Outre les particularités historiques nombreuses qui entourent le dossier Atos, il y a celle-ci : la capitalisation devenue Mids&Small pour une action exposée aux acteurs de marchés de Bigs caps. Elle est toujours travaillée par un nombre énorme de fonds eux mêmes très puissants (dont Black rock, les banques françaises, américaines, les fonds anglo-saxons), et, autre particularité, sur une action dont la liquidité est (et c'est un problème historique aussi) l'une des plus grandes du marché.
Dans ce contexte terrible, étant donné tous les intérêts en jeux (ceux des fonds vadeurs, des banques prêteuses, des concurrents, des prédateurs et concurrents, des acteurs stratégiques, et éventuellement ceux de Kretinsky lui-même), la valeur est manipulable et manipulée comme jamais. Toutes ces particularités rendent impossible une analyse technique et fondamentale classique.
Ainsi, la réaction du marché m'a semblée légitime à l'ouverture (même si le plan ne change pas pour l'heure, le départ de Meunier est incontestablement une bonne nouvelle pour la société, ouvrant tout de même la voie à diverses options, contre lesquelles il avait fait tout pour s'opposer. Par ailleurs étant donné les détails de la communication financière, si PW il devait y avoir, on peut estimé qu'il n'y en a pas, c'est tout de même une excellente chose), il est donc possible, sans tomber dans les théories complotistes, que les fonds qui la dirigent aient contré la tendance pour anéantir son impact. Des fonds vadeurs ont néanmoins pu s'alléger éventuellement en fin de séance. Nous ne sommes absolument plus dans une logique de marché sain ici. Et l'état et la BPI font, encore une fois, preuve d'une naïveté aussi édifiante qu' impardonnable.