Il y quelques temps, investir nous pond un article aussi ridicule que les tabloïds anglais....
Ce dimanche, un journal, pas spécialement économique nous sort un article sur un nouveau candidat, qui, pour grand nombre d'entre nous, n'est même pas connu.
On comprend ici qu'il s'agirait d'un groupe d'acteurs et non ASTEK seul. Et on nous vend du "patriotisme". C'est étrange comme formulation, qui généralement ne fait pas partie de la sphère d'entreprise ni de la sphère économique, mais plutôt de la sphère politique.
Ce patriotisme semble être de nouveau, une réplique à la candidature d'Airbus qui avait alors fait l'objet de 'réserves" de Bercy et de l'intérieur selon un article de BFM.
On ne peut l'affirmer certes, mais quelle entreprise, proche de l'Etat (ou qui dispose de ses faveurs), se revendique elle aussi comme patriotique ? Et quelle entreprise est pour le moment restée très discrète, hormis une répétition mot pour mot d'un communiqué émis en février 2022, précisant ne peut être intéressée par des activités autres que cyber et ne pas être intéressée par des prises de participations minoritaires.... (Thalès pour ne pas les citer)
Cette mise en lumière d'AZTEK est bien étrange, surtout au niveau du timing...
Autant Onepoint peut se targuer d'un joli coup de pub, autant l'annonce d'un intérêt (ou d'une candidature) émanant d'AZTEK, un "illustre inconnu", quelques semaines après la marque d'intérêt témoignée par un mastodonte tel qu'Airbus, a de quoi surprendre...
D'un point de vue purement business, un candidat de type "David", cet AZTEK ne risquerait pas à se manifester comme candidat juste après qu'un Goliath " tel qu'Airbus a fait preuve de son intérêt, par la voix même de son Président. En effet, c'est une perte de temps et d'argent de se lancer dans une telle démarche, sachant que les coûts d'audit et d'analyses sont loin d'être négligeables.
En outre, AZTEC ne serait pas seul... Très bien, mais il faudrait que ce mini consortium soit bien organisé et structuré avant même de pouvoir accéder aux comptes. En effet, les comptes ne sont pas disponibles à livre ouvert (surtout les comptes 2022), sans que celui qui en fait la demande ne soit perçu comme légitime ou digne d'intérêt.
Par contre, d'un point de vue moins business et plus politique, alors, cette candidature "patriotique" prend du sens, comme un rappel à Bercy et à l'intérieur de veiller aux intérêts souverains, et de ne pas valider d'un "blanc seing" la possible prise de participation d'Airbus. Et quand on apprend que dans ce mini consortium, certains travaillent avec les organismes étatiques, il n'y a qu'un pas à franchir pour imaginer l'ombre d'un géant, lui aussi proche de l'Etat....
Que peut-on en déduire? Certes, c'est une analyse spéculative, mais, on peut tout à fait imaginer que les négos avec Airbus avancent rapidement, et que certains autres candidats essaient de nouveau de "parasiter" cette démarche. Et le côté "amateur" ou à tout le moins "mal anticipé" de ce mini consortium AZTEC fait plutôt penser à une mesure précipitée, par voie de presse, face à un mouvement fort d'Airbus dans un futur qui devient de plus en plus proche...d'autant que les auditeurs d'Airbus devraient à présent, être à même de finaliser leur rapport cette semaine (les comptes 2022 devant à présent être au stade de l'examen des cabinets comptables et commissaires aux comptes d'ATOS). IL ne serait pas surprenant d'entendre parler d'Airbus d'ici le 31 ou première semaine de février...
Je le répète, c'est une analyse très spéculative, mais l'annonce d'une candidature par voie de presse (non économique), et émanant d'un "inconnu", un "David" comme évoqué, n'a pas de sens économique, si ce n'est un acte que l'on ne peut certes qualifier de désespéré, mais de totalement inopiné dans un timing qui interpelle (avec ce contexte Airbus).
Ce dimanche, un journal, pas spécialement économique nous sort un article sur un nouveau candidat, qui, pour grand nombre d'entre nous, n'est même pas connu.
On comprend ici qu'il s'agirait d'un groupe d'acteurs et non ASTEK seul. Et on nous vend du "patriotisme". C'est étrange comme formulation, qui généralement ne fait pas partie de la sphère d'entreprise ni de la sphère économique, mais plutôt de la sphère politique.
Ce patriotisme semble être de nouveau, une réplique à la candidature d'Airbus qui avait alors fait l'objet de 'réserves" de Bercy et de l'intérieur selon un article de BFM.
On ne peut l'affirmer certes, mais quelle entreprise, proche de l'Etat (ou qui dispose de ses faveurs), se revendique elle aussi comme patriotique ? Et quelle entreprise est pour le moment restée très discrète, hormis une répétition mot pour mot d'un communiqué émis en février 2022, précisant ne peut être intéressée par des activités autres que cyber et ne pas être intéressée par des prises de participations minoritaires.... (Thalès pour ne pas les citer)
Cette mise en lumière d'AZTEK est bien étrange, surtout au niveau du timing...
Autant Onepoint peut se targuer d'un joli coup de pub, autant l'annonce d'un intérêt (ou d'une candidature) émanant d'AZTEK, un "illustre inconnu", quelques semaines après la marque d'intérêt témoignée par un mastodonte tel qu'Airbus, a de quoi surprendre...
D'un point de vue purement business, un candidat de type "David", cet AZTEK ne risquerait pas à se manifester comme candidat juste après qu'un Goliath " tel qu'Airbus a fait preuve de son intérêt, par la voix même de son Président. En effet, c'est une perte de temps et d'argent de se lancer dans une telle démarche, sachant que les coûts d'audit et d'analyses sont loin d'être négligeables.
En outre, AZTEC ne serait pas seul... Très bien, mais il faudrait que ce mini consortium soit bien organisé et structuré avant même de pouvoir accéder aux comptes. En effet, les comptes ne sont pas disponibles à livre ouvert (surtout les comptes 2022), sans que celui qui en fait la demande ne soit perçu comme légitime ou digne d'intérêt.
Par contre, d'un point de vue moins business et plus politique, alors, cette candidature "patriotique" prend du sens, comme un rappel à Bercy et à l'intérieur de veiller aux intérêts souverains, et de ne pas valider d'un "blanc seing" la possible prise de participation d'Airbus. Et quand on apprend que dans ce mini consortium, certains travaillent avec les organismes étatiques, il n'y a qu'un pas à franchir pour imaginer l'ombre d'un géant, lui aussi proche de l'Etat....
Que peut-on en déduire? Certes, c'est une analyse spéculative, mais, on peut tout à fait imaginer que les négos avec Airbus avancent rapidement, et que certains autres candidats essaient de nouveau de "parasiter" cette démarche. Et le côté "amateur" ou à tout le moins "mal anticipé" de ce mini consortium AZTEC fait plutôt penser à une mesure précipitée, par voie de presse, face à un mouvement fort d'Airbus dans un futur qui devient de plus en plus proche...d'autant que les auditeurs d'Airbus devraient à présent, être à même de finaliser leur rapport cette semaine (les comptes 2022 devant à présent être au stade de l'examen des cabinets comptables et commissaires aux comptes d'ATOS). IL ne serait pas surprenant d'entendre parler d'Airbus d'ici le 31 ou première semaine de février...
Je le répète, c'est une analyse très spéculative, mais l'annonce d'une candidature par voie de presse (non économique), et émanant d'un "inconnu", un "David" comme évoqué, n'a pas de sens économique, si ce n'est un acte que l'on ne peut certes qualifier de désespéré, mais de totalement inopiné dans un timing qui interpelle (avec ce contexte Airbus).