L'actionnariat d'Atos est assez insaisissable, voire incompréhensible. Après une chute de 60 euros en deux ans et demi (-83% de la valeur de l'entreprise), débutant par la mécontentement des actionnaires en 2021 et menant au licenciement d'Elie Girard, le Directeur Général d'alors, à sa colère lors de l'annonce du plan stratégique de Meunier - Mc Kinsey en juin 2022 et à la descente aux enfers qui s'en est suivie jusqu'au 29 septembre 2022.
Alors que les marchés avaient lourdement pénalisé l'action Atos lors de la brouille entre Meunier et le Directeur Général, Rodolphe Belmer, qu'il avait lui-même nommé, simultanément à l'humiliation de Belmer qui avait dû présenter un plan stratégique auquel il s'opposait.
Alors que contrairement à toutes les autres ESN, Meunier s'est lourdement planté dans le tournant technologique à venir lors de la pandémie (cloud). Alors que Meunier s'est maintenu à l'encontre de l'ensemble des acteurs du marché depuis juillet 2022, avec un cours qui plongeait à chacune de ses sorties médiatiques et nommant en conséquence une Direction générale à trois têtes pour se faire oublier dans son fauteuil de président du CA, n'intervenant plus dans les médias depuis près d'un an. Alors que Meunier a imposé un plan stratégique élaboré par Mc Kinsey, un plan des plus controversés et qui avait fait perdre 62% de la valeur d'Atos en 1 mois juste après l'AG 2022 et sans jamais le faire voter aux actionnaires. Alors qu'il était encore question d'une cession à titre gratuit + un chèque de plusieurs centaines de millions d'euros pour se débarrasser de la moitié de l'activité d'Atos, voilà que les actionnaires reconduisent leur bourreau un an plus tard à une large majorité. Les actionnaires ont ainsi laissé échapper l'unique possibilité de faire changer une gouvernance régulièrement défaillante et incohérente dans sa stratégie (trois différentes stratégies en moins de deux ans). Sans oublier l'échec de Meunier de placer les 29,9% d'Eviden auprès d'un actionnaire de référence puissant pour assurer sa mise sur le marché. Même Airbus, en concurrence avec Thalès dans la cybersécurité et donc très demandeur, a jeté l'éponge.
La sauvetage de Meunier serait dû en priorité aux investisseurs institutionnels, puisque le CA d'Atos avait laissé fuiter dans les médias les résultats de la reconduction de son Président 30 heures avant la clôture des votes sur Votaccess, laissant planer un doute sur la qualité démocratique, voire légale d'une telle manœuvre. La nature même de l'actionnariat d'Atos questionne alors que l'on pensait que les actionnaires institutionnels s'étaient enfuis suite aux sorties massives de Black Rock en 2021, de Siemens et de JP Morgan et Bank of America en 2022 et à nouveau de Siemens en 2023 et alors qu'il n'y a plus d'actionnaire institutionnel au dessus de 5% du capital d'Atos.
Mais alors qui peut bien avoir suivi ISS et Glassdoor et voté aussi massivement pour Bertrand Meunier et ses nouveaux cooptés malgré leur pédigré ? Qui peut bien continuer à valider la présence d'un Président de CA aussi désastreux après la perte de valeur énorme pour les actionnaires et la décision de démanteler le groupe, voire à brader une grande partie de ce dernier en donnant la branche infogérance accompagnait d'un chèque (rumeurs d'accord Tfco - Cré.tin.sky) quand bien même Meunier voulait renforcer massivement la présence dans l'infogérance en 2021 avec le rachat de DXC. Qui peut bien avoir voté pour des administrateurs aussi controversés que Mustier (ancien responsable de Jérôme Kerviel, qui ont fait perdre 5 milliards d'euros à la Société générale) et Collet Billon (renvoyé du CA de Thalès et qui a coulé Europlasma avec des émissions d'OCA, atomisant de fait les actionnaires). Pourquoi les actionnaires d'Atos ont-il refusé l'entrée dans le CA de Léo Apotheker, le seul spécialiste du monde de la Tech candidat lors de cette AG 2023 et alors que le Conseil d'Atos ne compte qu'un seul administrateur familier du monde de la tech ?
Apparemment le ratage du cloud ne semble pas avoir servi de leçon aux actionnaires d'Atos, pas plus que les stratégies de Meunier pour se maintenir à son poste, sans jamais demander leur avis aux actionnaires, pourtant les propriétaires de l'entreprise. Non seulement les actionnaires institutionnels ont refusé les propositions de l'un d'entre eux mais ils ont conforté Meunier alors qu'il l'avaient durement sanctionné il y a encore un an.
On peut donc se demander ce qu'il va advenir d'Atos alors que le CA, déjà soumis à Bertrand Meunier, accueille deux nouveaux cooptés, tant controversés qu'inaptes à diriger une entreprise technologique. Que va nous réserver Meunier alors que ce dernier est un adepte des annonces post-AG, une fois que la confiance est renouvelée et qu'il ne risque plus rien (profit warning en juillet 2021 et annonce du plan stratégique controversé et couteux de Mc Kinsey en juin 2023).
Meunier et son CA, incapables d'avoir une vision sur les technologies à venir du secteur, Meunier et son CA, incapables d'adopter une stratégie profitable et claire, Meunier et son CA, responsables de plus de 4 milliards de dette en deux ans quand toutes les autres ESN n'ont jamais engrangé autant de profits, Meunier et son CA qui refusent de rendre des comptes à ses actionnaires jusqu'à l'intervention de Sycomore AM mais Meunier et son CA renouvelés dans leurs manoeuvres par ces mêmes actionnaires. Meunier et son CA, incapables de placer les 29,9% d'Eviden, la soit disant pépite qu'ils ont créé mais sans l'accord des actionnaires mais dont personne ne veut.
Alors devant tant d'incohérences, maintenant qu'est qu'on fait mon Capitaine ? On prend le pop-corn et on se marre et on entend la prochaine annonce choc de Meunier. Au moins, les actionnaires qui ont voté pour lui et qui nous en ont fait reprendre pour des années de gouvernance Meunier ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas.
Alors que les marchés avaient lourdement pénalisé l'action Atos lors de la brouille entre Meunier et le Directeur Général, Rodolphe Belmer, qu'il avait lui-même nommé, simultanément à l'humiliation de Belmer qui avait dû présenter un plan stratégique auquel il s'opposait.
Alors que contrairement à toutes les autres ESN, Meunier s'est lourdement planté dans le tournant technologique à venir lors de la pandémie (cloud). Alors que Meunier s'est maintenu à l'encontre de l'ensemble des acteurs du marché depuis juillet 2022, avec un cours qui plongeait à chacune de ses sorties médiatiques et nommant en conséquence une Direction générale à trois têtes pour se faire oublier dans son fauteuil de président du CA, n'intervenant plus dans les médias depuis près d'un an. Alors que Meunier a imposé un plan stratégique élaboré par Mc Kinsey, un plan des plus controversés et qui avait fait perdre 62% de la valeur d'Atos en 1 mois juste après l'AG 2022 et sans jamais le faire voter aux actionnaires. Alors qu'il était encore question d'une cession à titre gratuit + un chèque de plusieurs centaines de millions d'euros pour se débarrasser de la moitié de l'activité d'Atos, voilà que les actionnaires reconduisent leur bourreau un an plus tard à une large majorité. Les actionnaires ont ainsi laissé échapper l'unique possibilité de faire changer une gouvernance régulièrement défaillante et incohérente dans sa stratégie (trois différentes stratégies en moins de deux ans). Sans oublier l'échec de Meunier de placer les 29,9% d'Eviden auprès d'un actionnaire de référence puissant pour assurer sa mise sur le marché. Même Airbus, en concurrence avec Thalès dans la cybersécurité et donc très demandeur, a jeté l'éponge.
La sauvetage de Meunier serait dû en priorité aux investisseurs institutionnels, puisque le CA d'Atos avait laissé fuiter dans les médias les résultats de la reconduction de son Président 30 heures avant la clôture des votes sur Votaccess, laissant planer un doute sur la qualité démocratique, voire légale d'une telle manœuvre. La nature même de l'actionnariat d'Atos questionne alors que l'on pensait que les actionnaires institutionnels s'étaient enfuis suite aux sorties massives de Black Rock en 2021, de Siemens et de JP Morgan et Bank of America en 2022 et à nouveau de Siemens en 2023 et alors qu'il n'y a plus d'actionnaire institutionnel au dessus de 5% du capital d'Atos.
Mais alors qui peut bien avoir suivi ISS et Glassdoor et voté aussi massivement pour Bertrand Meunier et ses nouveaux cooptés malgré leur pédigré ? Qui peut bien continuer à valider la présence d'un Président de CA aussi désastreux après la perte de valeur énorme pour les actionnaires et la décision de démanteler le groupe, voire à brader une grande partie de ce dernier en donnant la branche infogérance accompagnait d'un chèque (rumeurs d'accord Tfco - Cré.tin.sky) quand bien même Meunier voulait renforcer massivement la présence dans l'infogérance en 2021 avec le rachat de DXC. Qui peut bien avoir voté pour des administrateurs aussi controversés que Mustier (ancien responsable de Jérôme Kerviel, qui ont fait perdre 5 milliards d'euros à la Société générale) et Collet Billon (renvoyé du CA de Thalès et qui a coulé Europlasma avec des émissions d'OCA, atomisant de fait les actionnaires). Pourquoi les actionnaires d'Atos ont-il refusé l'entrée dans le CA de Léo Apotheker, le seul spécialiste du monde de la Tech candidat lors de cette AG 2023 et alors que le Conseil d'Atos ne compte qu'un seul administrateur familier du monde de la tech ?
Apparemment le ratage du cloud ne semble pas avoir servi de leçon aux actionnaires d'Atos, pas plus que les stratégies de Meunier pour se maintenir à son poste, sans jamais demander leur avis aux actionnaires, pourtant les propriétaires de l'entreprise. Non seulement les actionnaires institutionnels ont refusé les propositions de l'un d'entre eux mais ils ont conforté Meunier alors qu'il l'avaient durement sanctionné il y a encore un an.
On peut donc se demander ce qu'il va advenir d'Atos alors que le CA, déjà soumis à Bertrand Meunier, accueille deux nouveaux cooptés, tant controversés qu'inaptes à diriger une entreprise technologique. Que va nous réserver Meunier alors que ce dernier est un adepte des annonces post-AG, une fois que la confiance est renouvelée et qu'il ne risque plus rien (profit warning en juillet 2021 et annonce du plan stratégique controversé et couteux de Mc Kinsey en juin 2023).
Meunier et son CA, incapables d'avoir une vision sur les technologies à venir du secteur, Meunier et son CA, incapables d'adopter une stratégie profitable et claire, Meunier et son CA, responsables de plus de 4 milliards de dette en deux ans quand toutes les autres ESN n'ont jamais engrangé autant de profits, Meunier et son CA qui refusent de rendre des comptes à ses actionnaires jusqu'à l'intervention de Sycomore AM mais Meunier et son CA renouvelés dans leurs manoeuvres par ces mêmes actionnaires. Meunier et son CA, incapables de placer les 29,9% d'Eviden, la soit disant pépite qu'ils ont créé mais sans l'accord des actionnaires mais dont personne ne veut.
Alors devant tant d'incohérences, maintenant qu'est qu'on fait mon Capitaine ? On prend le pop-corn et on se marre et on entend la prochaine annonce choc de Meunier. Au moins, les actionnaires qui ont voté pour lui et qui nous en ont fait reprendre pour des années de gouvernance Meunier ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas.