Votre avis pour lap bourse demain..
- Auteur du sujet leila31
- Date de début
Indépendamment des résultats , graphiquement on peut taper 7200 dans la semaine , vu de l'étranger et surtout des USA , la coalition avec LFI était le repoussoir numéro 1 . Wait and see , un krach c'est du -5 % en une journée , j'ai du mal à y croire .
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pgirbourse
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Bonjour,
Hausse "surréaliste" ce matin, comme si tous les problèmes s'étaient évaporés ce week end.
J'ai pris un short CFD à 7.695 en préséance, objectif 7.500
Hausse "surréaliste" ce matin, comme si tous les problèmes s'étaient évaporés ce week end.
J'ai pris un short CFD à 7.695 en préséance, objectif 7.500
La perspective RN : le parti avait déclaré qu'un audit des comptes serait effectué , on peut penser qu'il sera pire que les 3000 milliards évoqués , ( j'ai entendu que dans ce chiffre les retraites du secteur public n'étaient pas prises en compte ) et que les mesures "démago " seraient reportées : ahhh on est surpris par le déficit , on doit reporter nos promesses mais c'est pas not'faute les caisses sont plus que vides.
Les valeurs les plus attaquées ces derniers jours rebondissent fortement à l'ouverture après les résultats du premier tour des élections législatives en France. Le Rassemblement national de Marine Le Pen a dominé le scrutin, recueillant 33,2% des voix, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Le Nouveau Front populaire a obtenu 28% et la coalition présidentielle 20,8%. Mais le marché semble surtout retenir que le Rassemblement national a enregistré un score moins bon que redouté et le fait que les principaux partis ont commencé à explorer les moyens d'empêcher l'extrême droite d'obtenir la majorité absolue.
"La leçon d'aujourd'hui est que l'extrême droite est aux portes du pouvoir", a déclaré dimanche soir le Premier ministre français Gabriel Attal à ses partisans. "Notre objectif est clair : empêcher le Rassemblement national d'avoir la majorité absolue".
Il y a un sentiment de soulagement "que le parti d'extrême droite n'ait pas obtenu le genre de majorité que l'on craignait", a déclaré à 'Bloomberg TV' Charu Chanana, stratège de marché pour Saxo Capital Markets à Singapour. " Le scénario que les marchés avaient déjà intégré, celui d'un parlement sans majorité claire, est bien le plus probable. Il justifie une prime de risque persistante mais limitée. Surtout, le scénario le moins favorable pour les marchés, celui d'une majorité absolue de l'alliance des gauches, est quasiment écarté. Le scénario d'une majorité RN est encore tout à fait possible selon nous, même s'il est un peu moins probable après que la gauche, et dans une moindre mesure le centre, a appelé ses candidats qualifiés troisièmes pour des triangulaires à se désister", affirme de son côté Xavier Chapard, stratégiste chez LBP AM.
Les banques profitent de ces résultats pour se refaire une santé à l'image de la Société Générale qui avance de plus de 7% en tête du CAC40. Vinci (+5,1%) et Engie (+4,2%) ne sont pas en reste tout comme Nexity (+7,9%) du côté immobilier ou TF1 (+7,6%) dans les médias.
"La leçon d'aujourd'hui est que l'extrême droite est aux portes du pouvoir", a déclaré dimanche soir le Premier ministre français Gabriel Attal à ses partisans. "Notre objectif est clair : empêcher le Rassemblement national d'avoir la majorité absolue".
Il y a un sentiment de soulagement "que le parti d'extrême droite n'ait pas obtenu le genre de majorité que l'on craignait", a déclaré à 'Bloomberg TV' Charu Chanana, stratège de marché pour Saxo Capital Markets à Singapour. " Le scénario que les marchés avaient déjà intégré, celui d'un parlement sans majorité claire, est bien le plus probable. Il justifie une prime de risque persistante mais limitée. Surtout, le scénario le moins favorable pour les marchés, celui d'une majorité absolue de l'alliance des gauches, est quasiment écarté. Le scénario d'une majorité RN est encore tout à fait possible selon nous, même s'il est un peu moins probable après que la gauche, et dans une moindre mesure le centre, a appelé ses candidats qualifiés troisièmes pour des triangulaires à se désister", affirme de son côté Xavier Chapard, stratégiste chez LBP AM.
Les banques profitent de ces résultats pour se refaire une santé à l'image de la Société Générale qui avance de plus de 7% en tête du CAC40. Vinci (+5,1%) et Engie (+4,2%) ne sont pas en reste tout comme Nexity (+7,9%) du côté immobilier ou TF1 (+7,6%) dans les médias.
sebmarseille
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tant que le RN reste à la porte, ça me va.
Franchement je m'attendait à pire (dans ma commune de bourges, le RN a 49% au premier tour : LA HONTE!).
Franchement je m'attendait à pire (dans ma commune de bourges, le RN a 49% au premier tour : LA HONTE!).
perso , je préfère suivre les conseils de Franck Morel , aujourd'hui on voit que celui de Franklin Pichard était pertinent ( faire du cash à hauteur de 25 à 30 % ) .
Le ver est dans le fruit et le fruit est pourri , quelle que soit la coalition qui gouvernera , la dette restera et enflera comme dans un film d'horreur , le racket des syndicats pour les jeux olympiques en dit long leur mentalité .
Le ver est dans le fruit et le fruit est pourri , quelle que soit la coalition qui gouvernera , la dette restera et enflera comme dans un film d'horreur , le racket des syndicats pour les jeux olympiques en dit long leur mentalité .
pgirbourse
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Oui, les engagements de retraites sont hors bilan
Et ben ...
pgirbourse
Active member
Retraites : 2.000 Mds€ !
atlantico.fr
Pire que la dette et les déficits, les engagements hors bilan de l’Etat français
La dette publique ne tient pas compte de tous les engagements donnés par l’État. Il faut aussi prendre en compte la dette hors bilan, qui passe généralement bien en-dessous des radars politiques et médiatiques.
atlantico.fr
pgirbourse
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les incertitudes seront levées dès ce soir à 18H00 , c'est la limite pour les désistements . les projections en siège seront calculées ce soir et fiables
langdon
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Hello Loser, les projections ne peuvent être fiables car il n'est pas possible d'analyser les reports de voix. Si les électeurs de gauche sont bêtes et disciplinés en général (j'en sais quelque chose depuis 2002), c'est pas le cas de tout les électeurs de droite qui préfèrent souvent aller au ciné que voter pour la gauche.
Tout reste jouable, même le fait que le RN se ramasse au 2e tour si le cordon républicain joue bien son rôle.
A+
Tout reste jouable, même le fait que le RN se ramasse au 2e tour si le cordon républicain joue bien son rôle.
A+
pgirbourse
Active member
Tout dépend de son profil : un investisseur attendra peut être que la situation politique se décante, un "trader" essaiera de jouer la volatilité ; .... ce qui peut permettre également d'entrer long / long terme à bon prix sur quelques belles valeurs.
Epuisettes à 15.55€ pour STLAP et à 52€ pour BNP.
j'ai hâte de voir ce soir le debrief de la journée , je suis étonné par les montants de cash en portefeuille , le gars du portefeuille bourse BFM Business :
https://www.bfmtv.com/economie/repl...rtefeuille-trading-02-07_VN-202407020639.html
il ajoute que tout est prêt pour repasser à 20% de cash en cas de retracement ...
https://www.bfmtv.com/economie/repl...rtefeuille-trading-02-07_VN-202407020639.html
il ajoute que tout est prêt pour repasser à 20% de cash en cas de retracement ...
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pgirbourse
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J'ai repris un short à 7.650 (R2j) mais, avec beaucoup moins de conviction.
Journée chargée en publications indicateurs, il y aura peut être également de la volatilité non liée aux législatives.
bilan de la semaine , belle remontée qui fait regretter d'avoir vendu Lundi , en résumé , le conseil de Franklin qui disait de rester investi tout en créant du cash ( c'est la même démarche que William higgons qui dit que le cash est une catastrophe pour la performance ) s'est avéré judicieux pour le moment , mais dans une seconde émission il disait " le calme avant la tempête et tempête il y aura , donc éviter danone
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Oui ça retombera ,on va avoir en ligne de mire les trimestriels et ça devrait selon les gérants être en dessous du trimestre ou du semestre précédent , de plus , tous leurs avis convergent : prudence , prudence
Bon ... j'avais bien renforcé Orange et je suis soulagé de voir que ça remonte un peu , mais la séance de Vendredi s'est déroulée comme je le pressentais : chute en fin de journée , pas beaucoup de volume , et ça indique qu'on ne veut pas rester investi alors même que l'hypothèse pas de majorité absolue est quasi certaine et qu'on se dirige vers une alliance tumorale. La chute coïncide avec l'ouverture à WS , les USA ont vendu .
J'ai entendu dire qu'il fallait investir ailleurs que sur la zone euro , mais les conseils datent d'avant les désistements . De toute façon j'ai du cash et je ne peux rien faire d'autre que guetter des points d'entrée Ainsi , graphiquement Air liquide devrait repasser sous 160 ( quand je pense que Benoit Potier avait vendu au plus haut à 195 ) , LVMH aussi le graphique n'est pas rassurant , il y a d'autres valeurs sures à surveiller ,
et finalement une bonne correction serait plutôt saine , depuis le temps qu'on se demandait pendant combien de temps ça allait durer le CAC perché .
Et aussi n'hésitez pas à laisser vos impressions sur les mois à venir , on a les élections US , celles en UK ont ramené le Labour aux commandes .
Bon ... j'avais bien renforcé Orange et je suis soulagé de voir que ça remonte un peu , mais la séance de Vendredi s'est déroulée comme je le pressentais : chute en fin de journée , pas beaucoup de volume , et ça indique qu'on ne veut pas rester investi alors même que l'hypothèse pas de majorité absolue est quasi certaine et qu'on se dirige vers une alliance tumorale. La chute coïncide avec l'ouverture à WS , les USA ont vendu .
J'ai entendu dire qu'il fallait investir ailleurs que sur la zone euro , mais les conseils datent d'avant les désistements . De toute façon j'ai du cash et je ne peux rien faire d'autre que guetter des points d'entrée Ainsi , graphiquement Air liquide devrait repasser sous 160 ( quand je pense que Benoit Potier avait vendu au plus haut à 195 ) , LVMH aussi le graphique n'est pas rassurant , il y a d'autres valeurs sures à surveiller ,
et finalement une bonne correction serait plutôt saine , depuis le temps qu'on se demandait pendant combien de temps ça allait durer le CAC perché .
Et aussi n'hésitez pas à laisser vos impressions sur les mois à venir , on a les élections US , celles en UK ont ramené le Labour aux commandes .
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langdon
Active member
Hello. Même question. Mais le cac ne fera pas forcément -5. La gauche ne pourra pas gouverner seule car elle a une majorité très relative ce qui devrait rassurer les fonds. De plus, Ensemble est 2e.
Bref, tout ça pour dire que la bourse ne sera peut-être pas si négative demain.
Bonne soirée
Bref, tout ça pour dire que la bourse ne sera peut-être pas si négative demain.
Bonne soirée
La bourse est détenue en partie par des fonds étrangers , les fonds étrangers ne vont pas chercher plus loin que : "la gauche a gagné " , on appuie sur le bouton vendre la France , c'est ce qu'avait dit Eric Lewin et quoi qu'on pense de lui , il est beaucoup plus compétent que moi .
Ensemble gouvernera avec les LR de gauche et le PS ( ce fabuleux parti qui a inventé le RMI les 35 heures la retraite à 60 ans ) jamais avec le RN mais peut-être avec des LFI dissidents .
Ensemble gouvernera avec les LR de gauche et le PS ( ce fabuleux parti qui a inventé le RMI les 35 heures la retraite à 60 ans ) jamais avec le RN mais peut-être avec des LFI dissidents .
Pas un - 5 % demain , ce serait un krach , mais pas se placer maintenant , c'est ce que j'avais entendu d'Eric lewin encore : rester à l'écart , Macron va devoir choisir un premier ministre Front populaire et les marchés ne vont forcément apprécier .
Personnellement , l'avis d'Eric Lewin est sensé mais les mêmes gens sensés vous faisaient louper le plus bas de Mars 2020 , investir en bourse c'est aussi prendre un peu de risque , je vous avais posté la video du portefeuille BFM business : 80% de cash .
Le cash est une catastrophe pour la performance dixit william Higgons ,
Donc si le gérant du portif BFM business a fait du cash , c'est qu'il va réinvestir et pas dans un mois ou deux .
Des conseils que j'ai entendu ,j'ai retenu qu'il fallait éviter les boites qui font du chiffre d'affaires en France .
et certains secteurs comme les bancaires , les "utilities" , les cycliques .
Personnellement , l'avis d'Eric Lewin est sensé mais les mêmes gens sensés vous faisaient louper le plus bas de Mars 2020 , investir en bourse c'est aussi prendre un peu de risque , je vous avais posté la video du portefeuille BFM business : 80% de cash .
Le cash est une catastrophe pour la performance dixit william Higgons ,
Donc si le gérant du portif BFM business a fait du cash , c'est qu'il va réinvestir et pas dans un mois ou deux .
Des conseils que j'ai entendu ,j'ai retenu qu'il fallait éviter les boites qui font du chiffre d'affaires en France .
et certains secteurs comme les bancaires , les "utilities" , les cycliques .
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Lundi, à l'ouverture, le CAC 40 (-0.26%) évolue en territoire négatif à 7 655.78 points, au lendemain des résultats du 2nd tour des élections législatives. Comme attendu par les investisseurs, aucun parti n'a remporté une majorité absolue (289 sièges sur 577). Toutefois, alors que les sondages prédisaient une majorité relative du Rassemblement National (RN), l'alliance de gauche du Nouveau Front Populaire (NFP) a mis en échec le parti d'extrême droite. Le NFP obtient 182 sièges et se place ainsi devant la coalition présidentielle (Ensemble, 168 sièges) et le RN (143 sièges). L'incertitude demeure donc face à un parlement plus fragmenté que jamais. L'Elysée a d'ailleurs fait savoir qu'il attendra la structuration du nouveau Parlement pour constituer un nouveau gouvernement. La France Insoumise (première force au sein du NFP) et son chef de file Jean-Luc Mélenchon a fait s'avoir qu'il « appliquera son programme, rien que son programme, mais tout son programme ». Ces propos inquiètent les investisseurs en raison du positionnement hostile aux marchés du parti d'extrême gauche. Sur le front des valeurs, Eurofins (+1.9%) évolue en tête de l'indice parisien, toujours en hausse depuis la semaine dernière. Les réponses du groupe face aux accusations de Muddy Waters ont su convaincre le marché. A l'inverse, Teleperformance (-3.2%) est lanterne rouge du CAC 40.
En repli à l'ouverture, le CAC40 gagne désormais près de 0,5% au lendemain du second tour des élections législatives anticipées. Contrairement à ce qui était pressenti, le Rassemblement National n'est pas le parti majoritaire à l'Assemblée Nationale puisque c'est la coalition des quatre partis de gauche qui est arrivée en tête avec 182 députés, devant celle de la majorité sortante macroniste avec 163 députés. Le RN, avec son allié ex LR, a désormais 143 députés à l'AN. Si aucun des deux extrêmes ne se retrouve avec une majorité, le scénario d'une Assemblée nationale ingouvernable se confirme...
Malgré le sursaut matinal de l'indice parisien, le CAC est toujours en baisse de plus de 3% par rapport à son niveau de début juin. Sur le marché obligataire, le scénario redouté ne s'étant pas produit, la prime de risque se détend légèrement avec un spead qui recule de 0,6 pb à 64,5 points, contre un écart de près de 85 pb dans les jours suivant l'annonce de la dissolution. Mais l'accalmie ne pourrait être que passagère...
Oddo BHF explique que l'importance du nombre de sièges remportés par le NFP place résolument ce parlement "bloqué" sous l'influence de la gauche. Les discours de dimanche soir de Jean-Luc Mélenchon et de François Hollande poussent tous deux à l'augmentation de la prime de risque actions française. Le premier réclame le poste de Premier Ministre pour le NFP et l'application intégrale de son programme (215 MdsE de dépenses supplémentaires !). Si le second, François Hollande, exclut - pour le moment - toute alliance avec Emmanuel Macron, il a annoncé pêle-mêle souhaiter " le rétablissement de l'lmpôt sur la Fortune, les revenus du capital taxés comme les revenus du travail, un impôt sur les profits des grandes entreprises, l'indexation des salaires sur les prix, une augmentation du SMIC, une remise en cause de la réforme des retraites".
Au total, la dissolution a introduit un risque politique que le résultat des élections oblige à considérer comme durable jusqu'aux prochaines élections (qu'elles interviennent aux dates normales ou anticipées). La prime de risque française n'a pas de raison de rebaisser au niveau d'il y a un mois quand ce risque n'existait pas. Elle aurait plutôt des raisons d'augmenter si le processus budgétaire prend du retard ou si l'orientation choisie éloigne la France d'une trajectoire crédible d'assainissement des comptes publics, souligne l'analyste.
Benjamin Melman, directeur mondial des investissements chez Edmond de Rothschild Asset Management, indique à 'Bloomberg' qu'il ne voit pas comment la France peut procéder aux coupes budgétaires nécessaires pour maîtriser son déficit. "Les pires scénarios ont été évités mais il est difficile d'imaginer comment un budget avec une certaine austérité pourrait être voté en septembre étant donné la nouvelle réalité politique... Nous ne voyons donc pas comment éviter une dégradation de la note de la dette française. La dette française reste sur une pente glissante et il est probable que le risque politique fera son retour avec de nouvelles élections dans un an".
"Les marchés n'apprécieront pas qu'un gouvernement d'extrême gauche ait son mot à dire, ajoute Chris Weston, responsable de la recherche chez Pepperstone Group. Cependant, l'absence d'une majorité absolue pour la gauche signifie que "l'adoption intégrale du manifeste du NFP sera difficile à mettre en place, et même si l'incertitude est à nouveau élevée, cela devrait en limiter les conséquences".
Malgré le sursaut matinal de l'indice parisien, le CAC est toujours en baisse de plus de 3% par rapport à son niveau de début juin. Sur le marché obligataire, le scénario redouté ne s'étant pas produit, la prime de risque se détend légèrement avec un spead qui recule de 0,6 pb à 64,5 points, contre un écart de près de 85 pb dans les jours suivant l'annonce de la dissolution. Mais l'accalmie ne pourrait être que passagère...
Oddo BHF explique que l'importance du nombre de sièges remportés par le NFP place résolument ce parlement "bloqué" sous l'influence de la gauche. Les discours de dimanche soir de Jean-Luc Mélenchon et de François Hollande poussent tous deux à l'augmentation de la prime de risque actions française. Le premier réclame le poste de Premier Ministre pour le NFP et l'application intégrale de son programme (215 MdsE de dépenses supplémentaires !). Si le second, François Hollande, exclut - pour le moment - toute alliance avec Emmanuel Macron, il a annoncé pêle-mêle souhaiter " le rétablissement de l'lmpôt sur la Fortune, les revenus du capital taxés comme les revenus du travail, un impôt sur les profits des grandes entreprises, l'indexation des salaires sur les prix, une augmentation du SMIC, une remise en cause de la réforme des retraites".
Au total, la dissolution a introduit un risque politique que le résultat des élections oblige à considérer comme durable jusqu'aux prochaines élections (qu'elles interviennent aux dates normales ou anticipées). La prime de risque française n'a pas de raison de rebaisser au niveau d'il y a un mois quand ce risque n'existait pas. Elle aurait plutôt des raisons d'augmenter si le processus budgétaire prend du retard ou si l'orientation choisie éloigne la France d'une trajectoire crédible d'assainissement des comptes publics, souligne l'analyste.
Benjamin Melman, directeur mondial des investissements chez Edmond de Rothschild Asset Management, indique à 'Bloomberg' qu'il ne voit pas comment la France peut procéder aux coupes budgétaires nécessaires pour maîtriser son déficit. "Les pires scénarios ont été évités mais il est difficile d'imaginer comment un budget avec une certaine austérité pourrait être voté en septembre étant donné la nouvelle réalité politique... Nous ne voyons donc pas comment éviter une dégradation de la note de la dette française. La dette française reste sur une pente glissante et il est probable que le risque politique fera son retour avec de nouvelles élections dans un an".
"Les marchés n'apprécieront pas qu'un gouvernement d'extrême gauche ait son mot à dire, ajoute Chris Weston, responsable de la recherche chez Pepperstone Group. Cependant, l'absence d'une majorité absolue pour la gauche signifie que "l'adoption intégrale du manifeste du NFP sera difficile à mettre en place, et même si l'incertitude est à nouveau élevée, cela devrait en limiter les conséquences".
Frédéric Leroux, membre du comité d'investissement stratégique de Carmignac , sur boursorama :
"Comme attendu, l'organisation d'un « front républicain » anti Rassemblement National est parvenu à écarter du pouvoir le parti vainqueur du premier tour des élections. La surprise de ce deuxième tour des élections législatives vient de l'ampleur de la défaite du Rassemblement National.
La nouvelle Assemblée n'a pas de majorité. Les partis de droite s'assurent le plus grand nombre de sièges mais leur principale composante – le Rassemblement National - n'est pas en mesure de participer à une coalition avec le centre. Parallèlement, à gauche, La France Insoumise (extrême gauche) ne pourrait pas non plus participer à une collation élargie. En d'autres termes, cela ne permet pas à une coalition majoritaire entre le reste de la gauche et le centre.
Il y aura donc des majorités qui se formeront au gré des textes à voter dans un contexte où les sujets de consensus seront particulièrement rares. Le scenario le plus probable est celui d'un blocage qui empêche toute initiative législative importante. La France gérera alors ses affaires courantes, jusqu'à la prochaine dissolution (dans plus d'un an) ou jusqu'à la démission du président de la République, sur fond de poursuite de la dégradation des comptes publics.
Sur les marchés d'actions, alors que moins de 20% des profits du CAC40 sont réalisés en France, il n'est pas impossible que les allocations d'actifs vers la France soient durablement réduites.
La nouvelle de la dissolution de l'Assemblée avait occasionné une baisse homogène de l'ensemble des valeurs françaises montrant une réduction indiscriminée de l'allocation sur la France. Maintenant que le « scénario du pire » est évité, les belles sociétés exportatrices devraient de nouveau surperformer le marché français des actions affecté par un manque patent et durable de son dynamisme domestique.
La situation française nous semble également capable de contribuer à l'affaiblissement de l'euro compte tenu de la mise à l'arrêt de la locomotive politique franco-allemande. Le manque d'initiatives économiques risque de s'européaniser."
"Comme attendu, l'organisation d'un « front républicain » anti Rassemblement National est parvenu à écarter du pouvoir le parti vainqueur du premier tour des élections. La surprise de ce deuxième tour des élections législatives vient de l'ampleur de la défaite du Rassemblement National.
La nouvelle Assemblée n'a pas de majorité. Les partis de droite s'assurent le plus grand nombre de sièges mais leur principale composante – le Rassemblement National - n'est pas en mesure de participer à une coalition avec le centre. Parallèlement, à gauche, La France Insoumise (extrême gauche) ne pourrait pas non plus participer à une collation élargie. En d'autres termes, cela ne permet pas à une coalition majoritaire entre le reste de la gauche et le centre.
Il y aura donc des majorités qui se formeront au gré des textes à voter dans un contexte où les sujets de consensus seront particulièrement rares. Le scenario le plus probable est celui d'un blocage qui empêche toute initiative législative importante. La France gérera alors ses affaires courantes, jusqu'à la prochaine dissolution (dans plus d'un an) ou jusqu'à la démission du président de la République, sur fond de poursuite de la dégradation des comptes publics.
Que pouvons-nous attendre des marchés ?
Il est difficile de croire que le crédit souverain français ne s'écartera pas, de l'allemand. Ce spread stationnant aujourd'hui entre 70 et 75 points de base devrait ainsi progressivement remonter, renchérissant le coût de la dette française et contribuant à l'affaiblissement de l'économie française.Sur les marchés d'actions, alors que moins de 20% des profits du CAC40 sont réalisés en France, il n'est pas impossible que les allocations d'actifs vers la France soient durablement réduites.
La nouvelle de la dissolution de l'Assemblée avait occasionné une baisse homogène de l'ensemble des valeurs françaises montrant une réduction indiscriminée de l'allocation sur la France. Maintenant que le « scénario du pire » est évité, les belles sociétés exportatrices devraient de nouveau surperformer le marché français des actions affecté par un manque patent et durable de son dynamisme domestique.
La situation française nous semble également capable de contribuer à l'affaiblissement de l'euro compte tenu de la mise à l'arrêt de la locomotive politique franco-allemande. Le manque d'initiatives économiques risque de s'européaniser."
pgirbourse
Active member
Raté une entrée à 7750 hier (ordre placé trop haut à 7.775)
Je me rachète à 7.555 ; vu la période d'instabilité qui se profile, on ira sans doute plus bas mais, je préfère tenir que courir
Si rebond significatif, je shorterai de nouveau.
je suis en train de relire le post 42 "Maintenant que le « scénario du pire » est évité, les belles sociétés exportatrices devraient de nouveau surperformer le marché français des actions affecté par un manque patent et durable de son dynamisme domestique. La situation française nous semble également capable de contribuer à l'affaiblissement de l'euro compte tenu de la mise à l'arrêt de la locomotive politique franco-allemande. "
un euro qui baisse , oui , en général c'est favorable pour les exportations et difficile pour celle qui doivent payer leurs fournisseurs en dollars ( pétrole ... ) c'est bon aussi pour le tourisme , du temps où on avait le franc , on faisait des "dévaluations compétitives " pour favoriser nos exportations .
un euro qui baisse , oui , en général c'est favorable pour les exportations et difficile pour celle qui doivent payer leurs fournisseurs en dollars ( pétrole ... ) c'est bon aussi pour le tourisme , du temps où on avait le franc , on faisait des "dévaluations compétitives " pour favoriser nos exportations .
