matabeta
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L' annonce de la levée de fond par Onepoint, qui a déjà pris position sur près de 10% d' ATOS, offre enfin une véritable perspective de changement fondamental sur le titre :
1/ Elle ouvre la voie à un actionnaire de référence, qui est désormais en mesure d' acquérir davantage de titres en cas d' opportunités de marché. C' est donc un nouvel obstacle de taille à la Vade qui pouvait jusqu' ici faire pression sans opposition. Elle devrait s' alléger.
2/ Elle assure la possibilité d' une cession de la partie Digital d' Eviden, seon le scénario central, étant donné les intérêts de Onepoint exprimés lors de la précédente approche rejettée par Atos en 2022. C' est donc une solution financière qui règlerait le problème de dette excessive d' Atos, et surtout éloigne ou réduit fortement la perspective d' une AK qui pesait sur le titre.
3/ Les deux points précédents sont acquis quel que soit l' issue du deal en cours de négociation pour la partie Tfco. Si le deal est maintenu, la sortie de l' acquisition de 7.5% d' Eviden par EPEI se traduira par une meilleure offre sur le rachat de Tfco, en réduisant nettement l' apport d' Eviden au BFR. Si le deal est annulé, l' arrivée de Onepoint facilitera la position d' Atos vis à vis des banques pour poursuivre la restructuration de Tfco (à condition que le redressement soit enfin confirmé). Dans les deux cas, c' est positif pour Atos/Eviden.
4/ Avec ou sans Tfco, et si Onepoint vise le rachat de la partie Digital uniquement, Eviden conservera probablement Syntel et tout ou partie de BDS, lui permettant de rester un leader mondial ou européen d' activités porteuses et stratégiques (Cybersécurité, cloud, supercalculateurs, etc). Si Layani souhaite uniquement rester simple actionnaire, il pèsera pour des cessions et/ou rapprochements avec Onepoint dans tous les cas.
5/ La simple présence de Onepoint à hauteur, déjà, de 10%, réduit en soit le projet d' AK. Les droits de votes de Layani étant appelés à peser au sein du board, il n' est pas dans son intérêt, en tant qu' actionnaire, de voir son investissement dilué.
6/ La possibilité d' une OPA n' est pas exclue, menée par Onepoint, pourquoi pas en partenariat avec d' autres acteurs. Onepoint ne peut assumer seul le poid des dettes totales du groupe, mais il peut, s' il mène bien sa stratégie, acquérir l' ensemble hors Tfco cédée comme prévue à EPEI, et procéder à des ventes d' actifs tels que Syntel ou BDS dans l' année.
Tous ces éléments militent pour une valorisation de ces perspectives qui mènent toutes à éloigner les scénarios de démantèlement subi, d' AK dilutives ou de cessation de paiement. Le titre devrait donc intégrer ces éléments et tangenter vers une valeur de 8 euros au minimum selon votre serviteur, en l' état des connaissances des intentions de Onepoint actuellement.
1/ Elle ouvre la voie à un actionnaire de référence, qui est désormais en mesure d' acquérir davantage de titres en cas d' opportunités de marché. C' est donc un nouvel obstacle de taille à la Vade qui pouvait jusqu' ici faire pression sans opposition. Elle devrait s' alléger.
2/ Elle assure la possibilité d' une cession de la partie Digital d' Eviden, seon le scénario central, étant donné les intérêts de Onepoint exprimés lors de la précédente approche rejettée par Atos en 2022. C' est donc une solution financière qui règlerait le problème de dette excessive d' Atos, et surtout éloigne ou réduit fortement la perspective d' une AK qui pesait sur le titre.
3/ Les deux points précédents sont acquis quel que soit l' issue du deal en cours de négociation pour la partie Tfco. Si le deal est maintenu, la sortie de l' acquisition de 7.5% d' Eviden par EPEI se traduira par une meilleure offre sur le rachat de Tfco, en réduisant nettement l' apport d' Eviden au BFR. Si le deal est annulé, l' arrivée de Onepoint facilitera la position d' Atos vis à vis des banques pour poursuivre la restructuration de Tfco (à condition que le redressement soit enfin confirmé). Dans les deux cas, c' est positif pour Atos/Eviden.
4/ Avec ou sans Tfco, et si Onepoint vise le rachat de la partie Digital uniquement, Eviden conservera probablement Syntel et tout ou partie de BDS, lui permettant de rester un leader mondial ou européen d' activités porteuses et stratégiques (Cybersécurité, cloud, supercalculateurs, etc). Si Layani souhaite uniquement rester simple actionnaire, il pèsera pour des cessions et/ou rapprochements avec Onepoint dans tous les cas.
5/ La simple présence de Onepoint à hauteur, déjà, de 10%, réduit en soit le projet d' AK. Les droits de votes de Layani étant appelés à peser au sein du board, il n' est pas dans son intérêt, en tant qu' actionnaire, de voir son investissement dilué.
6/ La possibilité d' une OPA n' est pas exclue, menée par Onepoint, pourquoi pas en partenariat avec d' autres acteurs. Onepoint ne peut assumer seul le poid des dettes totales du groupe, mais il peut, s' il mène bien sa stratégie, acquérir l' ensemble hors Tfco cédée comme prévue à EPEI, et procéder à des ventes d' actifs tels que Syntel ou BDS dans l' année.
Tous ces éléments militent pour une valorisation de ces perspectives qui mènent toutes à éloigner les scénarios de démantèlement subi, d' AK dilutives ou de cessation de paiement. Le titre devrait donc intégrer ces éléments et tangenter vers une valeur de 8 euros au minimum selon votre serviteur, en l' état des connaissances des intentions de Onepoint actuellement.