Layani a un nouvel allié !

gcwf

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flashback :


(interview BFM Business du 04 oct 2022 au cours de laquelle David Layani exprime sa forte motivation)
 

ozymandias

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Le tempo de l'annonce, fait pour bousculer, laisse penser à une position de challenger.

On ne saurait mieux le formuler. C'est un aveu de faiblesse. En même temps si on s'oriente vers une alliance CGI / Kretinsky, l'alliance One Point / (divers fonds de second rang) fera pale figure quoiqu'il arrive.
 

inZeBlue

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Et si les plus crédibles ne viennent pas, ça peut le faire "sur un malentendu" pour les outsiders.
Début de "Atos, Saison 2" pour Map.
 

ozymandias

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C'est sûr que si Kretinsky estime que le deal n'est pas une bonne affaire même dans l'hypothèse où 100% de la dette est écrasée, il ne restera plus que Layani. Mais alors bonne chance à lui parce que si même Kretinsky y va pas c'est que le dossier est vraiment pourri.
 

map

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Layani c'est le mec qui avait prévu son plan.

1/ TFco exfiltré et les diverses cessions il ne restait que 4.8Md€ de CA dans Eviden
2/ Une fois BDS vendue, 3.4Md€ et il reste surtout Digital
3/ Une fois le chèque BFR fait à Kretinsky Eviden est exsangue et se met en conciliation
4/ il fait une offre sur 51% du petit Eviden/Digital avec les 500M€ de Carlyle et embarqué pesé.
5/ sauf que à la dernière minute. Saleh pète un cable et demande 500M€ à K

D'ailleurs pour InZeBlue qui aime bien les référence cynématographiques je mets un petit extrait Ad Hoc, c'est à la mode le Haddock.


6/ et là David se retrouve avec 9Md€ de CA. Normalement au Poker on se couche.
7/ mais David veut pas se coucher il relance... et compte ses blindes
 

Frenchtech

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Excellente référence. Le coup de bluff coute actuellement plusieurs dizaine de millions a Layani et il risque de renforcer ou d'y perdre grandement en crédibilité.
Map comment est il possible que les CAC aient laissés passer cette histoire de -1,8bi de BFR qui se retrouve régularisé en 2024? Cela vient renforcer la class action encore une fois perte de chance nombreux auraient pu vendre a la lecture des vrais résultats.
 

map

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Map comment est il possible que les CAC aient laissés passer cette histoire de -1,8bi de BFR qui se retrouve régularisé en 2024?
C'est pour cela que on veut attaquer les auditeurs. Même si je ne suis pas à l'iniative de la stratégie mais je la trouve pertinente.

1/ les comptes n'ont pas encore été certifiés. Le document téléchargeable ne comporte pas la signature des CAC
2/ Le BFR de 1.8Md€ c'est ce qui est dans mon article Hiroshima : 1.2Md€ de Reverse factoring et 600M€ de "payables", à savoir des factures fournisseurs échues non réglées.
3/ Si on enlève ces 1.8Md€ du cash qui j'espère que vous l'avez vu a été revu à la baisse à 2295M€, cela fait un vrai cash de 495M€ au 31/12.

Donc là depuis le 1er janvier Atos paie semaine après semaine le reverse factoring, mais certaines traites ne sont pas encore échues, les dernieres seront échues vers la fin avril, c'est donc pour ça que Atos a demandé du cash en urgence sinon ils étaient en dépot de bilan. Par contre depuis le 2 janvier ils paient les "payables" de 600M€ et ça ils ont du les payer sur les 15 premiers jours de janvier, mais le pb c'est que ils débouclent le BFR et en plus, ils doivent payer des livraisons avant expédition.

Donc j'ai écris un article disant Atos a brulé 1.3Md€ de cash passage de 2423M€ au 31/12 à 1100M€ au 29 février, mais il reste donc 700M€ entre le 1er mars et le 30 avril, et là ça faisait descendre le cash à 400M€, divisé par 65 pays, c'était ingérable.

Maintenant le Reverse factoring a été renommé "EDD" par Paul Saleh : extension de dettes fournisseurs. C'est comme le reverse factoring, mais ça s'appelle pas du reverse factoring, car ça voudrait dire qu'on a oublié le mettre dans tous les DEU depuis 10 ans, car Thierry Breton le faisait aussi.

Le problème que tu poses devrait être discuté par des CAC s'il y en a parmi des membres.

C'est pas illégal de payer en retard ton fournisseur si le fournisseur l'accepte, soit bon gré, soit mal gré. Aux USA c'est un délit.
C'est pas illégal de faire du Reverse Factoring ça doit être mis dans le DEU. Il va falloir une enquête.

C'est illégal de mentir et Atos a dit ne pas faire de reverse factoring. Ce qui est marrant c'est que ce sujet n'a été abordé par personne à part le blog, mais ça figure dans le communiqué du 26 mars "il n'y a pas de reverse factoring", tout comme la valeur de TFCo était vendue sur une base de 2Md€, etc... etc...

Je dois cependant avouer, que c'est la première fois que je vois un DG mytho au sens premier du terme.
 

gcwf

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Article publié ce jour :

 

inZeBlue

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Article publié ce jour :

C'est une hagiographie, pas un article :)

Si le tiercé pour la reprise d'Atos se joue avec un seul cheval, trouver les 3 premiers chevaux dans l'ordre et dans le désordre ne va pas être très difficile !

Serait-ce bien raisonnable une reprise par un repreneur qui ajoute (ou substitue) ses dettes à celles existantes ?
 

gcwf

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Je cherche toujours des explications : pourquoi de tels délais, pourquoi l'entreprise n'est-elle pas déjà reprise ? Au fond, qu'est ce qui freine ?
En ce sens j'ai trouvé que certaines infos rappelées par cet article - élogieux ou enthousiaste - pourraient être utiles :

Car leur projet commun de reprise globale baptisé OneAtos permettrait de conserver le groupe sur le territoire hexagonal tout en le maintenant dans son intégrité actuelle.

Comme le préconisait récemment dans les colonnes du magazine Entreprendre, le grand redresseur d’entreprise, Axel Ruckert, qui recommandait absolument d’éviter toute stratégie de démantèlement ou de vente à la découpe du groupe, pourtant poussée par certains cabinets conseils ou banquiers d’affaires en attente de juteuses commissions. Heureusement, Bruno Le Maire et Roland Lescure ne semblent pas être tombés dans ce piège.

Clairement, il me manque des clés pour comprendre...
 

4atos

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Clairement, il me manque des clés pour comprendre...

Vous n'êtes probablement pas habitué au monde des affaires où pour faire simple tout le monde défend ses propres intérêts et objectifs.
Et les solutions et alliances se construisent en fonction au fils du temps...
 

map

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Serait-ce bien raisonnable une reprise par un repreneur qui ajoute (ou substitue) ses dettes à celles existantes ?

c'est toujours bien moins cher qu'une OPA. Dans une OPA l'argent va au actionnaire, là il va dans la caisse d'Atos.

Si tu enlève 2.4Md€ et que tu rajoute dans l'équation ta dette de 500M€, tu es largement gagnant face à une OPA fait à 5€ ou les 500M€ iraient aux actionnaires et il restera 5Md€ de dette.

C'est un joueur de poker, ne pas l'oublier. Il peut réussir en deux ans ou se gaméler lamentablement. S'il n'y a pas d'autres offres et Kretinsky ne fera pas d'offres. C'est soit le 27 avril on l'appelle et on lui dit "si vous pouvez mettre plus que xxxxx€ le dossier est à vous, soit le téléphone sonne pas et c'est à Layani.

Selon mes infos ça va se passer comme ça. Kretinky n'enverra pas d'offre à Mustier c'est sûr et certain.
 

ozymandias

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Après si j'étais Kretinsky mon jeu ça serait de faire croire que je vais pas envoyer d'offre.
Cependant je pense aussi qu'il va pas en envoyer, parce qu'il a compris que le dossier est à ce point pourri que ça n'a pas d'intérêt d'essayer de sauver la boutique. Layani il voit pas les choses pareil, c'est le dossier de sa vie, pour Kretinsky c est un dossier parmi d'autres, pourquoi perdre du temps avec celui-là.
 

inZeBlue

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C'est un joueur de poker, ne pas l'oublier. Il peut réussir en deux ans ou se gaméler lamentablement.
Justement, je pensais au coup d'après. Une fois propriétaire d'Atos, il lui faudrait/faudra lui faire "sortir" la marge pour payer les intérêts. Pas gagné quand on remonte aux interviews de 2009 de Breton, déjà face au manque de rentabilité...
Je cherche toujours des explications : pourquoi de tels délais, pourquoi l'entreprise n'est-elle pas déjà reprise ? Au fond, qu'est ce qui freine ?
La rotation des contrats et des personnes est élevée dans le service informatique.
Les concurrents peuvent faire du cherry picking des bons morceaux sans reprendre la société, ses dettes et localement son passif RH (voir les coûts des licenciements faits en en Allemagne par ex., fonds de retraite à alimenter...) :
  • pour les contrats, il suffit d'attendre leur terme pour s'emparer des marchés en "soufflant" à l'oreille des clients tous les risques qu'ils prennent à ne pas basculer chez eux (et ils sont mieux informés que quiconque ici)
  • pour le personnel ... la couverture de presse suffit.
Pour les investisseurs, c'est comme le choix d'un livret pour y mettre des liquidités. Entre Distingo à 3% brut et Hello Bank à 0,55 (brut aussi), lequel choisissez-vous ?
La rentabilité d'Atos reste faible. Pas dit qu'elle ne puisse pas remonter mais ça aura un coût. Est-ce rentable, that's the question.

Au niveau des métiers, il y a une confusion entretenue entre des activités de prestige (supercalculateurs, cybersécurité) et leur dimension économique (de l'ordre de 5% du chiffre d'affaire pour chacun) et leur rentabilité (très faible pour le HPC apparemment).

La nouvelle récente du marché HPC avec le Brésil est une bonne nouvelle. Il est question de 19 millions d'US $ - probablement étalés dans le temps.

Pour juste maintenir son CA, Atos doit "rentrer" environ 40 millions d'€ de commandes chaque jour ouvré.
La commande Brésilienne, c'est juste 1/2 journée de prise de commande attendue (voire moins si la réalisation s'étale sur plusieurs années).

Les repreneurs ont ça en tête (et certainement bien plus - à commencer par les coûts d'intégration/fusion de 2 sociétés qui alourdissent la note).
 

inZeBlue

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C'est un joueur de poker, ne pas l'oublier.
En définitive, il pourrait ne pas jouer seul : "les hedge funds prêts à prendre la main" (les Echos).

Curieux de savoir ce que des acteurs comme AG2R vont proposer pour relancer une ESN puisqu'ils promettent de ne pas démanteler ?
 

ozymandias

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Pour moi c est du semi-bluff. Sans kretinsky ils doivent faire de l huile, surtout vu les sûretés qu ils détiennent (pas). Ils sont obligés de monter une contre offre bidon pour effrayer Layani avec le risque que Layani voit clair dans leur jeu et tienne le bluff. Et qu ils soient obligés in fine de prendre le contrôle pour limiter la casse.
 

cigogne

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Justement, je pensais au coup d'après. Une fois propriétaire d'Atos, il lui faudrait/faudra lui faire "sortir" la marge pour payer les intérêts. Pas gagné quand on remonte aux interviews de 2009 de Breton, déjà face au manque de rentabilité...

La rotation des contrats et des personnes est élevée dans le service informatique.
Les concurrents peuvent faire du cherry picking des bons morceaux sans reprendre la société, ses dettes et localement son passif RH (voir les coûts des licenciements faits en en Allemagne par ex., fonds de retraite à alimenter...) :
  • pour les contrats, il suffit d'attendre leur terme pour s'emparer des marchés en "soufflant" à l'oreille des clients tous les risques qu'ils prennent à ne pas basculer chez eux (et ils sont mieux informés que quiconque ici)
  • pour le personnel ... la couverture de presse suffit.
Pour les investisseurs, c'est comme le choix d'un livret pour y mettre des liquidités. Entre Distingo à 3% brut et Hello Bank à 0,55 (brut aussi), lequel choisissez-vous ?
La rentabilité d'Atos reste faible. Pas dit qu'elle ne puisse pas remonter mais ça aura un coût. Est-ce rentable, that's the question.

Au niveau des métiers, il y a une confusion entretenue entre des activités de prestige (supercalculateurs, cybersécurité) et leur dimension économique (de l'ordre de 5% du chiffre d'affaire pour chacun) et leur rentabilité (très faible pour le HPC apparemment).

La nouvelle récente du marché HPC avec le Brésil est une bonne nouvelle. Il est question de 19 millions d'US $ - probablement étalés dans le temps.

Pour juste maintenir son CA, Atos doit "rentrer" environ 40 millions d'€ de commandes chaque jour ouvré.
La commande Brésilienne, c'est juste 1/2 journée de prise de commande attendue (voire moins si la réalisation s'étale sur plusieurs années).

Les repreneurs ont ça en tête (et certainement bien plus - à commencer par les coûts d'intégration/fusion de 2 sociétés qui alourdissent la note).
A mon très très humble niveau, je confirme que nos clients sont en mode « sauve qui peut » d’une part et très sollicités par la concurrence « à prix cassés » …. Je citerai pas le nom de mon bientôt ex-client (ouf encore 8 jours…) mais c’est du public et la boss est une ex-atos enfin surtout ex mc-kinsey et fait rien au contraire pour nous retenir… je souhaite bien du plaisir aux ESN qui restent ou arrivent… qu’atos en sorte n’est que bénéfice pour ma société… tellement la prestation était « bradée »…
 

map

Moderator
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A mon très très humble niveau, je confirme que nos clients sont en mode « sauve qui peut » d’une part et très sollicités par la concurrence « à prix cassés » …. Je citerai pas le nom de mon bientôt ex-client (ouf encore 8 jours…) mais c’est du public et la boss est une ex-atos enfin surtout ex mc-kinsey et fait rien au contraire pour nous retenir… je souhaite bien du plaisir aux ESN qui restent ou arrivent… qu’atos en sorte n’est que bénéfice pour ma société… tellement la prestation était « bradée »…
Signée de l'époque Breton ou Girard ?
 

map

Moderator
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Je cherche toujours des explications : pourquoi de tels délais, pourquoi l'entreprise n'est-elle pas déjà reprise ? Au fond, qu'est ce qui freine ?

J'avais pas vu ta question et poser la question c'est déjà donner en partie la réponse et faire preuve de pertinence et prévoyance.

1/ le mandat ad hoc aurait du être lancé en octobre car là les discussions ne concernaient que la ligne de 1500M€. Ils vont voulu faire seuls et ont échoué

2/ la conciliation aurait due être lancée le 3 janvier avant la dégradation S&P dont ils se doutaient bien qu'elle allait arrivée. Mais il y a eu un impondérable, Mustier était en croisière transatlantique.

3/ au pire on perdait 4 semaines et on lançait ca le 29 le jour du mandhat Ad hoc. On était pas encore en CCC, les repreneurs auraient été moins effrayé et on discutait pas le couteau sous la gorge.

La réponse mon cher GCWF c'est que ça parait bizarre, mais des gens sont capables de mettre d'autres gens totalement incompétent à la tête de boites de cette taille là.

On dit que Mustier a sauvé Unicredit. C'est des rumeurs, j'ai jamais entendu de spécialiste du dossier dire "Mustier a fait des miracles". Ce que je sais c'est que depuis qu'il est parti la boite va beaucoup mieux et le cours de bourse a doublé.

En deux ans avec un financement de 700M€ il n'a pas été capable de trouver une proie à racheter avec son fond SPAC. Mustier est usé, finit. Il a eu 20 ans de gloire jusqu'à l'affaire Kerviel, maintenant c'est une épave. Idem Saleh. Il est fini, bon à mettre à la remise. Viré de ses deux derniers jobs, ce que l'on a reproché à Léo Apotheker (as tu suivi l'AG 2023 ?)

Tu te dis fort logiquement "il fallait le faire plus tôt". Je l'ai "hurlé" sur le blog. Mais l'incompétence ça ne s'explique pas, ça se subit. Les M&M's c'est les même. Mustier c'est Meunier sans le bégaiement...

Et comme à la tête de l'état ils sont encore plus incompétent, mais ça ça date pas du 3 janvier, ce sont pas des incompétents qui vont rectifier le travailler d'autres incompétents.
 

thombal

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Reprise d’Atos: David Layani propose un tandem avec Stéphane Richard comme président​

C'est plus du mécano industriel mais du bricolage industriel, dommage que Tapie ne soit plus de ce monde, il aurait pu jouer un rôle aussi

Quid de François Fillon comme conseiller du DG dont ses bonnes adresses pour les costards de luxe ?
 
Dernière édition:

André

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Reprise d’Atos: David Layani propose un tandem avec Stéphane Richard comme président​

Quand j’ai lu « Stephane Richard » j’ai cru à notre patron de TS monde. Ça aurait été une bonne nouvelle pour Atos à condition que Layani passe. Mauvaise si Kretinsky passe.
Mais non en fait c’est encore un patron d’Orange. On veut pas collectionner les ex d’Orange !
 

termathor

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Quid de François Fillon comme conseiller du DG dont ses bonnes adresses pour les costards de luxe ?

Un peu dur, je trouve, pour Richard, qui est une toute autre pointure que feu Tapie. Il a fait du bon boulot à Orange. Dommage qu'il ait payé pour Sarko et Lagarde ...
 

Lincon

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map

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A peine mariés, déjà démanti !

Copyrights Boursier.com — Un duo David Layani / Stéphane Richard à la tête d’Atos ? Selon les informations du ‘Figaro’, l’ex-PDG d’Orange pourrait prendre la présidence d’Atos « si l’offre du patron de Onepoint, premier actionnaire du groupe, est sélectionnée ». David Layani prendrait lui la direction générale. « Dans la dernière ligne droite, et alors que le choix du repreneur est prévu ce week-end, ce tandem a pour but de rassurer les créanciers, après des années d’instabilités managériales qui ont précipité la chute d’Atos », souligne le quotidien. Stéphane Richard travaille actuellement au sein de la banque Perella Weinberg Partners.

Dans une brève déclaration, l’ancien patron de l’opérateur télécoms affirme : « je confirme avoir effectivement été approché dans le cadre de discussions préliminaires et non engageantes sur la future gouvernance d’Atos dans le projet du consortium porté par M. Layani. Je n’ai pas, compte tenu des responsabilités qui sont les miennes, donné suite à ces discussions ».
 

ozymandias

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T'es dur il faut prendre en compte le dividende et le fait que c'est déjà miraculeux de maintenir à flots cette boite de fonctionnaires 🤣

Pour Stéphane Richard c'est tout simplement à mourir de rire. Cette aventure Layani tourne au clownesque. Le pire c'est qu'il a un pouvoir de nuisance issue de sa mentalité de réseauteur médiocre, il est une sorte de Sarkozy bas de gamme, un Bernard Tapie version Low Cost. Il n'est pas impossible qu'il arrive à créer un blocage politique dans la cession à Kretinsky, qui in fine ferait capoter toute la boite à la fin de l'histoire si Kretinsky venait à se retirer.
 

jean bull

Member
Il n'est pas impossible qu'il arrive à créer un blocage politique dans la cession à Kretinsky, qui in fine ferait capoter toute la boite à la fin de l'histoire si Kretinsky venait à se retirer.

C'est perso ce que je pense depuis un bout de temps : l'aspect financier est important mais ne pas négliger l'aspect politique qui doit bien polluer en arrière plan.
Et ce que l'on pourrait penser comme des erreurs seraient en fait des choses très bien calculées pour arriver au résultat du démantèlement total : peut-être que le démantèlement est le but au final ?

C'est juste mon point de vue, une hypothèse parmi d'autres.
 

termathor

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C'est perso ce que je pense depuis un bout de temps : l'aspect financier est important mais ne pas négliger l'aspect politique qui doit bien polluer en arrière plan.
Et ce que l'on pourrait penser comme des erreurs seraient en fait des choses très bien calculées pour arriver au résultat du démantèlement total : peut-être que le démantèlement est le but au final ?

C'est juste mon point de vue, une hypothèse parmi d'autres.

Clairement, il essaie d'évincer K sur le terrain de la très médiocre politique (pléonasme :)) et du bruit médiatique, afin de faire oublier (facile, avec ce qu'il reste comme journalistes éco sérieux) que ... il a pas un rond et encore moins un rond sur la table !
S'il réussit, il restera seul en ligne, il coulera ATOS et Onepoint en 1 and ou 2, et voilà !
 
Clearly, he is trying to oust K on the ground of very mediocre politics (pleonasm :)) and media noise, in order to make people forget (easy, with what remains as serious eco journalists) that... he does not have a round and even less a round on the table!
If he succeeds, he will remain alone online, he will sink ATOS and Onepoint in 1 year or 2, and that's it!
and possibly DK will buy both..OneAtos :D
 

André

Active member
Les employés roulent pour Layani.

Si j'étais employé il me semble que je préférerai Kretinsky sauf à être proche du sommet

Malgré les beaux discours ce que pense ou pas les employés va peser peanuts dans la décision


Le titre le plus juste serait « un syndicat roule pour Layani »

Les syndicats ne sont que les portes paroles d’eux-mêmes. Autant « majoritaire » soit-il ce syndicat parce qu’il a gagné les élections mais pour autant il faut replacer l’élection dans son contexte : perte d’intérêt pour les syndicats, souhait de sortir d’en finir avec les casseroles de la CFDT, faible nombre de votants…
La représentativité est nulle.

Et avant de dire que les employés sont pour l’un ou pour l’autre, qu’ils commencent par faire une présentation des offres en interne
 

ozymandias

Active member
Je dirais plutôt que les syndicats sont pour Layani.
Et les syndicats n'ont jamais représenté les salariés en France, ils ne représentent qu'eux mêmes et les avantages qu'ils peuvent obtenir.
 

dackel

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Bonjour, près de 60% de participations aux dernières élections professionnelles. Ce n'est pas très juste de dire que les syndicats ne représentent qu'eux-mêmes.

En revanche, certains délégués syndicaux centraux sont très facilement corruptibles (affaire Alia relatée ici, mais les autres ne valent probablement pas mieux). Ce n'est pas d'ailleurs très surprenant de voir Karine Dran, déléguée centrale CFE-CGC s'exprimer publiquement en faveur de Layani, après que celui-ci l'ait rencontrée (et fait quelques promesses). Cependant, la CFE-CGC semble avoir retiré son soutien (ou ils sont du moins plus silencieux à ce sujet), leur base, qui a compris que Layani était plus ou moins un margoulin, a du grogner.

En tous cas, ça me fait bien rigoler quand j'entends les journalistes et les politiciens parler de syndicalistes qui "bloqueraient" le pays. Le gouvernement n'a qu'à demander à Atos comment neutraliser les syndicats ! (je plaisante, le gouvernement sait très bien le faire quand ça l'arrange)
 

André

Active member
Bonjour, près de 60% de participations aux dernières élections professionnelles. Ce n'est pas très juste de dire que les syndicats ne représentent qu'eux-mêmes.

Très exactement chez les cadres pour les titulaires:
4732 inscrits
2729 votants (57,6%)
2605 suffrages valablement exprimés (55%)

Et je connais un bon paquet de managers qui sont allés voter juste pour voter « contre »
Pire qu’un second tour de présidentielle face au FN
 

inZeBlue

Active member
On imagine son embarras après la fuite pas trop bien sourcée dans le Figaro !
Une journée à éteindre l'incendie dans son boulot actuel, à assurer de son engagement etc.
Et un coup de fil salé à la source de ses problèmes.

En tout cas, ça témoigne de la recherche en tout sens et visiblement frénétique du petit avantage pour faire basculer du bon côté le résultat...
 

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