Un plan pour l'UE
- Auteur du sujet loser62
- Date de début
La Commission s'engage à réduire d'au moins 25 % la charge administrative pesant sur les entreprises et d'au moins 35 % celle pesant sur les PME. Cela inclut la simplification des processus d'élaboration des normes, les rendant plus accessibles, notamment pour les PME et les start-ups
" De plus, une "union européenne de l'épargne et des investissements" sera proposée pour créer de nouveaux produits d'épargne et d'investissement, encourager les investissements en capital-risque et garantir une circulation fluide des investissements dans toute l'UE."
" De plus, une "union européenne de l'épargne et des investissements" sera proposée pour créer de nouveaux produits d'épargne et d'investissement, encourager les investissements en capital-risque et garantir une circulation fluide des investissements dans toute l'UE."
" La boussole pour la compétitivité transforme les excellentes recommandations du rapport Draghi en feuille de route"
le rapport Draghi prévoyait d'injecter beaucoup de pognon , là on voit qu'on va faire appel à l'épargne privée , ça va pas dans le sens de la flat tax qui augmenterait , à suivre ...
le rapport Draghi prévoyait d'injecter beaucoup de pognon , là on voit qu'on va faire appel à l'épargne privée , ça va pas dans le sens de la flat tax qui augmenterait , à suivre ...
n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et quelles valeurs pourraient en profiter , la bouse S30 effectue une belle remontée ( elle vient de 0.78) , prendre le train en marche c'est très risqué mais moins que de monter dedans avant la grande descente et en panne de freins , c'est ce que j'ai fait et j'y ai laissé des plumes . S30 étant à présent prestataire dans le renouvelable ( energie solaire ) ça me parait pas bon
pgirbourse
Active member
Si c'est l'UE qui tient la boussole, le crash est assuré ! 
Je préfère ne pas y parier un Kopeck (sauf A/R spéculatifs) et rester sur des leaders bien positionnés à l'international (hors Europe).
à mon sens, les ENR vont peut être encore permettre de bons coups à CT mais, quand tout le monde se sera rendu compte de l'arnaque, le secteur ne pourra que plonger ; enfin, c'est juste ma conviction.
Je préfère ne pas y parier un Kopeck (sauf A/R spéculatifs) et rester sur des leaders bien positionnés à l'international (hors Europe).
à mon sens, les ENR vont peut être encore permettre de bons coups à CT mais, quand tout le monde se sera rendu compte de l'arnaque, le secteur ne pourra que plonger ; enfin, c'est juste ma conviction.
Draghi est bon , c'est un économiste respecté et écouté , mais effectivement reste à voir l'exécution , de ce que je comprends , on veut utiliser l'épargne des particuliers pour financer le projet .
Ca peut marcher ou pas , le PEA PME avait ete créé dans la même optique , ça a marché au début mais je peux vous dire que je suis arrivé quand ça c'est mis à chuter et p... ça pique très fort , avec mes conneries et en plus les conseils de Lewin la ruine je suis en slip .
Donc , du discernement ... je suis encore sur Figeac aero , ça monte , peut-être que je renforcerais si on a un repli sous 6 euros . Je disais aussi S30 mais elle était bonne à ramasser la semaine dernière , là , c'est parti en fusée après une hésitation ce matin .
Ca peut marcher ou pas , le PEA PME avait ete créé dans la même optique , ça a marché au début mais je peux vous dire que je suis arrivé quand ça c'est mis à chuter et p... ça pique très fort , avec mes conneries et en plus les conseils de Lewin la ruine je suis en slip .
Donc , du discernement ... je suis encore sur Figeac aero , ça monte , peut-être que je renforcerais si on a un repli sous 6 euros . Je disais aussi S30 mais elle était bonne à ramasser la semaine dernière , là , c'est parti en fusée après une hésitation ce matin .
Okay , je vais poster l'essentiel du plan , ça facilitera la lecture et les critiques
introduction :
Besoin d’un cap ? Suivez une boussole ! Face au déclin économique de l’Europe marqué par une baisse de la productivité et de l’innovation, la Commission européenne, sous l’impulsion de sa présidente Ursula von der Leyen, a présenté ce mercredi 29 janvier une nouvelle stratégie pour relancer la machine européenne. Nommée “Boussole pour la compétitivité”, cette feuille de route pour les cinq prochaines années vise à redonner à l’Europe une place de choix sur la scène mondiale.
Autour de trois grands axes que sont l’innovation, la décarbonation et la sécurité, cette initiative d’ampleur définit “une approche et une série de mesures phares pour traduire chacun de ces impératifs en actions concrètes”, indique le communiqué de l’institution. “L’Europe a tout ce dont elle a besoin pour gagner. En même temps, nous devons corriger nos faiblesses pour regagner en compétitivité”, a déclaré la cheffe de l’exécutif européen. “Le monde ne nous attendra pas. Tous les Etats membres sont d’accord sur ce point. Agissons donc en partant de ce consensus”, a-t-elle ajouté.
Présent aux côtés de l’Allemande pour présenter ce nouveau projet, le vice-président exécutif chargé de la prospérité et de la stratégie industrielle, Stéphane Séjourné, abonde : “cette doctrine est simple et peut être résumée en un mot-clé : compétitivité. La compétitivité doit être la raison d’être de chaque euro dépensé et de chaque initiative proposée”.
introduction :
Besoin d’un cap ? Suivez une boussole ! Face au déclin économique de l’Europe marqué par une baisse de la productivité et de l’innovation, la Commission européenne, sous l’impulsion de sa présidente Ursula von der Leyen, a présenté ce mercredi 29 janvier une nouvelle stratégie pour relancer la machine européenne. Nommée “Boussole pour la compétitivité”, cette feuille de route pour les cinq prochaines années vise à redonner à l’Europe une place de choix sur la scène mondiale.
Autour de trois grands axes que sont l’innovation, la décarbonation et la sécurité, cette initiative d’ampleur définit “une approche et une série de mesures phares pour traduire chacun de ces impératifs en actions concrètes”, indique le communiqué de l’institution. “L’Europe a tout ce dont elle a besoin pour gagner. En même temps, nous devons corriger nos faiblesses pour regagner en compétitivité”, a déclaré la cheffe de l’exécutif européen. “Le monde ne nous attendra pas. Tous les Etats membres sont d’accord sur ce point. Agissons donc en partant de ce consensus”, a-t-elle ajouté.
Présent aux côtés de l’Allemande pour présenter ce nouveau projet, le vice-président exécutif chargé de la prospérité et de la stratégie industrielle, Stéphane Séjourné, abonde : “cette doctrine est simple et peut être résumée en un mot-clé : compétitivité. La compétitivité doit être la raison d’être de chaque euro dépensé et de chaque initiative proposée”.
Dernière édition:
1-Provoquer un "choc de simplification" pour les entreprises
"L’un des axes majeurs de cette stratégie repose sur l’allègement des contraintes administratives pesant sur les entreprises. Actuellement, de nombreuses startups et sociétés européennes préfèreraient s’implanter à l’étranger pour éviter des réglementations jugées trop lourdes, avance la Commission européenne. “Nos plus grands talents sont bien trop nombreux à quitter l’UE car il est plus facile de faire prospérer leur société ailleurs”, a déploré Ursula von der Leyen lors du Forum économique mondial de Davos, le 21 janvier dernier. Chaque année, environ 300 milliards d’euros de l’épargne des Européens sont investis hors d’Europe. Ce qui prive les start-ups technologiques et les entreprises innovantes, notamment dans les technologies propres, des financements dont elles ont besoin pour se développer et réussir.
Pour répondre à cette problématique, Bruxelles prévoit une directive Omnibus qui réduira et simplifiera certaines obligations en matière de durabilité et de responsabilité des entreprises. Notamment celles liées au reporting extra-financier, à la taxonomie verte et au devoir de vigilance. De plus, une nouvelle catégorie d’entreprises sera créée pour celles comptant entre 250 et 1 500 employés, leur permettant de bénéficier de mesures de simplification administratives jusqu’ici réservées aux PME.
Autre réforme majeure : la mise en place d’un statut juridique unique pour les entreprises opérant dans plusieurs Etats membres. Plutôt que de modifier les législations nationales, Bruxelles proposera un “28e régime” simplifié permettant aux sociétés “innovantes” de bénéficier de règles harmonisées à l’échelle européenne. Cette initiative s’inspire directement du rapport remis en septembre 2024 à la Commission par l’ancien président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi."
IL aura fallu que les patrons allemands et français poussent une gueulante pour que la commission européenne daigne se pencher sur le problème de simplification administrative . Clarisse Gobin (rubis ) se plaignait deja il y a 2 ans du délai administratif pour les autorisations des centrales solaires .
En ce qui concerne le financement des starts up tech et les entreprises innovantes , je me méfie , je me suis fait baiser , bercé par les belles paroles des dirigeants de xxxtech , pour un particulier , c'est comme le bitcoin au début , on ne va pas mettre 10000 mais 100 si ça décolle okay , et si la start up est une arnaque on ne perd que 100 . Un gérant de portif avait dit que pour le financement de ce genre de boites c'était plutôt du ressort des fonds de private equity ;
"L’un des axes majeurs de cette stratégie repose sur l’allègement des contraintes administratives pesant sur les entreprises. Actuellement, de nombreuses startups et sociétés européennes préfèreraient s’implanter à l’étranger pour éviter des réglementations jugées trop lourdes, avance la Commission européenne. “Nos plus grands talents sont bien trop nombreux à quitter l’UE car il est plus facile de faire prospérer leur société ailleurs”, a déploré Ursula von der Leyen lors du Forum économique mondial de Davos, le 21 janvier dernier. Chaque année, environ 300 milliards d’euros de l’épargne des Européens sont investis hors d’Europe. Ce qui prive les start-ups technologiques et les entreprises innovantes, notamment dans les technologies propres, des financements dont elles ont besoin pour se développer et réussir.
Pour répondre à cette problématique, Bruxelles prévoit une directive Omnibus qui réduira et simplifiera certaines obligations en matière de durabilité et de responsabilité des entreprises. Notamment celles liées au reporting extra-financier, à la taxonomie verte et au devoir de vigilance. De plus, une nouvelle catégorie d’entreprises sera créée pour celles comptant entre 250 et 1 500 employés, leur permettant de bénéficier de mesures de simplification administratives jusqu’ici réservées aux PME.
Autre réforme majeure : la mise en place d’un statut juridique unique pour les entreprises opérant dans plusieurs Etats membres. Plutôt que de modifier les législations nationales, Bruxelles proposera un “28e régime” simplifié permettant aux sociétés “innovantes” de bénéficier de règles harmonisées à l’échelle européenne. Cette initiative s’inspire directement du rapport remis en septembre 2024 à la Commission par l’ancien président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi."
IL aura fallu que les patrons allemands et français poussent une gueulante pour que la commission européenne daigne se pencher sur le problème de simplification administrative . Clarisse Gobin (rubis ) se plaignait deja il y a 2 ans du délai administratif pour les autorisations des centrales solaires .
En ce qui concerne le financement des starts up tech et les entreprises innovantes , je me méfie , je me suis fait baiser , bercé par les belles paroles des dirigeants de xxxtech , pour un particulier , c'est comme le bitcoin au début , on ne va pas mettre 10000 mais 100 si ça décolle okay , et si la start up est une arnaque on ne perd que 100 . Un gérant de portif avait dit que pour le financement de ce genre de boites c'était plutôt du ressort des fonds de private equity ;
Dernière édition:
2. Combler le retard technologique et stimuler l’innovation
"L’Union européenne souffre d’un retard dans les secteurs technologiques de pointe : un constat souligné par le rapport Draghi, mais aussi par celui d’Enrico Letta, actuel président de l’institut Jacques Delors. Tous deux mettent l’accent sur le rôle essentiel joué par les startups et l’innovation technologique afin d’obtenir les fameux gains de productivité qui manquent tant à l’UE.
Aujourd’hui, les entreprises qui se lancent sur le marché peinent à rivaliser avec leurs homologues américaines et asiatiques. Pour la Commission européenne, les causes sont à chercher dans le manque de financement et la fragmentation du marché des capitaux. “L’épargne des ménages européens s’élève à près de 1 400 milliards d’euros, contre seulement 800 milliards aux Etats-Unis. Pourtant, nos entreprises ne parviennent pas à en tirer parti”, a par exemple regretté Ursula von der Leyen à Davos.
Pour y remédier, la Commission européenne veut relancer le projet d’une Union européenne de l’épargne et de l’investissement, afin de mieux mobiliser les capitaux privés au profit des entreprises innovantes.
Par ailleurs, l’exécutif européen prévoit d’investir massivement dans les technologies stratégiques de demain, à savoir :
même remarque que le post précédent sur le financement des startup ... danger pour le particulier , si un escroc monte une start up pour ramasser du pognon comment un particulier pourrait vérifier ? déjà que pour état , c'est possible de se faire avoir .
investir massivement dans la robotique , okay mais en face on avait les japonais , mais maintenant les chinois s'y mettent aussi , c'est le genre de guerre qui risque de déboucher sur une victoire à la Pyrrhus .
Pour le reste , on a des gars très brillants en France comme partout en Europe , je vous invite à regarder
des videos comme ça :
ou
ça me remonte le moral , je n'y comprends presque rien , pour moi ce n'est pas de la science dure mais de la poésie .
"L’Union européenne souffre d’un retard dans les secteurs technologiques de pointe : un constat souligné par le rapport Draghi, mais aussi par celui d’Enrico Letta, actuel président de l’institut Jacques Delors. Tous deux mettent l’accent sur le rôle essentiel joué par les startups et l’innovation technologique afin d’obtenir les fameux gains de productivité qui manquent tant à l’UE.
Aujourd’hui, les entreprises qui se lancent sur le marché peinent à rivaliser avec leurs homologues américaines et asiatiques. Pour la Commission européenne, les causes sont à chercher dans le manque de financement et la fragmentation du marché des capitaux. “L’épargne des ménages européens s’élève à près de 1 400 milliards d’euros, contre seulement 800 milliards aux Etats-Unis. Pourtant, nos entreprises ne parviennent pas à en tirer parti”, a par exemple regretté Ursula von der Leyen à Davos.
Pour y remédier, la Commission européenne veut relancer le projet d’une Union européenne de l’épargne et de l’investissement, afin de mieux mobiliser les capitaux privés au profit des entreprises innovantes.
Par ailleurs, l’exécutif européen prévoit d’investir massivement dans les technologies stratégiques de demain, à savoir :
- L’intelligence artificielle ;
- Les biotechnologies ;
- Les matériaux avancés ;
- Les technologies quantiques et spatiales ;
- La robotique.
même remarque que le post précédent sur le financement des startup ... danger pour le particulier , si un escroc monte une start up pour ramasser du pognon comment un particulier pourrait vérifier ? déjà que pour état , c'est possible de se faire avoir .
investir massivement dans la robotique , okay mais en face on avait les japonais , mais maintenant les chinois s'y mettent aussi , c'est le genre de guerre qui risque de déboucher sur une victoire à la Pyrrhus .
Pour le reste , on a des gars très brillants en France comme partout en Europe , je vous invite à regarder
des videos comme ça :
3. Réduire les coûts énergétiques et renforcer la sécurité
"L’un des principaux freins à la compétitivité européenne serait également le coût de l’énergie, bien plus élevé que chez ses concurrents, Chine et Etats-Unis en tête. Des tarifs qui pèsent lourdement sur les entreprises, et que Bruxelles entend limiter en lançant un plan pour l’énergie abordable, dont les détails seront dévoilés prochainement.
Dans cette dynamique, l’UE prévoit aussi d’accélérer la décarbonation de son industrie tout en soutenant les secteurs clés comme la chimie, l’acier et l’automobile. Un pacte pour une industrie propre sera annoncé le 26 février. Promis par Ursula von der Leyen dans les 100 premiers jours de son second mandat, ce dernier est porté par le commissaire français et son homologue espagnole à la Transition écologique et à la concurrence, Teresa Ribera. Il combine compétitivité et innovation pour promouvoir des technologies bas-carbone et renforcer l’indépendance énergétique du continent.
L’Union souhaite en effet réduire ses dépendances stratégiques. La capacité du continent à les diversifier et les réduire dépendra de la signature de partenariats efficaces. “Pour continuer à diversifier et à renforcer nos chaînes d’approvisionnement, la boussole mentionne une nouvelle série de partenariats pour des échanges et des investissements propres qui contribueront à la sécurité de l’approvisionnement en matières premières”, est-il écrit dans le communiqué de la Commission.
Une plateforme commune d’achat de matières premières sera notamment mise en place pour sécuriser l’approvisionnement en ressources essentielles, tandis qu’une réforme des règles de passation des marchés publics introduira une préférence européenne pour les secteurs critiques."
Conclusion de l'auteur de l'article :
Une ambition forte mais des défis à surmonter
Avec cette “Boussole pour la compétitivité”, Bruxelles veut envoyer un signal fort aux investisseurs et aux marchés. Toutefois, plusieurs obstacles pourraient freiner la mise en œuvre de ces réformes. Le financement des mesures annoncées reste une question en suspens : Mario Draghi estime qu’il faudrait entre 750 et 800 milliards d’euros (plus de 4 % du PIB de l’UE) d’investissements par an pour relancer l’économie européenne, un seuil que l’UE peine encore à atteindre.
Par ailleurs, des dissensions existent au sein des Etats membres, certains plaidant pour un assouplissement des réglementations environnementales du Pacte vert afin de privilégier la compétitivité. La France et l’Allemagne, notamment, réclament des mesures rapides et d’envergure pour réduire les charges pesant sur leurs entreprises.
La Commission européenne fixe donc un cap de compétitivité pour l’Union. Reste à voir si les Vingt-Sept voudront le suivre pour éviter au Vieux Continent de décrocher davantage face à ses concurrents.
"L’un des principaux freins à la compétitivité européenne serait également le coût de l’énergie, bien plus élevé que chez ses concurrents, Chine et Etats-Unis en tête. Des tarifs qui pèsent lourdement sur les entreprises, et que Bruxelles entend limiter en lançant un plan pour l’énergie abordable, dont les détails seront dévoilés prochainement.
Dans cette dynamique, l’UE prévoit aussi d’accélérer la décarbonation de son industrie tout en soutenant les secteurs clés comme la chimie, l’acier et l’automobile. Un pacte pour une industrie propre sera annoncé le 26 février. Promis par Ursula von der Leyen dans les 100 premiers jours de son second mandat, ce dernier est porté par le commissaire français et son homologue espagnole à la Transition écologique et à la concurrence, Teresa Ribera. Il combine compétitivité et innovation pour promouvoir des technologies bas-carbone et renforcer l’indépendance énergétique du continent.
L’Union souhaite en effet réduire ses dépendances stratégiques. La capacité du continent à les diversifier et les réduire dépendra de la signature de partenariats efficaces. “Pour continuer à diversifier et à renforcer nos chaînes d’approvisionnement, la boussole mentionne une nouvelle série de partenariats pour des échanges et des investissements propres qui contribueront à la sécurité de l’approvisionnement en matières premières”, est-il écrit dans le communiqué de la Commission.
Une plateforme commune d’achat de matières premières sera notamment mise en place pour sécuriser l’approvisionnement en ressources essentielles, tandis qu’une réforme des règles de passation des marchés publics introduira une préférence européenne pour les secteurs critiques."
Conclusion de l'auteur de l'article :
Une ambition forte mais des défis à surmonter
Avec cette “Boussole pour la compétitivité”, Bruxelles veut envoyer un signal fort aux investisseurs et aux marchés. Toutefois, plusieurs obstacles pourraient freiner la mise en œuvre de ces réformes. Le financement des mesures annoncées reste une question en suspens : Mario Draghi estime qu’il faudrait entre 750 et 800 milliards d’euros (plus de 4 % du PIB de l’UE) d’investissements par an pour relancer l’économie européenne, un seuil que l’UE peine encore à atteindre.
Par ailleurs, des dissensions existent au sein des Etats membres, certains plaidant pour un assouplissement des réglementations environnementales du Pacte vert afin de privilégier la compétitivité. La France et l’Allemagne, notamment, réclament des mesures rapides et d’envergure pour réduire les charges pesant sur leurs entreprises.
La Commission européenne fixe donc un cap de compétitivité pour l’Union. Reste à voir si les Vingt-Sept voudront le suivre pour éviter au Vieux Continent de décrocher davantage face à ses concurrents.
Calendrier détaillé des initiatives prévues dans le cadre de la “Boussole pour la compétitivité”
Axe n°1 : combler le fossé de l’innovation
- Initiative sur les usines d’intelligence artificielle (IA) (1er trimestre 2025), Stratégies d’application de l’IA, IA dans les sciences et Union stratégique des données (3e trimestre 2025)
- Loi sur l’espace (2e trimestre 2025)
- Stratégie Start-up et Scale up (2e trimestre 2025)
- Stratégie pour les sciences de la vie (2e trimestre 2025)
- Stratégie quantique de l’UE (2e trimestre 2025) et loi quantique (4e trimestre 2025)
- Loi sur les réseaux numériques (4e trimestre 2025)
- Loi sur l’innovation européenne (4e trimestre 2025 – 1er trimestre 2026)
- Loi sur le développement du cloud et de l’IA dans l’UE (4e trimestre 2025 – 1er trimestre 2026)
- “28e régime” (4e trimestre 2025 - 1er trimestre 2026)
- Acte européen sur les biotechnologies et stratégie pour la bioéconomie (2025-2026)
- Loi sur l’espace européen de la recherche (2026)
- Loi sur les matériaux avancés (2026)
- Révision des lignes directrices sur le contrôle des fusions horizontales (date non mentionnée)
Axe n°2 : feuille de route commune pour la décarbonation et la compétitivité
- “Pacte pour une industrie propre” et plan d’action pour une énergie abordable (1er trimestre 2025)
- Dialogue stratégique sur l’avenir de l’industrie automobile européenne et plan d’action industriel (1er trimestre 2025)
- Orientation pour l’agriculture et l’alimentation (1er trimestre 2025)
- Pacte sur les océans (2e trimestre 2025)
- Nouvel encadrement des aides d’Etat (2e trimestre 2025)
- Plan d’investissement pour des transports durables (3e trimestre 2025)
- Loi sur l’accélération de la décarbonation industrielle (4e trimestre 2025)
- Paquet pour l’industrie chimique (4e trimestre 2025)
- Modification de la loi sur le climat (2025)
- Stratégie portuaire européenne et stratégie industrielle maritime (2025)
- Plan de transport ferroviaire à grande vitesse (2025)
- Plan d’action pour l’acier et les métaux (2025)
- Révision du mécanisme d’ajustement à la frontière pour le carbone (2025)
- Plan d’action pour l’électrification et paquet sur les réseaux européens (1er trimestre 2026)
- Loi sur l’économie circulaire (4e trimestre 2026)
Axe n°3 : réduire les dépendances excessives et renforcer la sécurité
- Livre blanc sur l’avenir de la défense européenne (1er trimestre 2025)
- Préparation de la stratégie de l’Union (1er trimestre 2025)
- Stratégie de sécurité intérieure (1er trimestre 2025)
- Loi sur les médicaments essentiels (1er trimestre 2025)
- Stratégie pour une gestion résiliente de l’eau (2e trimestre 2025)
- Plateforme d’achat commun pour les minéraux bruts critiques (2e et 3e trimestres 2025)
- Initiative de coopération transméditerranéenne en matière d’énergie et de technologies propres (4e trimestre 2025)
- Conclure et mettre en œuvre des accords commerciaux ambitieux, des partenariats pour le commerce et l’investissement propres (2025 et 2026)
- Révision des directives sur les marchés publics (2026)
- Plan européen d’adaptation au changement climatique (2026)
Dernière édition:
J'avais tenu à publier ce plan européen parce que ça me semble important sur un forum dédié à la bourse .
Ca me permet aussi de relire l'article , pour le moment , ce n'est encore qu'une feuille de route,
alors le calendrier ... c'est peut-être présomptueux de donner des dates .
Ca me permet aussi de relire l'article , pour le moment , ce n'est encore qu'une feuille de route,
alors le calendrier ... c'est peut-être présomptueux de donner des dates .
pgirbourse
Active member
Et oui ; d'autant plus que l'UE n'agit qu'à regret et non par conviction (quoiqu'elle en dise), après avoir pris conscience (en est on certain ?) de l'impasse où elle nous a conduit.
Par ailleurs, qu'on aime ou pas Trump/Musk, l'efficacité de leur action (du moins, l'efficacité de la mise en scène, on verra dans le temps) va peut être aider à dessiller nos décideurs les plus obtus et donner du courage aux autres.
Attention , c'est aujourd'hui que le plan allemand de 500 milliards sur les infrastructures est soumis au vote, si ça passe pas , on va voir des actions comme S30 , Spie ou autres liées directement ou indirectement à ce plan qui vont descendre , donc à suivre de près .