Certes, mais la logique d’une position construite sur l’analyse fondamentale, et non pas sur l’analyse technique, c’est :
1/ d’être plus long terme (parfois parce que l’on a tout simplement pas le temps de suivre de près une position)
2/ de rentrer par pallier, avec des écarts significatifs entre chaque entrée (pas seulement 2/3%)
3/ de ne couper sa position que pour des raisons fondamentales (=dégradation de la performance financière).
Il y a des actions qui sont tombées tellement bas qu’elles ne peuvent pas - littéralement - tomber en dessous d’un certain niveau. C’est un fait objectif, pas un sentiment subjectif. Stellantis par exemple se paye à un per de 3, avec une trésorerie nette qui couvre presque la moitié de la valorisation boursière. C’est juste impossible d’un point de vue comptable qu’elle tombe en dessous de 11/12€. Ou plutôt : si elle le fait c’est parce que des données fondamentales auront changé, et ce sont ces données qui me feront vendre et pas les données techniques ou graphiques.
J’ai toujours investi uniquement sur des données fondamentales, en conservant des positions long terme et en bénéficiant des excès baissiers du marché. Récemment encore (2022-2023), j’ai pris 100% sur Technip Energies sur une base purement fonda (en juillet 2022, l’action cotait 40% sous sa trésorerie nette !)
De même Teleperformance ne peut pas, avec ses performances financières actuelles (16% de mop, croissance de 8% du CA, per de 9 avec l’acquisition de Majorel) tombé en dessous de 125-130. Il est beaucoup plus sûr pour moi de garder une position significative en étant prêt à doubler ma position sur ces niveaux que de vendre pour des raisons purement techniques.
Et ne donnez pas l’exemple d’Atos : dès juillet 2021, il était clair qu’Atos ne valait plus rien (j’avais initié un poste sur Bourso avec mon pseudo attaché à mon PEA : et si Atos ne valait rien ?) Donc Atos n’est clairement pas un bon exemple pour contredire une analyse fonda