Map peux tu préciser l’idée de la coentreprise ?

joga

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De quoi parle tu exactement ? D’une co entreprise en spin off avec l’état qui apporte des fonds ? Pourquoi ne pas prendre directement 30% d’evidien ou plus ?
 

map

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Parce que dans l'article de Challenges il est reporté que le directeur de la BPI a dit "je ne mettrais pas un centime dans Atos", deuxio cette activité est celle qui inclue les essais nucléaires virtuelles, et l'état est soucieux de ça, mais se fout royalement des apps faites en inde par Syntel. Tertio parce qu'un contrat de 273M€ vient d'être signé et un deuxième en très bonne voie, donc la BPI et la DGA n'investiraient pas en totale à perte. En le contrat en lui-même et la maintenance ils auront un revenu récurant, et même si bénéfice il n'y avait pas, ce ne serait pas un puits sans fonds, comme ça l'était depuis un an.

Pourquoi ne pas prendre 30% d'Eviden, parce que l'état n'a pas vocation à éviter les faillites sauf si grosse casse sociale, comme pour PSA il y a 6 ans, mais là, le peu d'ingénieurs qui se retrouveraient sur le carreau en cas de démantèlement . Tous ceux qui ont quitté Atos m'ont dit avoir retrouvé en 8 jours.

A priori l'idée sous-jacente (ça c'est mon raisonnement, serait que Kretinsky puisse faire une OPA sur le groupe si Meunier commencent à chipoter. Vous avez vu l'article-interview de Yves Bernaert des Echos qui parlent de peaufiner des détails. Vous vous doutez bien que si les discussions ont commencé il y a 1 an et 1 mois, tous les détails ont déjà été peaufiner. Donc c'est plutôt une renégociation qu'un peaufinement. Et Kretinsky risque de ne pas aprécier la plaisanterie...
 

condor

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Map peu tu expliquer ta logique refocus no split et Kretinsky ne risque pas d'apprécier la plaisanterie.
Tu trouve que le deal kretinsky est bon et que cela ne doit pas être renégocié?
 

condor

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Avant cela, Yves Bernaert et le directeur financier Paul Saleh conduiront les négociations avec EPEI pour la reprise de Tech Foundations.
ZD net.
 

joga

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je suis étonné qu un gros ne fasse pas d’opa à 10€ ça fait un atos complet pour 1Milliards vendu à la découpe derrière c’est cadeau !

Que meunier laisse 1Milliard de treso dans la boîte ok mais la treso ça ce paye ! Là le tchèque il paye 200M et on lui file des actions évidien le reste c’est gratos !


Redresser tfco sans dette avec 1 milliards de treso en sortant 200M pour evidien on est tous d’accord qu il faut le braquage du siècle ? Il va investir 700M pour restructurer le management dégager 30% des effectifs et dans 1 à 2 ans tfco ça vaut 2-3 milliards facile !
 

matabeta

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Bien sûr mais ça ne peut pas venir de Krentisky. Tu as bien vu la levée de bouclier à l’idée qu’il ne prenne que 7,5% d’Eviden, il est donc impossible pour lui d’acheter le tout. Par contre, une offre conjointe Kretinsky (Tfco) et un Thales ou autre Airbus, Orange, Dassault, Capg, Onepoint et j’en passe (Eviden) serait tout à fait envisageable. Le problème restant le montant de l’offre éventuelle, alors qu’atos est aux abois..
 

map

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Map peu tu expliquer ta logique refocus no split et Kretinsky ne risque pas d'apprécier la plaisanterie.
Tu trouve que le deal kretinsky est bon et que cela ne doit pas être renégocié?
Quand Kretinsky entre en négo exclusive, c'est pour signer, pas pour négocier. Les détails ont déjà été fixés par les parti, à un tel point que même les salaires des dirigeants et les packages attenants ont été fixés.
Donc de "vouloir finaliser les détails", ça ve dire renégocier.
En parallèle un projet pour l'instant non officiel cherche à faire sortir les activités stratégique pour l'état de Atos. Pour répondre à ta question, Big Data ne vaut quasiment rien avec une MOP à 1.5%, donc c'est pas une question de rentrée financière, mais d'isolée une activité qui fait une levée de bouclier.
Cela permettrait ensuite à un acteur y compris non français, de racheter Eviden 1€ symbolique quand ça sera en cessation de paiement (si Meunier reste et que le plan est continué en l'état) ou dès à présent à Kretinsky de faire une OPA sur le groupe car je rappelle que l'était à des JO de Paris à assurer et si Kretinsky se retire on peut se retrouver avec un Atos (incluant TFCo) en faillite 3 mois avant le début des JO. Depuis 1998 personne d'autre que Atos (1998 et 2002 SEMA désormais Atos) n'a organisé l'infrastructure des JO.
Donc personne ne peut remplacer Atos au pied levé pour les JO.
La tendance serai que Kretinsky se retire. L'audit Due Diligence semblerait mauvais et Kretinsky n'est pas d'accord pour renégocier.
Donc l'intérêt de l'état est de sortir urgemment les activités stratégique pour lui offrire une OPA sur le groupe. Il faut pas 6 mois pour sortir 200M€ de périmètre. Ca peut être fait très vite.

Maintenant il s'agit d'un dossier sensible, je ne donnerais que des infos dont je suis sûr. Pour l'instant je vous dit juste qu'il y a un projet très avancé de créer une co-entreprise Atos-BPI-DGA-CEA dont la vocation n'est pas de faire une rentrée financière pour Atos, hormis 100 à 150M€ maxi (estimation MAP), mais d'enlever cette activité des mains de Meunier. Et là, il n'aurait pas le choix (ENFIN) car sinon nationalisation de l'activité. Avec la co-entreprise il garde le prestige de pouvoir la citer dans les communiqués de presse.

C'est insignifiant pour la valeur ou le cash de Atos, mais important sur le coté OPAble de Atos.
 

condor

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Croyez-vous vraiment qu'avec les nouveau contrats Jupiter et Jules verne à venir la mop sera toujours de 1.5?

J'ai du mal a croire à votre valorisation... surtout que c'est une activité unique en Europe.
 

map

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Croyez-vous vraiment qu'avec les nouveau contrats Jupiter et Jules verne à venir la mop sera toujours de 1.5?
J'espère que non, mais la quote-part Atos est de 273M€ sur Jupiter ne l'oubliez pas et il n'en tombe pas tous les jours. La facturation sera en 2025.

4dbd2af_1694180635992-eco-3723-supercalculateur-v2-web-vendeur-350.png
 

map

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Quand à la MOP de Big Data, c'est divisé en 3 activités les mégacalculateurs, type Léonardo ou Jupiter, les HPC type Sequana entre 80 et 100M€ et et les Edge computer, des serveurs ultra rapides à mi-chemin entre les serveurs du commerce et les HPC , et enfin une activité logiciel.

Les compétiteurs sont HPe, Dell, Fujitsu, Lenovo, IBM.... Comment Atos peut lutter sachant que vous devez dépenser 400M€ tous les 4 ans pour renouveller l'outil de production, que la dépense de 400M€ a été prévu le 14 juin 2022 pour BDS et toujours pas effectué, donc l'usine travaille avec un outil de production de 5 ans d'age, ce qui est la préhistoire dans l'informatique high tech.
 
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UnSalarieEviden

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La puissance annoncée pour Leonardo est une valeur intermédiaire. Autrement dit, quand il sera à pleine capacité (tous les processeurs, accélérateurs et mémoires installés) il sera bien plus haut.

Ce qui manque dans ces tableaux, c'est aussi le nombre de processeurs ("nodes") et de coprocesseurs, mais aussi la performance énergétique. À cet égard, Bull (racheté par Atos qui n'a apporté aucune valeur ajoutée depuis et qui a fait notamment stagner le budget de R&D) reste novateur et performant.

Par ailleurs, il existe plusieurs benchmarks qui sont ou ne sont pas utilisés pour mettre en avant telle ou telle machine. Les "top 500" sont aussi une opération commerciale...
 

map

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Oui, c'est le but de la manoeuvre aussi. Je pense que l'était préfèrerait que ça soit entre d'autres mains que Meunier.
 

map

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Membre du personnel
La puissance annoncée pour Leonardo est une valeur intermédiaire. Autrement dit, quand il sera à pleine capacité (tous les processeurs, accélérateurs et mémoires installés) il sera bien plus haut.

Ce qui manque dans ces tableaux, c'est aussi le nombre de processeurs ("nodes") et de coprocesseurs, mais aussi la performance énergétique. À cet égard, Bull (racheté par Atos qui n'a apporté aucune valeur ajoutée depuis et qui a fait notamment stagner le budget de R&D) reste novateur et performant.

Par ailleurs, il existe plusieurs benchmarks qui sont ou ne sont pas utilisés pour mettre en avant telle ou telle machine. Les "top 500" sont aussi une opération commerciale...

Intéressant, pourriez-vous nous faire un petit topo à ce sujet.
Egalement le process. L'engin est livré d'abord en version intermédiaire pour pouvoir travailler dessus puis monte en puissance ? Ou est-ce une mise à jour proposée par Atos au client entre la commande et la livraison liée aux évolutions technologiques.
 

UnSalarieEviden

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La construction d'un super-ordinateur prend du temps. Il y a évidemment un long processus de validation et de recette de la part du client, qui s'effectue avant l'installation de la totalité des modules (à la fois pour pouvoir demander des modifs et pour mesurer la performance, ou vice versa).
Sur Leonardo, les benchmarks ont été exécutés sur une configuration pas encore complète.
 

map

Moderator
Membre du personnel
A priori, ce projet est encore en cours de discussion, il n'y aurait pas encore de décision tranchée.

C'est à l'étude, mais plutôt en plan d'exfiltration si à un moment, ça posait un problème pour la souveraineté, donc pas une co-entreprise qui va sortir de terre sous 8 jours, mais plutot dans les mois qui viennent, en fonction de la structure définitive du capital d'Eviden ou si un acteur étranger était prêt à entrer au capital d'Eviden
 

remi102

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Quand Kretinsky entre en négo exclusive, c'est pour signer, pas pour négocier. Les détails ont déjà été fixés par les parti, à un tel point que même les salaires des dirigeants et les packages attenants ont été fixés.
Donc de "vouloir finaliser les détails", ça ve dire renégocier.
En parallèle un projet pour l'instant non officiel cherche à faire sortir les activités stratégique pour l'état de Atos. Pour répondre à ta question, Big Data ne vaut quasiment rien avec une MOP à 1.5%, donc c'est pas une question de rentrée financière, mais d'isolée une activité qui fait une levée de bouclier.
Cela permettrait ensuite à un acteur y compris non français, de racheter Eviden 1€ symbolique quand ça sera en cessation de paiement (si Meunier reste et que le plan est continué en l'état) ou dès à présent à Kretinsky de faire une OPA sur le groupe car je rappelle que l'était à des JO de Paris à assurer et si Kretinsky se retire on peut se retrouver avec un Atos (incluant TFCo) en faillite 3 mois avant le début des JO. Depuis 1998 personne d'autre que Atos (1998 et 2002 SEMA désormais Atos) n'a organisé l'infrastructure des JO.
Donc personne ne peut remplacer Atos au pied levé pour les JO.
La tendance serai que Kretinsky se retire. L'audit Due Diligence semblerait mauvais et Kretinsky n'est pas d'accord pour renégocier.
Donc l'intérêt de l'état est de sortir urgemment les activités stratégique pour lui offrire une OPA sur le groupe. Il faut pas 6 mois pour sortir 200M€ de périmètre. Ca peut être fait très vite.

Maintenant il s'agit d'un dossier sensible, je ne donnerais que des infos dont je suis sûr. Pour l'instant je vous dit juste qu'il y a un projet très avancé de créer une co-entreprise Atos-BPI-DGA-CEA dont la vocation n'est pas de faire une rentrée financière pour Atos, hormis 100 à 150M€ maxi (estimation MAP), mais d'enlever cette activité des mains de Meunier. Et là, il n'aurait pas le choix (ENFIN) car sinon nationalisation de l'activité. Avec la co-entreprise il garde le prestige de pouvoir la citer dans les communiqués de presse.

C'est insignifiant pour la valeur ou le cash de Atos, mais important sur le coté OPAble de Atos.
DGA donc l'état intervient directement ?
 

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