Pour moi contrairement à l’avis de LG et du marché, toute implication de l’état dans le dossier est souhaitable dans ce cas précis, car ses intérêts et les notres convergent sur certains points, à commencer par la stabilisation de l’entreprise plutôt que son démantèlement (au moins si les prochains résultats permettent cette voie, ce que je pense encore possible malgré les nombreux freins pointés par map).
Le plus important ce n’est pas tant l’impact des représentants de l’état sur les décisions du board, qui devrait être en effet faible, que le retour qu’ils feront à Alexis Kohler et le pas supplémentaire que cela représente vers la seule solution évidente et solide dont atos et nous avons besoin au moins à court terme : une entrée de la BPI. La cession a Kretinsky étant à mon avis proche de l’abandon, il va bien falloir un plan de financement pour accompagner la recovery de tefco par exemple, si l’on y croit. Si les banques ne suivent pas, la BPI peut parfaitement s’y substituer, c’est même exactement pour ça qu’elle a été créée.
Je m’apprête même à repasser positif sur le dossier atos, dans une analyse totalement contrariante je l’admets. Mais en bourse, c’est au son du canon…