Je suis très pessimiste sur le titre. Pour moi ce communiqué ressemble à celui du 1er aout.

map

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Membre du personnel
On parle de cessions bien au delà des 400M€ prévus en plus. Donc à dépèce la bête et y'a pas BDS dedans. J'espère que personne ne croit à 1.8Md€ alors que Airbus a fait passer 2 des meilleurs cabinets de Due diligence A&M et E&Y en février et mars et qu'il connaissaisent chaque ligne de la compta d'Atos. Ca sera entre 1.5Md€ et 1.6Md€. Personnellement je reste sur 1.4Md€ à 1.5Md€. Je pense qu'on sera soit au bas soit au desssous de la fourchette.

D'autre part, contrairement à janvier, il s'agit d'une lettre non engageante.

Kretinsky a à priori plié l'affaire.
 

map

Moderator
Membre du personnel
Bien sûr c'est pas que ça.

Il est répeté à plusieurs reprises que Atos se mettra en sauvegarde si besoin. 3 fois en tout.

Quand vous listez toutes les échéances et que les banques n'ont pas accepté le refinanciement de la plus grosses on voit pas qui refinancerait le reste....

  • tout en assurant le remboursement et le refinancement de ses dettes financières:
    • le prêt à terme A (term loan) de 1,5 milliard d’euros, arrivant à échéance en janvier 2025 sous réserve de deux extensions, de 6 mois chacune, dont Atos dispose selon des conditions usuelles (notamment absence de cas de défaut et paiement de la commission d’extension).
    • l’emprunt obligataire de 500 millions d’euros à échéance en novembre 2024,
    • l’emprunt obligataire de 750 millions d’euros à échéance en mai 2025,
    • la facilité de crédit renouvelable de 900 millions d’euros à échéance en novembre 2025,
    • l’emprunt obligataire de 350 millions d’euros à échéance en novembre 2028, et
    • l’emprunt obligataire de 800 millions d’euros à échéance en novembre 2029.

Mise en œuvre d’un programme additionnel de cessions d’actifs

Que l’opération avec EPEI conduise à un accord ou pas, et compte tenu de la réduction envisagée de l’augmentation de capital, la société considère la cession d’autres actifs, bien au-delà des 400 millions d’euros mentionnés dans le communiqué du 28 juillet 2023, afin d’honorer ses échéances de financements.
 

Johnjohn

Active member
Airbus est en position de force. Pas de seconde offre (ou alors elle est ténue, sur un périmètre restreint et qui reste encore anonyme).

Kretinsky tourne en rond depuis 6 mois sans avancées.

Et Atos à un besoin désespéré de cash...autant dire que les négociations ne sont pas en faveur de Atos.
 

Johnjohn

Active member
Bien sûr c'est pas que ça.

Il est répeté à plusieurs reprises que Atos se mettra en sauvegarde si besoin. 3 fois en tout.

Quand vous listez toutes les échéances et que les banques n'ont pas accepté le refinanciement de la plus grosses on voit pas qui refinancerait le reste....

  • tout en assurant le remboursement et le refinancement de ses dettes financières:
    • le prêt à terme A (term loan) de 1,5 milliard d’euros, arrivant à échéance en janvier 2025 sous réserve de deux extensions, de 6 mois chacune, dont Atos dispose selon des conditions usuelles (notamment absence de cas de défaut et paiement de la commission d’extension).
    • l’emprunt obligataire de 500 millions d’euros à échéance en novembre 2024,
    • l’emprunt obligataire de 750 millions d’euros à échéance en mai 2025,
    • la facilité de crédit renouvelable de 900 millions d’euros à échéance en novembre 2025,
    • l’emprunt obligataire de 350 millions d’euros à échéance en novembre 2028, et
    • l’emprunt obligataire de 800 millions d’euros à échéance en novembre 2029.

Mise en œuvre d’un programme additionnel de cessions d’actifs

Que l’opération avec EPEI conduise à un accord ou pas, et compte tenu de la réduction envisagée de l’augmentation de capital, la société considère la cession d’autres actifs, bien au-delà des 400 millions d’euros mentionnés dans le communiqué du 28 juillet 2023, afin d’honorer ses échéances de financements.
Donc clairement indiqué 3,6 milliards de remboursements à faire en 2 ans, pour une boîte qui arrive péniblement au mieux à quelques centaines de millions d'€ de bénéfices.

Quand au collateral que les prêteurs vont demander, pour une société de service qui a donc peu de capital autre que humain...bon courage pour le trouver !
 

Johnjohn

Active member
Par des sources internes très fiables, je peux vous dire qu'il y a eu des défilés de cadres de Dassault et Thalès chez BDS courant décembre et personne d'autre hormis Airbus.
Ce sont évidemment les candidats que tout le monde à en tête, n'empêche que si le dossier était si fantastique il y aurait un engouement plus visible...
 

homiz

Member
Quand on parle de cession supérieure à 400 millions on fait clairement référence à BDS.

Le message de la conciliation est réservé aux créanciers ou on les menace de manière déguisé ( le bâton) , la carotte étant la vente de BDS. Donc ce n’est que des messages subliminaux qu’on fait passé en période de négociation, ça ne veut rien dire de plus.
 

map

Moderator
Membre du personnel
Ce sont évidemment les candidats que tout le monde à en tête, n'empêche que si le dossier était si fantastique il y aurait un engouement plus visible...

Je ne sais pas si tu me lis ces derniers mois, mais c'est un peu ce que j'explique. Personne ne veut des supercalculateurs et Big Data en général qui rapporte zéro et selon mes infos arrive à l'équilibre péniblement grâce à des artifices dont je ne souhaite pas m'étendre plus ici.
 

map

Moderator
Membre du personnel
Quand on parle de cession supérieure à 400 millions on fait clairement référence à BDS.

Non du tout, il y a des actifs tels que Wordgrid en négocations avancées qui ne font pas parti des 400M€ et la cession de Digital France à Layani.
 

homiz

Member
Ce sont évidemment les candidats que tout le monde à en tête, n'empêche que si le dossier était si fantastique il y aurait un engouement plus visible...
L’acteur ne peut qu’être national sous peine de veto de l’état donc tout le monde ne peut pas être candidat.
 

map

Moderator
Membre du personnel
Le message de la conciliation est réservé aux créanciers ou on les menace de manière déguisé ( le bâton) ,
Absolument pas, 5 contacts différents m'ont tous dit unanimement que c'était une intervention de l'AMF pour prévenir les PP.
 

map

Moderator
Membre du personnel
Le message de la conciliation est réservé aux créanciers ou on les menace de manière déguisé ( le bâton) , la carotte étant la vente de BDS. Donc ce n’est que des messages subliminaux qu’on fait passé en période de négociation, ça ne veut rien dire de plus.

Fais pas l'enfant Homiz,. Tu as vu le cours. -12% sur le plus haut du jour, on peut finir à -20% avec les USA.
 

homiz

Member
Non du tout, il y a des actifs tels que Wordgrid en négocations avancées qui ne font pas parti des 400M€ et la cession de Digital France à Layani.
BDS ne faisait pas partie des 400 millions des cessions envisagées donc envisager la vente de BDS , entraîne forcément une cession supérieure au 400 millions d’envisager d’où la phrase …
 

loser62

Well-known member
Le cours ne veut strictement rien dire, elle a commencé à +11, il n’y a que des interprétations.
d'accord avec ça , voyez alstom ou clariane qui ont aussi des problèmes de trésorerie , les fonds vont se faire du fric avec les bêtes malades , faut juste être dans leur sillage .
 

map

Moderator
Membre du personnel
Le message de la conciliation est réservé aux créanciers ou on les menace de manière déguisé ( le bâton) , la carotte étant la vente de BDS. Donc ce n’est que des messages subliminaux qu’on fait passé en période de négociation, ça ne veut rien dire de plus.

Tu imagines les commerciaux des concurrents avec un communiqué comme ça ?

Ce genre de menaces envers les créanciers, ça se dit par mail, pour courrier postal, par conseillers interposés, mais pas dans un CP. Surtout pas dans un CP.

C'est une injonction de l'AMF, il n'y a aucun doute à ce sujet.
 

lamaban

Active member
Pour rappel, il s’agit d’1.5 à 1.8 md de « valeur d’entreprise ».
Pour rappel aussi, la cession de Tfco avait été annoncée début août pour une « valeur d’entreprise » de 2 md, alors qu’en réalité le deal prévoyait un décaissement de trésorerie (ou un transfert de créances clients, ce qui revient au même) de 1 md pour Atos.
Il n’y a donc que des doux rêveurs pour croire qu’Airbus va signer un chèque de 1,5 à 1,8md.
Le chèque sera peut-être de 500 millions tout au plus - le reste sera des « transferts de passifs » (et pas seulement des dettes financières), dont Atos a le secret.

Le marché n’est plus dupe.
 

map

Moderator
Membre du personnel
Qq1 a vu que 3 des 5 administrateurs visés par l'UDAAC ont démissionné ?!!
Proglio également

Oui forcément cela vide l'assignation de sa substance. Avec l'accord de l'Udaac j'avais interrogé leur conseil à ce sujet il y a 2 semaines et ce dernier avait envisagé le cas de figure et sa conclusion était que sa diminuait un peu les chances car le but de Atos serait de vider l'assignation de sa substance, mais néanmoins il restait optimiste même si ce cas devait arrivé, ce qui est donc arrivé.
 

ozymandias

Active member
Oui forcément cela vide l'assignation de sa substance. Avec l'accord de l'Udaac j'avais interrogé leur conseil à ce sujet il y a 2 semaines et ce dernier avait envisagé le cas de figure et sa conclusion était que sa diminuait un peu les chances car le but de Atos serait de vider l'assignation de sa substance, mais néanmoins il restait optimiste même si ce cas devait arrivé, ce qui est donc arrivé.

D'un côté ça vide l'assignation de sa substance, de l'autre ça lui donne du crédit. Quand tu fais un procès pour réclamer 10'000€ et qu'arrivé à l'audience le mec a déjà payé spontanément 8'000€, d'un côté on ne parle plus que de 2'000€ de l'autre le juge va forcément penser que tu avais raison de faire un procès.
 

matabeta

Active member
Map tes critiques sont fondées mais force est de constater que, bien que tes informations soient très fiables, tes prévisions sur le titre sont en général inverses à ce qui se passe ! En toute amitié ! Donc ton pessimisme sur le cours à lui seul me pousserait presque à être optimiste !
 

homiz

Member
Pour rappel, il s’agit d’1.5 à 1.8 md de « valeur d’entreprise ».
Pour rappel aussi, la cession de Tfco avait été annoncée début août pour une « valeur d’entreprise » de 2 md, alors qu’en réalité le deal prévoyait un décaissement de trésorerie (ou un transfert de créances clients, ce qui revient au même) de 1 md pour Atos.
Il n’y a donc que des doux rêveurs pour croire qu’Airbus va signer un chèque de 1,5 à 1,8md.
Le chèque sera peut-être de 500 millions tout au plus - le reste sera des « transferts de passifs » (et pas seulement des dettes financières), dont Atos a le secret.

Le marché n’est plus dupe.
Ça n’a strictement rien avoir, tout le monde parle en valeur d’entreprise lors de l’achat d’un actif…quand Thales évoque l’achat d’Impreva ou de Cobham aerospace il parle en valeur d’entreprise.

Le communiqué de ce matin était clair c’est entre 1.5 et 1.8 milliard en valeur d’entreprise donc ce que devra débourser Airbus pour acquérir BDS…

Lors du communiqué de la vente de Techfo c’était totalement différent : « il était évoqué un transfert d’engagement au bilan pour un montant de 1.9 milliard + 0.1 milliard d’impact positif net sur la trésorerie conduisant à une valeur d’entreprise de 2.0 milliards » c’était tout sauf clair.
 

ozymandias

Active member
Le problème de parler en valeur d'entreprise c'est que quand tu le fais avec des gens honnêtes, ok, c'est la bonne approche.

Quand c'est Atos qui le fait tu soupçonnes tout et n'importe quoi. Même chose avec Nexity qui vient de présenter un deal trop beau pour être vrai, je parie qu'on va avoir des surprises.
 

homiz

Member
Le problème de parler en valeur d'entreprise c'est que quand tu le fais avec des gens honnêtes, ok, c'est la bonne approche.

Quand c'est Atos qui le fait tu soupçonnes tout et n'importe quoi. Même chose avec Nexity qui vient de présenter un deal trop beau pour être vrai, je parie qu'on va avoir des surprises.
Je ne vais pas te dire le contraire, mais pour une fois j’ai trouvé ce communiqué d’Atos plutôt transparent et même trop transparent…et avec le départ de Meunier l’incompétent menteur monomaniaque , il y a un peu plus de transparence.
 

ozymandias

Active member
Sur la forme c'est vrai.

D'un autre côté sur le fond je pense que rien ne change, on y met juste les formes. Je ne pense pas que la transparence vienne de plus d'honnêteté, Mustier est juste moins idiot que Meunier et a compris que dans une entreprise les manœuvres politiciennes ne suffisent pas: il faut avoir le soutien de la base et donc ne pas cracher à la figure du PP et des salariés N-x.
 

lamaban

Active member
Ça n’a strictement rien avoir, tout le monde parle en valeur d’entreprise lors de l’achat d’un actif…quand Thales évoque l’achat d’Impreva ou de Cobham aerospace il parle en valeur d’entreprise.

Le communiqué de ce matin était clair c’est entre 1.5 et 1.8 milliard en valeur d’entreprise donc ce que devra débourser Airbus pour acquérir BDS…

Lors du communiqué de la vente de Techfo c’était totalement différent : « il était évoqué un transfert d’engagement au bilan pour un montant de 1.9 milliard + 0.1 milliard d’impact positif net sur la trésorerie conduisant à une valeur d’entreprise de 2.0 milliards » c’était tout sauf clair.

Au contraire, ça a totalement tout "avoir" [sic].
Le deal sur Tfco avec EPEI début août avait été annoncé en termes de "valeur d'entreprise", et le deal sur BDS avec Airbus aujourd'hui est toujours annoncé en termes de "valeur d'entreprise". Dans une communication transparente, la valeur d'entreprise est explicitement décomposée entre une part en cash et une part en reprise de dettes. Parler en "valeur d'entreprise" n'a aucun sens en dehors de cette distinction - le seul intérêt est de distinguer l'apport de cash et la reprise de dettes. C'était le cas pour Impreva comme pour Cobham. Ici, nous avons à nouveau une annonce en termes de valeur d'entreprise sans aucune précision - ni sur la part de cash, ni sur la reprise de dettes financières, ni, comme c'est loin d'être impossible chez Atos, sur la reprise d'autres passifs, sur la base de "transferts" comptables dont ils ont le secret.
Pour le reste, la transparence de la communication est simplement l'effet d'une injonction AMF. Comme ça a été le cas sur Orpea il y a un an, avec les résultats qu'on sait.
 

hayd75

Active member
Sauf que lamaban:
L'annonce de Meunier a tenu 3 heures et comportait beaucoup plus de détails.
On savait qu'il y avait "directement" 100 millions dans les caisses, mais qu'Atos allait jouer sur le BFR qui n'est plus vu comme des liquidités disponibles puisque le BFR est pris dans son jeu entre l'actif et le passif circulant.
Donc techniquement, on en sait encore moins avec Mustier quant à la valeur d'Atos.
Mais pourquoi inférer négativement?
Il se peut qu'il y ait 500 millions en cash, 800 millions ou 50 millions.
Mais ce que l'on apprend c'est qu'Atos développe une stratégie pour éviter "un peu plus qu'avant" l'AK. Et je pense que dans une certaine mesure, c'est une bonne nouvelle.
Donc oui, on aurait aimer au moins l'information concernant le jeu du cash/dettes financières alors que Meunier a grossièrement joué sur le passif au bilan qui n'est pas de la dette financière et donc qui sauf à penser qu'Atos s'est mis à louer des hôtels pour 3 ans dans une démesure absurde et injustifiée comptablement, n'est pas particulièrement pertinent.

Pour les annonces dramatiques, il reste moins d'un an, donc il est normal d'envisager la possibilité de faillite. Les conditions de "faillite" sont évidentes, autant les énoncer et se protéger juridiquement. Que Mustier connaisse bien le fonctionnement des banques ne signifie pas qu'il sait qu'Atos se verra accorder la reconduction d'emprunts (puisque le coût via les banques sera sûrement du SOFR+2/3%), à ce que je sache Mustier ne produit pas les conditions macro-économiques, les banques elles-mêmes ne savent pas ce qu'il en sera.

En fait, vous pouvez retourner l'incertitude positivement, Airbus dit ne pas vouloir payer plus d'1,8 milliards en VE mais l'exclusivité n'est pas là, Mustier joue aussi simplement la tentation d'un autre candidat.

Honnêtement, Meunier n'est pas responsable du marché il a tenté d'obtenir une AK quand le cours était à 15. On sait qu'actuellement le marché ne veut rien financer (à part de l'IA et des mineurs de BTC), Meunier ne le savait pas, et au lieu de vous fixer sur le cadeau de 800 millions à Daniel K, on aurait pu aussi se fixer sur les potentielles participations que conservaient Atos dans les bénéfices futurs.

Quant à la lecture d'Atos et la magie de leur comptabilité, cette ingénierie financière n'est pas propre à Atos. Si je me souviens bien, vous défendiez comme valeur Rubis, mais Rubis pendant des années qu'ont-ils fait?
Ils ont donné certes du dividende mais ils ont réussi à augmenter de 10% le nombre d'actions avant que le marché inverse la tendance de Rubis. Dans mon souvenir, ils ont donné 130 millions de dividende en 2017, avec une AK de 110 millions, en 2018, c'était 165 millions de dividende pour une AK de 150 millions, en 2019, c'était 150 millions de dividende pour une AK de 130 millions. Alors certes c'est assez simple mais cela reste de la vulgaire ingénierie financière où statistiquement on attire les "investisseurs en dividende" alors même qu'on leur reprend via une dilution du titre.
Vous critiquiez la notion de survaleur chez Atos et Alstom mais chez Rubis c'est aussi très important, on a 1.5 milliards pour 6.5 milliards d'actifs alors même qu'ils sont confrontés à d'autres risques et que leur tournant énergies renouvelables est récent.

Donc ce qui me fascine c'est plutôt ce côté "si tout va bien le marché ne dit rien, ne voit rien", puis la moindre sophistication en ingénierie financière devient source de tous les maux, et l'amnésie devient générale. Je rappelle qu'Atos c'est une boite qui a donné du cash pendant des années (jusqu'en 2020), que la partie en crise qui plombe tout le résultat opérationnel semble pouvoir se sauver et dans un marché qui n'est pas voué à la disparition, au contraire, il y a de la place pour "l'infogérance".
Quant à la marge, c'est toujours complexe à analyser mais Rubis ne marge pas "énormément" non plus.

Enfin dernier point, étant donné ce que le marché, et les hedge fund ont fait à Atos (même si bien sûr il y a des responsables dans Atos), il n'est pas absurde de penser que le conseil jouera un jeu contre la VAD pour enfin inverser une tendance boursière et les prendre à contre pied. Pour l'instant c'est inutile, d'une part Atos ne cherche plus dans les mois qui viennent à faire d'AK, le principal actionnaire souhaite se renforcer et n'a aucun intérêt à voir le cours exploser.

Donc l'incertitude a aussi du bon.
De plus du point de vue de l'ordre plus général dans lequel s'insère Atos:
Les marchés et notamment la technologie sont au plus haut. Il est très possible qu'après une phase de retracement on reprenne la hausse et on enclenche une éventuelle hausse irrationnelle. L'inflation en UE s'est en partie effondrée (on est passé de 10% à 2,5%), de nombreux groupes sont pris au piège de la dette et donc on peut très bien avoir une spirale "explosive". Je ne dis pas que cela va arriver, mais c'est un scénario possible que la tendance depuis octobre 2022 rend réaliste.
 

lamaban

Active member
Sauf que lamaban:
L'annonce de Meunier a tenu 3 heures et comportait beaucoup plus de détails.
On savait qu'il y avait "directement" 100 millions dans les caisses, mais qu'Atos allait jouer sur le BFR qui n'est plus vu comme des liquidités disponibles puisque le BFR est pris dans son jeu entre l'actif et le passif circulant.
Donc techniquement, on en sait encore moins avec Mustier quant à la valeur d'Atos.
Mais pourquoi inférer négativement?
Il se peut qu'il y ait 500 millions en cash, 800 millions ou 50 millions.
Mais ce que l'on apprend c'est qu'Atos développe une stratégie pour éviter "un peu plus qu'avant" l'AK. Et je pense que dans une certaine mesure, c'est une bonne nouvelle.
Donc oui, on aurait aimer au moins l'information concernant le jeu du cash/dettes financières alors que Meunier a grossièrement joué sur le passif au bilan qui n'est pas de la dette financière et donc qui sauf à penser qu'Atos s'est mis à louer des hôtels pour 3 ans dans une démesure absurde et injustifiée comptablement, n'est pas particulièrement pertinent.

Pour les annonces dramatiques, il reste moins d'un an, donc il est normal d'envisager la possibilité de faillite. Les conditions de "faillite" sont évidentes, autant les énoncer et se protéger juridiquement. Que Mustier connaisse bien le fonctionnement des banques ne signifie pas qu'il sait qu'Atos se verra accorder la reconduction d'emprunts (puisque le coût via les banques sera sûrement du SOFR+2/3%), à ce que je sache Mustier ne produit pas les conditions macro-économiques, les banques elles-mêmes ne savent pas ce qu'il en sera.

En fait, vous pouvez retourner l'incertitude positivement, Airbus dit ne pas vouloir payer plus d'1,8 milliards en VE mais l'exclusivité n'est pas là, Mustier joue aussi simplement la tentation d'un autre candidat.

Honnêtement, Meunier n'est pas responsable du marché il a tenté d'obtenir une AK quand le cours était à 15. On sait qu'actuellement le marché ne veut rien financer (à part de l'IA et des mineurs de BTC), Meunier ne le savait pas, et au lieu de vous fixer sur le cadeau de 800 millions à Daniel K, on aurait pu aussi se fixer sur les potentielles participations que conservaient Atos dans les bénéfices futurs.

Quant à la lecture d'Atos et la magie de leur comptabilité, cette ingénierie financière n'est pas propre à Atos. Si je me souviens bien, vous défendiez comme valeur Rubis, mais Rubis pendant des années qu'ont-ils fait?
Ils ont donné certes du dividende mais ils ont réussi à augmenter de 10% le nombre d'actions avant que le marché inverse la tendance de Rubis. Dans mon souvenir, ils ont donné 130 millions de dividende en 2017, avec une AK de 110 millions, en 2018, c'était 165 millions de dividende pour une AK de 150 millions, en 2019, c'était 150 millions de dividende pour une AK de 130 millions. Alors certes c'est assez simple mais cela reste de la vulgaire ingénierie financière où statistiquement on attire les "investisseurs en dividende" alors même qu'on leur reprend via une dilution du titre.
Vous critiquiez la notion de survaleur chez Atos et Alstom mais chez Rubis c'est aussi très important, on a 1.5 milliards pour 6.5 milliards d'actifs alors même qu'ils sont confrontés à d'autres risques et que leur tournant énergies renouvelables est récent.

Donc ce qui me fascine c'est plutôt ce côté "si tout va bien le marché ne dit rien, ne voit rien", puis la moindre sophistication en ingénierie financière devient source de tous les maux, et l'amnésie devient générale. Je rappelle qu'Atos c'est une boite qui a donné du cash pendant des années (jusqu'en 2020), que la partie en crise qui plombe tout le résultat opérationnel semble pouvoir se sauver et dans un marché qui n'est pas voué à la disparition, au contraire, il y a de la place pour "l'infogérance".
Quant à la marge, c'est toujours complexe à analyser mais Rubis ne marge pas "énormément" non plus.

Enfin dernier point, étant donné ce que le marché, et les hedge fund ont fait à Atos (même si bien sûr il y a des responsables dans Atos), il n'est pas absurde de penser que le conseil jouera un jeu contre la VAD pour enfin inverser une tendance boursière et les prendre à contre pied. Pour l'instant c'est inutile, d'une part Atos ne cherche plus dans les mois qui viennent à faire d'AK, le principal actionnaire souhaite se renforcer et n'a aucun intérêt à voir le cours exploser.

Donc l'incertitude a aussi du bon.
De plus du point de vue de l'ordre plus général dans lequel s'insère Atos:
Les marchés et notamment la technologie sont au plus haut. Il est très possible qu'après une phase de retracement on reprenne la hausse et on enclenche une éventuelle hausse irrationnelle. L'inflation en UE s'est en partie effondrée (on est passé de 10% à 2,5%), de nombreux groupes sont pris au piège de la dette et donc on peut très bien avoir une spirale "explosive". Je ne dis pas que cela va arriver, mais c'est un scénario possible que la tendance depuis octobre 2022 rend réaliste.

Je suis assez d’accord, sauf sur le point Rubis, auquel je réponds pour pouvoir éclairer mon point de vue sur Atos (et ne pas être trop hors-sujet) :

-le goodwill de Rubis représente environ 20% des actifs, le goodwill d’Atos représente environ 80% des actifs au bilan

-si le goodwill de Rubis était totalement déprécié, les capitaux propres resteraient positifs, à environ 1md, vs. une capitalisation boursière d’environ 2md. Si le goodwill d’Atos était totalement déprécié, les capitaux propres seraient négatifs à environ -2md

-ce goodwill reflète, chez Rubis, une stratégie de croissance externe cohérente, qui visait à racheter des petits concurrents locaux pour faire jouer les synergies et atteindre la taille critique sur tous les marchés. Puis il y a eu l’acquisition de Photosol, délibérément surpayée mais qui était censée permettre au groupe d’améliorer sa notation ESG et donc son attractivité et le coût de ses emprunts obligataires. C’est un échec pour le moment, qui justifie une forte chute du cours depuis 2020 (mais pas à 19€, qui était une valorisation objectivement aberrante). Les acquisitions d’Atos, d’après tous les témoignages en interne, ont été mal intégrées et n’ont apporté aucune synergie.

-l’ingénierie financière ne consiste pas dans mon esprit à faire des opérations sur titre qui rendent l’action plus attractive. Le fait de réaliser des AK pour financer une croissance externe et de verser du dividende ne me semble ni problématique ni encore moins frauduleux. Par ailleurs, vos chiffres sont faux (le rendement n’est à 10% que depuis quelques mois et il n’y a pas eu d’AK depuis 3/4 ans).

-l’ingénierie financière consiste à embellir voire à manipuler le bilan et le compte de résultats. C’est ce que fait Atos depuis des années et c’est ce qui fait que toute assertion fondée sur l’idée qu’Atos était autrefois profitable me fait doucement sourire : le bilan et le compte de résultats de l’ère Breton étaient faux. Atos a pratiqué de la comptabilité créative voire de la fraude comptable pendant des années. Cette boîte n’a jamais, jamais réalisé un bénéfice net de 600 millions €, c’est une fable

Ps : je ne suis vraiment pas un inconditionnel de Rubis, je saisis simplement les occasions de marché. Rubis n’avait rien à faire à 19€. Sur les niveaux actuels, la décote est moins évidente et je commence déjà à alléger. Ps 2 : je vis en Afrique et ai sans doute un point de vue très différent des gérants de fonds sur l’avenir du pétrole et du GNL. Le marché du pétrole en Afrique est un marché d’avenir et un marché en croissance (oui, oui, ce n’est pas de la provocation)
 
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hayd75

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Les années que j'ai cité c'était il y a quatre ans. Et j'ai donné les chiffres jusqu'en 2019, la direction de Rubis a sûrement arrêté puisque le cours s'est effondré de 70% depuis. Il suffirait de quelques petites crises géopolitiques, d'un scandale de "tricherie sur les prix", et quelques erreurs encore sur le renouvelable et on la retrouve pire qu'Atos.

Quant à la comptabilité créative d'Atos, je ne sais pas quoi répondre. Il y a dix ans de rapports, comment penser que c'est faux à ce point?
La créativité comptable, vous la trouvez à partir de 2022, avant pour y avoir passé du temps, cela reste très cohérent.
On voit clairement que la direction a bien vu le cloud, mais pas dans la bonne proportion. Elle a bien vu le déclin de l'infogérance, mais encore une fois pas dans les bonnes proportions. Vous soutenez que c'est potentiellement un grand scandale comptable. Je ne dis pas que c'est impossible mais j'évite de prendre cette hypothèse.
Qu'Atos joue sur l'affacturage, oui, mais il me semble difficile de tricher sur 5 ans, et encore moins sur 10 ans.
Le jeu comptable de 2022 que le marché fait semblant de voir en juillet/août 2023 était visible. Et je ne vise pas le bénéfice net car ils peuvent introduire des éléments qui n'est qu'un simple gain comptable, mais si on regarde le FCF, ou le résultat opérationnel, comment auraient-ils pu tricher à ce point?

Quant à la survaleur, n'est-ce pas aussi propre au domaine d'Atos?
Surtout que les valorisations se font essentiellement sur le FCF, et non sur les valeurs comptables pour CapG ou Atos.
 

map

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Ça n’a strictement rien avoir, tout le monde parle en valeur d’entreprise lors de l’achat d’un actif…quand Thales évoque l’achat d’Impreva ou de Cobham aerospace il parle en valeur d’entreprise.

Ce n'est pas ça le problème, même si je te challengerais volontiers de me montrer ce que tu dis, on parle toujours de prix d'achat ou de prix de cession pour la société. Point.
Ce terme valeur d'entreprise n'est pas du tout familier à mes oreilles.

Mais le fond de ma remarque, même si elle a été initié par Lamaban est que TFCo a été déclaré vendue sur une valeur d'entreprise de 2Md€ et au final, il y a une sortie de 850M€ des caisses.

POURQUOI, d'un coup d'un seul Atos passerait d'une sémantique maison qui veut dire tout et n'importe quoi et j'espère que personne ne remettra en cause que le communiqué du 1er atout disait tout et n'importe quoi, à une transparence totale sur les flux de cash ? Hormis à avoir des positions bullish sur la valeur et espérer que d'aller dans le sens du communiqué fera monter l'action ?
 

map

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L'annonce de Meunier a tenu 3 heures et comportait beaucoup plus de détails.
Il s'agisssait d'un deal dont tous les détails étaient bouclés puisque cela fait déjà un mois qu'on a l'accord de Bruxelles. Tout était figé, montants, montant du BFR, montant de l'AK.

Ici on parle de discussions préliminaires non engageantes alors que la sortie des discussions avec K comportaient 3M€ de pénalités.

S'il y avait des pénalités significatives de sortie des négos, on imagine bien que tout était déjà bouclé et donc plus détaillé ce qui est logique.

Il n'y a même pas 99% de chance que @lamaban ait raison, simplement il a raison à 100% ce qu'il dit est de la science pure, on ne parle de valeur d'entreprise QUE pour distinguer la part cash et dette, sinon on parle juste du montant de la cession. Pourquoi vous ne quittez pas la valeur au lieu de vous obstiner ?

Il vous explique aussi avec 5 sources concordantes que c'est l'AMF qui a imposé la trame du communiqué. Vous voulez quoi, les noms des sources ? Ben juste dans vos rêves.

Contrairement à ce qu'à dit homiz, la notion de valeur d'entreprise n'a pas été citée pour Imperva, voir ci-dessus.
 
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ozymandias

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Sur le communiqué de Thalès c'est bien en valeur d'entreprise:


Thales (Euronext Paris : HO) annonce la signature d’un accord avec Thoma Bravo, société d'investissement de référence dans le domaine des logiciels, en vue de l’acquisition de 100% du capital d’Imperva, société de cybersécurité spécialisée dans la sécurité des données et des applications basée aux Etats-Unis, pour une valeur d’entreprise de 3,6 Mds

J'espère d'ailleurs qu'ils n'ont pas payé 3.6 parce que cela me parait vraiment cher, sans rien enlever aux qualités d'Imperva.

Cette notion de valeur d'entreprise est le nouveau concept à la mode, d'un côté ça a des avantages mais de l'autre ça brouille la communication financière. Il faudrait règlementer ces annonces en obligeant à préciser les périmètres cédés en CA, le cash déboursé pour la cession, les dettes reprises... Pris isolément ce concept n'a que pour effet de gonfler les chiffres des cessions dans la tête de tout le monde.
 

map

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Membre du personnel
Bon, amende honorable.

Après @ozymandias est intéressé pour la communauté pour voir comment est décomposé le prix.

Je sais que pour Syntel il y avait 3Md€ (2980M€) + 190M€ de reprise de dettes, qui faisait un peu moins de 3.2Md€ de valeur d'entreprise.

Mais OK, je le redis une deuxième fois je fais amende honorable pour l'affaire Imperva mais @lamaban a raison. Cette notion est faite pour dispatcher le prix entre cash versé et reprise de dette/passif.

Quand à Atos, ce qui interesse les actionnaires, c'est pas la valeur d'entreprise mais combien de cash rentre, et ça c'est pas marqué.
 

map

Moderator
Membre du personnel
Map tes critiques sont fondées mais force est de constater que, bien que tes informations soient très fiables, tes prévisions sur le titre sont en général inverses à ce qui se passe ! En toute amitié ! Donc ton pessimisme sur le cours à lui seul me pousserait presque à être optimiste !

Ben disons que pour l'instant la décrue s'opère. J'ai eu de fois pas de nez. à 4.80€, j'ai pas vu Layani venir. Et à 5.80€, je l'ai pas vu se reforcer. Il faut dire que le renforcement était faible et ça a été plus un effet placébo qu'un réel impact des achats de Layani.

Pour le rachat d'Airbus c'est la preuve ultime que le blog n'a pas d'influence sur le cours. J'ai annoncé le rachat de BDS 4 jours avant Le Figaro, ça a intéressé personne, le Figaro fait son article sans aucune source ni coté Atos ni Airbus, juste des tiers, et +20%.

Je redonne l'exemple toujours en ligne sur le forum. après l'annonce de la dilution de 99.7% l'action Casino (voir graph ci-dessous) passe de 5€ à 3.3%. Je conseille de vendre à découvert. Elle descend à 2.4 € puis soudainement 1 mois après durant 48h remonte à 3.8€ et elle est à 0.65€.

Atos clôturera sous les 4€ avant le 15 mars, c'est certain.

1704378095934.png
 
Dernière édition:

ozymandias

Active member
Pour Atos comme pour toutes les valeurs, l'impact de la macro est aussi à considérer, on a eu un afflux de liquidités exceptionnel depuis fin octobre avec le discours de Powell. Même des boites dont la déconfiture est acquise, comme Rallye, ont fait du +1000%. Preuve que ce ne sont pas les actions qui sont achetées individuellement mais les indices dans leur ensemble.
 

loser62

Well-known member
(CercleFinance.com) - Oddo BHF maintient sa note de 'sous-performance' sur le titre Atos, avec un objectif de cours inchangé de 4,7 euros.

Hier, Atos a présenté un point d'étape portant sur l'opération de cession de TFCo à EPEI. La société admet que les négociations prennent 'plus de temps que prévu', rapporte Oddo BHF.
Le broker estime que l'enlisement des discussions risque de ne pas rassurer les banques prêteuses.

'Sachant que le temps presse, Atos n'exclut pas de recourir aux mécanismes de protection juridique à sa disposition pour encadrer les discussions avec ses créanciers', ajoute le broker.

Atos a aussi annoncé clairement la nécessité de réduire la taille de l'augmentation de capital, dont le montant initialement prévu était de 900 ME (incluant les 180 ME investis par EPEI).

Afin de compenser la réduction de taille l'augmentation de capital, la société prévoit de céder des actifs, au-delà du plan de 400 ME déjà annoncé en août dernier.

A ce titre, le groupe compte ouvrir une phase de due diligence avec Airbus, suite à une offre indicative pour une valeur d'entreprise de 1.5 MdE à 1.8 MdE portant sur l'intégralité du périmètre BDS (Big Data & Security).
 

hayd75

Active member
Il s'agisssait d'un deal dont tous les détails étaient bouclés puisque cela fait déjà un mois qu'on a l'accord de Bruxelles. Tout était figé, montants, montant du BFR, montant de l'AK.

Ici on parle de discussions préliminaires non engageantes alors que la sortie des discussions avec K comportaient 3M€ de pénalités.

S'il y avait des pénalités significatives de sortie des négos, on imagine bien que tout était déjà bouclé et donc plus détaillé ce qui est logique.

Il n'y a même pas 99% de chance que @lamaban ait raison, simplement il a raison à 100% ce qu'il dit est de la science pure, on ne parle de valeur d'entreprise QUE pour distinguer la part cash et dette, sinon on parle juste du montant de la cession. Pourquoi vous ne quittez pas la valeur au lieu de vous obstiner ?

Il vous explique aussi avec 5 sources concordantes que c'est l'AMF qui a imposé la trame du communiqué. Vous voulez quoi, les noms des sources ? Ben juste dans vos rêves.

Contrairement à ce qu'à dit homiz, la notion de valeur d'entreprise n'a pas été citée pour Imperva, voir ci-dessus.

Map, je pense que tu fais souvent des confusions entre idée de science, idée de mathématique, certitude mathématique, etc.
C'est souvent un fantasme de maîtrise du réel construit par la révolution galiléenne et utiliser par tous ceux qui l'ont emporté (style Burry) mais ça tient jamais à l'analyse.
Je ne suis pas qu'acheteur sur Atos, je fais de la VAD. Par contre oui, on a initié un retracement dans l'ensemble de la tech mais je reste encore sur un trend haussier.

Enfin mon trading c'est des valeurs comme Atos, c'est 75% en gros. Sur Atos j'ai fait plusieurs grosses erreurs, la première est de croire bêtement qu'on irait difficilement sous le milliard (1,5 milliard) de valorisation, en tout cas pas avant 2024...
Ma deuxième erreur a été de croire que Meunier n'aurait jamais pu proposer une AK en août 2023 sans penser qu'un investisseur allait arriver pour Eviden. Et sa proposition n'a de sens que parce qu'il ne sait pas comment financer Atos donc clairement il voulait éviter au plus vite les risques juridiques, et tenter une AK sur les valeurs tech. L'investisseur est bien arrivé mais il n'a pas les fonds (maximum 500 millions qui ne sont pas à lui). Je pensais vraiment qu'Atos allait attirer un peu plus d'investisseurs (même franco-français). Mais je suis pour qu'Atos soit vendu à la découpe, c'est la seule solution actuellement, ça a toujours été le coeur de mon investissement.
Je suis sur une autre boîte mais qui est dans une configuration bien pire qu'Atos

Map tu veux absolument en faire un cas Casino/Orpea mais tout ça c'est de la narration. Il se peut que, il n'est pas nécessaire que. Tout esprit un peu équilibré fait le lien entre les trois.
De plus Mustier sait très bien que ce n'est que de la valeur d'entreprise et donc qu'il ne dit rien. La bourse n'a fait qu'imiter le mouvement de l'annonce d'août, gros gap haussier puis baisse très importante.
Ce que j'aimerais plutôt savoir au lieu de lire des personnes qui pensent que leur raisonnement assez simple est de l'ordre du raisonnement scientifique, c'est qu'est-ce qu'il en est des nouveaux administrateurs? Sont-ils proches de Layani?

Autre question, pourquoi Atos Italie valait 195 millions d'euros et qu'Atos ne continue pas sur d'autres pays? Quelle était la part de TechF dedans? Y avait il des boîtes intéressantes comme la vente à Ecoact?

Ensuite Map si j'arrivais à avoir ce raisonnement pour la VAD, j'aurais déjà acheté de nombreux put mais là je patiente. Je te souhaite d'avoir raison et je me souhaite aussi d'avoir raison. Et je souhaite à chacun d'avoir conscience de ce qu'ils font, en faisant de leur mieux avec les informations que nous avons. Mais là je le concède depuis octobre 2022, je ne shorte plus Atos. C'est une thèse globale sur la tech.
 

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