chute des GAFAM , licenciements en masse ,

loser62

Well-known member
... par contrecoup leurs déboires peuvent-ils être favorable à Atos ? je pense à la pression sur les salaires due à l'inflation . 
 

loser62

Well-known member
je remonte ce post , non pas que ça me réjouisse de voir que les cours remontent quand on licencie "en masse " mais une fois encore , ça s'est vérifié vu le rebond des "Gafam " .
A vos avis , est-ce que ça peut calmer les velléités salariales face à une inflation qui devrait se modérer . ? 
 

tobias

New member
Ce sont des boites américaines et comme la masse salariale est la principale source de dépense (hors investissements) pour une entreprise, notamment les plus grosses, dés que les résultats sont en baisse les ricains commencent par dégraisser avant toute chose.
J'ai toujours trouvé cela très sain en ce qui me concerne. Ça ne peut que motiver ceux qui restent en place et inciter ceux qui ont pris la porte à se remotiver pour trouver un nouveau job. C'est l'état d'esprit de l'américain de savoir se remettre en cause et de savoir rebondir. C'est aussi le cas en Suisse. 
Il n'y a qu'en France et quelques autres pays qu'on verrouille à outrance le marché du travail et donc de l'emploi par la loi. Tout cela nous conduit à un manque de dynamisme, de compétitivité, à de petits salaires, à tirer globalement tout vers le bas, à favoriser l'assistanat, etc..
Il faut bien voir que ces GAFAM et techs américaines licencient en masse alors qu'elles sont très profitables aujourd'hui et le seront encore plus demain du fait de cette flexibilité du travail.
En France, d'autres choix de société ont été fait dans les années 80 et on voit bien où cela nous a mené au fil des décennies.. cependant, la situation convient à beaucoup qui quelque part "profitent" du système mais ce modèle économique n'est pas sain et en tout cas plus en cohérence avec le monde de l'entreprise actuel qui demande de la réactivité et du dynamisme à tous les niveaux.
On comprend donc aisément que des boites comme Totos fassent pale figure dés que l'argent ne rentre plus et qu'il faut néanmoins continuer à payer une masse salariale peu efficiente et pléthorique..
Vous l'aurez deviné, j'aime la gestion d'entreprise à l'américaine ou à la sauce helvète. Des entreprises où l'on encourage le travail, le dynamisme et l'investissement personnel. 
 
 

tobias

New member
Donc pour faire suite à tes propos : NON ! Je ne vois pas trop comment Atos pourrait tirer un profit quelconque de cette situation.. J'irais jusqu'à dire, au contraire !
 

loser62

Well-known member
 je crois qu'un thread avait déjà été créé au sujet d'un plan de restructuration , je remets le lien 
du tract CGT : https://www.cgtatos.org/boost-en-differe-du-sec-comite-europeen/
ça finira bien par revenir sur le tapis : 
"Lorsque les délégués des salariés ramènent le débat sur les chiffres de réductions d’effectif calculés en Juillet et demande si ces volumes seront recalculés, il est répondu qu’il « est possible que ce soit le cas, on le reverra au début de l’année 2023 et tous les 6 mois" 
 
 

lamaban

Active member
Nourdine Bihmane avait dit assez explicitement, dans la conférence post-résultats t3 2022, que le ralentissement de l’activité et le coup de froid sur la macro allaient être plutôt positifs pour Tfco. L’argument était de dire qu’il y avait eu une course à la vitesse pour la transition vers le cloud en 2021, et que les attentes des entreprises (surtout en termes de vitesse) avaient été défavorables à Atos. Au contraire, les attentes actuelles en termes de réduction des coûts favoriseraient l’infogérance traditionnelle.
Je ne sais pas ce que vaut l’argument, mais il est fort possible que les intérêts des GAFAM et d’Atos soient divergents. Il faudra suivre les publications de DXC ou de Kyndryl, qui sortiront avant Atos
 

keru2

Active member
 
J'ai également été gêné par ce qui été écrit sur le mérite, de plus j'ai moi même été concerné par des plans sociaux et ce n'est pas marrant et pour les concernés rarement mérités.
Il arrive que plus les gens méritent ce qui arrive si l'on peut dire et mieux ils s'en tirent : T Breton à la commission Européenne, B Meunier retraite à venir + package (gros).
J'ai travaillé avec des collègues américains et suisses dans la synthèse de molécules pharmaceutiques et je n'ai pas vu les écarts cités sur le travail, l’enthousiasme, le dynamisme, l’investissement personnel et je vais être immodeste : par les résultats.
Je n'en veux à personne ni surtout à Youpi et Tobias et je m'en voudrais de les fâcher car nous ne sommes pas sur boursorama.
Je ne souhaitais pas répondre à ces deux post car je pensais que c'était hors sujet.
En fait non, car je suis certain que les employés d'Atos nous lisent et je ne veux pas leurs laisser le sentiment que tous les actionnaires soient indifférents à leur quotidien, à leurs questionnements, donc je veux les encourager.
 
 
 

tobias

New member
@Sebmarseille il serait bon que tu me (nous) lise correctement sans interpréter mes propos. Tu auras remarqué que ce n'est pas moi qui licencie chez les GAFAM. Je dis seulement qu'en France on a un gros désavantage de compétitivité vis à vis de boites américaines ou suisses qui peuvent, elles, facilement adapter leur masse salariale pour faire face à des conjonctures difficiles. Chez nous, c'est difficile voire impossible de réagir, DE S'ADAPTER en fonction de la conjoncture économique et c'est un vrai souci aussi bien pour de grands groupes que de petites PME. Le marché du travail en France manque de flexibilité ! C'est un constat et c'est un problème pour nombre d'employeurs.
 
Sinon je suis présent sur ce blog de qualité comme tu le dis depuis sa création et il est hors de question que tu me dises ce qu'il est bien de dire ou de ne pas dire ici ! Si les licenciements des GAFAM te déplaisent faut surtout pas te gêner à écrire à Musk, Bezos et consorts...
 
@keru2 j'ai moi aussi été confronté durant ma vie à deux licenciements "secs" et rapides vu que je bossais en Suisse. Viré en 10 minutes chrono.. Ça ne fait jamais plaisir c'est certain mais comme nombre d'employés en Suisse, j'ai rapidement retrouvé du boulot (quelques semaines). Je n'ai jamais dit que ceux qui étaient virés étaient responsables de la situation économique de la société et encore moins responsables de la conjoncture économique. Chez Atos c'est pas forcément l'employé "de base" que j'aurais tendance à vouloir licencier rapidement mais plutôt les plus hauts cadres et certains intermédiaires. Et non ! Nous ne sommes pas "hors sujet" quand le sujet est : "Les GAFAM licencient en masse". J'aurais été à la place de Meunier il y a 2/3 ans, j'aurais viré très rapidement Girard avant qu'il ne coule la boite mais vu que Meunier est aussi nul que le précité ça a mis bien trop de temps, le mal était fait !... 
 
 

keru2

Active member
En fait plutôt que "hors sujet", je pensais "important de répondre aux deux posts" parce que c'est une opinion.
Je suis d'accord avec toi que si Atos est dans cet état, les responsables sont les hauts cadres et pour eux ça va bien se passer.
J'ai répondu parce que car je suis certain que les employés d’Atos nous lisent et je ne veux pas leurs laisser le sentiment que tous les actionnaires soient indifférents à leur quotidien, à leurs questionnements, donc je veux les encourager
 

teemo123

New member
Ce sera tout le contraire de favorable. 
Atos fait un virage sur le cloud. Or, Microsoft annonce clairement que le marché va ralentir car les clients commencent à demander des baisses de prix. ( Normal vu les marges délirantes que AWS ou MS se font). En baissant les prix, Microsoft va naturellement demander à ses sous traitants de rogner sur leur marge, par richochet c'est ce qui va se passer avec Atos et Amazon. 
 

lamaban

Active member
Ce n’est pas si évident à mon avis.
Pour 2 raisons :
-à court terme, le ralentissement du virage vers le cloud conduira à une cessation provisoire de l’hémorragie dans les activités d’infogerance. Or, Atos elle-même avait pricé dans son business plan de juin dernier un déclin accéléré de l’infogerance sur 2023-2024, en gardant implicitement un modèle de trajectoire de virage des entreprises vers le cloud continu, sur la tendance 2021-debut 2022. Le marché appréciera que le déclin soit moins rapide et que l’hémorragie soit moins brutale qu’espérée.
-concernant le partenariat avec AWS, je suppose qu’il est fait sur des bases contractuelles fixes, au moins en partie. Par ailleurs, un ralentissement de l’activité n’engendre pas toujours une pression sur la réduction des marges des sous-traitants, surtout si les sous-traitants en question sont des apporteurs d’affaires…Pour faire un parallèle uniquement pour illustration : on ne commence pas à sabrer dans le budget de la publicité lorsque l’environnement devient plus concurrentiel
 

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