Avenir des salariés Eviden

Palu

New member
Bonjour à tous,

En tant que salarié Eviden je suis le blog depuis un an. Merci pour toutes ces informations.
Je reste dans la boîte car c'est une société française, que j'aime le marché que l'on adresse, les projets sont sympas et l'équipe dans laquelle je suis est saine.

Mon inquiétude se porte sur les salaires de mars, qui selon le blog ne pourrait même plus être payé du fait de la fin du Reverse Factoring et l'affreux prévisionnel de cash fin mars 2023.

Selon vous, quel est l'avenir à court et moyen terme pour les salariés Eviden dans les divisions Digital (Salesforce, SAP, Microsoft et ServiceNow) ?

Merci de faire preuve de considération pour une question qui me taraude et qui inquiète désormais tous mes collègues.

Un salarié Eviden / Digital / ServiceNow.
 

Employé1234

New member
Les salaires seront versés , quoi qu’il se passe
La question que tu dois te poser n’est pas la …
La question est : pense tu que la société que tu connais maintenant sera encore celle dans 9 à 12 mois voir même avant ; la réponse : Non …
Quoi qu’il arrive , il y aura un changement ,
Démantèlement total ( soit une vente par appartement)
Vente de filiale
Faillite de filiale pour sauver le groupe France

Bref , il faut bien se dire que la situation actuelle ( les collègues , le management , les clients ..) tout va changer à court ou moyen terme …
 

NoForInjustice

New member
Bonjour à tous,

En tant que salarié Eviden je suis le blog depuis un an. Merci pour toutes ces informations.
Je reste dans la boîte car c'est une société française, que j'aime le marché que l'on adresse, les projets sont sympas et l'équipe dans laquelle je suis est saine.

Mon inquiétude se porte sur les salaires de mars, qui selon le blog ne pourrait même plus être payé du fait de la fin du Reverse Factoring et l'affreux prévisionnel de cash fin mars 2023.

Selon vous, quel est l'avenir à court et moyen terme pour les salariés Eviden dans les divisions Digital (Salesforce, SAP, Microsoft et ServiceNow) ?

Merci de faire preuve de considération pour une question qui me taraude et qui inquiète désormais tous mes collègues.

Un salarié Eviden / Digital / ServiceNow.
Si tu es ingénieur je pense que tu peux trouver assez facilement.
Tout le monde commence à postuler que cela soit du côté d’Eviden ou du côté d’Atos.
Attendre parler de retard de salaires alors que certains ont des prêts à payer et des familles à nourrir cela ne rassure personne.
Le blog a quand même émis des hypothèses donc si ça se trouve la situation sera réglée et pas de retard de salaires.
Quoiqu’il en soit il faut commencer à chercher, nous ne sommes pas mariés à Atos.
Tous les jeunes commencent à voir ailleurs, bcp de démissions dans les fonctions Supports … il ne faut pas se leurrer même si les managers essaient de rassurer au mieux, sauf qu’eux ont de très bons salaires et n’ont pas à se plaindre mais pour les personnes moins bien payées, il faut chercher et basta !
 

inZeBlue

Active member
Les salaires seront versés , quoi qu’il se passe
Une histoire similaire dans une autre ESN : https://www.lesechos.fr/2001/04/le-...-depot-de-bilan-de-sa-branche-telecoms-716898

Un retard sur les salaires aggraverait plutôt les problèmes, pour la France https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2308:
Si l'employeur ne vous paie pas votre salaire ou ne le paie qu'en partie ou avec retard, il commet une infraction pénale.
L'employeur peut alors être condamné à payer jusqu'à 2 250 € d'amende.
Le CPH peut ordonner à l'employeur, éventuellement sous astreinte, de verser les sommes dues au salarié.
Des dommages-intérêts : Somme d'argent destinée à réparer le préjudice subi peuvent être versés au salarié.
Le juge peut prononcer la rupture du contrat de travail pour non-paiement du salaire à la charge de l'employeur.
Dans ce cas, vous pouvez percevoir les indemnités prévues en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Et autant de législations que de pays pour le groupe...
 
Dernière édition:

inZeBlue

Active member
Mon inquiétude se porte sur les salaires de mars, qui selon le blog ne pourrait même plus être payé du fait de la fin du Reverse Factoring et l'affreux prévisionnel de cash fin mars 2023.
Pour info, pour les salariés Français, il y a le Régime de garantie des salaires (AGS) : https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F31409 (dont je n'ai pas d'expérience directe, d'autres pourront sans doute compléter)
Selon vous, quel est l'avenir à court et moyen terme pour les salariés Eviden dans les divisions Digital (Salesforce, SAP, Microsoft et ServiceNow) ?
Personne n'a de boule de cristal :confused:

Sur le fond, toute activité utile sera reprise.

En cas de "panne violente" d'Atos, les clients choisiront le moindre coût entre :
  • loger le vital, staff compris, dans une autre ESN sans délai et "quoi qu'il en coûte"
  • réfléchir à des réversibilités plus ordonnées, selon l'urgence, différer un remplacement, reconsidérer l'investissement en fonction de l'avancement du chantier. Là, ce serait plutôt à chaque salarié de prendre son baton pour aller frapper aux bonnes portes.
Quand il y a une vraie urgence, les procédures sautent : https://www.businessinsider.com/ama...nment-with-suitcase-sized-hard-drives-2022-12

My 2 cents
 
Dernière édition:

UnSalarieEviden

Active member
Bonjour à tous,

En tant que salarié Eviden je suis le blog depuis un an. Merci pour toutes ces informations.
Je reste dans la boîte car c'est une société française, que j'aime le marché que l'on adresse, les projets sont sympas et l'équipe dans laquelle je suis est saine.

Mon inquiétude se porte sur les salaires de mars, qui selon le blog ne pourrait même plus être payé du fait de la fin du Reverse Factoring et l'affreux prévisionnel de cash fin mars 2023.

Selon vous, quel est l'avenir à court et moyen terme pour les salariés Eviden dans les divisions Digital (Salesforce, SAP, Microsoft et ServiceNow) ?

Merci de faire preuve de considération pour une question qui me taraude et qui inquiète désormais tous mes collègues.

Un salarié Eviden / Digital / ServiceNow.
Bonjour cher collègue,
Il y a le mécanisme de garantie des salaires.
Et puis, je pense que le marché de l'emploi reste en recherche de profils de ta spécialité. Les premiers touchés en cas de revente/démantèlement seront les managers intermédiaires (tout repreneur en a déjà...), les fonctions supports (même motif, même si chez Atos/Eviden il y en a relativement peu, tout étant nearshorisé/offshorisé en Pologne ou en Inde), et les plus de 50 ans (dont je fais partie).
Bon courage !
 

lbachy

New member
ayant vécu dans une boîte US des telecoms une situation aussi désagréable, ce que j'avis constaté, les priorités étaient les suivantes pour la société:
on conserve les clients (ceux qui veulent) , les salariés ( ceux dont on a besoin) et l'on change d'actionnaires car il y en aura d'autres.
 

map

Moderator
Membre du personnel
Selon vous, quel est l'avenir à court et moyen terme pour les salariés Eviden dans les divisions Digital (Salesforce, SAP, Microsoft et ServiceNow) ?

Ceci est très dur à prévoir. Dans le cadre d'une sauvegarde sans repreneur, et donc d'un démantèlement, il se dit que David Layani en bon LR étant en très bon terme avec Bruno Le Maire aussi LR récupèrerait Digital à bon prix.

La branche digital trouvera de toute façon un repreneur, si l'entreprise devait être démentellée, ne serait-ce que par ses grosses parts de marché comme intégrateur SAP.

On en est pas là et pour l'instant mon hypothèse privilégié est que K fera une offre autour de 800M€ pour 50.05% du capital d'Atos délesté de BDS et donc le groupe serait conservé en l'état.
 

lillois

Member
Deuxième possibilité, retarder le paiement des fournisseurs. Pendant la durée où l'on ne paie pas les fournisseurs, les paiement clients, eux, rentrent dans la caisse. Le but chercher en décallant de quelques jours les salaires est de reconstituer la trésorerie.
Bonjour,
Cela fait plusieurs messages dans lesquels les fournisseurs sont évoqués.
Autant pour des boites classiques, c'est clair que les fournisseurs sont une donnée importante, autant pour des boites "tech", j'ai du mal à cerner la part du montant correspondant aux fournisseurs.
Cela me semble mineur.
Des opinions sur le sujet dans le forum ?
 

map

Moderator
Membre du personnel
Mon inquiétude se porte sur les salaires de mars, qui selon le blog ne pourrait même plus être payé du fait de la fin du Reverse Factoring et l'affreux prévisionnel de cash fin mars 2023.
Bonjour @Palu ,

Il ne faut pas vous inquiéter outre mesure. Dans une bonne gestion familiale on doit faire en sorte de ne pas être en découvert le 28 du mois pour prévoir des aléas. Ici on parle de retard, pas d'absence de paiement. En effet le retard est générateur de cash.

Pour augmenter le cash, il y a 2 moyens avancer le paiement des clients, mais ça c'est quasi impossible sauf à trouver des clients super concilients. Affacturer plus, mais les difficultés touchant Atos peuvent contrarier les affactureurs, car s'il y a un problème sur la delivery, le client peut retarder son paiement. D'autre part le taux d'affacturage comparé à la MOP d'Atos est très élevé.

Deuxième possibilité, retarder le paiement des fournisseurs. Pendant la durée où l'on ne paie pas les fournisseurs, les paiement clients, eux, rentrent dans la caisse. Le but chercher en décallant de quelques jours les salaires est de reconstituer la trésorerie.

Il n'y a pas de risque de non-paiement des salaires de mars, mais risque de retard d'après mes contacts internes.
A savoir que le risque est que les caisses soient vide le 28 mars et qu'il faille attendre le 5/6 avril.

Le risque de non-paiement des salaires est selon moi de quasi zéro, ils faudraient que des clients refusent de payer courant mars et l'on ne m'a pas parlé de problèmes de delivery.

Si un fournisseur n'est pas payé, il peut demander la mise en cessation de paiement d'Atos au TC. Donc c'est très risqué hors du cadre d'une sauvegarde de ne pas payer les fournisseurs.

L'autre risque de ne pas payer le fournisseur est que le fournisseur arrête de livrer les nouvelles commandes. Donc pour gagner de l'encours fournisseurs, il y a les salaires.

Ça fait une masse de 400M€ mensuelle, soit le montant de l'échéance obligataire de novembre pour avoir un ordre de comparaison. Compte tenu des rentrées clients annuelles de 10Md€ (après cessions), 10 jours de retard sur les salaires font gagner environ 250M€. Donc le pire qu'il puisse arriver serait un paiement des salaires vers le 8/9 avril.

Je pense que la direction fera tout son possible pour que le retard ne dépasse pas le 3 ou 4 avril.

D'autre part ce sont des bruits internes (certes qui sont coroborés par mon estimation de cash à 500M€ au 30 mars, et, dans une hypothèse pessimiste, ou l'accord BDS ne serait pas signé avant le 28 mars. Si le deal BDS est signé avant le 28 mars, il est quasi acquis que l'état acceptera de se prêter caution sur un PGE d'au moins la moitié du montant de BDS et dans ce cas le retard ne sera de quelques jours.

Sopra avec un CA certes inférieur s'en sort avec une trésorerie de 700M€.

Si le deal BDS n'est pas signé, dans ce cas, et via des simulations, le risque maximal qu'encourraient les salariés seraient 10 à 12 jours de retard à compter de la date usuelle, le 28 du mois.

Il suffit de faire un minimum de prudence et de ne pas vous mettre en découvert le 20 du mois de mars.

Pour ne pas être payé du tout, scénario qui me parait quasi impossible, il faudrait une catastrophe, soit l'arrêt des delivery et l'arrêt du paiement de la part des clients. Or l'on m'a dit que les delivery étaient plutôt robustes et vous semblez le confirmer.

Le problème est donc surtout au niveau des liquidités. L'opérationnel lui est à l'équilibre, mais pour rembourser 3Md€ de dette en 18 mois, l'équilibre ne suffit malheureusement pas.

Il faut donc de la New Money (du cash frais) et un abandon de dettes (restructuration par conversion d'olibligations en action).

Sans New Money, pas sûr que les créanciers soient soient d'accord, et la New Money ce pourrait être Kretinsky, Layani, Sopra (mais ils doivent digérer leurs récents achats) la CDC ou la BPI, mais ils semblent pas emballés vu la complexité d'Atos.
 

map

Moderator
Membre du personnel
Bonjour,
Cela fait plusieurs messages dans lesquels les fournisseurs sont évoqués.
Autant pour des boites classiques, c'est clair que les fournisseurs sont une donnée importante, autant pour des boites "tech", j'ai du mal à cerner la part du montant correspondant aux fournisseurs.
Cela me semble mineur.

Mineur ?? Tu as 2Md€ de dettes fournisseurs. Si ces dettes passente à zéro car les fournisseurs ne te font plus crédit, vu que actif = passif, cela veut dire que tu enlève ces 2 Md€ du cash et en 4 mois (décembre, janvier, février, mars, avril).

Au 31/12 ça se vera pas beaucoup car il y a eu des cessions, mais au 31 mars croit moi, ça va faire bizarre 2Md€ en moins !!
 

map

Moderator
Membre du personnel
Cela fait plusieurs messages dans lesquels les fournisseurs sont évoqués.
Autant pour des boites classiques, c'est clair que les fournisseurs sont une donnée importante, autant pour des boites "tech", j'ai du mal à cerner la part du montant correspondant aux fournisseurs.
Cela me semble mineur.
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si les fournisseurs ne te font plus crédit, mais demandent paiement avant l'expédition, voir paiement à la commande, le chiffre passe à zéro et tu enlèves ces 2187M€ du cash. C'est aussi simple que ça.
 

wyoui

Active member
Je pense que @lillois se demande ce qu'Atos doit acheter à des fournisseurs pour avoir un passif si élevé.

Atos doit acheter des serveur pour son Cloud, des serveurs à poser chez les clients, des HPC etc. Atos ne vend pas seulement des soft, elle a une grosse activité en revente de hardware.

Ne serait-ce que pour le HPC Jupiter : combien de matériel Atos doit acheter en RAM, CM, boîtier etc. ? Tout ça, si c'est à payer à la commande, ça va faire mal au slip.

Sauf ! Si Atos exige de son côté d'être payée à la commande. Là, ça règle une partie du problème, mais ça va vider le pipeline assez vite.
 

lillois

Member
@wyoui en effet, ma question était mal formulée et se rapproche plus de ton message.
Mais même avec l'ex Bull, 2Meurs (alias MdE) pour 11Meurs de chiffre d'affaire c'est gigantesque.
Pour 2020, Alstom c'est 3.2 Meurs dans la même ligne pour un chiffre d'affaire de 8Meurs en gros c'est de la fabrication d'objets physique, on peut comprendre..
Pour 2020, Cap Gemini c'est 1.2 pour un CA de 15.8Meurs (page 266 du DEU).
Je vois mal 1 milliards d'euros de plus pour Atos.
Il y a sans doute dans les fournisseurs des trucs que je comprends pas, peut-être de l'externalisation ?
Où bien le business de Cap et d'Atos sont significativement différents.
C'est juste de la curiosité.
 

inZeBlue

Active member
Je pense que @lillois se demande ce qu'Atos doit acheter à des fournisseurs pour avoir un passif si élevé.

Atos doit acheter des serveur pour son Cloud, des serveurs à poser chez les clients, des HPC etc. Atos ne vend pas seulement des soft, elle a une grosse activité en revente de hardware.

Ne serait-ce que pour le HPC Jupiter : combien de matériel Atos doit acheter en RAM, CM, boîtier etc. ? Tout ça, si c'est à payer à la commande, ça va faire mal au slip.
Le HPC c'est 5 ou 6% du CA d'Atos. Les appros associées ne pèsent pas lourd.

Les charges opérationnelles par nature de CAP Gemini en 2022 en % du CA, prises pour benchmark :
  • Personnel (salaires+charges) : 68%
  • déplacements : 1,3%
  • Achats et frais de sous-traitance : 13,9%
  • Charges locatives et taxes locales : 0,8%
  • Dotations aux amortissements, dépréciations etc : 3,5%
Charges de personnel se décomposant en :
  • traitements et salaires : 56% (du CA)
  • charges sociales : 11.7%
  • retraites : 0,3%

Dans le cas d'Atos, un tract syndical en ligne parlait de 25% de sous-traitants dans les effectifs pour la seule France. Une piste pour atteindre 50% du CA en achats... ?

@lillois, nos posts se sont croisés.
 
Dernière édition:

inZeBlue

Active member
La structure des charges opérationnelles chez Atos, comparativement à CAP Gemini (selon DEU 2022) :
  • Salaires : 39,2% du CA
  • charges sociales : 8,8%
  • Taxes, formations, intéressement et participation : 0,6%
  • = total : 48,6% du CA pour la partie personnels
Charges autres que salariales :
  • Sous-traitance : 18%
  • Achats de logiciels et matériels informatiques : 11,5%
  • Coût de maintenance : 4,9%
  • charges locatives : 0,1%
  • Télécom : 2%
  • Transports : 0,4%
  • Honoraires : 2%
  • Autres charges : 3,3%
  • Dotations aux amortissements, dépréciations etc : 5,7%
 

soufab

Active member
48,6% du CA plus la partie salaires de la sous-traitance, on doit être pas loin des 60%.
On voit bien immédiatement comment ATOS pourrait survivre.

Pour ceux qui pense que je suis désobligeant envers les salariés d'Atos, cette remarque n'est pas celle d'un actionnaire désabusé qui en voudrait aux salariés d'ATOS, car ma moins value (environ 1000 euros) n'est qu'un fétu de paille par rapport à ce que j'ai pu perdre (ou gagner) sur d'autres actions mais fait juste apparaître que la plus grande marge de manoeuvre pour s'en sortir c'est d'augmenter la productivité par salarié.
 

map

Moderator
Membre du personnel
Le HPC c'est 5 ou 6% du CA d'Atos. Les appros associées ne pèsent pas lourd.

Les charges opérationnelles par nature de CAP Gemini en 2022 en % du CA, prises pour benchmark :
  • Personnel (salaires+charges) : 68%
  • déplacements : 1,3%
  • Achats et frais de sous-traitance : 13,9%
  • Charges locatives et taxes locales : 0,8%
  • Dotations aux amortissements, dépréciations etc : 3,5%
Charges de personnel se décomposant en :
  • traitements et salaires : 56% (du CA)
  • charges sociales : 11.7%
  • retraites : 0,3%

Dans le cas d'Atos, un tract syndical en ligne parlait de 25% de sous-traitants dans les effectifs pour la seule France. Une piste pour atteindre 50% du CA en achats... ?

@lillois, nos posts se sont croisés.
Lillois, je ne comprends pas bien ta méthode. Tu as le poste achat dans le DEU comme l’a mentionné inzeblue et ça fait 5 Md€. Peut importe que ce soit un sous traitant, un fournisseur taiwanais de carte mère ou Dell, les achats quelqu’ils soient sont fait auprès de fournisseurs.
Les fournisseurs européens demandent paiement comptant et les ricains et taïwanais à la commande.

avant tu avais un encours de 120 jours sur 5 Md€. Tu l’as plus et tu rajoutes 30 jours d’avancés fournisseurs.
 

khebob

Member
48,6% du CA plus la partie salaires de la sous-traitance, on doit être pas loin des 60%.
On voit bien immédiatement comment ATOS pourrait survivre.

Pour ceux qui pense que je suis désobligeant envers les salariés d'Atos, cette remarque n'est pas celle d'un actionnaire désabusé qui en voudrait aux salariés d'ATOS, car ma moins value (environ 1000 euros) n'est qu'un fétu de paille par rapport à ce que j'ai pu perdre (ou gagner) sur d'autres actions mais fait juste apparaître que la plus grande marge de manoeuvre pour s'en sortir c'est d'augmenter la productivité par salarié.
La productivité par salarié n'est pas la raison de la déroute d'Atos, d'autant que les petites mains ne representent qu'une petite partie de la masse salariale.
Atos est une ESN, donc vend de la préstation qui est facturée avec de la marge ... Les problèmes sont ailleurs, plus haut dans la hiérarchie.
 

soufab

Active member
La productivité par salarié n'est pas la raison de la déroute d'Atos, d'autant que les petites mains ne representent qu'une petite partie de la masse salariale.
Atos est une ESN, donc vend de la préstation qui est facturée avec de la marge ... Les problèmes sont ailleurs, plus haut dans la hiérarchie.
Je n'ai pas dit qu'il fallait faire produire plus les petites mains et quand je parle de productivité par salarié, il faut entendre chaque personne qui touche un revenu de la part d'ATOS ce qui comprend tous les échelons de la hiérarchie
Si, comme tu dis, elles ne représentent qu'une petite partie de la masse salariale (mais je n'ai pas les élements pour en juger) il faut donc s'attaquer aux différentes strates supérieures et regarder celles qui sont indispensables et celles qui coûtent bien plus qu'elles ne rapportent).
 

inZeBlue

Active member
[...] mais fait juste apparaître que la plus grande marge de manoeuvre pour s'en sortir c'est d'augmenter la productivité par salarié.
Le raisonnement m'échappe. Atos et Cap ne sont comparables que jusqu'à un certain point :
  • le chiffre d'affaire par salarié d'Atos est de 102 k€ pour 3,5% de marge opérationnelle
  • le chiffre d'affaire par salarié de Cap est de 61 k€ pour 12% de marge op.
  • l'écart en valeur absolue de la marge op par salarié est moindre que ce laisse entendre l'écart en %.
  • chiffres 2022
La structure différente des charges a 2 causes : la perf intrinsèque des sociétés et leurs marchés respectifs. Difficile d'en dire plus.

Cap a une structure de coût de "pure" ESN.

Atos ... est très hybride
 

soufab

Active member
Le raisonnement m'échappe. Atos et Cap ne sont comparables que jusqu'à un certain point :
  • le chiffre d'affaire par salarié d'Atos est de 102 k€ pour 3,5% de marge opérationnelle
  • le chiffre d'affaire par salarié de Cap est de 61 k€ pour 12% de marge op.
  • l'écart en valeur absolue de la marge op par salarié est moindre que ce laisse entendre l'écart en %.
  • chiffres 2022
La structure différente des charges a 2 causes : la perf intrinsèque des sociétés et leurs marchés respectifs. Difficile d'en dire plus.

Cap a une structure de coût de "pure" ESN.

Atos ... est très hybride
Si tu relis mon post, je n'ai pas comparé Atos et Cap Gemini mais simplement parler du rapport Dépenses salariales (et assimilées)/CA d'Atos uniquement.
Et je pense que ma conclusion est d'une pure logique mathématicienne : il faut diminuer ce rapport soit en augmentant le CA sans augmenter les dépenses salariales ou diminuer les dépenses salariales en conservant le CA (un mix des deux n'étant pas incompatible)
 

Nitnit

New member
Je ne suis pas un spécialiste du business, mais il y a quelques chiffres qui font peur !
CA par rapport au nombre de salariés , marge opérationnelle,endettement ! Et le cash n’en parlons pas !
Il va falloir quelques génies et une restructuration douloureuse pour remettre ça en ordre !
 

inZeBlue

Active member
Et je pense que ma conclusion est d'une pure logique mathématicienne : il faut diminuer ce rapport soit en augmentant le CA sans augmenter les dépenses salariales ou diminuer les dépenses salariales en conservant le CA (un mix des deux n'étant pas incompatible)
Je ne comprends pas ces maths :) :
  • quelles autres charges que celles du personnel dans une société de services ?
  • CAP Gemini, qui marge plus, a 68% du CA en dépenses de personnels contre 48% pour Atos. Selon ton raisonnement Atos est plus performant que CAP Gemini ... :rolleyes:
 

soufab

Active member
Encore une fois je ne compare pas Atos et CAP, car à priori CAP est plutôt une société de conseil et a peu de charges de matériels ou d'infrastructure, mais je dis simplement que pour Atos les charges de personnel représentent 60% du CA et que si on travaille pas la dessus, il n'y aura pas de possibilités d'améliorer la rentabilité.
Sinon côté mathématiques je ne possède qu'un petit bac C et évidemment je dois être bien moins cartésien que la plupart des membres de ce forum qui semblent avoir fait de bien plus hautes études.
 

jato

Member
Je ne comprend pas pourquoi la direction n'a pas licencié 50% des cadres intermédiaires il y a 1 an , avec le gèle des augmentations de salaires des directeurs et l'arrêt du paiement des jetons de présence des administrateurs !
 

Employé1234

New member
Bonjour
Il y’a des éléments qui ne sont pas claires ,
Partons du principe que la vente à Airbus se finalise en mars , 1.5 milliards
Cette vente va donc servir à payer les dettes les plus urgentes , en gros , tout le fruit de la vente y passe .

Cela ne résoudrait donc pas le cash . Dans les hypothèses , l’état va accorder un prêt relais , pour combler le manque de cash .

Dans ce que je lis ici et la , le besoin en cash est de 400 mio par mois .?

Ça voudrait dire que l’état va devoir faire un prêt de 400 mio par mois jusque le moment que Airbus ai payé atos ?

Et même si c’est le cas , quid de la suite ? Y’a quoi à vendre après … ? Car le cash ne sera pas résolu à long terme et d’autres dettes vont arriver ?

Quel sont donc les options pour après ?
La vente par pays a des repreneurs XetY ? Le groupe resterait t’il uniquement avec le nom ATOS pour la France ?
 

Johnjohn

Active member
Encore une fois je ne compare pas Atos et CAP, car à priori CAP est plutôt une société de conseil et a peu de charges de matériels ou d'infrastructure, mais je dis simplement que pour Atos les charges de personnel représentent 60% du CA et que si on travaille pas la dessus, il n'y aura pas de possibilités d'améliorer la rentabilité.
Sinon côté mathématiques je ne possède qu'un petit bac C et évidemment je dois être bien moins cartésien que la plupart des membres de ce forum qui semblent avoir fait de bien plus hautes études.
Pour répondre à quelques messages si dessus, quand Atos fait de grosses intégrations ils ont habituellement besoins de travailler avec d'autres sociétés.

Un exemple (non réel) -> si Atos implémente SAP chez un gros client situé dans une région ou ils n'ont pas de ressources locales adéquates, tu auras:

- Atos qui sera le responsable projet officiel, et montera une équipe pas forcément immédiatement à proximité du client
- mais Atos fera surement un partenariat pour ce projet avec une boite de conseil locale, qui connait potentiellement déjà le sujet, notamment du consulting, etc.
- et ils auront surement besoin d'expertise temporaire chez SAP
- et potentiellement quelques fournisseurs tech (AWS, cloud, etc.)

Rien de très choquant à première vue sur les ratios. Capgemini fait beaucoup plus en interne. C'est d'ailleurs la bête noire des autres sociétés dans ce cas de contrats avec partenariats. Cap a la réputation de débaucher les meilleurs employés des partenaires, et reprendre la totalité du contrat à la prochaine extension de contrat...

Cap a aussi beaucoup plus de monde en offshore (Inde, etc.), d'ou le CA par employé bien plus faible.
 

VicentD

New member
Bonjour @map
Vous prévoyez un FCF opérationnel de 50M€ pour le 1er trimestre 2024, les salaires de mars ne sont pas inclus dans ce montant ?
 

jato

Member
Toutes les remarques précédentes sur le bilan, le contrat, .... sont secondaires. La priorité était d'arreter la fuite de cash. Que fait-on dans ces moments là ?

On arrête de commander des crayons, plus de voyages non essentiels, plus d'évènementiels, pas d'augmentation de salaire, pas de carte Total, .... bref on stop tout, sinon ce n'est pas la peine de faire un blog sur le cash...
PS: tout cela aurait du être fait il y a 1 an déjà....Mais ou sont les managers ?
 

map

Moderator
Membre du personnel
Bonjour @map
Vous prévoyez un FCF opérationnel de 50M€ pour le 1er trimestre 2024, les salaires de mars ne sont pas inclus dans ce montant ?

il ne faut pas confondre le FCF qui est la génération de cash sur la période et le cash tout court.

Vous avez raison de me le faire remarquer, dans mon FCF de 50M€ il devrait y avoir les salaires.

Dans mon cash à 494M€, ça inclurait les salaires de mars. Mais est-ce qu'avec un cash minimum à 2.800M€ et un cash à 494M€ ça permettra de payer les salaires au 28 mars, c'est pas si sûr.

Je vous remets pas le tableau , vous le connaissez par coeur "minimum cash = 2800M€".

Vous m'avez poussé un peu dans mes retranchement à aller parfois un peu vite en besogne. Oui les +50M€ incluent les salaires. Mais si on paie les salaires il reste 494M€ et est-ce que Atos peut avoir un niveau de cash si bas ?

D'où ma prévision d'un retard de 8 à 10 jours entre le 5 et 7 avril.

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map

Moderator
Membre du personnel
Par contre je n'ai aucune idée si mon recours à l'affacturage est possible. Les affactureurs ne prennent en théorie pas de risque comme les reverse affactureurs car ils paient à Atos une presta réalisée. Mais si la boite capote il peut y avoir des retours et des plaintes...

Donc je serais affactureur, je limiterai mon affacturage à Atos à des petits montants. Je ne suis pas expert là dessus, si certains le sont leur avis est bienvenu.
 

inZeBlue

Active member
Toutes les remarques précédentes sur le bilan, le contrat, .... sont secondaires. La priorité était d'arreter la fuite de cash. Que fait-on dans ces moments là ?

On arrête de commander des crayons, plus de voyages non essentiels, plus d'évènementiels, pas d'augmentation de salaire, pas de carte Total, .... bref on stop tout, sinon ce n'est pas la peine de faire un blog sur le cash...
PS: tout cela aurait du être fait il y a 1 an déjà....Mais ou sont les managers ?
En place depuis belle lurette visiblement :) :
 

VicentD

New member
il ne faut pas confondre le FCF qui est la génération de cash sur la période et le cash tout court.

Vous avez raison de me le faire remarquer, dans mon FCF de 50M€ il devrait y avoir les salaires.

Dans mon cash à 494M€, ça inclurait les salaires de mars. Mais est-ce qu'avec un cash minimum à 2.800M€ et un cash à 494M€ ça permettra de payer les salaires au 28 mars, c'est pas si sûr.

Je vous remets pas le tableau , vous le connaissez par coeur "minimum cash = 2800M€".

Vous m'avez poussé un peu dans mes retranchement à aller parfois un peu vite en besogne. Oui les +50M€ incluent les salaires. Mais si on paie les salaires il reste 494M€ et est-ce que Atos peut avoir un niveau de cash si bas ?

D'où ma prévision d'un retard de 8 à 10 jours entre le 5 et 7 avril.

Voir la pièce jointe 531
2,8 Bn (présenté lors du CMD de juin 2022) c'est le cash minimum qu'ils estimaient nécessaire à fin 2023 pour mener à bien le plan de transformation. Ils prévoyaient un solde de trésorerie de 1,2 Bn fin 2023, il manquait donc 1,6 Bn de financement (qu'ils ont obtenus en renégociant les emprunts et en cédant des actifs).

Ce n'est pas le cash minimum qu'ils doivent détenir chaque fin de mois, heureusement !

Mais ça c'était il y a plus d'un an et demi, dans l'optique de l'entrée en bourse d'Evidian. Il s'en est passé des choses depuis...

Pour en revenir à votre tableau, il est en réalité impossible d'estimer (pour nous) les positions de trésorerie à chaque fin de mois. Un des problèmes d'Atos c'est justement que les variations de liquidités sont importantes d'un mois sur l'autre.
On ne peut pas prendre le solde fournisseurs au 31/12/2022 et le diviser par 12, cela n'a aucun sens dans le cas d'Atos.
Par ailleurs vous tenez compte du solde fournisseurs (passif) sans en déduire les avances déjà versées (actif). La dégradation S&P a des conséquences bien sûr, mais des paiements à la commande ou d'avance il y en a toujours eu.

Extrait du rapport semestriel :

(en millions d'euros) 30 Juin 2023 31 décembre 2022

Dettes fournisseurs 1 981 2 187
Paiements d'avance nets -30 -28
Charges constatées d'avance et facturation en avance -604 -569
TOTAL 1 348 1 590 Ratio fournisseur en nombre de jours (DPO) 76 85
 

VicentD

New member
Quelques infos concernant l'affacturage chez Atos. La seule certitude que l'on peut avoir est celle-ci (extrait rapport semestriel 30/06/2023) :

"La contribution négative de la variation du besoin en fonds de roulement était de 645 millions d’euros (contre -383 millions d’euros au premier semestre 2022). Outre la saisonnalité usuelle entre semestres, la variation du besoin en fonds de roulement a été affectée par les effets de la normalisation du fonds de roulement dans le contexte du processus de séparation. Le délai de règlement clients (DSO) a augmenté de 3 jours (passant de 41 jours à fin décembre 2022 à 44 jours à fin juin 2023), alors que le délai de règlement fournisseurs (DPO) a diminué de 9 jours (passant de 85 jours à fin décembre 2022 à 76 jours à fin juin 2023). Le niveau des créances cédées sans recours aux banques avec transfert des risques comme défini par la norme IFRS 9 a diminué de 862 millions d’euros à fin décembre 2022 à 715 millions d’euros à fin juin 2023"

Et un lien vers un site assez complet, expliquant la multitude de possibilités en matière d'affacturage :
https://www.affacturage.fr/produits-affacturage/

Sauf à avoir accès aux différents contrats, il est tout simplement impossible de savoir ce que faisait ou fait Atos.
Atos c'est +100000 salariés répartis sur xx filiales, qui ne fonctionnent pas toutes sur le même modèle. La vérité d'un manager Eviden France ne sera pas forcément celle d'un manager TFCo US
 

map

Moderator
Membre du personnel
Ce n'est pas le cash minimum qu'ils doivent détenir chaque fin de mois, heureusement !

Oui et non. Pour moi, je le comprends comme le minimum à détenir chaque mois pour être confortable. Mais mes neurones ont leur faiblesse. Le minimum cash (intra year swing) est de 1.6Md€. Si pour aller dans ton sens on doit prendre le cash minimum mensuel c'est le chiffre qu'il faut prendre. Donc on peut dire que chez Atos le zéro de ton compte bancaire, c'est 1.6Md€.

Es-tu d'accord avec ça ?
 

map

Moderator
Membre du personnel
Quelques infos concernant l'affacturage chez Atos. La seule certitude que l'on peut avoir est celle-ci (extrait rapport semestriel 30/06/2023) :

"La contribution négative de la variation du besoin en fonds de roulement était de 645 millions d’euros (contre -383 millions d’euros au premier semestre 2022). Outre la saisonnalité usuelle entre semestres, la variation du besoin en fonds de roulement a été affectée par les effets de la normalisation du fonds de roulement dans le contexte du processus de séparation. Le délai de règlement clients (DSO) a augmenté de 3 jours (passant de 41 jours à fin décembre 2022 à 44 jours à fin juin 2023), alors que le délai de règlement fournisseurs (DPO) a diminué de 9 jours (passant de 85 jours à fin décembre 2022 à 76 jours à fin juin 2023). Le niveau des créances cédées sans recours aux banques avec transfert des risques comme défini par la norme IFRS 9 a diminué de 862 millions d’euros à fin décembre 2022 à 715 millions d’euros à fin juin 2023"

Et un lien vers un site assez complet, expliquant la multitude de possibilités en matière d'affacturage :
https://www.affacturage.fr/produits-affacturage/

Sauf à avoir accès aux différents contrats, il est tout simplement impossible de savoir ce que faisait ou fait Atos.
Atos c'est +100000 salariés répartis sur xx filiales, qui ne fonctionnent pas toutes sur le même modèle. La vérité d'un manager Eviden France ne sera pas forcément celle d'un manager TFCo US

Il faut savoir que ce que l'on appelle Reverse factoring ou affacturage inversé qui sonne moins bien que reverse factoing n'a en fait rien à voir avec l'affacurage hormis le nom. Ce ne sont même pas forcément les même établissement.

Dans l'affacturage classique il y a peu de risque financier, car la société, ici Atos, vend sa facture quand les travaux sont terminés, enfin en théorie (il y a occasionnelement des petites dérives mais c'est anecdotique). Donc l'affactureur ne prend pas trop de risque, hormis que durant les 60 jours, le client livré par Atos fasse faillite et c'est mutualisé.

Dans le reverse factoring, c'est un crédit court terme. Tout simplement. Atos peut à tout moment ne pas rembourser ce crédit, alors que chez l'affactureur, ce risque est de 1 client sur 100.

Dans le reverse factoring, le reverse factorer gagne des deux cotés. Le fournisseur est payé comptant et fait un escompte de 2% et Atos paie 2%. Donc il fait 4% de bénéf sur 120 jours.

Encore une fois, c'est une pratique très occasionnelle, uniquement dans certains très grosses sociétés et j'ai connu des DAF qui ne connaissaient pas le reverse factoring et l'ex président de l'Udaac expert comptable et en formation pour devenir CAC, connaissait très peu ce procédé.
 

VicentD

New member
Bonjour @map

Je viens de lire votre dernier article. Comme vous en savez beaucoup plus que Mme Bourbouloux, je préfère m'incliner, je ne suis pas au niveau.

Bon dimanche
 

leila31

Active member
Oui Map devrait proposer ses services à Mme Bourbouloux....en tant que consultant.
Elle gagnerait beaucoup de temps sur le dossier 😉
 

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