Commentaires sur la présentation de United Atos

UnSalarieEviden

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Rien de neuf, rien d'innovant dans la présentation de Paul Saleh. Dans la répartition des business, le vert fait sa réapparition (c'était la couleur par défaut avant le naming et le branding d'Eviden), pour les "assets souverains." Le vert, c'est la couleur de Bull.

Son message sur la productivité et l'automatisation ne remet pas en cause la bureaucratie en place, avec des surcouches de managers intermédiaires tant du côté opérations que du côté commerce.

Et l'automatisation qu'il nous rabâche, c'est du bullshit tant que les processus internes ne sont pas réellement simplifiés par des pros, pas des cabinets de conseil qui font faire le boulot par des juniors qui recopient les powerpoints de clients précédents.

On va taper dans la masse des salariés, sans discrimination, sans possibilité de garder les meilleurs (croyez-moi, les plans sociaux ne permettent pas de le faire, et dans ce contexte, les meilleurs partent ailleurs très vite, parce qu'ils le valent bien). On est mal barrés.
 

xenon

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Rien de neuf, rien d'innovant dans la présentation de Paul Saleh. Dans la répartition des business, le vert fait sa réapparition (c'était la couleur par défaut avant le naming et le branding d'Eviden), pour les "assets souverains." Le vert, c'est la couleur de Bull.

Son message sur la productivité et l'automatisation ne remet pas en cause la bureaucratie en place, avec des surcouches de managers intermédiaires tant du côté opérations que du côté commerce.

Et l'automatisation qu'il nous rabâche, c'est du bullshit tant que les processus internes ne sont pas réellement simplifiés par des pros, pas des cabinets de conseil qui font faire le boulot par des juniors qui recopient les powerpoints de clients précédents.

On va taper dans la masse des salariés, sans discrimination, sans possibilité de garder les meilleurs (croyez-moi, les plans sociaux ne permettent pas de le faire, et dans ce contexte, les meilleurs partent ailleurs très vite, parce qu'ils le valent bien). On est mal barrés.
@UnSalarieEviden

Je pense aussi qu'il y aura un plan de licenciements vers la mi-septembre.

Est-ce parce qu'il faudra supprimer les postes en doublon entre Eviden et Atos Tech Foundations ?
Est-ce parce qu'Atos aura mal calculé ses besoins d'argent et que la société en brulera trop par mois et que la seule solution sera de licencier pour tenir le plus longtemps possible ?
Est-ce parce qu'Atos, trouvant peu d'informaticiens qualifiés en France, décidera de délocaliser au Maghreb, en Roumanie ou en Pologne comme l'a fait Nestlé en 2018 ( https://www.pme.ch/actualites/2018/06/29/nestle-met-cap-sud-eviter-departs ) quitte à faire une croix sur ses contrats avec le secteur public en France ?
Est-ce parce qu'Atos sera trop impacté négativement avec une crise politique française qui va durer et va peser sur les investissements informatiques des clients en France et en Europe ?
Est-ce parce que la France sera en crise économique ?
 
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UnSalarieEviden

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Est-ce parce qu'Atos, trouvant peu d'informaticiens qualifiés en France, décidera de délocaliser au Maghreb, en Roumanie ou en Pologne comme l'a fait Nestlé en 2018 ( https://www.pme.ch/actualites/2018/06/29/nestle-met-cap-sud-eviter-departs ) quitte à faire une croix sur ses contrats avec le secteur public en France ?
Quelques points à savoir :
  • Le nearshoring et l'offshoring sont déjà courants chez Atos. Helpdesk entre Maroc et Pologne. Support interne en Pologne et en Roumanie. Experts Microsoft Sharepoint en Inde. RH et formation en Bulgarie. (Vive Google Traduction) Factures et paiements en Inde. (Liste non limitative.)
  • D'une manière générale, les activités restées en France ne peuvent pas être offshorisées : exigences client (par ex. EDF et ses filiales imposant une connexion isolée sur leur réseau informatique, et des ressources parfaitement francophones), contrats de proximité avec présence de ressources chez ou très près du client, etc.
  • La seule économie possible, c'est dans le management y compris commercial. Et il ne faut pas croire pour autant qu'il y a beaucoup de "doublons" Atos/Eviden. Les postes ont été répartis entre personnes déjà présentes dans le groupe.
Enfin, le chantage à l'emploi a toujours bien fonctionné en France, mais si Jupiter persiste dans sa coalition d'extrême-droite avec les gaugaullistes, ça marchera moins bien qu'avec Mme Castets.

C'est quand même paradoxal, tous ces discours sur la souveraineté, et à côté les baisses de froc devant les mafieux de Moody et S&P.
 

UnSalarieEviden

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Détails supplémentaires :
  • un plan social (Plan de Sauvegarde de l'Emploi, en politiquement correct) ça demande un peu de temps, de l'argent et de l'expertise. Si on annonce dans les prochaines semaines de nouvelles nominations (directeur général adjoint, voire DRH), ça peut sentir le roussi...
  • les institutions représentatives du personnel, comme d'habitude, n'ont que peu ou pas d'impact. Leur consultation ("cause toujours, on va le faire de toute façon") selon un calendrier précis ralentit l'exécution des licenciements, mais ne les empêche pas. Les élus et représentants syndicaux sont un peu protégés (leur licenciement doit être approuvé par l'inspection du travail, qui l'accepte sauf discrimination manifeste) mais souvent la direction préfère garder les "bons éléments" (ou les rémunérer grassement pour qu'ils ne fassent pas de vagues, histoire vécue)
 

gcwf

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Quelques points à savoir :
  • Le nearshoring et l'offshoring sont déjà courants chez Atos. Helpdesk entre Maroc et Pologne. Support interne en Pologne et en Roumanie. Experts Microsoft Sharepoint en Inde. RH et formation en Bulgarie. (Vive Google Traduction) Factures et paiements en Inde. (Liste non limitative.)
  • D'une manière générale, les activités restées en France ne peuvent pas être offshorisées : exigences client (par ex. EDF et ses filiales imposant une connexion isolée sur leur réseau informatique, et des ressources parfaitement francophones), contrats de proximité avec présence de ressources chez ou très près du client, etc.
  • La seule économie possible, c'est dans le management y compris commercial. Et il ne faut pas croire pour autant qu'il y a beaucoup de "doublons" Atos/Eviden. Les postes ont été répartis entre personnes déjà présentes dans le groupe.
Enfin, le chantage à l'emploi a toujours bien fonctionné en France, mais si Jupiter persiste dans sa coalition d'extrême-droite avec les gaugaullistes, ça marchera moins bien qu'avec Mme Castets.
Bonjour,

je partage le doute qu'il y ait une vague de licenciements, il me semble que dans une ESN le CA est lié à l'effectif (au moins de la catégorie des productifs, sans perdre de vue que les improductifs contribuent indirectement aussi à la production), ce serait dommage de se démunir de ressources au moment où l'on veut relancer l'activité, bien sûr Atos peut sous-traiter pour se laisser le temps de recruter, mais temporairement car ça réduit fortement la marge dont il y a grandement besoin pour rembourser les créanciers :cool:

par contre je ne sais pas où en est le plan de restructuration de TFCo qui a été énoncé en 2022 (cf. BOOST : en dehors de l’Allemagne, aucun plan social ne sera mis en œuvre [...] l’attrition naturelle suffira à réduire les effectifs dans les autres pays )
 

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