La Cyber est un jeu qui se joue à 11 et à la fin c’est THALES qui gagne [Version 2024]

Sebh60

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Du mal à croire, comme toi Map, que Thales regarde encore du côté d'ATOS... ils ont tellement été pris de haut que pour moi ils sont passés à autre chose. C'est vrai que Thalès a un passé qui lui a réussi dans les acquisitions etc mais comme le dit l'adage " les performances passées ne préjugent pas des performances futures..."
 

inZeBlue

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Sur le seul MCS pourquoi pas mais il faudrait une vente au détail et, là, on semble parti pour de la vente liée...
Moins cher de les démarcher sur LinkedIn tout en prospectant leurs clients qui auraient des doutes.
 

semprigual

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Sur le seul MCS pourquoi pas mais il faudrait une vente au détail et, là, on semble parti pour de la vente liée...
Moins cher de les démarcher sur LinkedIn tout en prospectant leurs clients qui auraient des doutes.
Je pense qu'en affaires il n'y a pas de place pour des sentiments ou amour-propre. Si Thalès est intéressé les négo reprendront c'est tout. La question est de savoir si Thalès a jamais été intéressé.
 

map

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Du mal à croire, comme toi Map, que Thales regarde encore du côté d'ATOS... ils ont tellement été pris de haut que pour moi ils sont passés à autre chose.

La vidéo date du 20 juin 8 jours avant l'AG et Meunier était toujours là, et pourtant la porte était ouverte. Pour moi, si Thalès avait plié le dossier, ce serait plus à cause de Impréva que pas fierté.

Je vous affirme de source sure, que de nombreux émissaires ont fait des visités aux Clayes sous Bois (lieu de la recherche de BDS) fin novembre début décembre et qu'une offre partielle a été réalisée.

Je parle pas forcément de BDS, mais de la cyber. Si Thalès est prêt à mettre plus cher la partie que la partie qui les intéresse, tout est bon à prendre. TFCo est très dépendant de managed secured services, donc ce serait pas mal que ça reste. Quant aux HPC ils semblent voués à finir dans une co-entreprise supervisé par l'état et que Le Maire arrête de nous casser les couilles avec du matos à 99% de composants importés...
 

ozymandias

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Si je devais parier je vois bien une phase transitoire dans le cadre d'un dossier à la Casino, avec beaucoup plus de candidats mais toujours Kretinsky en vainqueur, et dans la foulée un démantèlement dans un second temps où Thalès aurait un bout du mécano mais plutôt une petite partie.
 

map

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A priori, et bien que j'ai réécris cet article par pure intuition, je viens d'avoir confirmation que Thalès est rentré dans le gamme. Airbus ne veut pas le package à priori. Ce serait donc une vente de BDS en morceaux.
 
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inZeBlue

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Si je devais parier je vois bien une phase transitoire dans le cadre d'un dossier à la Casino, avec beaucoup plus de candidats mais toujours Kretinsky en vainqueur, et dans la foulée un démantèlement dans un second temps où Thalès aurait un bout du mécano mais plutôt une petite partie.
En accord avec l'analyse mais un doute sur le vainqueur.

Un acteur du monde du service informatique pourrait plus rassurer les créanciers sur sa capacité à relancer la machine et la rendre capable de rembourser ses dettes qu'une holding hors du métier et qui n'a exprimé aucune vision sur l'avenir industriel de la société à ce jour.

Evidemment, il faut qu'il y ait un volontaire (avec le "coffre" suffisant).
 

inZeBlue

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En matière de jeu, on est plutôt sur du Bouzkachi désormais (article des Echos du jour).

Une ESN fonctionne à la confiance, comme une banque.
Le vaudeville en cours, pour rester sur une comparaison plus policée, en est un répulsif.
 

hayd75

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En matière de jeu, on est plutôt sur du Bouzkachi désormais (article des Echos du jour).

Une ESN fonctionne à la confiance, comme une banque.
Le vaudeville en cours, pour rester sur une comparaison plus policée, en est un répulsif.
Tu as raison, mais dans cette pièce de théâtre, l'Etat a tout de même déjà placé quelques éléments de confiance:

1) Un contrat important qui indique clairement que l'Etat ne veut pas d'un Cap Gemini tout puissant. Après on peut aussi penser à une montée de Sopra et le perdant Atos.

2) Bruno est déjà venu parler, en dernière instance, que cela soit avec ou contre les actionnaires, Atos sera refinancé.

Est-ce suffisant?
Nous ne le serons qu'avec quelques indicateurs à la fin. Il est certain que lorsqu'on écoute des managers (des cadres très importants d'Atos) on peut s'inquiéter, mais Bruno a bien fait plier l'économie russe, pourquoi donc s'inquiéter outre mesure?


Il y a une chose que je ne comprends pas dans la stratégie d'Atos.
Ok pour distinguer TechF d'Eviden sachant que le groupe serait resté "uni" industriellement. Mais dans le second pas de Meunier cette union perd encore en force, puisqu'elle a une durée limitée (personnellement l'AK ne m'aurait pas gêné car je pense qu'on aurait évité le drame actuel, mais le drame actuel est amusant aussi).

Enfin, tout tourne autour du coeur de métier et donc l'intérêt social d'Atos est construit autour de ce coeur (core). Pour moi BDS reste dans le "core".
Certes, la transformation digitale n'a pas besoin de cybersécurité de pointe, et encore moins de supercalculateurs (en dehors de marketing du genre, s'ils savent faire aussi haut, ils sauront faire pour mon petit besoin), mais comme le souligne Map (et là dessus je valide), derrière "cybersécurité" il y a aussi beaucoup d'ingénierie banale qui consiste à travailler pour TechF et la partie digitale.
L'activité la moins "core" c'est Syntel. Sauf si soudain Syntel permet à Atos de bénéficier de supers ingénieurs indiens méga formés à faible coût, mais jusqu'à présent, ça ne s'est pas vu, non?
Parce qu'honnêtement le point faible vient de l'Allemagne, et l'Allemagne n'a pas été particulièrement généreuse avec Atos, Siemens s'est débarrassé très vite de ses actions alors qu'il aurait pu stabiliser le cours, sachant qu'il avait encore signer un partenariat industriel de longue durée. Et quand on sait que le problème d'Airbus, en plus venant d'actionnaires anglais, vient aussi de son côté allemand. Alors même que le problème vient essentiellement de ce que j'ai compris d'une surcapacité allemande.

Certes, on a la rentabilité avec Syntel, mais Syntel se vendrait rapidement à au moins 1,2/1,4 milliard d'euros. Et encore, là c'est vraiment je pense un minimum. On n'a pas tous les détails concernant Syntel, mais je doute qu'on ne trouve pas rapidement des acheteurs.
Alors le but n'est pas nécessairement de vendre Syntel, mais de vendre ensuite en ayant le plus de pouvoir?
Le drame actuel d'Atos c'est les banques, le suspens "vont elles reconduire le prêt A" alors que l'agence de notation dit "attention risque de liquidités", enfin on est en pleine boucle paradoxale d'un circuit financier amusant.
 

marc

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@hayd75 Relis tes propos à mon égard et applique toi TES propres arguments ... tu verras tu disparaitras car tu n'as pas plus de valeur ajoutée que moi.
Mort de rire, tu as conservé ou vendu ?
Je serai vraiment curieux de savoir la position du donneur de leçons -))))
 

wyoui

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Il y avait vraiment besoin de 4 posts en 8 minutes pour dire ça? Tu peux pas éditer le premier si personne n a posté entre temps ? Ça rend les thread illisibles.
 

wyoui

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A priori, et bien que j'ai réécris cet article par pure intuition, je viens d'avoir confirmation que Thalès est rentré dans le gamme. Airbus ne veut pas le package à priori. Ce serait donc une vente de BDS en morceaux.
Ce serait plutôt une bonne nouvelle si l on applique la somme des parties supérieure au tout. Mais avec Atos, même les règles les plus élémentaires de la bourse, on ne sait pas si on peut les appliquer.
 

map

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A priori aucune des deux parties ne serait emballées par les Managed secured services, dont 50 à 52% des ventes sont via des packages avec des serveurs TFCo.

Thalès serait prêt à faire un geste pour les HPC, mais à la Kretinsky. A prix coutant...
 

hayd75

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Je te conseille de relire Platon et surtout ... Le Sophiste
Marc à quel moment je donne des leçons?
Je n'ai plus le souvenir précis, j'ai sûrement critiqué tes lamentations et ta détermination du futur comme nécessaire? Ton ego en a pris un coup?
Tu veux un câlin? Une flatterie?
Autrement dit, veux tu l'impossible?


C'est intéressant de pointer un classique intellectuel mais c'est très vague, que cherches tu à me dire?
Est-ce que tu trouves que mon texte n'est pas assez rationnel? Assez clair? Sans intérêt? Qu'appelles-tu "sourcée"?
Je cherche à clarifier quelque chose de la stratégie d'Atos (si stratégie il y a). Airbus est en position de force sur BDS, cette position de force la seule façon de s'en sortir est de jouer Syntel. Je ne vois aucun actif important qui se vendrait rapidement et qui permettrait de reprendre un peu de pouvoir sur les négociations avec Airbus. Ou alors les banques veulent encore plus de garanties.

Etant donné tes derniers messages sans intérêt et agressif, je ne pense pas te donner toutes mes pensées d'investissement mais je suis acheteur sur Atos. Et comme je l'ai déjà dit, il y a ce qu'on appelle des put. Alors les put c'est pas génial parce que ça perd en valeur avec le temps, mais c'est génial quand on a un drame style Atos, parce que là ce que vous pensiez être une couverture à 25% devient une couverture beaucoup plus haute.
Mais je reste acheteur, j'ai même renforcé pour te dire. Et comme déjà dit, et si je perds? Et alors? C'est le jeu. Je pourrais te détailler ma construction d'investissement mais quel en serait l'intérêt?

Il n'empêche que j'aurais aimé des propos un peu plus nourrissants. As-tu 15 ou 20 ans pour faire référence à une oeuvre sans la construire a minima?
Est-ce que tu veux me dire par là que je suis un maître de discours mais que je ne parle de rien? Ou est-ce que tu es un maître en théorie platonicienne sur la question des grands genres?
 

JEGAT AUFAUR

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Thalès ... pour l' instant quel intérêt à sortir du bois. Ne serait-ce qui voir déjà plus clair ( comptes, intérêts en jeu, alliances possibles... ). La stratégie peut être de laisser s' user et se heurter les forces en présence, observer tout ce "joli" monde. Bondir au bon moment. Le timing est important.
 

map

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Je pense que vous n'avez pas réalisé, que ce n'est pas une vue de l'esprit, Atos est rééllement au bord du dépot de bilan et aura déjà du le faire si elle n'avait pas fait 180° par rapport au S1 à savoir ré-afacturer à mort ses factures clients pour compenser l'arrêt du Reverse factoring.
 

hayd75

Active member
Map, je pense que tu n'as pas conscience de toutes les possibilités créatives du marché obligataire.
Ensuite, derrière le mot "restructuration" on peut mettre beaucoup de choses.
Mais le droit reste "formel", et formellement il faudrait pour que ta mandatrice prenne le pouvoir et fasse n'importe quoi (vis à vis de l'actionnaire), il faut qu'Atos viole les convenants, et comme vous l'avez tous lu, le prêt a été reconduit. Le suspens recommencera sur ce point en juillet 2024 (bonjour les JO).

Ensuite, je ne me prononce pas de manière péremptoire car je connais surtout le marché US, et peut être qu'après tout la France est un pays bananier.
 

hayd75

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Aux US, ça serait tout simplement impossible sauf si cadavres dans le placard, et dans ce cas on pourra tous se déchaîner contre Meunier et Edouard Philippe sa carrière est finie.
 

map

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Edouard Philippe sa carrière est finie.
Vous n'avez même pas idée de la microscopie des informations à dispositions des administrateurs.

A titre d'exemple, Astrid Stange a acheté des actions Atos pour 50 000€, au plus haut historique 12 jours avant le retrait de Airbus. Donc à ce moment là c'était quasi sûr que côté Meunier on savait déjà que c'était plié et personne au board n'a été informé.
 

JEGAT AUFAUR

New member
La restructuration va être lancée jeudi, j'en suis sûr à 99.999%
C'est la semaine des "99,999 % " - restructuration ?... et % de dilution ?... semaine des plus importantes. Perso j'ai cru en Atos, j'y ai laissé un petit peu d'argent, mais surtout beaucoup d' illusions. J'ai tout vendu. Je suis abasourdi par tous ces événements et la facilité pour des dirigeants à tant de gâchis sans contre-pouvoirs ... la gouvernance, le peu de contre-pouvoirs des membres des CA, des actionnaires... Affligeant et inquiétant et pas que pour Atos.
 

map

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En fait c'est L'exemple parfait de la défaillance du système français à l'absence totale de contre-pouvoir d'une gouvernance mafieuse quand il n'y a pas d'actionnaire de référence avec au moins 2 sièges au board. Siemens avec son unique siège a même finalement laché prise et a d'ailleurs donné un gros contrat récemment (il y a 3/4 mois) à un concurrent d'Atos pour te dire la perte de confiance après avoir été 10 ans au board.
 

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