Ce qui m'interpelle dans ce genre d'article (comme dans beaucoup d'autres), c'est que jamais personne n'évoque le fait que, comme je l'ai déjà mentionné, à l'image de l'association Dassault-Thalès (un peu moins de 25%), Airbus vise une association avec Evidian, afin, à son tour d'être un acteur majeur capable de concurrencer la paire Dassault-Thalès dans des secteurs porteurs.
C'est d'ailleurs selon moi, l'origine des problèmes à répétition avec tous ces parasitages, ces ragots, ces rumeurs, et ces obstructions récurrentes qu'a connu Atos. D'abord,
Thalès a voulu récupérer la partie Cyber à vil prix. Cela a été contré par l'intégration dans Evidian de business complémentaires qui n'entraient pas dans le scope de Thalès.
Ensuite, une campagne de dénigrement est apparue (en partie justifiée, mais certainement pas au niveau que l'on a atteint)
Enfin, ne pouvant obtenir ce qu'il veut, Je pense que Thalès agit en sous-marin afin de mettre encore et toujours des bâtons dans les roues d'Atos. Non plus cette fois pour récupérer l'activité cyber, mais bel et bien pour protéger son pré carré, son marché qui pourrait sérieusement s'effriter avec l'émergence d'un concurrent national, qui, du jour au lendemain, serait tout aussi puissant....
Et si l'Etat voulait garder une souveraineté, ils pourrait aussi prendre une part au capital, ce qui leur permettrait de conserver un droit de regard sur les affaires. La souveraineté Nationale serait ainsi préservée lorsque nécessaire, mais l'entité représenterait en même temps une souveraineté européenne.... Ce n'est pas ce que je souhaite, mais c'est là encore un moyen de garantir le côté souverain du deal. Mais je privilégie une structure juridique mise en place par Airbus, et spécialement adaptée pour garantir cette souveraineté...