Pour répondre à votre question Map, une lettre d'intention "contraignante" peut-être assimilé/qualifiée à un avant contrat. C'est à dire que cette lettre fait l'objet en son seing de dispositions qui sont déjà d'ordres contraignantes, et qui pourraient faire l'objet d'une action en justice en cas de non respect.
Dans les faits, il est très rare que les parties signent ce genre de document (lettre contraignante).
Dans le cadre d'une lettre d'intention contraignante, cela ne signifie pas que l'acquéreur s'interdit de faire marche arrière, mais, cela signifie plutôt, par exemple en cas de non conclusion, qu'un dédommagement pourrait être dû du fait que le vendeur ait accordé une forme d'exclusivité pendant une période déterminée à l'acquéreur potentiel.
Et dans le cas d'Atos-Airbus, il est certain que la lettre n'est pas contraignante, puisqu'il a été spécifié que les discussions ne sont pas d'ordre exclusives (Atos ne pouvant signer d'autres lettres d'intentions avec une partie tierce, mais pouvant cependant poursuivre les discussions avec d'autres parties).