Bonjour à toutes et tous,
Nouveau venu sur le forum, j'ai choisi ce pseudonyme car il signifie "bienvenue" en tibétain.
Avant d'aller plus loin, je tiens à préciser que j'apprécie le sérieux des commentaires de ce forum qui, en général, sont fort bien étayés.
Pour me présenter, je suis en retraite du métier de conseil financier que j'ai exercé en France puis de celui de gestionnaire de fortune exercé en Suisse où je réside toujours.
Je pratique donc l'investissement en Bourse depuis plus de 40 ans et opère essentiellement via ma propre analyse graphique et mathématique que je complète, néanmoins, par l'analyse fondamentale fournie par les grands cabinets d'analyse.
Voilà pour une forme de CV succinct.
Concernant mon investissement sur Atos, je suis entré sur le dossier cet été avec un prix moyen de 10.50 € environ. Je conserve la faculté de renforcer si le cours devait revenir autour de 8.00/8.20 €.
Pourquoi suis-je entré sur Atos ?
Au plan graphique, c'est l'évolution depuis 2018 qui a préludé au choix.
Le graphique hebdomadaire, depuis presque 5 ans, est ce que j'appellerais un "modèle-type" de baisse en trois vagues ABC avec une vague A peu ample, une vague B de correction haussière qui retrace une grosse partie de la vague A et, enfin, une vague C extrêmement puissante.
L'inconvénient des formations de ce type est qu'il est très difficile de prévoir où s'arrêtera la vague C car c'est une vague autant de panique que de lassitude et, de ce fait, elle peut durer longtemps après la phase de panique car c'est la lassitude qui prend le relais.
Mais, l'avantage des formations de ce type est qu'elle peuvent générer un rebond très rapide et puissant.
C'est pour cette raison que je suis entré un peu tôt car, et c'est là le point important, je ne voulais pas passer à côté du dossier pour quelques pourcents à économiser.
J'ai, donc, fait ce que je fais rarement, à savoir anticiper le signal d'achat que m'a donné mon analyse graphique quelque temps plus tard à un cours plus bas que mon prix d'entrée.
En effet, mon objectif graphique à horizon de 12 mois se situe autour de 30 €.
Je précise que mon propos n'est en aucun cas un conseil d'achat ou une incitation à l'achat.
Il s'agit uniquement de partager une opinion et des arguments.
Au plan fondamental, je ne reviendrais pas sur le fait qu'Atos est sous-valorisée, nous sommes, semble-t-il, tous d'accord là dessus.
Comme toute société sous-valorisée, Atos peut attirer des prédateurs et, manifestement, cette éventualité commence à être régulièrement évoquée dans les médias comme parmi les dirigeants.
Il semble, en effet, que des marques d'intérêt existent autant sur TFCo que sur Evidian.
Parmi les différents scénarii possibles, je ne privilégie pas l'OPA sur l'ensemble mais plutôt un accord de cession de la totalité du futur TFCo à un grand du métier comme Cap Gemini, Inetum - récemment racheté par Bain Capital - ou autre.
Ceci me paraîtrait être la stratégie la plus intelligente car elle éviterait l'introduction en Bourse d'Evidian via distribution aux actionnaires d'Atos puisque Atos, une fois délestée de TFCo, se réduirait au périmètre d'Evidian elle-même.
Si un accord de ce type devait être formalisé, a fortiori pour un montant significatif, son annonce aurait le même effet sur le cours que celui d'une OPA.
Ceci me parait d'autant plus plausible que, au plan graphique, la hausse que nous connaissons depuis fin septembre et la consolidation qui dure depuis mi-novembre ressemblent étrangement aux mouvements qui ont précédé l'annonce de l'OPA de Microsoft sur Activision Blizzard. (Nota : avec des durées différentes).
Enfin, certains d'entre vous ont fait remarqué que, si OPA il devait y avoir, elle aurait déjà eu lieu depuis longtemps.
Je ne le pense pas pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, une raison purement financière.
Le prix d'une OPA est comparé aux moyennes de cours à 20, 60 et 250 bourses.
Plus ces moyennes sont basses, plus le prix proposé peut paraître attractif.
Or, force est de constater que si, demain, un prédateur proposait 20 € par action, il pourrait arguer que ce cours est plus de 100 % au-dessus des moyennes de cours à 20 et 60 bourses.
Ce serait plus facile de faire passer la pilule !
Ensuite, une raison de marché.
Pour qu'une OPA réussisse - au moins 50 % du capital - il faut s'assurer qu'il n'y ait pas d'achats massifs incontrôlés qui amènent éventuellement les cours au-dessus du prix d'OPA.
Or, si un prédateur lance une OPA alors que les "shorts" représentent 15 % du capital, ce risque devient réel puisque ceux-ci devraient alors se racheter en catastrophe.
Avec des positions "shorts" d'environ 7 % du capital, ce risque est aujourd'hui très réduit.
En conclusion, je partage le ressenti de Map qui envisage une OPA sauf que la hausse des cours pourrait provenir non pas d'une OPA pure et dure mais d'une annonce de cession de TFCo ou d'Evidian.
Comme disait mon papa, "que ça vienne par la flûte ou par le tambour, l'essentiel est que cela vienne !"
J'espère avoir apporté ma modeste contribution aux membres du forum.
Bonne soirée à toutes et tous.
Nouveau venu sur le forum, j'ai choisi ce pseudonyme car il signifie "bienvenue" en tibétain.
Avant d'aller plus loin, je tiens à préciser que j'apprécie le sérieux des commentaires de ce forum qui, en général, sont fort bien étayés.
Pour me présenter, je suis en retraite du métier de conseil financier que j'ai exercé en France puis de celui de gestionnaire de fortune exercé en Suisse où je réside toujours.
Je pratique donc l'investissement en Bourse depuis plus de 40 ans et opère essentiellement via ma propre analyse graphique et mathématique que je complète, néanmoins, par l'analyse fondamentale fournie par les grands cabinets d'analyse.
Voilà pour une forme de CV succinct.
Concernant mon investissement sur Atos, je suis entré sur le dossier cet été avec un prix moyen de 10.50 € environ. Je conserve la faculté de renforcer si le cours devait revenir autour de 8.00/8.20 €.
Pourquoi suis-je entré sur Atos ?
Au plan graphique, c'est l'évolution depuis 2018 qui a préludé au choix.
Le graphique hebdomadaire, depuis presque 5 ans, est ce que j'appellerais un "modèle-type" de baisse en trois vagues ABC avec une vague A peu ample, une vague B de correction haussière qui retrace une grosse partie de la vague A et, enfin, une vague C extrêmement puissante.
L'inconvénient des formations de ce type est qu'il est très difficile de prévoir où s'arrêtera la vague C car c'est une vague autant de panique que de lassitude et, de ce fait, elle peut durer longtemps après la phase de panique car c'est la lassitude qui prend le relais.
Mais, l'avantage des formations de ce type est qu'elle peuvent générer un rebond très rapide et puissant.
C'est pour cette raison que je suis entré un peu tôt car, et c'est là le point important, je ne voulais pas passer à côté du dossier pour quelques pourcents à économiser.
J'ai, donc, fait ce que je fais rarement, à savoir anticiper le signal d'achat que m'a donné mon analyse graphique quelque temps plus tard à un cours plus bas que mon prix d'entrée.
En effet, mon objectif graphique à horizon de 12 mois se situe autour de 30 €.
Je précise que mon propos n'est en aucun cas un conseil d'achat ou une incitation à l'achat.
Il s'agit uniquement de partager une opinion et des arguments.
Au plan fondamental, je ne reviendrais pas sur le fait qu'Atos est sous-valorisée, nous sommes, semble-t-il, tous d'accord là dessus.
Comme toute société sous-valorisée, Atos peut attirer des prédateurs et, manifestement, cette éventualité commence à être régulièrement évoquée dans les médias comme parmi les dirigeants.
Il semble, en effet, que des marques d'intérêt existent autant sur TFCo que sur Evidian.
Parmi les différents scénarii possibles, je ne privilégie pas l'OPA sur l'ensemble mais plutôt un accord de cession de la totalité du futur TFCo à un grand du métier comme Cap Gemini, Inetum - récemment racheté par Bain Capital - ou autre.
Ceci me paraîtrait être la stratégie la plus intelligente car elle éviterait l'introduction en Bourse d'Evidian via distribution aux actionnaires d'Atos puisque Atos, une fois délestée de TFCo, se réduirait au périmètre d'Evidian elle-même.
Si un accord de ce type devait être formalisé, a fortiori pour un montant significatif, son annonce aurait le même effet sur le cours que celui d'une OPA.
Ceci me parait d'autant plus plausible que, au plan graphique, la hausse que nous connaissons depuis fin septembre et la consolidation qui dure depuis mi-novembre ressemblent étrangement aux mouvements qui ont précédé l'annonce de l'OPA de Microsoft sur Activision Blizzard. (Nota : avec des durées différentes).
Enfin, certains d'entre vous ont fait remarqué que, si OPA il devait y avoir, elle aurait déjà eu lieu depuis longtemps.
Je ne le pense pas pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, une raison purement financière.
Le prix d'une OPA est comparé aux moyennes de cours à 20, 60 et 250 bourses.
Plus ces moyennes sont basses, plus le prix proposé peut paraître attractif.
Or, force est de constater que si, demain, un prédateur proposait 20 € par action, il pourrait arguer que ce cours est plus de 100 % au-dessus des moyennes de cours à 20 et 60 bourses.
Ce serait plus facile de faire passer la pilule !
Ensuite, une raison de marché.
Pour qu'une OPA réussisse - au moins 50 % du capital - il faut s'assurer qu'il n'y ait pas d'achats massifs incontrôlés qui amènent éventuellement les cours au-dessus du prix d'OPA.
Or, si un prédateur lance une OPA alors que les "shorts" représentent 15 % du capital, ce risque devient réel puisque ceux-ci devraient alors se racheter en catastrophe.
Avec des positions "shorts" d'environ 7 % du capital, ce risque est aujourd'hui très réduit.
En conclusion, je partage le ressenti de Map qui envisage une OPA sauf que la hausse des cours pourrait provenir non pas d'une OPA pure et dure mais d'une annonce de cession de TFCo ou d'Evidian.
Comme disait mon papa, "que ça vienne par la flûte ou par le tambour, l'essentiel est que cela vienne !"
J'espère avoir apporté ma modeste contribution aux membres du forum.
Bonne soirée à toutes et tous.