NoForInjustice
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C’est aberrant ce qui se passe !
Dernière édition:
Variables
- Auteur du sujet NoForInjustice
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NoForInjustice
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C’est pareil en France mais je ne comprends pas pourquoi c’est aux salariés de subir cela.
Je pense qu’il ne faut pas non plus compter sur les variables d’Octobre.
Je pense qu’il ne faut pas non plus compter sur les variables d’Octobre.
NoForInjustice
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Les salariés ne sont pas responsables de la situation de la boîte. Donc une solution aurait dû être trouvé au lieu de piocher dans la rémunération des salariés pour améliorer les chiffres. C’est juste inadmissible.
Et puis pas forcément Direct Pôle emploi, il y a pas mal d’entreprises qui recrutent !
A moins d’avoir 50 ans et de ne pas pouvoir trouver facilement ailleurs, il y a du taff !
NoForInjustice
New member
Cet acte ne fait que confirmer la mauvaise santé financière de la boîte.Compte tenu de la situation, 70 % est un grand bonus.
Et peut-être qu'en octobre, les gens recevront une prime, mais d'une autre entreprise
Une vague de démissions s’annoncent très clairement pour les jeunes qui peuvent trouver facilement 🙂
Employé1234
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Incroyable ! Donc on a expliqué pendant H2 2023 que chacun doit bosser pour obtenir 100% voir plus … que tout cela servira au groupe et à la croissance dans le cadre du split Tech/eviden , et le rachat … et maintenant que tout est tombé à l’eau , on va prendre dans la poche de ceux qui outperformed et qui vont se faire sucrer … c’est juste scandaleux … est ce que ceux qui gère mal la boîte depuis des années vont mettre la main à la poche en remboursant les émoluments perçus de manières parfois limite …
Sauf que dans le secteur, et il ne faut pas oublier que les 95 000 employés d'Atos sont répartis dans le monde et en France on est à environ 9800, c'est une quantité d'ingénieurs, de consultants, de techniciens très facilement absorbable par les autres ESN. Donc c'est une incitation à partir ailleurs.
Mais finalement, n'est-ce pas le but recherché ? Dégresser l'effectif sans licenciement, juste en donnant des envies d'ailleurs.
Sauf que c´est typiquement l´approche la pire!
Qui part en premier? Souvent les plus jeunes, moins chers, plus flexibles, souvent plus motivés aussi, qui vont prendre 20% en faisant le même boulot de l´autre côté de la route.
Qui part ensuite? Typiquement ceux qui ont un gros carnet d´adresse, les commerciaux qui connaissent les clients par coeur et ont accès aux appels d´offres avant tout le monde (voire suggèrent et orientent les appels d´offres aux clients...)
Après? Les experts qui n´ont qu`à passer trois coup de téléphones pour aller chez la concurrence et les clients.
Et ceux qui restent? Ceux qui ont passé la période d´essai mais ne connaissent pas grand chose et ne valent pas beaucoup chez les concurrents
Ceux dont personne ne veut, mais qui touchent leurs salaires
Ceux dont la retraite approche, et pas trop d´opportunités d´aller ailleurs
Ceux qui ont une planque bien payé et savent bien qu´aller ailleurs est un gros risque...
Etc.
Bref, laisser pourrir les choses pour penser dégraisser est vraiment l´idée la pire qu`y puisse être!
dynosaureAtos
Member
le but est juste d économiser du cash.. ce n est pas un sujet RH c est un sujet Finance.. et donc bien sur cela aura des effets RH indésirables, mais les financiers se foutent des RH ! Dans une boite dont la valeur sont les "people" c´est une connerie mais ils pensent que ça va passer..
Un peu de Google et la CGT donne la réponse
(août 2023) :source : https://www.soc-etudes.cgt.fr/info-...-les-resultats-sont-a-la-hauteur-des-erreurs/
On est dans l'application typique du "fucking factor" (nom donné par le DRH qui l'a inventé à l'époque).
En gros, ça veut dire que : "c'est bien, tu as 100%, multiplié par un facteur à la totale main de la direction qui est de 0.7"
Des années, c'est 1.1, d'autres 0.8... ça dépend. Rien de spécial pour la période, si ce n'est qu'il a l'air plus étendu dans les géographies. La créativité RH est aussi puissante que la créativité financière chez Atos (comme claquer les budgets des augmentations sur les démissionnaires)
ça existe depuis des années chez Atos, pour tous les variables > 5k€. Ceux en dessous sont tjs versés à 100%, si eux sont touchés alors là, il y a plus grosse embrouille
En gros, ça veut dire que : "c'est bien, tu as 100%, multiplié par un facteur à la totale main de la direction qui est de 0.7"
Des années, c'est 1.1, d'autres 0.8... ça dépend. Rien de spécial pour la période, si ce n'est qu'il a l'air plus étendu dans les géographies. La créativité RH est aussi puissante que la créativité financière chez Atos (comme claquer les budgets des augmentations sur les démissionnaires)
ça existe depuis des années chez Atos, pour tous les variables > 5k€. Ceux en dessous sont tjs versés à 100%, si eux sont touchés alors là, il y a plus grosse embrouille
Côté Atos TS les variables sont pour les salaires supérieurs à 70k€ (hors commerciaux) et ce n’est pas une obligation. Donc on est loin de faire fuir les jeunes avec cette problème ^^
Et comme l’a bien dit Ankh le facteur multiplicateur permet de toujours dire qu’on a 100%…
Et comme l’a bien dit Ankh le facteur multiplicateur permet de toujours dire qu’on a 100%…
jewab74333
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Oui, il y a embrouille, les règles ont été modifiées, et cela de manière rétroactive. (est-ce légal ? ) . Ce n'est plus en fonction de la règle des 5K , mais cela concerne désormais le code GCM.
NoForInjustice
New member
Dans certaines Directions les salariés ont bien un variable et ce n’est pas en fonction du salaire. Quand les objectifs sont atteints on reçoit le variable. C’est bien marqué dans les contrats de travail…Donc je doute qu’il soit légal de ne pas donner 100% alors que les objectifs sont atteints.
dynosaureAtos
Member
les règles d attribution des variables sont unilatérales.. et la direction avait mis une petite ligne ( celle qu on ne lit pas)qui dit que
Les règles de calcul, selon le Bonus Scorecard (BSC) adéquat à votre rôle et périmètre, sont définies dans les règles générales des BSC applicables pour ce semestre.
La Direction se réserve le droit d'ajuster ces objectifs dans des circonstances exceptionnelles.
Tu as peut être une petite chancede gagner aux prudhommes.. mais pas sur et dans combien de temps..
Paul et Paul sont passés maîtres dans l’art du cynisme: remercier leurs collaborateurs pour leur engagement et l’atteinte des objectifs en 2023 … puis leur annoncer qu’ils tronçonnent leur variable au prétexte que des « objectifs internes » n’ont pas été atteints… mais à quels objectifs font-ils référence ? Ces objectifs vont-ils apparaître a posteriori sur nos « feuilles d’objectifs », sans notre approbation préalable. C’est un vrai scandale. De même qu’il est scandaleux que nous soyons mis au même régime que les « cadres dirigeants »: ce n’est pas 70% de leur prime qu’ils devraient toucher, mais 0%. Tant eux que le Top management ont contribué à ce grand gâchis et à l’écroulement d’un groupe qui détenait de vrais atouts, avec des femmes et des hommes engagés, qui avaient confiance en leur avenir. La « marque » Atos était attractive pour de jeunes (et moins jeunes) talents. Elle est devenue un repoussoir.
Paul et Paul & Co, votre sens de la manipulation et votre incompétence managériale font de vous les fossoyeurs de notre entreprise. Quel destin pathétique !
Paul et Paul & Co, votre sens de la manipulation et votre incompétence managériale font de vous les fossoyeurs de notre entreprise. Quel destin pathétique !
Malgré l'anglicisme, tout salarié lambda qu'il s'obstine à rester ou part ou est parti ... part voir en référé le joli batiment des prudhommes d'Argenteuil en référé... et là surprise : depuis de nombreuses années, les juges ne demandenbt plus la traduction "BSC" lorsqu'il voit arriver un dossier Atos...
Pour en être... analyse parfaitement juste, d'ailleurs pas forcément spécifique à l'entreprise mais plus à celles dans cette situation (ok, dans le domaine ESN, c'est rare et cà restera le Guinness Titi)...
- les jeunes : oui et les prestataires qui trouvent direct ailleurs...
- le commerce et management : il en reste encore chez nous alors ils sont dans ton dernier cas !
- "ceux qui restent" : oups ! 4 cas de figure, c'est vrai mais vaste sujet car les situations peuvent se croiser et se croisent !...
Cas 1 : ceux qui valent rien : ou disons moins qu'avant ! A qui la faute ? l'employeur n'est-il pas tenu de s'occuper de l'adaptibilité de son salarié ?
Cas 2 : On en connait, on peux même par moment s'identifier mais à qui la faute encore ... surtout si on cumule le cas 3 !
Cas 3 : Vaste masse de plus en plus nombreuse, puisque zéro opportunité ni externe ni interne (vague plan pré-retraite à une époque, pas prolongé, bref nada !)
Cas 4 : Les plus chanceux (dixit un connaisseur !) : souvent ils cumulent aussi leur appartenances aux 3 cas précédents !
Dommage qu'on soit sur un forum sérieux et surtout que lundi... sinon je dirai bien que le doute m'habite mais bon je m'abstiens !
