Et le point de vu des employés ?

André

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Bonjour,
Je comprends bien que nous sommes ici sur un forum pour les actionnaires d’Atos, que vous êtes tous en colère de la chute de l’action et des dernières annonces.
Je vous lis maintenant depuis plusieurs mois, et jamais ne ressort réellement le point de vu des employés. (J’exclue les plans d’achat d’actions pour les employés).
D’accord ce qui vous intéresse est le gain d’argent, la remontée du cours…
Mais est ce que les employés n’ont pas à y gagner avec cette scission ? Tech foundation est la partie immergée de l’iceberg, celle qui lui permet de tenir. Eviden n’est qu’une belle vitrine mais qui fond au soleil.
Tech foundation va dans le bon sens, on a enfin un bon capitaine à la barre avec Nourdine et tant mieux si on se sépare du Board actuel.
Ok on peut parler de dilution du nombre d’actions… mais Tech foundation va repartir avec une base saine, une reconstruction bien en route et un acheteur qui n’a pas envie d’y laisser des plumes.

Vouloir annuler la vente ne va pas dans le sens des employés. Ce n’est qu’une utopie d’actionnaires en colère, ce que je comprends. Mais si ça arrive, Nourdine se retrouvera à nouveau les ailes coupées, ira au clash avec Meunier, finira par démissionner et nous repartirons à nouveau dans une spirale de décroissance. Eviden sera mis en avant et aucun sous ne sera mis dans Tech Foundation. Et direction la faillite.

Nous avons besoin de constance, d’un cap franc. Et si cela doit passer par Kretinsky+Nourdine alors qu’il en soit ainsi.
 

lepoulpe

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Pour ma part, je considère que actionnaires et employés sont dans le même panier. Ils ont tous deux été dupés par Meunier et sa clique.
Aussi, croyez vous que cette reprise par K se fera sans plan social par la suite? J'en doute fortement.
Les propositions de l'UDAAC me semblent beaucoup plus pertinentes.
 
Dernière édition:

paul

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l'UDAAC propose un plan B de désendettement et trace un avenir radieux pour les employés et les actionnaires, ce qui n'est pas le cas du deal Kretinski.
 

cqfd

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Quelque soit l’actionnaire, le salarié touche le salaire pour lequel il est employé. Ce même salarié à fortiori lorsqu’il est aussi actionnaire, ne devrait pas se satisfaire de travailler dans une entreprise considérée par son repreneur EPEI comme n’ayant aucune valeur.
 

lesablais

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Cher André
On a bien compris que vous étiez dans la l'équipe de BIHMANE, et que vous preniez parti pour lui, ce qui est très honorable.
mais les actionnaires utopistes comme vous le dites, souhaiteraient aussi que ça bouge a l'intérieur !
comme le dit lepoulpe nous sommes dans le même bateau, notre avenir c'est le votre, vous vous rendez bien compte que Mr MEUNIER et sa bande sont là pour leurs intérêts exclusifs.
Il n'est plus maître de rien et attend les consignes du château, en compagnie de ses amis anglo-saxons, avec lesquels il doit prendre le thé régulièrement, se gargarisant des bénéfices réalisés avec la VAD,
Un retraité Actionnaire qui en a marre !
 
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André

Active member
Cher André
On a bien compris que vous étiez dans la l'équipe de BIHMANE, et que vous preniez parti pour lui, ce qui est très honorable.
mais les actionnaires utopistes comme vous le dites, souhaiteraient aussi que ça bouge a l'intérieur !
comme le dit lepoulpe nous sommes dans le même bateau, notre avenir c'est le votre, vous vous rendez bien compte que Mr MEUNIER et sa bande sont là pour leurs intérêts exclusifs.
Il n'est plus maître de rien et attend les consignes du château, en compagnie de ses amis anglo-saxons, avec lesquels il doit prendre le thé régulièrement, se gargarisant des bénéfices réalisés avec la VAD,
Un retraité Actionnaire qui en a marre !
Je ne suis pas dans l’équipe de un tel ou un tel.
Je vois juste un qui agit au quotidien et l’autre dont personne ne connaît le nom parmi les employés.
Ma voix ne porte pas bien loin chez Atos et encore moins jusqu’à l’oreille de Nourdine ?
Je suis d’accord avec vous et avec l’action de l’Udaac pour la sortie de Meunier. On s’en portera mieux
 

André

Active member
Quelque soit l’actionnaire, le salarié touche le salaire pour lequel il est employé. Ce même salarié à fortiori lorsqu’il est aussi actionnaire, ne devrait pas se satisfaire de travailler dans une entreprise considérée par son repreneur EPEI comme n’ayant aucune valeur.
Connaissez vous le pourcentage d’employés actionnaires ? Ou le nombre d’actions par employé?
Ils ne doivent pas être bien élevé…
 

André

Active member
Pour ma part, je considère que actionnaires et employés sont dans le même panier. Ils ont tous deux été dupés par Meunier et sa clique.
Aussi, croyez vous que cette reprise par K se fera sans plan social par la suite? J'en doute fortement.
Les propositions de l'UDAAC me semblent beaucoup plus pertinentes.
Pas plus de plan social sur 3 ans que ce qui a été annoncé jusqu’à présent (donc principalement l’Allemagne)
Si Atos va vers la faillite, le plan social aura lieu aussi.
S’il faut retrouver de la rentabilité ça se fera aussi par des plans de départ avec K ou avec un autre

Il me semble que dans le plan refocus de l’udaac le problème sera reporté sur d’autres salariés d’autres entités. Mais il faut peut être que je lise plus en profondeur le plan ?
 

marcel

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J'ai cru comprendre que chez TFco, il y avait autour de 50% d'employés offshore. Qd chez les concurrents du même secteur, c'est plus de 70%.

Donc il paraît évident que l'une des explications sur la MoP vient de là et que de tte façon, il faudra passer par un plan social quelque soit le dénouement final.

Au niveau des salariés, pour éviter la casse sociale, il faut une rentrée de liquidité, et un meilleur président qui laisse les mains libres à Nourdine.
Kretinsky apporte ça, mais un autre montage et une démission forcée de meunier peut aussi permettre de s'en sortir. Mais encore une fois, il faudra de la casse sociale pour être compétitif et rentable.
 

ozymandias

Active member
Chez Atos les salariés dans leur grande majorité sont les adversaires des actionnaires, et les alliés objectifs de Meunier. Ils se fichent complètement que l'entreprise dans son ensemble soit démantelée ou vendue, pour diverses raisons:

* soit ils viennent d'arriver et ils n'en ont rien à cirer, ils ne se projettent pas encore dans l'entreprise, de toutes façons le marché du travail est hyper tendu ;
* soit ils sont vieux et leur seul intérêt est de gratter un billet pour partir en pré-retraite dorée, avec les 3 ans de chômage qui vont bien ;
* soit ils sont dans un âge intermédiaire et ils y voient une opportunité quelconque, les vieux vont se barrer et il y aura des places à prendre, de toutes façons ils détiennent les compétences et on ne peut pas se passer d'eux ;
* soit ils sont syndicalistes et ils sont achetés par la direction;
* soit ils sont off shore, ils ne coutent pas cher et leur voix ne compte pas. C'est d'ailleurs pour ça qu'on fait du off shore.

En l'absence d'actionnaire de référence il n'y a aucune contrepouvoir et l'intérêt de l'entreprise s'aligne sur celui des salariés. Le capital de l'entreprise est vu comme un gâteau que doivent se partager les salariés, les conseils, et les banquiers, au travers d'une AK.

Seule une minorité de salariés sincèrement honnêtes et travailleurs verra les choses autrement et tente de ramer à contre courant. En général ils occupent un niveau hiérarchique élevé mais juste en-deçà de la direction. Ils sont démoralisés car ils voient bien que les médiocres sont plus valorisés qu'eux au travers d'un jeu politique qui a plus d'importance que les résultats obtenus sur le terrain.
 

queb63

Active member
Donc vos critiques ne sont pas à prendre en compte et ne servent pas l'UDAAC malheureusement car elles dénigre bon nombre d'employés d'Atos.
 

André

Active member
Chez Atos les salariés dans leur grande majorité sont les adversaires des actionnaires, et les alliés objectifs de Meunier. Ils se fichent complètement que l'entreprise dans son ensemble soit démantelée ou vendue, pour diverses raisons:

* soit ils viennent d'arriver et ils n'en ont rien à cirer, ils ne se projettent pas encore dans l'entreprise, de toutes façons le marché du travail est hyper tendu ;
* soit ils sont vieux et leur seul intérêt est de gratter un billet pour partir en pré-retraite dorée, avec les 3 ans de chômage qui vont bien ;
* soit ils sont dans un âge intermédiaire et ils y voient une opportunité quelconque, les vieux vont se barrer et il y aura des places à prendre, de toutes façons ils détiennent les compétences et on ne peut pas se passer d'eux ;
* soit ils sont syndicalistes et ils sont achetés par la direction;
* soit ils sont off shore, ils ne coutent pas cher et leur voix ne compte pas. C'est d'ailleurs pour ça qu'on fait du off shore.

En l'absence d'actionnaire de référence il n'y a aucune contrepouvoir et l'intérêt de l'entreprise s'aligne sur celui des salariés. Le capital de l'entreprise est vu comme un gâteau que doivent se partager les salariés, les conseils, et les banquiers, au travers d'une AK.

Seule une minorité de salariés sincèrement honnêtes et travailleurs verra les choses autrement et tente de ramer à contre courant. En général ils occupent un niveau hiérarchique élevé mais juste en-deçà de la direction. Ils sont démoralisés car ils voient bien que les médiocres sont plus valorisés qu'eux au travers d'un jeu politique qui a plus d'importance que les résultats obtenus sur le terrain.
Un peu réducteur comme vision des employés Atos.
Sans parler de la partie sur le partage du gâteau. J’espère que vous ne parlez pas de la prime d’intéressement ou de participation ? Parce qu’on sur un montant de 50€ par an, on est loin de la concurrence ?

Les employés sont peut être tout simplement dépassés par ce qu’il se passe ou ne comprennent pas les enjeux.
 

ozymandias

Active member
Donc vos critiques ne sont pas à prendre en compte et ne servent pas l'UDAAC malheureusement car elles dénigre bon nombre d'employés d'Atos.

Ce n'est pas le forum de l'UDAAC ;) cela étant je n'avais pas l'intention de dénigrer les salariés, mon point est de dire que leur intérêt n'est pas celui des actionnaires quand bien même ils sont actionnaires eux-mêmes. Leur intérêt personnel étant aussi respectable que celui des actionnaires.
 

queb63

Active member
André, je pense effectivement que les intérêts des employés et des pp actionnaires se rejoignent dans le combat de l'UDAAC. Il y aura certainement des mouvements dans les emplois mais la situation est critique. La conservation d'Atos avec la vente de la partie qui consomme leplus de cash peut être la solution pour rendre enfin Atos compétitif et créatrice de valeur pour les employés et actionnaires.
 

queb63

Active member
Effectivement ce n'est pas le forum de l'UDAAC, la frontière est mince et je me suis laissé emporter par le combat à mener de l'autre coté.
 

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