2 offres indigestes techniquement parlant. Si certains ont déjà fait un débrief, je suis preneur

map

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Membre du personnel
Ce qui est important c'est que Kretinsky rembourse la dette conservée cash à priori.
 

thombal

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Aux créanciers la décision finale:
  • Le Conseil d’Administration d’Atos a autorisé le management à travailler avec les créanciers financiers de la Société, sous l’égide de la conciliatrice, afin d’assurer qu’un soutien maximal à l’une de ces propositions soit susceptible d’être assuré d’ici le 5 juin 2024"​

J'espère que l'état va acheter une partie de BDS à prix bradé ... bien que j'en doute
 

thombal

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Regardé rapidement l'offre K, en dehors de la partie finance qui me parle peu, énormément d'infos sur les faiblesses/forces de la société, actions à venir, retour de certains anciens, Generative AI, road show avec top 100 clients, recrutement CEO/board ... c'est plutôt clair même pour un non spécialiste

Côté L moins riche en info, plus du financier et administratif, au final que 175m€ sur la table pour Layani/Butler

Si j'étais employé Atos, préférerait clairement la version Moravienne
 
Dernière édition:

wyoui

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L'important, pour les QI négatifs qui soutenaient le contraire, c'est que Layani s'aligne sur les conditions de dilution des créanciers : 99.9%.

Bizarre, AmIWrong (qui est bien bien "wrong") a disparu de Bourso. Il a bien raison de se cacher, ses positions dangereuses ont du ruiner quelques débutants sur la valeur.
 

inZeBlue

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Regardé rapidement l'offre K, en dehors de la partie finance qui me parle peu, énormément d'infos sur les faiblesses/forces de la société, actions à venir, retour de certains anciens, Generative AI, road show avec top 100 clients, recrutement CEO/board ... c'est plutôt clair même pour un non spécialiste

Côté L moins riche en info, plus du financier et administratif, au final que 175m€ sur la table pour Layani/Butler
Justement, c'est à la fois juste et général. Tout le secteur écrit les mêmes choses sur ces sujets (impact des hypercalers, de l'IA, vendre avec de la marge...).

On doit trouver les mêmes intentions jusque sur le site d'Atos en cherchant un peu.

Du bon sens (mais général) sur les différentes facettes (commerce, suivi, réalisation, management).

C'est la capacité d'exécution qui fait la différence...

A noter qu'il ne croit pas aux métiers du développement, persuadé qu'ils vont vers des réductions d'effectifs. Je serai plus prudent (Google n'avait observé que 6% de gains de productivité à employer ces technos en interne, à trouver sur leur blog).
 

thombal

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Si aucun des repreneurs ne peut réunir la majorité des créanciers, est ce que le board peut passer à un stade supérieure du processus de restructuration financière, pas à l'avantage des créanciers ?

D'après l'offre de DK, il y a déjà un plan de restructuration HR dans le pipe

La position de Layani est plutôt faiblarde au final, quid de la fuite de certains clients pas excités de voir Atos sous le contrôle des créanciers ?

Sans titre 2.jpg
 
Dernière édition:

termathor

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Il est clairement dit dans la proposition de DK qu’il veut faire revenir certain anciens d’Atos. Dont Nourdine
Pas lu les offres mais faire revenir Nourdine est définitivement la preuve que K comprend qu'ATOS, c'est aussi et surtout une histoire d'hommes et de femmes !

Nourdine, c'est un vrai capitaine d'industrie, pas un bouffon à voile ...
 

Lincon

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Je considère le retour de Nourdine comme compliqué. Il est l'actuel PDG de Konecta, une entreprise de plus de 130 000 travailleurs et il n'est pas en fonction depuis 3 mois. La chose normale est qu'il aurait pris quelques mois de congé jusqu'à voir si K gagnait, ce qui était son pari personnel et avec lequel il s'était engagé devant les clients, le défendant comme la meilleure option pour Atos. Maintenant, retourner chez Atos tout de suite le laisserait passer pour un gars pas sérieux. Il y a aussi le facteur personnel, puisqu'il réside à Madrid où il souhaite vivre et que le siège de Konecta s'y trouve également.
 

termathor

Active member
Je considère le retour de Nourdine comme compliqué. Il est l'actuel PDG de Konecta, une entreprise de plus de 130 000 travailleurs et il n'est pas en fonction depuis 3 mois. La chose normale est qu'il aurait pris quelques mois de congé jusqu'à voir si K gagnait, ce qui était son pari personnel et avec lequel il s'était engagé devant les clients, le défendant comme la meilleure option pour Atos. Maintenant, retourner chez Atos tout de suite le laisserait passer pour un gars pas sérieux. Il y a aussi le facteur personnel, puisqu'il réside à Madrid où il souhaite vivre et que le siège de Konecta s'y trouve également.
A un moment, quand on est un capitaine d'industrie comme Nourdine, il faut se demander quelle industrie on doit servir.
Je ne veux pas parler à sa place, mais je le vois plus utile chez Atos refinancé que chez Konecta.

Putain, Nourdine, reviens, sérieux !
 

Johnjohn

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A un moment, quand on est un capitaine d'industrie comme Nourdine, il faut se demander quelle industrie on doit servir.
Je ne veux pas parler à sa place, mais je le vois plus utile chez Atos refinancé que chez Konecta.

Putain, Nourdine, reviens, sérieux !
Faut pas rêver non plus, konecta est maintenant plus gros que Atos, même secteur d'activité, quasi même géographie, tendance ascendante, plutôt bien géré semble t'il, Nourdine est déjà au sommet comme CEO...

Atos a l'inverse, il a (en étant optimiste) 50% de se planter dans les 2 ou 3 ans, il a 100% de chance d'y vivre un enfer pendant au moins la première année.

Pour Atos il y a effectivement un intérêt à ce qu'il revienne, pour lui par contre ? Et c'est pas la situation financière actuelle qui ça permette de proposer un salaire mirobolant !
 

inZeBlue

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Pour Atos il y a effectivement un intérêt à ce qu'il revienne, pour lui par contre ? Et c'est pas la situation financière actuelle qui ça permette de proposer un salaire mirobolant !
Premier au village ou second à la ville ... ?
Et là le village est plus gros que la ville !
 

ozymandias

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Faut pas rêver non plus, konecta est maintenant plus gros que Atos, même secteur d'activité, quasi même géographie, tendance ascendante, plutôt bien géré semble t'il, Nourdine est déjà au sommet comme CEO...

Atos a l'inverse, il a (en étant optimiste) 50% de se planter dans les 2 ou 3 ans, il a 100% de chance d'y vivre un enfer pendant au moins la première année.

Pour Atos il y a effectivement un intérêt à ce qu'il revienne, pour lui par contre ? Et c'est pas la situation financière actuelle qui ça permette de proposer un salaire mirobolant !

Konecta c'est gros en terme de salariés, mais pas de CA. C'est des centres d'appels, 130k salariés c est pas si colossal dans ce secteur d'activité, c'est que du offshore. Et puis c'est pas bandant les centres d'appels. Il va revenir à mon avis.
 

Johnjohn

Active member
Konecta c'est gros en terme de salariés, mais pas de CA. C'est des centres d'appels, 130k salariés c est pas si colossal dans ce secteur d'activité, c'est que du offshore. Et puis c'est pas bandant les centres d'appels. Il va revenir à mon avis.
Tu viens de rendre la comparaison encore plus semblable, Tfco c'est déjà en gros que du service pur et dur: gestion de parcs informatiques, gestion de serveurs, simplification et automatisation au max, etc.

Bref, si Tfco a un si bel avenir, je vois surtout Nourdine rester la ou il est, racheter une petite boite sur le secteur d'Atos, et avoir Nourdine chercher ses anciens clients...
 

jean bull

Member
Je reviens sur les offres et d'après les différents derniers articles de map, je me pose une question bête : pourquoi K n'a-t-il pas déjà gagné depuis un moment vue son offre qui semble bien plus avancée que Layani ? (pourquoi et encore des dates repoussées et pas l'avoir choisi aujourd'hui ou ce week-end ?)
Ca m'interroge toute ces tergiversations et le business qui en fait les frais.
Ou alors y-a des paramètres qui nous échappent ?
 

Johnjohn

Active member
Je reviens sur les offres et d'après les différents derniers articles de map, je me pose une question bête : pourquoi K n'a-t-il pas déjà gagné depuis un moment vue son offre qui semble bien plus avancée que Layani ? (pourquoi et encore des dates repoussées et pas l'avoir choisi aujourd'hui ou ce week-end ?)
Ca m'interroge toute ces tergiversations et le business qui en fait les frais.
En gros si Kretinsky était français, ça fait un an qu'on lui aurait servi Atos sur un plateau.

Là, il est tchèque, donc on sort une nouvelle excuse bidon tout les trois jours. Il est malin, il joue le jeu, parce qu'il sait que passer en force n'aiderait pas sa réputation.
 

jean bull

Member
En gros si Kretinsky était français, ça fait un an qu'on lui aurait servi Atos sur un plateau.

Là, il est tchèque, donc on sort une nouvelle excuse bidon tout les trois jours. Il est malin, il joue le jeu, parce qu'il sait que passer en force n'aiderait pas sa réputation.

Je me pose la question si c'est si simple que ça, le fait qu'il soit Tchèque, où si y-a un truc quelque part dans son offre qui pourrait clocher ou autres choses qu'on voit pas (à part sa nationalité), peut-être qu'il a des casseroles dont on n'a pas la connaissance mais d'autre oui ??
Parce que là la situation me parait plus qu'aberrante et surtout ça se voit de plus en plus
 

thombal

Active member
Ce qui me fascine aussi c'est la persévérance de Layani, il aurait pu aussi laisser tomber vu les difficultés
Arrivé ou il en est, partant de rien et en quittant l'école à 16 ans, cela n'a pas du être un long fleuve tranquille. Là dessus respect, un gamble de plus dans son déjà long parcours.
 

Johnjohn

Active member
Je me pose la question si c'est si simple que ça, le fait qu'il soit Tchèque, où si y-a un truc quelque part dans son offre qui pourrait clocher ou autres choses qu'on voit pas (à part sa nationalité), peut-être qu'il a des casseroles dont on n'a pas la connaissance mais d'autre oui ??
Parce que là la situation me parait plus qu'aberrante et surtout ça se voit de plus en plus
"Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer."...

Mon sentiment. Pour le populiste bête et méchant de base, si c'est à l'est du Rhin, c'est une soupe louche entre russes, allemands, slaves, etc. c'est pas à côté donc c'est louche.
 

xenon

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Si aucun des repreneurs ne peut réunir la majorité des créanciers, est ce que le board peut passer à un stade supérieure du processus de restructuration financière, pas à l'avantage des créanciers ?

D'après l'offre de DK, il y a déjà un plan de restructuration HR dans le pipe

La position de Layani est plutôt faiblarde au final, quid de la fuite de certains clients pas excités de voir Atos sous le contrôle des créanciers ?

Voir la pièce jointe 822
@thombal

Merci par ton commentaire de m'avoir inciter à aller voir l'offre EPI ) https://atos.net/wp-content/uploads/2024/06/Revised-offer-EPEI-Attestor.pdf

Pour le paragraphe Worforce, suite à ce qui est écrit, j'envisage un plan de licenciement au mois de septembre. Les ressources humaines ont tout l'été pour le préparer.
On va envisager un licenciement de 3% des effectifs d'Atos France.
Peut-être ceux près de la retraite ou ceux en intercontrat depuis longtemps ?
En 2021, çà faisait 5700 employés ( https://www.xerfi.com/etudes-par-entreprise/ATOS-FRANCE_408024719) , donc au alentour de 150 à 200 personnes.
 

thombal

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@thombal

Merci par ton commentaire de m'avoir inciter à aller voir l'offre EPI ) https://atos.net/wp-content/uploads/2024/06/Revised-offer-EPEI-Attestor.pdf

Pour le paragraphe Worforce, suite à ce qui est écrit, j'envisage un plan de licenciement au mois de septembre. Les ressources humaines ont tout l'été pour le préparer.
On va envisager un licenciement de 3% des effectifs d'Atos France.
Peut-être ceux près de la retraite ou ceux en intercontrat depuis longtemps ?
En 2021, çà faisait 5700 employés ( https://www.xerfi.com/etudes-par-entreprise/ATOS-FRANCE_408024719) , donc au alentour de 150 à 200 personnes.
Ceux avec suffisamment d'ancienneté dans la boite ont intérêt à attendre de voir et bénéficier d'un plan même si il pense pouvoir se recaser. À ce niveau les conditions sont bonnes en France.

Quand mon père a quitté IBM France, les US étaient fumasses des conditions vs les leurs.

J'en connais un qui a eu une offre chez HP France après 10 ans (premier boulot), il a ramassé un beau chèque et trouvé du boulot très rapidement.
 
Il est clairement dit dans la proposition de DK qu’il veut faire revenir certain anciens d’Atos. Dont Nourdine
je n ai pas lu cela, Il dit qu il veut empêcher les départs .. et cite les départs passés comme un mauvais signe pour Atos il ne dit pas qu il veut les faire revenir...
 

wyoui

Active member
Je reviens sur les offres et d'après les différents derniers articles de map, je me pose une question bête : pourquoi K n'a-t-il pas déjà gagné depuis un moment vue son offre qui semble bien plus avancée que Layani ? (pourquoi et encore des dates repoussées et pas l'avoir choisi aujourd'hui ou ce week-end ?)
Ca m'interroge toute ces tergiversations et le business qui en fait les frais.
Ou alors y-a des paramètres qui nous échappent ?

Je ne suis pas d'accord avec les avis ci-dessus qui voudraient que c'est du seul fait de sa nationalité.

Pour qu'une offre soit acceptée, la majorité des 2/3 des créanciers doivent la valider dans le processus de conciliation. Or, il est clair que certains créanciers ne veulent pas écraser la dette autant que ce que propose DK, et préfèrent "un tiens vaut mieux que deux tu l'auras" (DK propose à terme, si tout se passe bien, de rembourser une part significative de la dette aux créanciers en cash, sous réserve du prix des ventes d'actifs).

En consortium avec Layani, c'est un plan où les créanciers entrent majoritairement au capital. Ils récupèrent moins que le max que peut leur donner DK en cas de ventes favorables, mais ils le récupère de suite.
 

Airlolo

New member
DK est tchèque et ça pose problème pour le business d'Atos avec la défense et d'autres ministères. Avez-vous d'ailleurs des news de Bruno Le Maire et de sa reprise des activités dites stratégiques d'Atos ?
 

termathor

Active member
Konecta c'est gros en terme de salariés, mais pas de CA. C'est des centres d'appels, 130k salariés c est pas si colossal dans ce secteur d'activité, c'est que du offshore. Et puis c'est pas bandant les centres d'appels. Il va revenir à mon avis.
En effet, c'est un peu mon espoir. Les centres d'appels, c'est vraiment chiant, et Nourdine vaut bien mieux que ça ...
 

khebob

Member
En effet, c'est un peu mon espoir. Les centres d'appels, c'est vraiment chiant, et Nourdine vaut bien mieux que ça ...
Ce n'est peut être pas sexy, mais ça a été son choix ...
Et pour l'instant, d'un point de vue très pragmatique, ce qui m'interesse ce n'est pas qui sera à la tête de telle ou telle branche moisie - il y aura beaucoup de politique de toute façon - mais plutôt est-ce que je vais garder mon job sur du moyen/long terme et dans quelles conditions ? Et si c'est pour refaire la même dans 12 à 18 mois avec l'offre DL, alors autant prendre les devants et voguer vers de nouvelles aventures.
Quant aux actionnaires - PP ou PEE - je pense que malheureusement la messe est dite, quelque soit la solutions retenue
 

inZeBlue

Active member
Et pour l'instant, d'un point de vue très pragmatique, ce qui m'interesse ce n'est pas qui sera à la tête de telle ou telle branche moisie - il y aura beaucoup de politique de toute façon - mais plutôt est-ce que je vais garder mon job sur du moyen/long terme et dans quelles conditions ?
Si le job est autour du développement d'applications, EPEI voit l'activité comme une nouvelle sidérurgie... :

screenshot.png
 

inZeBlue

Active member
Certaines ambitions font sourire (AWS, Azure etc. offrent plus que des "plain vanilla infrastructures" depuis longtemps) :
screenshot.png
 

inZeBlue

Active member
Ca, ça claque bien mais une ESN n'est pas un cloud provider, ce sont des business model différents. L'open source est accessible à tous par définition, Mistral AI est déjà sur Azure (Microsoft) par exemple ... :
screenshot.png
 

Johnjohn

Active member
Si le job est autour du développement d'applications, EPEI voit l'activité comme une nouvelle sidérurgie... :

Voir la pièce jointe 825
C'est bien de voir écrit ca, c'est clairement la tendance de fond, mais pas encore vraiment visible sur les radars! DK a cette fois ci une bonne vision des perspectives...

Les éditeurs de logiciels font tout pour reprendre en main leurs solutions, les rendre plus facile à mettre en place, et clairement veulent gérer leurs solutions en direct avec leurs clients, d'ou les efforts massifs de gros éditeurs de pousser vers les solutions SaaS (SAP qui fait tout pour mettre ses clients sur le cloud SAP, pareil pour Salesforce, etc.).

Quand au consulting, faire de la slide powerpoint générique bidon ca faisait rêver il y a 15 ans, aujourd'hui les clients ne sont plus aussi naifs sur les top-experts qui ont 3 ans d'expérience et 25 ans - que ce soit chez les vendeurs de rêves McKinsey, au chez les plus techniques Cap/Accenture/Atos/etc... et je pense que ca sera un secteur mort dans 10ans. C'est le business de Digital.

Certaines boites vont devenir de vraies boites d'expertise (de niche), mais les autres vont juste devenir de "l'interim" d'ingénierie (exemple de Adecco qui a acheté AKKA)
 

khebob

Member
Si le job est autour du développement d'applications, EPEI voit l'activité comme une nouvelle sidérurgie... :
Le grand remplacement est prévu à l'horizon 2040 - et d'ici là, la hype IA sera bien dégonflée.... et accéssoirement régulée - même si la Big Tech fait son lobbying habituel
Pour en revenir à DK, c'est plutôt bon signe qu'il se projette aussi loin
 

Johnjohn

Active member
Le grand remplacement est prévu à l'horizon 2040 - et d'ici là, la hype IA sera bien dégonflée.... et accéssoirement régulée - même si la Big Tech fait son lobbying habituel
Pour en revenir à DK, c'est plutôt bon signe qu'il se projette aussi loin
L'IA peut-être... mais à court terme, activer une instance SAP sur le cloud SAP, au lieu de faire toutes les config et installations on-prem c'est 4/5eme de boulot en moins!

Pareil pour toutes ces grosses applications, pareil pour Microsoft, etc.
 

inZeBlue

Active member
C'est bien de voir écrit ca, c'est clairement la tendance de fond, mais pas encore vraiment visible sur les radars! DK a cette fois ci une bonne vision des perspectives...
Ses équipes lisent la presse comme tout le monde, échantillon : https://www.forbes.com/sites/forbes...e-ai-is-revolutionizing-software-engineering/
Les éditeurs de logiciels font tout pour reprendre en main leurs solutions, les rendre plus facile à mettre en place, et clairement veulent gérer leurs solutions en direct avec leurs clients, d'ou les efforts massifs de gros éditeurs de pousser vers les solutions SaaS (SAP qui fait tout pour mettre ses clients sur le cloud SAP, pareil pour Salesforce, etc.).
Clairement. Tous ces fournisseurs (n'oublions pas Microsoft qui peut gérer du sol au plafond les postes de travail de n'importe quelle multinationale) prennent sur la part de travail des ESN.
Quand au consulting, faire de la slide powerpoint générique bidon ca faisait rêver il y a 15 ans, aujourd'hui les clients ne sont plus aussi naifs sur les top-experts qui ont 3 ans d'expérience et 25 ans - que ce soit chez les vendeurs de rêves McKinsey, au chez les plus techniques Cap/Accenture/Atos/etc... et je pense que ca sera un secteur mort dans 10ans. C'est le business de Digital.
Le besoin d'être rassuré demeurera ... les consultants, conseillers etc aussi :)
Certaines boites vont devenir de vraies boites d'expertise (de niche), mais les autres vont juste devenir de "l'interim" d'ingénierie (exemple de Adecco qui a acheté AKKA)
Oui, le marché du service informatique se polarise entre de "l'intérim d'ingenierie" aussi low cost que possible (OnePoint doit en faire partie), de l'expertise de niche (souvent assez éphémère mais mieux vendue) et de l'intégration (pour les très gros - ou des plus spécialisés, par marché : énergie, défense...).
Le "milieu de gamme" souffre, comme dans la distribution.
 

khebob

Member
L'IA peut-être... mais à court terme, activer une instance SAP sur le cloud SAP, au lieu de faire toutes les config et installations on-prem c'est 4/5eme de boulot en moins!

Pareil pour toutes ces grosses applications, pareil pour Microsoft, etc.
Il ne faut pas confondre les phénomènes de mode et les réelles avancées technologiques....
Les DSI reviennent à la raison, et le déport des applications dans le Cloud a de moins en moins leurs faveurs - nul n'est à l'abri d'un crash brutal de son Cloud préféré sans en avoir la maîtrise (ex. OVH il n'y a pas si longtemps...)
Et surtout ne pas sous estimer la résilience des informaticiens - on trouvera bien d'autres domaines ou ils deviendront indispensables 😂
 

Johnjohn

Active member
Il ne faut pas confondre les phénomènes de mode et les réelles avancées technologiques....
Les DSI reviennent à la raison, et le déport des applications dans le Cloud a de moins en moins leurs faveurs - nul n'est à l'abri d'un crash brutal de son Cloud préféré sans en avoir la maîtrise (ex. OVH il n'y a pas si longtemps...)
Et surtout ne pas sous estimer la résilience des informaticiens - on trouvera bien d'autres domaines ou ils deviendront indispensables 😂
OVH a commencé comme hébergeur low-cost, et lors de l'incendie dans leur data center il y a quelques années, les clients impactés étaient principalement de petites sociétés qui avaient des hébergements partagés sans disaster recovery ni synchronisation de données entre plusieurs sites et plusieurs data-center.

L'argument peut être retourné en faveur du cloud justement, car typiquement les petites et moyennes entreprises qui gèrent elle-mêmes leurs data-centers ont les serveurs dans la même pièce au sous-sol qui n'est absolument pas mieux protégée. Et même avec des backups, si la back-up est dans le serveur à côté, dans la même pièce, l'architecture on-premises ne va pas aider!
 

thombal

Active member
Croyez vous que son ex équipe l aurait rejoint cette semaine s il envisageait de revenir dans qques mois !
Eh puis c'est chiant comme boulot pour celui qui passe les appels ... pas son cas

De toutes façons il faut déjà que Kretinsky devienne le nouveau calife, après les sociétés savent concocter des packages aux petits oignons pour les happy few qui ne se refusent pas quand le défi est difficile et en cas de succès

Après entre le climat de Madrid et Bezons ... quoique Madrid apparemment ce n'est pas top l'été
 
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