Processus anti cission

chasteaux

Member
Il semble acquis que la scission est destructive de valeur pour l'actionnaire et issue d'un cerveau malade prêt à tout pour garder son pouvoir
Maintenant que pouvons nous faire?
Nous fédérer pour voter non à l'assemblée générale .... Bof
Existe t il une sorte de poison pill ou de procédure qui permettrait de bloquer la scission ?
les avis des juristes du forum m'obligeraient

 

chasteaux

Member
Merci Map et J'attends avec impatience tes 4 articles sur le scissionage
Excuse moi si j'ai un peu anticipé les débats
 

david

New member
En réponse à l’article de Map, je rappelle l’excellente interview de NOURDINE BIHMANE dans La Tribune le 12/12/2022, qui explique l’intérêt de la scission (article complet ici https://atos.blog/2022/12/13/nourdine-bihmane-dg-datos-il-ne-faut-pas-sous-estimer-atos-malgre-son-cours-actuel-en-bourse-la-tribune/ )
Voici les passages les plus importants :
LA TRIBUNE – Atos traverse depuis deux ans une passe très difficile et va se scinder en deux en 2023. Le nouveau Atos, que vous allez diriger, ne conservera que le cœur d’activité historique, c’est-à-dire l’infogérance informatique. C’est une activité en net déclin depuis que les entreprises migrent massivement vers le cloud public dominé par les Gafam. Comment comptez-vous remonter la pente ?
NOURDINE BIHMANE – Le cloud a complètement révolutionné l’informatique. Au début de ce mouvement, les champions de l’infogérance comme HP, IBM ou Atos, se disaient que les entreprises, les collectivités et les administrations ne renonceraient pas au contrôle de leur parc informatique pour mettre leurs données et leurs infrastructures dans le cloud. C’était une erreur bien sûr. Atos n’a pas pris conscience suffisamment tôt de la pertinence des services délivrés sur le cloud public, ce qui a permis à Amazon Web Services, Microsoft Azure et Google Cloud de dominer ce marché. Les acteurs de l’infogérance ont donc évolué en proposant, en plus de la gestion quotidienne du parc informatique des clients, des plateformes de cloud privé, qui nous ont permis de contenir cette fuite vers les Gafam, tout en faisant bénéficier à nos clients de la souplesse et des nouvelles potentialités du cloud. Mais la bascule vers le cloud public, et particulièrement ceux des Gafam qui captent l’essentiel de la croissance, est inéluctable. C’est ce que veut le marché, on ne peut pas lutter contre ça. Il faut donc s’adapter à cette nouvelle donne, car ce n’est pas parce que les entreprises basculent chez les hyperscalers du cloud qu’elles n’ont pas besoin de services d’infogérance pour les aider à optimiser leurs infrastructures.
Comment Atos en est-il arrivé à cette situation d’extrême fragilité ? Les revenus 2021 ont baissé par rapport à 2020, le cours de Bourse a dégringolé de 75% depuis janvier et l’entreprise va être scindée en deux…
C’est une combinaison d’erreurs stratégiques et d’évolutions du marché, notamment dans l’infogérance. Atos est une entreprise fabuleuse mais qui a beaucoup grossi à coups d’acquisitions sous Thierry Breton dans les années 2010. Quand j’ai rejoint Atos, il y a 21 ans, nous étions 5.000 employés, désormais nous sommes 112.000 dans le monde. Les grosses acquisitions nous ont donné la stature d’un grand groupe mondial, elles ont créé du volume d’affaires et d’importantes bases de clients, mais elles ont aussi complexifié notre portefeuille. Certaines acquisitions n’ont pas été des succès, nous n’avons pas eu le temps d’intégrer certaines équipes et certains produits. La complexité de l’ensemble ne fonctionne plus et ne génère pas assez de valeur.
La réorganisation à l’œuvre depuis un an, décidée par le Conseil d’administration présidé par Bertrand Meunier, devrait assainir tout ceci. Le travail que nous menons avec Philippe Oliva et Diane Galbe devrait permettre au nouveau Atos d’un côté, et à Evidian de l’autre, de repartir du bon pied. La scission des activités en deux branches est cohérente car la multiplication des activités au sein d’une seule entreprise créé de la confusion et de la désorganisation. Il est plus sain qu’il y ait deux entreprises performantes opérant sur leur marché respectif, qu’une seule qui ne serait pas assez focalisée.
Quelle est votre stratégie pour retrouver la croissance avec les activités historiques d’Atos, alors que vous ne récupérez que les activités en déclin ?
Atos a pâti d’un manque d’investissement et d’un manque de focus et de clarté dans sa vision. Ma stratégie s’articule en trois phases. La première est le recentrage, avec l’objectif de rationnaliser le portefeuille. Atos a essayé d’être partout, mais s’est perdu en chemin. Atos est un fournisseur de services, c’est un marché nécessaire et qui a un avenir. Nous allons arrêter certains contrats et activités qui ne sont plus stratégiques et recentrer les investissements.
La deuxième phase sera celle du redressement. Nous avons souffert de l’impact des pure players indiens qui sont arrivés sur notre marché de l’infogérance avec des prix très compétitifs. Nos prix ont donc baissé, mais les coûts n’ont pas été rationnalisés en Europe continentale. Notre plan de transformation prévoit donc d’injecter 850 millions d’euros sur cinq ans, dont 80% dans les deux prochaines années, pour réorganiser cette activité.
La troisième phase sera celle du rebond, avec des investissements dans de nouvelles sources de valeurs : le cloud souverain, l’edge computing, la réalité augmentée notamment. Le but est de stabiliser le chiffre d’affaires et de redevenir rentable d’ici à 2025.
Evidian, la branche des activités technologiques en croissance d’Atos, semble assez courtisée. Plusieurs acteurs ont manifesté leur intérêt pour un rachat. Qu’en est-il pour le nouveau Atos ?
Nous avons reçu des manifestations d’intérêt pour un rachat également. Toute demande sera étudiée et fera l’objet d’une réponse du conseil d’administration. Dès lors que nos activités stratégiques au sens de la souveraineté numérique de la France seront déplacées dans une autre entreprise, Atos pourra également s’ouvrir à d’autres investisseurs, y compris étrangers. Nous sommes en train de mener un véritable redressement : l’an dernier l’activité infogérance a baissé de 12%, mais on rattrape plus vite que prévu, nous étions à -2,6% au deuxième trimestre 2022 et déjà à +0,3% au troisième trimestre.
Atos a été un peu malmené ces dernières années, mais nous menons une restructuration profonde qui est pertinente et qui génère de l’intérêt, à la fois commercial et pour une potentielle acquisition.
 

tobias

New member
Oui @David à reprendre l'interview de Nourdine Bihmane il est clair qu'Atos "conglomérat" est ingouvernable sans restructurations profondes et douloureuses (licenciements, reclassement interne, etc.).
L'intérêt de la scission c'est tout de même de redonner une certaine visibilité à chacune des activités d'Atos historique ou "conglomérat". Ça correspond aussi, je pense, à une découpe des activités de l'entreprise, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose d'un point de vue purement industriel. Pour l'actionnaire, ça reste effectivement à démontrer qu'il y trouve ou non un intérêt à CT ou MT à cette scission.
Quand on en arrive à ne plus savoir que faire pour que tout le monde rame dans le même sens au sein d'une entreprise (ce que dit Bihmane à le lire un peu entre les lignes) il est temps de passer à autre chose et pourquoi pas à deux entités différenciées (la scission).
Il ne faut pas se le cacher, ça facilitera, ça incitera au dépeçage de l'entreprise et donc au fil du temps au rachat par des groupes tels que Thales, Orange, Sopra, Airbus, Bain,... de tout ce qui pourrait les intéresser.
L'actionnaire trouvera t-il son compte avec cette scission ? Difficile à dire tant cette action est imprévisible. Je pense que l'actionnaire récent avec un PRU faible (entre 10 et 18 euros) ne craint pas grand chose avec ou sans scission. Au mieux, il fera une plus value correcte sans qu'elle soit pour autant extraordinaire. Celui qui pense faire la culbute (fois 2, fois trois) sur Atos (scindé ou non) risque fort d'avoir de grosses désillusions du moins à CT et MT. A LT, c'est tellement incertain, il n'y aura peut-être même plus de titres en circulation (cotation) aussi bien d'Evidian que de TFCo en 2026..
L'actionnaire avec un gros PRU (>20/25 euros) risque fort, lui, de boire le bouillon qu'il y ait ou non une scission de l'entreprise. Mais, là encore, c'est bien difficile d'en être certain. Ce n'est pas à souhaiter pour nombre de nos camarades actionnaires :)
Il ne faut pas se le cacher et appeler un chat, un chat, cette scission permettra aussi de restructurer l'entreprise en profondeur. En effet, c'est, je pense, l'occasion en or (maintenant ou jamais) d'allouer des forces vives là où c'est nécessaire et de réduire la voilure là où ce n'est pas (plus) forcément indispensable du fait des évolutions technologiques ou autres variables socio-économiques. Vous aurez remarqué mon langage pour le moins diplomatique ;-) Marre d'être lapidé par les gauchistes "extrêmes" de tout poil.
En effet et je ne m'en suis jamais caché, je doute des capacités et surtout de la motivation de la direction actuelle (Meunier, Galbe, les DG, etc.) pour engager des restructurations profondes et indispensables qui touchent pourtant à la survie du groupe à CT-MT. Pas facile de se dire : "je vais faire cela parce qu'il en va de la survie de l'entreprise mais je vais m'en prendre plein la gueule par les syndicats, les médias et aussi l'Etat (tant qu'à faire). Il faut des "cojones" !!  
Atos conglomérat, Notre Atos, qui s'est fait à coups d'acquisitions externes plus ou moins judicieuses (une fois encore je reprends l'interview de Nouredine Bihmane) doit être profondément restructuré. Il y a forcément des doublons partout à tous les niveaux de responsabilité, du pantouflage, du laisser aller, certainement aussi du je m'en foutisme ici et là dans cette "entreprise Frankenstein"  ET aussi évidemment de solides compétences, du travail d'abattu, de la motivation de nombres d'acteurs mais pas de tous.
Pour ma part, je suis POUR la scission qui est comme je l'ai dit plus haut, l'occasion unique de tout remettre à plat dans les structures de l'entreprise, de la remettre sur de bons rails. En tant qu'actionnaire (très modeste) je ne suis absolument pas convaincu que ce sera une bonne opération pour moi (j'en doute même fort) mais pour l'entreprise et son avenir je n'ai, là, aucun doute que cette scission soit une très bonne chose :))
 
 

marcel

Active member
Je suis bcp plus critique sur le nouvel article.
Tu es une mine d’or d’information et ton travail sur le dossier est colossal, indéniable et on ne peut-être qu’admiratif sur ton implication.
En revanche, outre le fait que nos avis divergent sur certains points, je suis en total désaccord avec la tournure du blog avec cet article. J’ai lu ta première version de l’article ce matin (qui a depuis été modifiée et adoucie) et elle m’a fortement déçu.
En effet, je suis contre l'idée qui est de convaincre tous les lecteurs d’un vote contre la scission. L'objectif de base de ce forum était il me semble d’informer et d’échanger sur les différents sujets touchant de prêt ou de loin la société Atos sans censure. Mais pas de l'utiliser afin de convertir toute la communauté à ta vision des choses.
Je ne suis absolument pas un adepte de la scission à tout prix, mais le fait que l’article soit présenté en tête d’affiche du blog donne le sentiment qu’il s’agit d’une prise de position affirmée du blog.
Dans le cadre de ton conflit avec le juridique d’Atos sur le nom de domaine, je ne pense pas que cet article joue en ta faveur. Car un site qui conteste fortement la décision principale de la gouvernance et qui tente de rassembler autour de lui la contestation et qui porte le nom de la société, ça fait tache… Même si je te l'accorde, il n'y a rien d'illégal, ça reste de la liberté d'expression.
J’aurai préféré une approche différente. Qui tente de comprendre et d’expliquer les avantages et inconvénients d’une scission. Et qui laisse à chaque lecteur le soin d’en conclure ce que bon lui semble et qui n'empêche pas de conclure sur ton avis personnel. Avec pourquoi pas, un sondage pour connaître le positionnement des lecteurs vis-à-vis du projet.
 
 
Encore une fois, je n’ai pas d’avis tranché sur le sujet. Je suis curieux de lire tes arguments.
Pour ma part, je pense que Belmer a tapé dans la fourmilière et a mis en évidence la nécessité de restructurer profondément l’entreprise. Le CA ayant refusé la cession de BDS et ayant indiqué son opposition à toute OPA, il n’y avait plus qu'une AK ou l’entrée d’un partenaire pour aider à financer le redressement d’Atos.
Hélas, aucun prétendant ne voulait mettre de billes dans l’infogérance d’Atos qui semblait avoir bcp de cadavres. Je soupçonne que dès le départ, des liens avec Airbus ait été noués. Mais qu’il a été réclamé d’enlever l’infogérance du deal pour pouvoir y mettre des billes. IBM l'a fait avec Kyndryl.
 
« Il y avait beaucoup de conflits entre la vente de produits IBM et le métier du service informatique », assure le PDG de Kyndryl 
Le patron du numéro un mondial des services informatiques d'infrastructure explique les avantages qu'il anticipe de la récente séparation avec IBM. Après des années de difficultés, il compte sur des partenariats avec les concurrents de son ancienne maison mère pour retrouver un chiffre d'affaires en croissance.
"Le groupe IBM se porte décidément de mieux en mieux depuis son split il y a un an déjà. Ses résultats du troisième trimestre dépassent les attentes du marché et conduisent IBM vers une année au-delà de ses objectifs.
Tout va mieux pour IBM. Pas de doute, la scission IBM/Kyndryl opérée il y a à peine un an donne les résultats escomptés, à savoir offrir à IBM un nouveau potentiel de croissance."
 
Je ne sais pas à quel point on peut comparer les 2 sociétés, mais Atos à choisi de suivre le chemin d'IBM.
Tes arguments et tes conclusions sur le non bien fondé de la scission m'interessent fortement, mais personnellemnt, je ne valide la mise en forme.
 

tobias

New member
Samedi 25/03/23 16h00
J'ai écrit ci-dessus avant de lire l'article de @Map dans la partie blog : 
"SCISSIONNAGE « Meunier & Co » (introduction) : une escroquerie intellectuelle pour actionnaires égarés en peine de recouvrer leur PRU (Article-blog)"
Quand tu y mets du tien et que tu prends ton temps pour rédiger @Map il faut bien dire que ça a de la gueule et du style. C'est incisif, agressif dans le bons sens du terme (si je puis dire). Il y a de la conviction dans les propos mais c'est aussi un parti pris que tu prends à tourner ainsi les choses alors qu'en fait tout est possible avec Atos, rien n'est jamais sûr, rien n'est jamais acquis avec l'informaticien.
On attend toujours quelque chose d'Atos et bien souvent le meilleur n'arrive pas ou ne suffit pas à orienter le cours vers le nord dans la durée  ! Beaucoup d'espoir, beaucoup de déceptions aussi. A suivre cette action au quotidien, on passe assez fréquemment et rapidement de l'euphorie à la consternation dans la même semaine voire dans la même journée.
Je suis pour que chacun s'exprime en toute liberté et surtout pour que chacun se forge sa propre opinion. C'est l'essence même et la raison d'être de ce blog / forum. Je ne suis pas fan des gourous et de leurs suiveurs ! Je l'ai déjà dit ici il y a quelques mois. A mon sens, tu n'es pas fait de ce bois là et tu n'aspires pas à cette "fonction". Tu es donc bien libre et tu as évidemment toute la latitude d'écrire à charge contre ce que tu penses être de l'escroquerie intellectuelle pour actionnaires égarés en peine de recouvrer leur PRU (la scission).
Nonobstant, même si j'aime les gens qui sortent de l'ordinaire par leurs propos, je ne suis pas pour autant d'accord avec tout ce que tu dis, tout ce que tu penses et tout ce que tu prophétises ;-)
Que ceux qui pensent autrement fassent part, tout comme moi, de leurs critiques. Que ceux qui se sentent "manipulés" ou "orientés" par tes propos fassent leur introspection pour repartir sur les bons rails et recouvrent ainsi leur libre arbitre.
Ce n'est pas à celui qui écrit, ce n'est pas à celui qui fait passer sa vision des choses de devoir s'excuser de "manipuler" ou d'orienter son lecteur même si c'est éventuellement là son intention. C'est au lecteur de faire l'effort de comprendre les choses, de les analyser et éventuellement de les rejeter comme n'étant pas SA vision des choses. Le libre arbitre les amis, tout est là !
Il faut savoir lire, savoir écouter tout à chacun mais il faut impérativement garder son libre arbitre ! A chacun d'être fort, à chacun d'avoir ses propres idées et de les assumer au besoin.
Aucune personne, aucun article ne peuvent influer les convictions profondes et les opinions d'un Homme Libre !
 

tobias

New member
"Ce n’est pas à celui qui écrit, ce n’est pas à celui qui fait passer sa vision des choses de devoir s’excuser de « manipuler » ou d’orienter son lecteur même si c’est éventuellement là son intention. C’est au lecteur de faire l’effort de comprendre les choses, de les analyser et éventuellement de les rejeter comme n’étant pas SA vision des choses. Le libre arbitre les amis, tout est là !
Il faut savoir lire, savoir écouter tout à chacun mais il faut impérativement garder son libre arbitre ! A chacun d’être fort, à chacun d’avoir ses propres idées et de les assumer au besoin.
Aucune personne, aucun article ne peuvent influer les convictions profondes et les opinions d’un Homme Libre !"
Dédicace spéciale à tous les membres du forum Boursorama (@Soleil78 @Martingale; @Pch12 @Arkose @Margotlolo @Gump32 @Pre00529 @Cor.mede etc..) qui pourraient éventuellement se sentir "manipulés" par les propos tenus sur notre blog/forum.
C'EST  DONC A VOUS LES AMIS et AMIE (LES LECTEURS) DE VOUS PRENDRE EN MAIN  ;-) 
 

map

Moderator
Membre du personnel
 
Bonjour Marcel,
je suppose que c'est à moi que s'adressent ces propos. J'ai de suite mis l'article en mode privé le temps d'y réfléchir, car l'écrivant j'ai pensé que je n'avais pas mis de disclaimer disant que c'était mon opinion personnelle et celle du blog, et je souhaite donc qu'on en discute.
Dans le cas IBM, la scission s'est faite au bénéfice des activités les plus rentables et IBM a spinoffé les activités les moins rentables, ce qui est l'inverse ici et ce qui ne m'étonne pas de meunier. La fiscalité n'est pas la même non plus aux USA. Mois j'ai eu une fois un PEA, je l'ai gardé 3 ans et ça m'a saoulé, je suis repassé au compte titre. Je suis pas sûr d'être un cas isolé. Peut-être que je me trompe et que 70% des membres ont leurs actions sous PEA.
Donc j'ai fait une description des inconvenients de la scission dans lequel le contexte est chiffé, mais ce que tu as lu n'était que l'introduction, donc tu ne peux être convaincu à ce stade. Je vais me donner quelques heures pour que l'on réfléchisse pour que les pro-scissions ne se sente pas trahis par cet article.
 

marcel

Active member
Je me suis peut-être un peu emballé.
Tu apportes bcp d'informations que je ne serai pas capable de me procurer autrement. Tu as un style un peu virulent parfois, mais ta plume est agréable et je prends tjrs du plaisir à lire tes nouveaux articles.
Tobias n'a pas tort qd il dit que c'est au lecteur de se faire son propre opinion. Tu prends souvent position sur tes articles, et c'est ton droit. Cela ne me choque pas.
Cependant, je trouve juste que certains passages étaient un peu racoleur sur cet article. Je ne doute pas que la suite de ton analyse donnera du sens à tout ce que tu avances en introduction. Mais j'aurai plus mis du coup un message en ce sens en conclusion plutôt qu'en introduction. Car sans tous les éléments de ton analyse cette insistance sur le refus de la scission est gênante.
 

marcel

Active member
Concernant, IBM je vais étudier un peu plus le cas pour voir les similitudes.

Et effectivement, je comprends que le racket fiscal qui découle de la scission soit un argument non négligeable en sa défaveur.
 

map

Moderator
Membre du personnel
 
Ce que tu appelles style "raccoleur", c'est un peu ma façon de m'exprimer en donnant beaucoup d'exemples et en appelant un chat un chat.
Bien sur je sais m'adapter à mon interlocuteur et je ne parlerais pas pareil à Macron, à un policier ou un juge.
Je trouve qu'il y a beaucoup de langue de bois du côté de Atos, et j'essaye, plus par humour que racollage d'attirer le lecteur. En fait c'est venu naturellement. Quand je me suis mis à compiler les articles, je me suis aperçu qu'ils mettaient à la fin AFP ou AOF ou un autre média et qu'en fait ce n'était pas une analyse mais un commentaire d'un dépeche ou d'un communiqué Atos. J'ai donc voulu adopter une autre approche, un peu plus provocante.
Sur Bourso, ils sont persuadé que c'est pour faire du buzz, mais à quoi bon faire du buzz quand il n'y a rien à vendre. C'est plus la liberté qu'offre le forum et une petite audience avec un lectorat moyen par article à 500 lectures, parfois des petites pointes à 1000, donc on peut se permettre plus de choses que quand on est lu par 100 000 personnes comme Challenges, ou 300 000 personnes par Les Echos.
C'est aussi un contre pouvoir. Nous faire croire par exemple que la scission c'est pour optimiser la structure de chacune des parties, c'est se foutre de nous. On sait très bien que c'est pour remonter le cours de bourse, de multiples témoignages de salariés ont dit que ce serait plus dur de vendre de l'infogérance sans la Cyber.
Ce qui énerve Atos c'est que la Cyber vaut 2.5Md€ soit plus que le cours de Atos. Au début selon des informations assez précises que j'ai eux, ils voulaient spliter que BDS, mais ça passait pas au niveau des banques pour la dette. Donc ils ont créé Evidian et du coup en lisant les analyses, on s'aperçoit que les analystes appliquent non seulement une décote de holding, mais valorisent Evidian par une multiple de l'Ebit sans tenir compte de la spécificité de Cyber puisqu'elle est noyée dans un ensemble.
Donc si Evidian est valorisée par des multiples de l'Ebit, pourquoi la spliter. Autant la garder.
La seule valorisation réelle de la Cyber aurait été de vendre la Cyber à Thalès, là il auraient eu un chèque de 2.5Md€ et probablement la possibilité d'en garder 10 à 15% pour sécuriser leur infrastructure.
Ce que je souhaite démontrer c'est que valoriser la Cyber par la création d'Evidian, ça a été une erreur, Evidian est considérée comme un holding et c'est pas si illogique, ça fait que 14% de Evidian.
 

map

Moderator
Membre du personnel
 
En ce qui concerne IBM Kinskly, les frais de double structures s'amortissent bien mieux avec 19Md€ que avec 5Md€. Donc le split est moins illogique. Mais pour l'instant on a pas de recul sur le long terme.
Dans cette affaire, les deux unités se portaient bien et étaient bénéficiaires, c'était donc pour valoriser, mais dans une démarche réfléchie et pas une démarche sauve qui peut.
Si les analystes le 14 juin ont démonté Atos, c'est qu'ils ont compris que c'était un plan sauve-qui-peut, d'où mon titre le feu au lac. Après j'habitais en Rhone Alpes avant de devenir asiatique, donc cette expression est très ancrée dans la culture rhone-alpienne.
 

marcel

Active member
Merci pour tous ces éléments. Je pensais vraiment que mettre le digital ds Évidian était une stratégie pour évincer Thalès. Je ne savais pas qu'il souhaitait au départ ne spliter que BDS.
 

admin

New member
Pour CHASTEAUX, il va y avoir une résolution soumise à la majorité des votants. "approuvez-vous la scission". Il suffit qu'il y ait 51% de non.
 

admin

New member
 
Après réflexion et 2/3 amendements je vais remettre l'article en ligne
J'ai flaché sur cette photo de moutons qui ont pas l'air bête comme un mouton de base, mais un peu perdus. J'ai donc adpaté mon titre par rapport à la photo.
Pour ce qui est de "l'escroquerie intellectuelle", c'est parce qu'ils disent pas que c'est pour revaloriser le cours de l'action, mais pour que chaque société évolue dans un environement adapté. ALORS QUE
Tous les salariés les plus critiques qui m'ont écris par email encensent Thierry Breton, il était assez charismatique apparement, et Thierry Breton voulait faire un EADS des ESN. Un conglomérat où un commercial était capable de vendre tout au client du kilo de sucre à la petite cuillière.
Donc ce qu'ils font aujourd'hui, c'est de dire à leur regretté boss que c'était un crétin et qu'il a tout fait de travers.
Franchement, je préfère toujours la franchise, quitte à ce que ça me secoue sur le coup au mensonge. Qu'ils nous disent "le redressement va prendre du temps et notre scission ça va redresser l'action de suite, OK". Mais pas la machin, structure optimisée à chaque marché...
Si Atos c'était IBM, ça se saurait :)
 
Je lirais tes articles attentivement Map, comme toujours , pour autant je ne voterai pas contre la scission pour deux raisons :
1/ je veux qu'Airbus devienne l'actionnaire de référence d'Atos puisque Thalès n'a pas voulu y mettre le prix. (et probablement qu'un TecFo plus petit attisera les convoitises)
2/ Ajouter de l'instabilité à l'instabilité non merci (c'est d'ailleurs pour çà que je ne "trade" pas mes titres je me vois comme un micro airbus !)
 
 

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