Contrat annulé avec le NEST

poltron

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https://www.theregister.com/2023/02/01/atos_and_nest_part_company/
Le NEST est un organisme public britannique:  Le National National Employment Savings Trust.
Contrat de 1.65 Mds Euros sur 18 ans, soit environ 900 millions d'Euros par an. Moins de 1% du CA.Cette rupture pourrait se révéler in fine une bonne nouvelle si ce contrat faisait partie des contrats sans marge signés a la va-vite dans le passé.
 

mike

Member
soit environ 90 millions d'euros par an, ils ont demandé des prestations supplémentaires sans accepter les avenants de prix, oui in fine une bonne nouvelle, pour un contrat ayant démarré  début 2021, vraisemblablement  sans marge, donc non rentable, enfin de la rigueur sur la fixation des prix, il est temps, de plus sur du spécifique, ce qui est de mise c'est plutôt le pricing power
 

youpiii

Member
La restructuration est en marche, bon signal envoyé au marché et coup de pied de nez à l’article de challenges concernant la lettre A
 

boson

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Pour l’instant, même si il est très tôt encore, il y a 23 000 tirées à vendre ATP j’espère que c’est juste pour sonder le carnet d’ordre et pas pour attaquer Atos dans ce potentiel jour de hausse
 

boson

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xxl2000

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Dans l'article c'est marqué contrat lucratif. J'espère que le paquet de vente dans le CO est du bluff. Pourtant c'était bien réagi hier. Pièger les bull ?
 

euro17

Member
On ne peut pas en effet DMI, mais on peut analyser l'article...

Article issu de la presser Britannique, sans commentaire officielle des parties sur les marges, mais validation d'un arrêt pour désaccord sur les avenants aux contrat.
La situation économique en GB est très mauvaise et le gouvernement cherche des économies à tout prix (c'est un contrat avec qui ?)
L'article mentionne clairement que NEST va poursuivre avec un des ses autres prestataires TCS... Il s'agit de TATA Consultancy Services (prestations moins cheres)

Pour moi, ce non accord sur les avenants est une méthode (un prétexte) permettant à NEST (et donc au gouvernement) de sortir du contrat à moindre coût, et de reporter cette opération quand le pays connaîtra un retour à meilleure fortune... En effet, un process de sélection du prestataire a été long et coûteux (cela a duré des années). Changer de prestataires engendre de nouveaux coûts et des contraintes....
Bref, sans pouvoir confirmer noir sur blanc que le contrat n'est pas rentable, on peut cependant comprendre le contexte...
 

poltron

New member
Un peu hors sujet mais pour ma gouverne :Comment le fait de placer un gros ordre de vente au marché permet-il de "sonder le carnet d'ordre" ? Que signifie cette expression ?
Quelle information utile / pertinente le "sondeur" en retire-t-il ?
 

boson

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En mettant des quantités importantes de titre à vendre à tout prix, ils peuvent soit essayer de faire peur, voir comment réagit les autres algorithmes ou traders en face, ou voir si il y a une force acheteuse ou pas, c’est ce que j’entends pas sonder le carnet d’ordre
 

marcel

Active member
Je relance le sujet sur cette perte de contrat qui n'est pas négligeable. Elle pesait qd même lourd sur le carnet de commande.
Atos n'a pas commenté, du coup, difficile de se faire un avis dessus. est ce un coup très dur porté à Atos, ou une délivrance sur un contrat signé au rabais ?

Le marché n'a pas du tt réagi à cette annonce.
Il semblerait effectivement que Tata (TCS) prenne le relai.

Lors de l'annonce de la signature, en février 2021 :
Otto Thoresen, Président, Nest Corporation, a commenté :
" Suite à un appel d'offres très compétitif, je suis heureux de confirmer que nous avons attribué le prochain contrat pour la gestion de nos services à Atos."
Le "très compétitif" ajouté au fait qu'Atos était en grde difficulté à cette époque et s'avait que le futur allait être compliqué laisse qd même penser que ce contrat a été négocié en rongeant sur les marges au maximum afin de l'obtenir.
Si c'est le cas, la sortie est peut-être une aubaine. Mais l'article parle de 1000 personnes dont il va falloir se séparer. Ça a un coût non négligeable.

J'imagine qu'avant d'en arriver à la rupture, il y a eu des négociations. Si Atos n'a pas voulu faire de concessions, c'est que le contrat n'en valait pas la peine, ou qu'il était déjà au maximum en terme d'effort.

Quels sont les avis des membres qui n'ont pas commenté ?
 

tobias

New member
Que veux tu qu'on te dise de plus @Marcel ? Tu as bien résumé cette affaire.
Je pense pour ma part que la perte de ce contrat avec les anglais est certainement une bonne chose quand tu vois qui a repris la suite (Tata TCS). Des indiens ! (et pas ceux avec les plumes).
Difficile de se placer à bon compte avec eux qui convoitent le marché. Plutôt une bonne news ! Marre des contrats conclus à peu de marge ou pire à perte. Aucune obligation de continuellement creuser la tombe de l'entreprise. Vaut mieux savoir dire : "non merci" et signer là où l'on peut gagner quelque chose. 
Ce n'est que mon avis.
 

aramis

Member


Atos et Nest se séparent deux ans après un contrat de 18,1 milliard de livres sterling d’une durée de 5 ans


28 


Les initiés affirment que la fiducie d’investissement a exigé des changements de conception, mais n’a pas ajusté les délais, des suppressions d’emplois se profilent

Lindsay Clark
Mer 1 févr. 2023 // 10:30 UTC









 



 




EXCLUSIF Le National Employment Savings Trust (Nest) du Royaume-Uni, un régime de retraite professionnelle, a mis fin à son accord de 1,5 milliard de livres sterling (1,8 milliard de dollars) avec Français fournisseur de services informatiques Atos seulement deux ans après le début de son mandat potentiel de 18 ans.
Le registre croit savoir que l’effondrement du contrat pourrait entraîner jusqu’à 1 000 pertes d’emplois chez Atos au Royaume-Uni et en Inde.
Les deux parties ont confirmé la résiliation anticipée de l’accord, qui visait à développer et à gérer des processus commerciaux pour le régime géré par la société publique Nest Corporation du ministère du Travail et des Pensions (DWP).
Atos a été engagé pour fournir les logiciels, la mise en réseau et l’infrastructure informatique nécessaires à l’exploitation du service, dans le cadre d’un accord d’une durée initiale de 10 ans, avec des options de prolongation de cinq ans, plus une transition de trois ans. La valeur de 1,5 milliard de livres sterling se rapporte à la durée maximale de 18 ans. Les catégories visées par l’acquisition de Nest comprenaient les progiciels, les bases de données, les systèmes d’exploitation et les services de conseil informatique.
 
Selon les détails consultés par The Register, Nest a poussé la résiliation du contrat après qu’Atos a fait valoir que les délais de livraison des produits devraient être prolongés parce que le fonds d’investissement public avait persisté à demander des modifications de conception de dernière minute. Nest a refusé de renégocier le calendrier de livraison et a invoqué les termes et conditions du contrat pour tenter de maintenir le calendrier sur la bonne voie.
Gavin Perera-Betts, Chief Customer Officer de Nest, a déclaré : « Nous tenons à remercier l’équipe d’Atos pour son soutien et son partenariat au cours des deux dernières années. Ils ont joué un rôle déterminant dans notre transition vers une organisation davantage axée sur les données. Ils nous ont également aidés à cristalliser notre parcours de transformation numérique, nous préparant à un avenir solide.
« Alors que nous commençons à planifier la prochaine phase de notre programme de transformation, nous prenons le temps d’examiner le soutien dont nous aurons besoin. Les services proposés par Nest aux membres continueront de fonctionner comme d’habitude. »
Il est entendu que Nest et Atos ont maintenant terminé leur programme de travail actif et que Nest continuera à travailler avec son partenaire existant, TCS, pendant qu’elle examine ses exigences et ses plans à plus long terme.
Dans un courriel adressé à The Register, John Ainsworth, responsable des services de transformation commerciale d’Atos, a déclaré : « Nous sommes fiers du travail que nous avons accompli avec Nest et avons contribué à établir des bases solides pour le parcours de transformation numérique de l’organisation. Nous travaillons avec nos équipes et nos partenaires pour gérer la transition du contrat. »

Le labyrinthe de 371 systèmes hérités a entravé la reprise de l’effondrement informatique de l’hôpital
Les dépenses technologiques du gouvernement en Angleterre ont plus que doublé en cinq ans
Atos recevra 29 millions de dollars pour un litige de 1 milliard de dollars sur les supercalculateurs du Met Office britannique
Atos ouvre des « discussions exploratoires » avec d’éventuels investisseurs dans la division séparatiste d’Evidian

Nous avons demandé à Atos et Nest de nous donner leur point de vue sur les raisons pour lesquelles le contrat se termine bien avant la date prévue. Nest a refusé de commenter.
Nest a été créé par le gouvernement britannique en vertu de la loi de 2008 sur les pensions pour soutenir l’inscription automatique des employés. Lancé en 2010, il est gratuit pour les employeurs.
La perte de ce contrat potentiellement lucratif intervient à un moment difficile pour Atos.
Plus tôt cette année, il a eu des « discussions exploratoires » avec des investisseurs potentiels – dont Airbus – pour prendre une participation minoritaire dans les activités de sécurité, numériques et big data du groupe de services informatiques. Cette décision fait suite au rejet par Atos d’une offre de 4,2 milliards d’euros (4,09 milliards de dollars) du cabinet de conseil en technologie Onepoint et du fonds de capital-investissement britannique ICG pour acheter la même entreprise en septembre 2022.
En juin de l’année dernière, le cours de l’action Atos a plongé de 27% après avoir confirmé qu’il envisageait une scission bidirectionnelle des opérations, une décision qui a rendu la position du PDG récemment installé, Rodolphe Belmer, intenable.
Le directeur financier a rapidement suivi le PDG à l’extérieur. Atos a révélé que Stéphane Lhopiteau serait remplacé par Nathalie Sénéchault, ancienne directrice financière adjointe de la société.
Pendant ce temps, Atos pourrait perdre une autre grande partie du travail du gouvernement britannique. En mai de l’année dernière, la banque publique National Savings & Investments (NS & I) a commencé à rechercher des fournisseurs informatiques pour aider à remanier ses systèmes clients et bancaires dans le cadre d’un marché d’une valeur de 756,1 millions de livres sterling (938 millions de dollars). NS&I est une agence exécutive du Trésor britannique et un client de longue date d’Atos, qui fournit des services informatiques de base via un contrat dont la fin est prévue en 2024. ®




 

tobias

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[quote author="Aramis"]La perte de ce contrat potentiellement lucratif intervient à un moment difficile pour Atos.[/quote]
S'il n'y avait pas eu le mot "POTENTIELLEMENT"  on aurait pu penser que c'était une mauvaise news que de perdre ce contrat. J'ai, moi, comme un doute sur le potentiel de ceux qui ont signé ce contrat il y a deux ans (Girard aka "le bronzé affable et souriant" ??)
L'ancien DG était mauvais sans réel potentiel, c'est avéré donc..
 
Tout est une question de potentialité dans cette histoire..
 

boson

New member
Tout à fait d'accord avec toi Tobias, je préfère que Atos fasse 7 milliard de CA mais avec 10% de MOP minimum que faire 11 milliard de CA mais avec 2% de MOP comme ce qu'on était arrivé à faire récemment 
 

ldesmond

Member
Voila ce que je postais sur Boursorama le 1/02 au sujet de cette résiliation de contrat et je pense comme beaucoup ici que la rentabilité était encore à démontrer:
"Je ne suis pas certain que ce soit vraiemnet un très mauvaise nouvelle pour Atos. Ce contrat ne représente que 0,9% du CA annuel soit environ 95M€/an sur 18 ans. Il avait été signé pour rentrer en vigueur début 2021 au moment ou Atos était en pleine tourmente avec un besoin patent de CA pour "occuper" ses employés sans trop se soucier de la rentabilité et on a vu ce que cela à donné dans les résultats 2021 et 2022!!!Je pense qu'Atos à "trouvé" une porte de sortie avec cette excuse de délais de livraisons pour sortir d'un contrat de long terme, sans doute pas très rentable et à un moment où ils ont mis en place une révision en profondeur des contrats non rentables, d'où les provisions en 2022 pour une partie de ces contrats."
 

ldesmond

Member
aramis il me semble que ce sont 1,5Mds£ soit 1,8Mds$ et étalés sur18 ans pas 5ans.
A rectifier pour ne pas induire en erreur les lecteurs de "superficie" (qui ne lisent que les gros? titres)
 

marcel

Active member
Je voulais votre avis sur le sujet. Et je vois que vous êtes plutôt sur l'idée que le contrat ne devait pas être très intéressant avec une marge certainement très faible. Effectivement, j'imagine qu'il est difficile de rivaliser avec tata au niveau des prix.
Et je suis d'accord qu'il faut mieux un CA moins fourni mais plus rentable.
Mais il va falloir faire le ménage sur les effectifs. Car le groupe a bcp recruté ces derniers trimestres...
 

ldesmond

Member
Assez d'accord avec Mike, Marcel et Tobias. Si Atos avait vraiment voulu prolonger ce contrat il en avait les moyens. Un contrat de cette taille comporte obligatoirement une clause de pénalisation en cas de rupture unilatérale d'une des parties. Ce contrat ayant été résilié "à l'amiable" laisse à penser que les 2 acteurs y retrouvent leur compte.
 
La mage, la marge, la marge.
Je travaille en interne sur des projets informatiques, avec beaucoup de consultants (pas d'Atos dans mon service mais il y en a dans d'autres services) et mon impression générale de ce que j'ai entendu est qu'Atos était environ 30% moins cher que les autres- il faut que ça change...
 

youpiii

Member
Travailler la marge c'est aussi un travail sur le retour de la rentabilité.
Reste à savoir si une fois les contrats de faible marges rompus, la découpe sur la masse salariale qui en est issue sera proportionnelle ou non?
 

tobias

New member
Oui @Youpiii il faudrait tailler dans le vif (de la masse salariale). LOL !!
 
STOP Messieurs les défenseurs des cadres pantouflards et des employés adeptes des réunions improvisées autour de la machine à café ! Cette fois-ci, je ne fais que rebondir humoristiquement sur la terminologie employée par @youpiii ci-dessus (découpe sur la masse salariale).
 
NON ! Nous ne sommes pas des bouchers !
 
Il faut simplement qu'Atos fasse l'effort de se séparer d'employés qui se trouveraient "en surplus" à la rupture de contrats comme ici avec le Nest ou lors de la renégociation de contrats. On ne peut pas restructurer sans passer par là ! 
 
Comme je l'ai déjà dit par ailleurs, chez Atos, il faudrait surtout pousser vers la porte nombre de cadres supérieurs qui pantouflent et cadres intermédiaires qui ne font pas leur job avant de se pencher sur le cas de ceux qui font le boulot sur le terrain.
 
Finalement je suis un ardent défenseur des "petites mains". Voilà qui devrait plaire à nombre de personnes ici présentes sur ce forum :)
 

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