Merci pour ton retour. C'est complexe, car le tableau est un peu vague.
"La dette nette ressort à -1 792 millions d’euros au 30 juin 2022. La liquidité du Groupe est restée élevée avec 3,5 milliards d’euros de trésorerie brute et 2,3 milliards d’euros de facilité de crédit renouvelable non-tirée."
Donc en gros, si je comprends bien, Atos a :
2.2 Mds de dette obligataire qui arrivent bientôt à échéance
2.395 Mds de dette classique (avec 1.367 Mds en plus au S1 2022)
3 Mds de trésorerie
2.3 Mds de crédit en plus qui n'avaient pour le moment pas été utilisés au S1 2022?
J'avais pensé que les 2.395 Mds correspondaient à cette facilité de crédit qui a été comptabilisée mais non tirée, et que l'on comptabilisait du coup un trésorerie "fictive" qui s'incluaient dans les 3 Mds.
Si je comprends bien, il faut surveiller :
Que la trésorerie reste intacte
Qu'Atos ne consomme pas trop de cette facilité de crédit
Qu'il est en mesure, soit de rembourser, soit de reconduire avec un taux pas trop élevé les dettes actuelles
Tu me confirmes que si ces trois paramètres restent intacts (ce qui serait possible si les résultats s'amélioraient), on aurait plus d'inquiétude concernant la dette? Si Atos se débrouille en effet pour travailler sa trésorerie en couvrant le coût de l'endettement, s'il restait stable, ça serait une opération neutre.
On peut espérer que l'opération de scission, si les résultats sont moins catastrophiques voire dégageant un FCF, si les cessions se déroulent comme prévu, coûtera beaucoup moins cher que prévu initialement non?
Par contre, je ne comprends pas le raisonnement pour Evidian. Si les dettes y sont transférées, j'imagine qu'une partie de la trésorerie aussi non? Airbus ne serait pas indifférent à cela, surtout si la direction d'Atos parle de 3 Mds de dettes.