Les salaires des employés

Employee

New member
A la lumière des événements récents et de ce qui se passe avec le groupe Atos, les salariés d'Eviden et d'Atos risquent-ils d'avoir des difficultés à percevoir leur salaire à temps dans un avenir proche? Je fais référence aux employés de pays tels que l'Allemagne, la Pologne et d'autres pays européens. Ce risque existe-t-il?
 

condor

Member
Demandez a votre direction ce n'est pas l'endroit pour poster ce genre de chose....
Juste du bashing au profit de certains
 

map

Moderator
Membre du personnel
Il peut exister un risque de retard de 1 ou 2 jours. Normalement si la société sait qu'il y aura du retard, elle doit prévenir ses employés une ou deux semaines avant.
Aucune société de cette taille ne peut se permettre d'avoir un retard supérieur à une semaine.

La meilleure solution pour vous est d'écrire aux ressources humaines.
 

Johnjohn

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Bonsoir
Quid d'une faillite ?
Indemnité ou rien que des os??
Que prévoit Syntec???
Déjà pour faire faillite, une société doit déclarer une cessation de paiement. Il y a max 45 jours entre les deux, mais pour les grosses sociétés c'est en réalité beaucoup moins, car l'info se sait rapidement, les besoins de liquidité élevé et l'impact plus important.

Après il y a deux types de faillite, le redressement judiciaire, et la liquidation. Dans les deux cas, si la société a fait faillite, c'est quelle n'a plus d'argent - donc faut pas réver avec des bonus de départ!

Ma compréhension est que si redressement, c'est que le juge estime que la société est viable, donc il y aura une grosse restructuration, mais en gros si tu es un employé qui rapporte de l'argent chez Atos, pas trop de risque (en gros, si tu es une grande majorité du temps en projet client). Pour les autres, il va falloir qu'ils justifient leur couts... tant que tu restes employés, tu seras payé. Il est possible que tu es une indemnité de licenciement, en fonction d'accords collectifs, mais c'est typiquement payé en fin de procédure (donc possiblement très très long).

Si liquidation, il n'y a plus d'espoir, et plus un rond, tout le monde est mis à la porte et au mieux tu récupèreras des miettes en fonction de l'ordre de remboursement des dettes. Je doute que Atos tombe quand même à ce niveau... la société est malade, mais il y a beaucoup de départements/filiales/divisions profitables.
 

UnSalarieEviden

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Bonsoir
Quid d'une faillite ?
Indemnité ou rien que des os??
Que prévoit Syntec???
Tous les employés d'Atos en France ne sont pas au Syntec, une partie est sous la convention collective de la Métallurgie qui était beaucoup plus avantageuse avant sa nouvelle version en place depuis le 1er janvier.
Pour le détail il faut consulter votre convention collective.
 

marc

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Le principe même du recours à l'affacturage est une hérésie qui démontre un fond de roulement insuffisant en termes de trésorerie et pénalise la marge opérationnelle par son coût
Cela signifie que les frais improductifs sont trop importants (trop de frais fixes, trop de salariés non affectés aux projets ...) et vraisemblablement, en plus de la Direction, des commerciaux irresponsables (ventes à marge trop faible)
Bref un gros nettoyage s'impose de gré ou de force.
 

inZeBlue

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Bonsoir
Quid d'une faillite ?
Indemnité ou rien que des os??
(Très très très hypothétique) *si* cette situation survenait, les salariés français sont bien couverts (salaires et primes de licenciements).
Législations locales pour chaque filiale sinon.
L’Association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés (AGS) joue un rôle fondamental en matière d’indemnités de licenciement. En effet, lorsque l’entreprise est en redressement ou en liquidation judiciaire et qu’elle est dans l’incapacité de payer les indemnités dues, c’est l’AGS qui intervient.
L’article L3253-8 du Code du travail prévoit que l’AGS garantit le paiement des créances salariales en cas de procédure collective. Cela inclut non seulement les salaires impayés, mais aussi les indemnités de licenciement.
La Cour de Cassation, dans un arrêt du 14 novembre 2018 [6], a rappelé l’étendue de cette garantie, précisant que l’AGS doit intervenir même lorsque l’entreprise a été placée en liquidation judiciaire sans poursuite d’activité.
Les indemnités de licenciement constituent un élément essentiel de la protection des salariés en cas de rupture de leur contrat de travail. Qu’il s’agisse d’un licenciement pour motif économique ou d’une faillite, le législateur a veillé à mettre en place des mécanismes garantissant les droits des travailleurs. L’intervention de l’AGS, en particulier, offre une sécurité supplémentaire aux salariés confrontés à la défaillance de leur employeur.
 

inZeBlue

Active member
trop de salariés non affectés aux projets ...
Une ESN est tirée par son commerce. S'il fléchit, le taux de salariés non affectés aux projets grimpe - faute de projets.
Les derniers "book to bill" étaient d'ailleurs cachés derrière des périphrases ("s'améliorent de x %...").
des commerciaux irresponsables (ventes à marge trop faible)
Les gros clients des ESN connaissent leurs coûts de revient et fixent largement les prix. La seule variable d'ajustement pour la marge reste le coût (essentiellement les salaires ici - d'où la course aux juniors).
 

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