J'ai tardé à écrire ma partie 2 . Dans cette partie 2, que je vais quand même faire, car le profit Warning d'Atos est toujours ultra optimiste, j'allais expliquer qu'il s'agissaient de prévisions fantaisistes et plaisantines. Je pense qu'Atos l'a aussi senti venir et anticipé.
En gros j'allais faire un profit warning blog à la place d'Atos. J'avais prévu de publier l'article samedi matin, et depuis quelques jours je suis un peu indisposé, j'ai donc procrastiné. J'ai donc évité à Atos l'humiliation de publier leur profit warning 48h avant eux.
Voilà ce que j'avais écris et j'avais fait un tableau où je réactualisait les prévisions de MOP. Bien entendu le besoin en liquidité de 1.1Md€ qui soit disant n'est pas changé, ça je vais me faire un plaisir de démonter la théorie Mustier, puisque ce sera le double minimum.
Je vous cache pas que j'ai quand même un peu les boules, alors je mets quand même mon intro...
Dans la partie 1, nous avons parlé de l'attentisme quant au processus de restructuration.
Dans cette partie 2, nous allons parler du business.
Je rappelle le business plan d'Atos présenté en parallèle des besoins en liquidités et abandon de dette.
C'est ce business plan que nous caractérisons comme business plan de science-fiction. Pourquoi.
Je rappelle la jurisprudence Sopra-Steria. Lorsque Sopra qui a absorbé Steria, plus gros qu'elle, elle a augmenté la MOP de 50 points de base par année et a mis 10 ans a amené le groupe fusionné avec 9% pour Sopra et 6% pour Steria à 9% pour l'ensemble du groupe.
On voit, lorsque l'on regarde la concurrence, que des croissances de 0.5 à 0.7 points par an sont des chiffres maximum year to year and les ESN. Il n'y a pas de précédent dans les ENS françaises de société ayant passé par exemple de 5.4% à 7.9% ou de 7.9% à 10% (9.9). C'est pour ça que c'est du business fiction, il n'y a aucun précédent de croissance si rapide de la marge opérationnel.
La chance qu'a Atos lors du passage au Tribunal de Nanterre pour faire valider le plan de sauvegarde c'est qu'il n'y aura pas de partie civile, juste Atos, les créanciers et le juge. S'il y avait un représentant des actionnaires et qu'il explique avec un audit comptable à l'appui des ESN en France qu'il est impossible de réaliser un tel business plan, Atos serait recalé à coup sûr.
Avec du business fiction, tout est possible.
En gros j'allais faire un profit warning blog à la place d'Atos. J'avais prévu de publier l'article samedi matin, et depuis quelques jours je suis un peu indisposé, j'ai donc procrastiné. J'ai donc évité à Atos l'humiliation de publier leur profit warning 48h avant eux.
Voilà ce que j'avais écris et j'avais fait un tableau où je réactualisait les prévisions de MOP. Bien entendu le besoin en liquidité de 1.1Md€ qui soit disant n'est pas changé, ça je vais me faire un plaisir de démonter la théorie Mustier, puisque ce sera le double minimum.
Je vous cache pas que j'ai quand même un peu les boules, alors je mets quand même mon intro...
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Dans la partie 1, nous avons parlé de l'attentisme quant au processus de restructuration.
Dans cette partie 2, nous allons parler du business.
Je rappelle le business plan d'Atos présenté en parallèle des besoins en liquidités et abandon de dette.
C'est ce business plan que nous caractérisons comme business plan de science-fiction. Pourquoi.

Je rappelle la jurisprudence Sopra-Steria. Lorsque Sopra qui a absorbé Steria, plus gros qu'elle, elle a augmenté la MOP de 50 points de base par année et a mis 10 ans a amené le groupe fusionné avec 9% pour Sopra et 6% pour Steria à 9% pour l'ensemble du groupe.
On voit, lorsque l'on regarde la concurrence, que des croissances de 0.5 à 0.7 points par an sont des chiffres maximum year to year and les ESN. Il n'y a pas de précédent dans les ENS françaises de société ayant passé par exemple de 5.4% à 7.9% ou de 7.9% à 10% (9.9). C'est pour ça que c'est du business fiction, il n'y a aucun précédent de croissance si rapide de la marge opérationnel.
La chance qu'a Atos lors du passage au Tribunal de Nanterre pour faire valider le plan de sauvegarde c'est qu'il n'y aura pas de partie civile, juste Atos, les créanciers et le juge. S'il y avait un représentant des actionnaires et qu'il explique avec un audit comptable à l'appui des ESN en France qu'il est impossible de réaliser un tel business plan, Atos serait recalé à coup sûr.
Avec du business fiction, tout est possible.