticipant des revenus potentiels. Des proches du dossiers parlent de « tripatouillages »."
D'abord, on ne saisit pas de solutions, cela n'a aucun sens. On explore les solutions, on envisage les solutions, on choisit les solutions, mais on ne saisit pas les solutions. On saisit des opérations comptables, oui, mais pas des solutions.
Tripatouillages? Différé des paiements? Anticiper des Revenus?
Encore une fois, cela ne veut rien dire.
Différer des paiements. C'est une opération qui affecte la tréso, mais la facture est belle et bien saisie et enregistrée comme une une dette fournisseur. Ce n'est en aucun cas du tripatouillage.
Anticiper des revenus potentiels. Si ce sont des revenus futurs, c'est pour des contrats futurs. Soit ils sont signés, soit ils ne le sont pas. Mais on parle alors de carnet de commande, de perspectives. Et c'est tout à fait vérifiable.
Si c'est anticiper des revenus liés à des franchissements d'étapes de travaux/contrats en cours, c'est un non-sens. En effet, les franchissements d'étape sont validés par le client. Et les franchissements à venir sont des provisions, des anticipations de revenus. Peur importe que cela soit anticipé de quelques mois, puisque à la fin, la valeur de contrat reste la même. Et il faut démonter un minimum que les étapes soient bien franchies....
Mais plus important encore. Nous sommes le 14 janvier. Les auditeurs d'Airbus ne sont en aucun cas en mesure d'auditer les comptes 2022 car ils sont en cours de finalisation. Pour preuve, ils est quasi impossible que les déclarations de TVA du mois de décembre soient achevées. Ce sont des donc états financiers 2022 partiels et intermédiaires. Et c'est à ce moment là que l'on opère non pas des tripatouillages, mais des optimisations de bilan.
Les auditeurs d'Airbus ne peuvent se substituer aux cabinets comptables et commissaires aux comptes d'ATOS, qui engagent leur responsabilité. D'ailleurs, les auditeurs d'Airbus travaillent de concert avec les cabinets comptables et Commissaires aux comptes d'ATOS.
Qu'en déduire? Le tripatouillage est une déformation avec l'usage d'un mot inapproprié pour interpréter ce qui s'appelle l'optimisation de bilan, qui intervient chaque année durant la finalisation des comptes, ce qui se fait actuellement, raison pour laquelle on a en compta, entre autres, les OD (ordres divers) qui viennent apporter les ajustements pour l'année en cours.
Alvarez & Marsal a refusé de signer les comptes d'ATOS.
Celle là, c'est la meilleure. De quels comptes parle-t-on ? des comptes 2021? Ils sont audités par le Commissaire aux Comptes. Donc, les auditeurs remettent en causes le CAC ? C'est pas sérieux.
Les comptes 2022 ? C'est impossible qu'ils soient finalisés au 14 janvier (pour fin janvier au mieux, oui). Donc, un auditeur externe ne va jamais signer les comptes non finalisés et non validés par le CAC. Et en plus, un auditeur externe n'a pas a signer les comptes (ce qui ne veut rien dire d'ailleurs), mais a à signer son rapport d'audit, ce qui est totalement différent. Là encore, c'est très étonnant de lire "signer les comptes d'ATOS". C'est très inapproprié.
4 Stupeur et irritation des actionnaires
On sait tous que Sycomore et consorts veulent un appel d'offres, ils l'ont déjà signalé auparavant. Ce n'est pas un fait nouveau. C'est faire du bruit pour rien avec du recuit. Et cela a déjà été commenté à maintes reprises dans d'autres articles de presse....
Cela donne l'impression d'une compilation de bribes et petits morceaux, récoltés de ci de là, afin de construire un article à la va vite.
5 scission mortifère
Je reprend la phrase de l'article
"« Cette scission est mortifère, estime un bon connaisseur du dossier. Je doute qu’elle puisse se faire comme prévu avant l’été, car ils ne sont toujours pas allés voir les clients pour renégocier les contrats. » Un banquier d’affaires s’interroge lui aussi sur la viabilité de l’opération: « Ils envisagent la scission d’une boîte sous-capitalisée… C’est une opération de chirurgie esthétique alors qu’il faudrait un massage cardiaque. » La longue agonie d’Atos se poursuit.
Alors, on aura eu dans cet article :
"un bon connaisseur de l'entreprise", "selon plusieurs sources", "selon les informations de Challenges", "toujours selon de mêmes sources", "une source interne", "un bon connaisseur du dossier" et enfin "un banquier d'affaires"....
Et beh, on est dans la presse people et plus du tout dans la presse économique là....
Deux fois seulement, nous avons des commentaires repris des personnes concernées, Diane Galbe d'Atos et Cyril Charlot de Sycomore AM.
Conclusion
Cela apparaît plus comme du racolage pur et dur, très très mal rédigé (loin d'être un expert et encore moins une fine plume), je dirais même à la va-vite. Une article visant à discréditer ATOS.
Dans quel but? Thalès, frustré que Meunier ait envoyé Baladé Caine pour la reprise de l'activité Cyber uniquement ? On ne peut l'affirmer mais on ne peut l'exclure non plus. Tentative désespérée de Onepoint, frustré d'avoir été écarté d'un revers de main? idem, on ne peut l'exclure.
Il semble qu'ils soient partis des colportages de la Lettre A pour produire du buzz et ainsi "vendre du papier" (électronique).
Après les 2 PW, le changement de Direction, l'annonce du plan de scission, la rébellion des certains actionnaires (contre Meunier et le Conseil D'administration), le management d'ATOS sait pertinemment que toute manœuvre douteuse (tripatouillage de comptes), toute faute grossière dans les bilans, tout excès d'optimisme mal placé dans les perspectives confirmées avec la communication du T3, signerait l'arrêt de mort de la boite et de son Management.
Finalement, cet article, de part toutes les incohérences indiquées ci-dessus, semble plutôt indiquer une tentative à la hâte de déstabilisation vis-à-vis des discussions entre Atos et Airbus, qui doivent en frustrer/contrarier plus d'un et qui ont pour conséquence, une hausse des prix s'ils veulent rester dans la course.
Mais, dans un soucis d'objectivité, si réunion de crise il y a eu, alors une communication d'urgence (communication de crise) va apparaître, et très vite. A l'heure de la communication instantanée, du buzz et de la rumeur à tout va, aucune entité ne peut se permettre de rester silencieuse. Et c'est peut-être là le seul élément pertinent de l'article, car nous aurons une réponse très rapidement.
1 les contradictions
Premier paragraphe : on lit que l'avenir va se jouer dans les prochains jours. On lit que le management d'Atos "essaie d’obtenir une offre de principe avant mi-janvier" assure un bon connaisseur du dossier.
Ce bon Connaisseur, il est chez ATOS ou c'est le copain d'un copain chez ATOS ? C'est qui?
Dans ce même paragraphe, on lit qu'A&M est mandaté pour finir l'audit avant la fin du mois?
Faut qu'on m'explique comment d'un côté le management d'ATOS peut essayer d'obtenir une offre de principe pour mi-janvier alors que les auditeurs d'Airbus doivent pondre leur rapport d'ici la fin du mois. Une lettre d'intention? Oui, c'est possible car la lettre d'intention est conditionnée par la suite à la réalisation d'un audit (due diligence). Mais alors, pourquoi parler d'offre de principe alors que tout le monde l'appelle lettre d'intention? Mais surtout, puisqu'il y aurait autant de fuites, de sources, de connaisseurs, de personnes en interne, on aurait déjà eu vent de la lettre d'intention.
Deuxième problème. Dans le second paragraphe, Atos affirme qu'il n'y a ni urgence, ni agenda fixé. Et là, cela vient de Diane Galbe qui fait elle bien partie du management.
Encore une fois, faut savoir, le management ATOS est pressé et essaie d'obtenir une offre de principe pour mi-janvier (selon un bon connaisseur du dossier) ou "Il n'y a pas d'urgence, ni agenda fixé" selon Diane Galbe.
Ces 2 premiers paragraphes disent tout et son contraire. Il y a vraiment un problème d'articulation et de rédaction. On reprend les propos d'un bon connaisseur du dossier, puis, on reprend les propos de Diane Galbe
2 La réunion de crise
C'est "selon les informations de challenges"? Non, c'est soit selon quelqu'un présent à la réunion, ou selon un collaborateur qui est au courant de la réunion et qui appelle son copain journaliste.
Cette réunion fait suite à la publication de la lettre A. Wow, OK, génial. On nous rapporte le contenue lapidaire de la lettre A, mais pas le contenu de la réunion de crise.
Donc, au moins, on sait que c'est un collaborateur non présent qui a entendu son management être en colère par rapport au contenu de la lettre A, d'ù la réunion. Mais rien n'en ressort.
D'ailleurs, le contenu de la lettre A est dispo depuis le.....13 janvier (et pas en clôture de bourse).
Le titre ATOS à tangué le 13 ? A -0.84%, on peut pas dire que c'est une info de premier ordre dans la lettre A.
Donc, on en déduit quoi? Que le management d'Atos a pu effectivement conduire une réunion , car mécontent que des fuites éventuelles sur les contrats, les marges, et les renégociations de ces contrats parviennent aux oreilles de journalistes. Mais une réunion de crise? certainement pas. Une cyber attaque massive par exemple, oui, mais là, une info qui n'affecte pas la société et qui ne se reflète pas dans le cours de bourse, certainement pas.
Qu'en déduire? Qu'une réunion pour rappeler à la vigilance sur les fuites possibles d'infos soit déformée en réunion de crise par un collaborateur non présent et qui se donne de l'importance en amplifiant les choses. C'est souvent le cas malheureusement de nos jours avec le culte du like et de l'égo amplifié par les réseaux sociaux... et par le buzz journalistique.
Autre point important, pour une boite de cette taille, une réunion de crise amène systématiquement, et dans un délai très court, une communication officielle. Si une réunion de crise s'est tenue vendredi, une communication officielle devrait apparaître très rapidement lundi. Sinon, ce n'était pas une réunion de crise mais peut-être une réunion stratégique ou d'organisation. En outre, Sycomore et consorts doivent être au téléphone depuis hier et surtout depuis cet article pour demander des explications, surtout au regard de leur virulence. Cela ne pourrait pas ne pas être rendu public.
3 Le tripatouillage des comptes
Je reprends la phrase exacte de l'article :
"Atos doit publier ses résultats le 28 février mais toujours selon de mêmes sources la direction a saisi toutes les solutions possibles afin de publier « des chiffres présentables », notamment en différant des paiements ou en anticipant des revenus potentiels. Des proches du dossiers parlent de « tripatouillages »."
D'abord, on ne saisit pas de solutions, cela n'a aucun sens. On explore les solutions, on envisage les solutions, on choisit les solutions, mais on ne saisit pas les solutions. On saisit des opérations comptables, oui, mais pas des solutions.
Tripatouillages? Différé des paiements? Anticiper des Revenus?
Encore une fois, cela ne veut rien dire.
Différer des paiements. C'est une opération qui affecte la tréso, mais la facture est belle et bien saisie et enregistrée comme une une dette fournisseur. Ce n'est en aucun cas du tripatouillage.
Anticiper des revenus potentiels. Si ce sont des revenus futurs, c'est pour des contrats futurs. Soit ils sont signés, soit ils ne le sont pas. Mais on parle alors de carnet de commande, de perspectives. Et c'est tout à fait vérifiable.
Si c'est anticiper des revenus liés à des franchissements d'étapes de travaux/contrats en cours, c'est un non-sens. En effet, les franchissements d'étape sont validés par le client. Et les franchissements à venir sont des provisions, des anticipations de revenus. Peur importe que cela soit anticipé de quelques mois, puisque à la fin, la valeur de contrat reste la même. Et il faut démonter un minimum que les étapes soient bien franchies....
Mais plus important encore. Nous sommes le 14 janvier. Les auditeurs d'Airbus ne sont en aucun cas en mesure d'auditer les comptes 2022 car ils sont en cours de finalisation. Pour preuve, ils est quasi impossible que les déclarations de TVA du mois de décembre soient achevées. Ce sont des donc états financiers 2022 partiels et intermédiaires. Et c'est à ce moment là que l'on opère non pas des tripatouillages, mais des optimisations de bilan.
Les auditeurs d'Airbus ne peuvent se substituer aux cabinets comptables et commissaires aux comptes d'ATOS, qui engagent leur responsabilité. D'ailleurs, les auditeurs d'Airbus travaillent de concert avec les cabinets comptables et Commissaires aux comptes d'ATOS.
Qu'en déduire? Le tripatouillage est une déformation avec l'usage d'un mot inapproprié pour interpréter ce qui s'appelle l'optimisation de bilan, qui intervient chaque année durant la finalisation des comptes, ce qui se fait actuellement, raison pour laquelle on a en compta, entre autres, les OD (ordres divers) qui viennent apporter les ajustements pour l'année en cours.
Alvarez & Marsal a refusé de signer les comptes d'ATOS.
Celle là, c'est la meilleure. De quels comptes parle-t-on ? des comptes 2021? Ils sont audités par le Commissaire aux Comptes. Donc, les auditeurs remettent en causes le CAC ? C'est pas sérieux.
Les comptes 2022 ? C'est impossible qu'ils soient finalisés au 14 janvier (pour fin janvier au mieux, oui). Donc, un auditeur externe ne va jamais signer les comptes non finalisés et non validés par le CAC. Et en plus, un auditeur externe n'a pas a signer les comptes (ce qui ne veut rien dire d'ailleurs), mais a à signer son rapport d'audit, ce qui est totalement différent. Là encore, c'est très étonnant de lire "signer les comptes d'ATOS". C'est très inapproprié.
4 Stupeur et irritation des actionnaires
On sait tous que Sycomore et consorts veulent un appel d'offres, ils l'ont déjà signalé auparavant. Ce n'est pas un fait nouveau. C'est faire du bruit pour rien avec du recuit. Et cela a déjà été commenté à maintes reprises dans d'autres articles de presse....
Cela donne l'impression d'une compilation de bribes et petits morceaux, récoltés de ci de là, afin de construire un article à la va vite.
5 scission mortifère
Je reprend la phrase de l'article
"« Cette scission est mortifère, estime un bon connaisseur du dossier. Je doute qu’elle puisse se faire comme prévu avant l’été, car ils ne sont toujours pas allés voir les clients pour renégocier les contrats. » Un banquier d’affaires s’interroge lui aussi sur la viabilité de l’opération: « Ils envisagent la scission d’une boîte sous-capitalisée… C’est une opération de chirurgie esthétique alors qu’il faudrait un massage cardiaque. » La longue agonie d’Atos se poursuit.
Alors, on aura eu dans cet article :
"un bon connaisseur de l'entreprise", "selon plusieurs sources", "selon les informations de Challenges", "toujours selon de mêmes sources", "une source interne", "un bon connaisseur du dossier" et enfin "un banquier d'affaires"....
Et beh, on est dans la presse people et plus du tout dans la presse économique là....
Deux fois seulement, nous avons des commentaires repris des personnes concernées, Diane Galbe d'Atos et Cyril Charlot de Sycomore AM.
Conclusion
Cela apparaît plus comme du racolage pur et dur, très très mal rédigé (loin d'être un expert et encore moins une fine plume), je dirais même à la va-vite. Une article visant à discréditer ATOS.
Dans quel but? Thalès, frustré que Meunier ait envoyé Baladé Caine pour la reprise de l'activité Cyber uniquement ? On ne peut l'affirmer mais on ne peut l'exclure non plus. Tentative désespérée de Onepoint, frustré d'avoir été écarté d'un revers de main? idem, on ne peut l'exclure.
Il semble qu'ils soient partis des colportages de la Lettre A pour produire du buzz et ainsi "vendre du papier" (électronique).
Après les 2 PW, le changement de Direction, l'annonce du plan de scission, la rébellion des certains actionnaires (contre Meunier et le Conseil D'administration), le management d'ATOS sait pertinemment que toute manœuvre douteuse (tripatouillage de comptes), toute faute grossière dans les bilans, tout excès d'optimisme mal placé dans les perspectives confirmées avec la communication du T3, signerait l'arrêt de mort de la boite et de son Management.
Finalement, cet article, de part toutes les incohérences indiquées ci-dessus, semble plutôt indiquer une tentative à la hâte de déstabilisation vis-à-vis des discussions entre Atos et Airbus, qui doivent en frustrer/contrarier plus d'un et qui ont pour conséquence, une hausse des prix s'ils veulent rester dans la course.
Mais, dans un soucis d'objectivité, si réunion de crise il y a eu, alors une communication d'urgence (communication de crise) va apparaître, et très vite. A l'heure de la communication instantanée, du buzz et de la rumeur à tout va, aucune entité ne peut se permettre de rester silencieuse. Et c'est peut-être là le seul élément pertinent de l'article, car nous aurons une réponse très rapidement.