Ralentissement brutal de la croissance du marché du numérique en France

xenon

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Atos met à jour ses projections financières pour 2024-2027

Décroissance prévue de plus de 2% du marché des ESN/SSII en 2025 en France
extrait :
"Le marché français du numérique est en train de subir un véritable coup d’arrêt, alerte Numeum sur la base de la dernière mise à jour de son observatoire semestriel de conjoncture (réalisé en partenariat avec PAC). La croissance du marché devrait ainsi plafonner à +1,8 % cette année, contre +3,5 % en 2024, pronostique le syndicat professionnel. Plus inquiétant, l’activité des entreprises de services numériques devrait reculer de -2,1 % (contre une hausse de 0,7 % en 2024) et celle des entreprises de conseil en technologies de -2,5 %."

Les prévisions de chiffres d'affaires d'Atos pour 2024-2027 sont caduques.
A charge au PDG de ne pas s'enfermer dans le déni et de revoir à la baisse les prévisions de chiffres d'affaires futures et de faire une croix sur toute acquisition future qui s'avérerait hasardeuse.
Les grands comptes français sont fauchés et ne font que les dépenses informatiques absolument nécessaires.

De mon coté, j'ai des échos de l’arrêt presque total ou total des recrutements dans des SSII/ESN en France depuis plusieurs mois.

Prochaine étape, les licenciements comme à l'automne 2001 et 2008 ?
 

inZeBlue

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Numeum, c'est l'ancien Syntec (syndicat pro du secteur) ?

Décodage de
Le plus inquiétant est pourtant ailleurs : L’intelligence artificielle générative, le grand espoir de relais de croissance de tous les acteurs numériques, reste cantonnée au stade du POC. Près de la moitié des organisations (48 %) expérimentent la technologie, mais deux freins ressortent : le déficit de compétences internes et l’identification de cas d’usage réellement créateurs de valeur (tous deux cités par 47 % des DSI sondés). Faute de levier immédiat, l’IA ne compense pas la contraction des budgets « projets ».
=> pas facile de trouver sur le terrain des situations où l'IA générative fait gagner de l'argent.

Pas impossible qu'elle rejoigne les Google Glass sur l'étagère des technos de portée limitée en définitive.

Gros trou d'air financier si/quand la bulle se dégonfle.
 

inZeBlue

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Conséquence directe, l’emploi recule lui aussi pour la toute première fois depuis la crise de 2009. En 2024, quelque 7 000 postes ont disparu des métiers du numérique, ramenant les effectifs à 666 000 salariés, soit le niveau de 2022
Impossible de remettre la main sur l'étude démographique de la profession mais on arrive aux départs en retraite massifs.
J'ai souvenir que sans embauches soutenues la population "numérique/informatique" allait naturellement décroitre sensiblement (quand / combien ? Impossible de retrouver).
 

termathor

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=> pas facile de trouver sur le terrain des situations où l'IA générative fait gagner de l'argent.

C'est rien de le dire. Pour l'instant, ça fait perdre du temps (lire la prose verbeuse de collègues qui se pensent malins ou en ligne avec le mgmt en pondant des mails d'une page en lieu et place de 2 lignes, merci à chatGPT).
On se tape aussi des trainings obligatoires très très médiocres, rédigés à l'arrache ...

Pas impossible qu'elle rejoigne les Google Glass sur l'étagère des technos de portée limitée en définitive.

Oui, ou le Metavers cher à Zuck ... Ca fait un sacré moment qu'on n'en entend plus parler !
 

xenon

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Impossible de remettre la main sur l'étude démographique de la profession mais on arrive aux départs en retraite massifs.
Entreprises du numérique recherchent ingénieurs informatiques désespérément
Soutenues par une croissance forte, les sociétés de services numériques peinent à recruter suffisamment de professionnels, malgré leurs efforts pour les séduire.
https://www.lemonde.fr/economie/art...informatiques-desesperement_6214713_3234.html
(02/2024)
extrait :
"Mais les 156 000 jeunes débutants formés d'ici à 2030 ne suffiront pas à couvrir ces créations de postes et les 75 000 départs à la retraite. Il manquera toujours 34 000 informaticiens, soit environ deux fois ce que la France est capable de former chaque année"

Si les ESN/SSII ne veulent pas de personnes de plus de 50 ans et que les salaires des informaticiens continuent à stagner en France, alors il faudra aller voir ailleurs.
 

thombal

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Numeum, c'est l'ancien Syntec (syndicat pro du secteur) ?

Décodage de

=> pas facile de trouver sur le terrain des situations où l'IA générative fait gagner de l'argent.
Difficile à suivre le potentiel de l'IA, lu récemment une interview d'une société américaine qui remplace les ingénieurs génie logiciel juniors avec quelques années d'expérience par l'IA (L5?) idem pour marketing et autres.

Une connaissance qui est chez IBM consulting France semble dire que c'est chaud bouillant de leur côté avec des clients qui investissent dans l'IA pour le potentiel et pas parce que c'est à la mode (l'Oréal, ...).

Le déploiement de LLM utilisant des données privées semblent prometteurs ... il faut espérer qu'il n'y ait pas un risque de piratage par contre
 
Dernière édition:

xenon

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Difficile à suivre le potentiel de l'IA, lu récemment une interview d'une société américaine qui remplace les ingénieurs génie logiciel juniors avec quelques années d'expérience par l'IA (L5?) idem pour marketing et autres.
Il y a bien un tsunami encore caché qui touche les emplois en cols blancs aux USA :

Microsoft To Cut 9,000 Jobs In Second Major Layoff Wave


extrait :
"Data compiled by Bloomberg shows Microsoft’s workforce stands at 228,000 (as of 4Q24). A 4% cut suggests that as data centers come online, many white-collar roles are becoming obsolete, marking what could be a generational peak in its total headcount.
And it may signal further job declines ahead for Microsoft, as new data centers come online to support AI tools, driving productivity gains."
Traduction :
"Les données compilées par Bloomberg montrent que les effectifs de Microsoft s'élèvent à 228 000 personnes (au quatrième trimestre 2024). Une baisse de 4 % suggère qu'avec la mise en service des centres de données, de nombreux postes de cols blancs deviennent obsolètes, marquant ainsi ce qui pourrait être un pic générationnel dans ses effectifs totaux.
Et cela pourrait annoncer de nouvelles baisses d'emplois chez Microsoft, avec la mise en service de nouveaux centres de données pour prendre en charge les outils d'IA, stimulant ainsi les gains de productivité."
 

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