Breton
- Auteur du sujet condor
- Date de début
En 2020 ils ont vendu la fin de Wordline, donc l'actif a été réduit et les comptes étaient totalement bidonné. 1ere fois dans l'histoire du CAC40 que des CAC refusent de certifier des comptes.
gcwf
Active member
Fiasco d’Atos : au Sénat, Thierry Breton fait sa dette de mule
Devant la mission d’information sénatoriale qui vient de s’achever, l’ex-dirigeant d’Atos a nié toute responsabilité dans le fiasco du fleuron de l’informatique.
gcwf
Active member
et un autre
www.liberation.fr
Thierry Breton, architecte de sa bonne fortune
Le commissaire européen au Marché intérieur bouscule les institutions à Bruxelles. Mais le fantôme d’Atos, dont les actions se sont effondrées juste après la vente de ses titres, risque de le poursuivre.
gcwf
Active member
je joins l'historique de l'action (source boursorama)
je cherche toujours la réponse à cette question : le déclin avait il été amorcé avant le départ de Thierry Breton, ou bien, en accord avec ses déclarations, a t 'il quitté l'entreprise lorsqu'elle était au meilleur de sa santé ?
je cherche toujours la réponse à cette question : le déclin avait il été amorcé avant le départ de Thierry Breton, ou bien, en accord avec ses déclarations, a t 'il quitté l'entreprise lorsqu'elle était au meilleur de sa santé ?
Pièces jointes
gcwf
Active member
Ces derniers jours la presse s'y intéresse, comme le sénat :
www.d-rating.com
Thierry Breton au Sénat : décryptage de son passage à la tête d'Atos et des conséquences sur son héritage
Un examen minutieux de l'héritage de Thierry Breton Faisant face aux questions sur le destin du fleuron de l'informatique, Breton a rejeté toute
www.d-rating.com
Il s'est agité, il a joué au meccano, il a communiqué mais a-t-il changé les fondamentaux de la société ... ?
On peut en douter à la lecture d'une interview de 2009 (La Tribune, lien : Atos recherché, le groupe ne sera pas démantelé selon Thierry Breton)
L'interview dans les Echos citée : https://investir.lesechos.fr/actu-d...seule-methode-pour-creer-de-la-valeur-1428293
On peut en douter à la lecture d'une interview de 2009 (La Tribune, lien : Atos recherché, le groupe ne sera pas démantelé selon Thierry Breton)
L'interview dans les Echos citée : https://investir.lesechos.fr/actu-d...seule-methode-pour-creer-de-la-valeur-1428293
Dernière édition:
Non la dette nette est de 1Md€ avec un cash surgonflé donc 1.5Md€ de dette nette.
Ils ont exclu 500M€ de convertible en partant du principe que les obligations convertibles seraient convertis. Or on voit qu'elles ne le sont pas. OEB ça veut dire Obligation convertible en action.
Dernière édition:
il est parti au milieu du rebond qu'on voit en 2019. Sachant que ce n'était pas prévu qu'il parte, il a été le second choix à l'arrache après une affaire dont j'ai la flemme de chercher sur le net.
Maintenant, est ce qu'il savait ce qui arriverait, difficile à dire. La réorg majeure spring en plein covid, ça a mis le bazar, et ça a pourri l'année. Après, l'erreur de chercher à facturer des jours non produits durant les confinements au lieu de faire la tournée des clients, c'est pas breton, ce sont les mecs qui partent juste (et encore, y en a un qui est soi disant parti, mais sa tete est toujours dans le comex sur le site d'atos)
en tout cas, il est en plein offensive médiatique.
Breton a construit un chateau de carte sur du sable en faisant des acquisitions chères ou pas, mais surtout qu'il n'a jamais intégré et réorganisé. Il est partit, et le coup de vent du covid, combiné à des choix stratégiques/technologiques surréalistes a fait tomber le tout.
Il en était surement conscient, il est sortit au moment qu'il fallait pour lui, mais le monsieur est probablement suffisamment malin pour être intouchable car pas possible de le prouver... c'est parole contre parole!
Il en était surement conscient, il est sortit au moment qu'il fallait pour lui, mais le monsieur est probablement suffisamment malin pour être intouchable car pas possible de le prouver... c'est parole contre parole!
Si les fondations étaient solides, les capitaux propres des vrais capitaux propres, pas des trucs bidonnés avec zéro dépréciation.
Unify a été acheté en 2016, quand Breton est parti ça vallait déjà plus que 50% de la valeur selon 4 sources différentes de N+3 à N+5.
Quand Breton est partie il y avait déjà du reverse factoring (témoignage DAF N+2) et le cash déjà artificiel.
La dette nette officielle en 2020 est de 1000M€. L'officieuse, est de 1500Md€ car il y a eu la vente des actions Worldline, donc baisse de l'actif.
Unify a été acheté en 2016, quand Breton est parti ça vallait déjà plus que 50% de la valeur selon 4 sources différentes de N+3 à N+5.
Quand Breton est partie il y avait déjà du reverse factoring (témoignage DAF N+2) et le cash déjà artificiel.
La dette nette officielle en 2020 est de 1000M€. L'officieuse, est de 1500Md€ car il y a eu la vente des actions Worldline, donc baisse de l'actif.
ozymandias
Active member
Suite à l article de libération il en prend plein la gueule sur twitter.
Commission européenne : Macron choisit Thierry Breton après le rejet de la candidature de Sylvie Goulard
Deux semaines après le rejet de Sylvie Goulard, Emmanuel Macron a proposé Thierry Breton, 64 ans, actuel PDG du groupe Atos et ex-ministre de l'Economie, comme nouveau membre français à la Commission européenne, a annoncé l'Elysée ce jeudi 24 octobre.
www.latribune.fr
gcwf
Active member
un nouvel article qui tourne autour de la question
Aurons-nous droit bientôt une enquête approfondie du Canard Enchaîné, de Médiapart, d'Elise Lucet ?
Atos, anatomie d’une chute #1 : Breton & co, les mousquetaires du déclin
Le navire Atos menace de sombrer avant l’été. En charge de l’informatique des JO, de la Sécu, des impôts ou des centrales nucléaires, le groupe jadis symbole du génie national ploie sous un océan de dettes (4,8 milliards). Les principaux responsables…
www.blast-info.fr
Aurons-nous droit bientôt une enquête approfondie du Canard Enchaîné, de Médiapart, d'Elise Lucet ?
ozymandias
Active member
Très bon papier avec cependant une erreur factuelle sur le rôle de Mustier dans l'affaire Kerviel, qui n'a pas débouclé mais plutôt "pas vu" pour ne pas dire "couvert" les positions de Kerviel.
Un autre élément est discutable: quand il dit que tout le monde est d'accord pour dire que Syntel a été surpayée. Moi par exemple je ne suis pas d'accord, c'est normal de payer cher une entreprise qui a de superbes ratios. Qu'Atos n'avait pas à l'époque les moyens de cette acquisition est une autre question, qu'Atos n'ait pas su faire prospérer cette filiale en est encore une autre, et qu'Atos ait même sabordé certains pans de cette entreprise est aussi une autre question.
Un autre élément est discutable: quand il dit que tout le monde est d'accord pour dire que Syntel a été surpayée. Moi par exemple je ne suis pas d'accord, c'est normal de payer cher une entreprise qui a de superbes ratios. Qu'Atos n'avait pas à l'époque les moyens de cette acquisition est une autre question, qu'Atos n'ait pas su faire prospérer cette filiale en est encore une autre, et qu'Atos ait même sabordé certains pans de cette entreprise est aussi une autre question.
J'avais lu sur le forum qu'il y avait des contrats déficitaires (dans l'infogérance il me semble ), ça peut arriver , je ne connais pas les ficelles du métier d'ailleurs Elior s'est retrouvé dans cette situation avec ses contrats pluri-annuels profit and loss signés du temps où l'inflation était plate basse , mais ont-ils au moins cherché à renégocier ( ce qu' a fait Elior ) ?
Perso, je connais bien les ficelles car c'est mon métier (un peu)
Personne n'a cherché a rien renégocier avant 2023, et là, un grand ménage a été fait, mais c'était trop tard, les marges avait déjà été détruites pendant des années.
L'inflation n'a rien arrangé, bien sûr ...
Il n'y a pas eu aussi concentration chez les fournisseurs de technos de base, l'un d'eux devenant en situation de monopole et imposant des hausses de tarifs abusives ?
J'ai le très vague souvenir d'une news qui parlait d'un procès (entre Kyndryl je crois et une boite qui ramasse toutes les technos un peu oubliées pour mieux essorer les clients ensuite, genre Broadcom ou Roguewave).
Ou alors c'était Atos qui menait le procès avec le soutien d'autres gros de l'infogérance ??
Je pense que tu parles de Broadcom qui a racheté VMware, fin 2023, pour plus de 60 milliards.
Et, en effet, la nouvelle politique tarifaire de VMware en fout plein la gueule à ses clients, à la dure, genre "ta facture est X2, ferme ta gueule et paie".
Donc, oui, les clients sont pas trop contents et des changements pourront se passer.
gcwf
Active member
3ieme volet avec une vidéo
Atos : une catastrophe industrielle en bande organisée
Le navire Atos menace de sombrer avant l’été. En charge de l’informatique des JO, de la Sécu, des impôts ou des centrales nucléaires, le groupe jadis symbole du génie national ploie sous un océan de dettes (4,8 milliards). Les principaux responsables…
www.blast-info.fr
gcwf
Active member
questionné sur l'opportunité de l'intervention de l'état annoncee hier soir par Bruno Le Maire, Thierry Breton ne repond pas au journaliste et passe son temps a expliquer qu'il a créé une entreprise leader dans son domaine et qu'il est parti en laissant "zéro dette nette"
(a partir de 12 minutes en audio)
www.radiofrance.fr
ou en vidéo avec lien direct sur ce passage
lorsqu'il a vendu ses actions, elles n'étaient pas à 2 €
(a partir de 12 minutes en audio)
"Il n'a jamais été question de partager l'arme nucléaire", assure Thierry Breton
Les armes nucléaires de la France devraient faire partie du débat sur la défense européenne, a déclaré Emmanuel Macron, suscitant les critiques des oppositions dans l'Hexagone à l'approche des élections européennes de juin.
www.radiofrance.fr
ou en vidéo avec lien direct sur ce passage
lorsqu'il a vendu ses actions, elles n'étaient pas à 2 €
ozymandias
Active member
Sans même parler du fond, rien que sa façon de répondre on voit que c'est un menteur. Quand t'as rien à te reprocher tu réponds à la question, tu nous récites pas ton inventaire à la Prévert sur pourquoi ceci et cela alors qu'on t'a rien demandé.
Je suis bien d'accord, il récite "dette nette nulle" depuis quand même un bon moment.
Il est difficile à comprendre pourquoi aucun journaliste ne lui pose la question "donc dette nette qui est la dette brute moins un KPI complètement fictif ?"
gcwf
Active member
Ce n'est pas trop tôt, le sénat se questionne officiellement sur les années Breton et sur sa succession : voir le doc en PJ
( merci à Paul94 pour son partage ici https://forum.bourse.blog/threads/recommandations-sénat-concernant-atos.24371/ )
( merci à Paul94 pour son partage ici https://forum.bourse.blog/threads/recommandations-sénat-concernant-atos.24371/ )
gcwf
Active member
Déboires d'Atos : quelle est la responsabilité de Thierry Breton ?
VIDÉO - L'ex fleuron français croule sous près de 5 milliards d'euros de dette. Certains pointent du doigt les coûteuses acquisitions menées par Thierry Breton quand il était PDG d'Atos. Vidéo de Matthieu Pechberty
L'ex fleuron français croule sous près de 5 milliards d'euros de dette. Certains pointent du doigt les coûteuses acquisitions menées par Thierry Breton quand il était PDG d'Atos.
Matthieu Pechberty Le 01/05/2024 à 17:00 | Durée : 0:55
gcwf
Active member
si quelqu'un peut obtenir le texte complet de cet article de La Lettre : https://www.lalettre.fr/fr/entrepri...a-zero-lors-du-depart-de-breton,110223777-art
J'ai pas, mais franchement, le terme "habilement" est vraiment caractéristique d'un journalisme très limite.
Dette nette = dette brute - FCF, FCF étant révélé comme parfaitement fictif. Donc la dette nette est ? Fictive, oui, c'est parfaitement trivial, non ? Il n'y a rien d'"habile", ici, juste des compromissions très inquiétantes, en tous les cas pour les boursicoteurs ...
Dette nette = dette brute - FCF, FCF étant révélé comme parfaitement fictif. Donc la dette nette est ? Fictive, oui, c'est parfaitement trivial, non ? Il n'y a rien d'"habile", ici, juste des compromissions très inquiétantes, en tous les cas pour les boursicoteurs ...
Bonjour, je suppose qu‘il faut comprendre le terme « habilement » un peu comme pour les compères de la taxe carbone…mais je dis cà, je dis rien…
gcwf
Active member
Thierry Breton engage un bras de fer avec Atlantico
Nos Confrères d’Atlantico rapportent une situation délicate dans laquelle ils se trouvent avec Thierry Breton, commissaire européen, au cœur de controverses découlant de deux articles récemment publiés à son sujet. Thierry Breton est une figure politique française de renom, ayant occupé...
www.freenews.fr
Il semble que le refus d’Atlantico de retirer les articles incriminés ait conduit l’avocat de Thierry Breton à envisager des poursuites pour diffamation.
illustration des méthodes Breton ?
Pièces jointes
Pas cool en pleine campagne du Thierry pour devenir maître du monde 😂, après un petit croc en jambe sans aucune classe à VDL
gcwf
Active member
je ne connaissais pas ce média qui vient de publier un bel historique :
lvsl.fr
Comment Thierry Breton a tué Atos, fleuron du numérique français
Récemment encore qualifié de fleuron industriel français, le navire Atos semble partir à la dérive. Malgré le plan de sauvetage présenté le 9 avril par la direction, son démantèlement ne peut être exclu dans un avenir proche. Ruiné par des acquisitions hasardeuses sous la direction de Thierry Breton, désormais commissaire européen, le groupe a été négligé par l’Etat pendant des années, alors qu’il prenait l’eau de toute part. Plusieurs des activités d’Atos sont pourtant éminemment stratégiques pour la souveraineté numérique française, ou du moins ce qu’il en reste.
LVSL (Le Vent Se Lève) du 22 mai 2024
Comment Thierry Breton a tué Atos, fleuron du numérique français
Carte vitale, impôts, nucléaire, téléphone des armées, IA, supercalculateurs... Le groupe Atos est le socle de la souveraineté numérique française. Aujourd'hui au bord de la faillite, le groupe est victime de la folie des grandeurs de l'ex-PDG Thierry Breton et de l'attentisme de l'État.
lvsl.fr
Comment Thierry Breton a tué Atos, fleuron du numérique français
Récemment encore qualifié de fleuron industriel français, le navire Atos semble partir à la dérive. Malgré le plan de sauvetage présenté le 9 avril par la direction, son démantèlement ne peut être exclu dans un avenir proche. Ruiné par des acquisitions hasardeuses sous la direction de Thierry Breton, désormais commissaire européen, le groupe a été négligé par l’Etat pendant des années, alors qu’il prenait l’eau de toute part. Plusieurs des activités d’Atos sont pourtant éminemment stratégiques pour la souveraineté numérique française, ou du moins ce qu’il en reste.
LVSL (Le Vent Se Lève) du 22 mai 2024
Après c'est un injuste de taper sur l'état. Personne à part map, n'a rien vu venir.
Les comptes étaient bon, tout roulait.
Par contre, les CAC et l'AMF ... C'est pas la même.
et le board
gcwf
Active member
Flashback
Sa rémunération s'est élevée à 5,47 millions d'euros en 2016. Est-ce justifié ?
Qu'en pensent les actionnaires après coup, en 2024 ?
Thierry Breton, le P-DG d'Atos, mérite-t-il son salaire ?
Sa rémunération s'est élevée à 5,47 millions d'euros en 2016. Est-ce justifié ?
Qu'en pensent les actionnaires après coup, en 2024 ?
