Atos : les créanciers obligataires préviennent l'Etat qu'ils ne veulent pas de l'offre de reprise de Daniel Kretinsky

Henri

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Atos : les créanciers obligataires préviennent l'Etat qu'ils ne veulent pas de l'offre de reprise de Daniel Kretinsky​


Fabrice Gliszczynski

5–6 minutes

Exclusif - Selon nos informations, les créanciers obligataires ont envoyé un courrier à Bercy, Atos et à l'administratrice judiciaire, Hélène Bourbouloux indiquant qu'ils rejetaient l'offre du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.

Alors que la bataille pour le contrôle d'Atos patine à moins de deux semaines de la date-limite fixée par le groupe informatique pour trouver une solution de sauvetage financier à ses créanciers, le vent tourne en faveur de David Layani, le patron de Onepoint, candidat avec Butler Industries et Econocom à la reprise de l'ex-fleuron de la tech française aujourd'hui en procédure de sauvegarde accélérée.

Effacement de la quasi-totalité de la dette

Acteurs majeurs du dossier, les créanciers obligataires, qui ont déposé une offre commune de reprise d'Atos avec l'autre bloc de créanciers composé, lui, de plusieurs banques dans l'optique de soutenir une offre portée par un industriel et préservant l'intégrité d'Atos, ont, selon des sources concordantes, rejeté l'offre du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky en partenariat avec le fonds Attestor. Ils l'ont formalisé dans un message écrit envoyé à Atos, Bercy (plus exactement au Comité Interministériel de Restructuration Industrielle, Ciri) et à la conciliatrice Hélène Bourbouloux.

Motif : le projet du duo Kretinsky-Attestor de supprimer la dette de 4 milliards d'euros (sur 5 milliards d'euros) et la crainte d'une vente à la découpe d'Atos ne sont pas compatibles avec leur volonté de convertir un niveau de dette en capital moins important et de conserver l'intégrité du groupe informatique, comme le propose le trio Onepoint-Butler-Econocom.

« Si c'est pour vendre à la découpe, les créanciers peuvent très bien le faire », font valoir plusieurs proches du dossier. Reste à voir la position des banques. Selon nos informations, à l'exception d'une attachée à Daniel Kretinsky, la majorité d'entre elles sont prêtes à suivre les obligataires,
Pour rappel, les créanciers ont la capacité de mettre leur veto sur l'option retenue. Prêts à injecter immédiatement 1,2 milliard d'euros comme le demande la direction pour passer 2024 et 2025, ils sont prêts à s'allier à l'un des repreneurs, dès lors que celui-ci présente un profil d'industriel, préserve l'intégrité d'Atos et n'envisage pas un effacement total ou quasi-total de la dette.

Inquiétude des clients

Si l'offre du trio Onepoint-Butler-Econocom a les préférences de la majorité des créanciers, reste à faire converger les niveaux de conversion de la dette en capital entre les deux offres. Ce sera le point crucial des négociations, sachant que les positions de départ sont très éloignées entre celle de Onepoint (3,2 milliards d'euros) et celle des créanciers (1,8 milliard d'euros dans leur offre présentée il y 15 jours), eux même loin d'être encore alignés entre les obligataires et les banques.

En attendant, le chronomètre tourne et le respect du calendrier fixé par la direction de trouver un accord d'ici au 31 mai en vue de signer un accord final de restructuration financière d'ici à juillet est loin d'être assuré. De quoi inquiéter les clients. Certains quittent Atos. Dernier en date, selon nos informations : FedEx.
 

gcwf

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Hormis un écrit, rien n'engage les futurs repreneurs.

Je veux dire que les 3 repreneurs identifiés à ce jour (D Kretinsky, D Layani, les créanciers) sont chacun, autant l'un que l'autre, en capacité de démanteler (vendre à la découpe) le groupe Atos tant qu'ils ne signent aucun engagement à faire le contraire.

Pour être plus clair : du moment qu'il n'y a pas d'écrit, Onepoint peut promettre qu'il aurait un projet industriel idéal ou brandir la menace que D Kretinsky démantèlerait le groupe, c'est du vent.

Par contre, si j'ai bien compris, l'offre de D Kretinsky me parait avoir un gros avantage sur les 2 autres, en particulier qu'il s'engage à injecter sans attendre le cash nécessaire pour préserver les opérations et le business. Et c'est pas une promesse, c'est un engagement écrit.

Complément plus subjectif :
Le fait que D Kretinsky ait les reins solides financièrement, que ses entreprises puissent engendrer du business pour Atos, et qu'il ait les faveurs de Mme Bourbouloux représente "un gros plus".
A l'inverse, le fait que D Layani ait trempé dans des affaires politiques est un "gros moins à mes yeux. Avec le recul, notamment le passage de T Breton, a t on envie qu'Atos se redéploie autour d'une telle dimension politique ?
 
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Noëlle

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Hormis un écrit, rien n'engage les futurs repreneurs.

Je veux dire que les 3 repreneurs identifiés à ce jour (D Kretinsky, D Layani, les créanciers) sont chacun, autant l'un que l'autre, en capacité de démanteler (vendre à la découpe) le groupe Atos tant qu'ils ne signent aucun engagement à faire le contraire.

Pour être plus clair : du moment qu'il n'y a pas d'écrit, Onepoint peut promettre qu'il aurait un projet industriel idéal ou brandir la menace que D Kretinsky démantèlerait le groupe, c'est du vent.

Par contre, si j'ai bien compris, l'offre de D Kretinsky me parait avoir un gros avantage sur les 2 autres, en particulier qu'il s'engage à injecter sans attendre le cash nécessaire pour préserver les opérations et le business. Et c'est pas une promesse, c'est un engagement écrit.

Complément plus subjectif :
Le fait que D Kretinsky ait les reins solides financièrement, que ses entreprises puissent engendrer du business pour Atos, et qu'il ait les faveurs de Mme Bourbouloux représente "un gros plus".
A l'inverse, le fait que D Layani ait trempé dans des affaires politiques est un "gros moins à mes yeux. Avec le recul, notamment le passage de T Breton, a t on envie qu'Atos se redéploie autour d'une telle dimension politique ?
La stratégie économique et financière de redressement d’Atos se heurte à des considérations politiques, qui servent forcément l’intérêt de quelques uns, avec le prétexte d’un nationalisme malsain.
Je ne suis pas du tout aguerrie à ce type d’analyse… un exercice dans lequel Map excelle et je le remercie au passage de nous ouvrir les yeux et de nous permettre de nous faire une opinion, tout en vulgarisant notamment des mécanismes financiers complexes.
 

jean bull

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Je pense que dans ce dossier il faut oublier, malheureusement, toute logique, c'est en tout cas ce qu'il se passe depuis un bon bout de temps.
Perso j'y connais rien question financière mais si les créanciers sont les personnes qui ont le dernier mot, que l'offre de K soit la plus solide, logique, etc... les intérêts des uns ne sont pas les intérêts des autres et surtout nous ne sommes pas dans le secret des créanciers et autres financiers (s'ils semblent ne pas vouloir K, ils ont peut être des raisons qui nous échappent)
 

gcwf

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Je pense que dans ce dossier il faut oublier, malheureusement, toute logique, c'est en tout cas ce qu'il se passe depuis un bon bout de temps.
Perso j'y connais rien question financière mais si les créanciers sont les personnes qui ont le dernier mot, que l'offre de K soit la plus solide, logique, etc... les intérêts des uns ne sont pas les intérêts des autres et surtout nous ne sommes pas dans le secret des créanciers et autres financiers (s'ils semblent ne pas vouloir K, ils ont peut être des raisons qui nous échappent)
oui, je suis d'accord, trop de choses m'échappent

simplement j'ai la faiblesse de croire que la discrétion politique de D Kretinsky pourrait représenter pour les clients et les salariés un facteur de confiance, de motivation et de dynamisme ( les clients et salariés qui seront justement au centre de l'activité économique du futur Atos )
 
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thombal

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Le plus étonnant dans tout cela c'est que vu la taille de la compagnie et ses technologies, cela ne s'est pas bousculé au portillon pour faire des offres.

Si Kretinky n'est pas retenu, il doit avoir bien d'autres opportunités d'investissement en Europe
 

xenon

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Le 4 mai quand j'ai lu les 2 articles ci-dessous,j'ai eu un mauvais pressentiment :
https://atos.bourse.blog/coup-de-theatre-chez-atos-les-creanciers-prets-a-financer-la-totalite-du-sauvetage-les-echos
https://atos.bourse.blog/les-creanc...cer-un-plan-de-sauvetage-du-groupe-le-figaro/

L'article d'aujourd'hui ne fait que le confirmer :
https://www.latribune.fr/technos-me...re-de-reprise-de-daniel-kretinsky-997798.html
extrait :
"Acteurs majeurs du dossier, les créanciers obligataires, qui ont déposé une offre commune de reprise d'Atos avec l'autre bloc de créanciers composé, lui, de plusieurs banques dans l'optique de soutenir une offre portée par un industriel et préservant l'intégrité d'Atos, ont, selon des sources concordantes, rejeté l'offre du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky en partenariat avec le fonds Attestor. Ils l'ont formalisé dans un message écrit envoyé à Atos, Bercy (plus exactement au Comité Interministériel de Restructuration Industrielle, Ciri) et à la conciliatrice Hélène Bourbouloux."

Mes hypothèses :

1) offre les banques
- pourcentage de chance d’être choisi comme repreneur par la direction d'Atos : 0%
- dépôt de bilan / faillite du groupe Atos reporté à juin 2026
- pourcentage du total du personnel d'Atos France actuel démissionnant avant le 1er janvier 2025 : 10 %

2) offre Layani (Onepoint) + Econocom
- pourcentage de chance d’être choisi comme repreneur par la direction d'Atos : 100%
- dépôt de bilan / faillite du groupe Atos reporté à juin 2026
- pourcentage du total du personnel d'Atos France actuel démissionnant avant le 1er janvier 2025 : 10 %

3) Offre EPEI/Attestor
- pourcentage de chance d’être choisi comme repreneur par la direction d'Atos : 0%
- dépôt de bilan / faillite du groupe Atos reporté à 2036.
- pourcentage du total du personnel d'Atos France actuel démissionnant avant le 1er janvier 2025 : 3 %

Si les démissions s'accélèrent chez Atos France, au bout de combien de temps les clients qui veulent du personnel stable (mission de 3 à 5 ans en infogérance ou en intégration ou en expertise) vont en avoir marre et changer pour une autre ESN qui leur apportera cette stabilité.

D'ici 2 ans, si le gouvernement ne redresse pas la barre très vite au niveau finances et insécurité, je pense qu'il y a aura un départ significatif des jeunes informaticiens français vers l'étranger.

https://atos.bourse.blog/atos-decry...recuperent-que-25-article-blog-version-2-ree/
extrait :
2/ Il sait que beaucoup de gros contrats sont sur la tangente, notamment l’UEFA, Johnson & Johnson,… pour n’en citer qu’une infime partie et qui ont donné des ultimatums à Atos sur la sortie du CCC (c’est mentionné noir sur blanc que des rumeurs de pertes de contrats courent). Il sait donc que les cautionnement bancaires en lieu et place des pénalités contractuelles sont un moyen efficace de ne pas perdre les gros contrats.
...
En effet, j’avais écrit, soit dans un article, soit dans le forum qu’il faudrait au minimum 300M€ de rallonge pour aller jusqu’aux JO. J’imagine que si l’accord sur la vente des actifs souverains est signée, il y aura une possibilité de PGR, ou avance de l’état et malheureusement, mais il faut parfois être cru, la vente des actifs souverains va être brulée pour tenir jusqu’à la fin de la sauvegarde accélérée en novembre ou début décembre."


=> Le compteur tourne, les gros clients risquent de disparaitre et l'argent récupéré récemment va disparaitre très vite. Le nombre d'intercontrats risquent d'exploser faute de missions en clientèle.

A un de mes collègues, coté TS France, on ne lui a proposé récemment que des missions à risques ou des missions qui ne l'intéressent pas sur des technologies du passé.
Avec l'offre Kretinsky, il y a la possibilité de rassurer les clients (et donc d'avoir de nouveaux des missions intéressantes) et de changer le personnel de la direction afin d'insuffler un souffle nouveau au niveau
commercial vers des technologies porteuse (cloud, devops, IA, dev full stack ou react) et des marchés en croissance et non plus être cantonné à des missions sur technologies du passé que personne ne veut plus utiliser ou assurer du support dessus.

En ce qui me concerne, si Kretinsky n'est pas retenu, si je fais la liste qui ne va pas coté TS :
- salaire bas malgré mon expérience
- pas d'augmentation depuis des années
- participation annuelle de l'entreprise qui est très loin de 1700 euros en moyenne en France.
- mission en clientèle alimentaire
- zéro possibilité d'évoluer vers des missions intéressantes sur de nouvelles technologies chez TS faute de missions intéressantes qui sont toutes désormais chez Eviden on dirait
- risque fort de faillite de l'entreprise désormais à brève échéance.
- Atos a complètement raté le coche du cloud public en assistance technique chez les clients (Amazon AWS, MS Azure Google GCP, OVHcloud) ou en projet d'après moi. Atos semble avoir priorisé sa propre solution cloud interne sauf que les clients veulent un des leaders du marché afin de trouver du personnel qualifié rapidement et d'avoir une solution informatique pérenne. Sur ce point, je crois qu'il est désormais trop tard pour Atos pour gagner des parts de marché sur un marché qui ralentit alors qu'il était facile d'en gagner il y a quelques années avec un marché en croissance forte et de ce fait Atos n'est pas considéré comme une ESN à contacter en cas de besoin cloud public de la part des clients. Et si tu ne maitrises pas le cloud public, comment ensuite vendre des services au-dessus de cette couche de base comme de l'IA, du Big Data, du cloud hybride (cloud public + cloud privé), etc ?

Bilan :
Je crois que je n'aurais pas d'autre choix que d'aller rechercher un autre poste dans une autre entreprise à brève échéance.
 

xenon

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Le plus étonnant dans tout cela c'est que vu la taille de la compagnie et ses technologies, cela ne s'est pas bousculé au portillon pour faire des offres.

Si Kretinky n'est pas retenu, il doit avoir bien d'autres opportunités d'investissement en Europe
En 2 mots :
extrait :
"Vous comprendrez mieux pourquoi, selon une source anonyme, les première personnes tierces qui se seraient penchés sur le berceau Atos ces dernières semaines, auraient parlé de « CHARNIER COMPTABLE ».

Vu tout ce qui s'est passé depuis un an, qu'est-ce qui se cache encore dans le bilan du groupe Atos :
- un éventuel maquillage des comptes ?
- des détournement de fonds ?
- de la corruption ?
- de l'abus de biens sociaux ?
- des affaires politiques ?
- une protection à tout prix de certaines personnalités ?
- du passif hors bilan ?
- un futur signalement de Me Bourbouloux à Tracfin ?
- des entreprises rachetées pour rendre services à des politiques ?
- de l'évasion fiscale ?
- du trafic d'influence ?

Depuis juillet 2023, avec tous les rebondissements dans le dossier Atos, je ne suis plus sur de rien, si ce n'est que je n'ai plus confiance dans la direction de l'entreprise.
 

gcwf

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Le plus étonnant dans tout cela c'est que vu la taille de la compagnie et ses technologies, cela ne s'est pas bousculé au portillon pour faire des offres.
Pour une offre globale : combien de repreneurs ont à la fois la taille suffisante pour absorber Atos et à la fois des comptes réellements propres ? (je pense à cela https://www2.deloitte.com/fr/fr/pages/covid-insights/articles/fraude-aux-etats-financiers.html )


Si Kretinky n'est pas retenu, il doit avoir bien d'autres opportunités d'investissement en Europe
J'imagine que D Kretinsky saura rebondir sans Atos, mais l'inverse... pas forcément

( RTL 2023 : "Kretinsky n'investit jamais pour perdre de l'argent" )
 

termathor

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En 2 mots :
extrait :
"Vous comprendrez mieux pourquoi, selon une source anonyme, les première personnes tierces qui se seraient penchés sur le berceau Atos ces dernières semaines, auraient parlé de « CHARNIER COMPTABLE ».

Vu tout ce qui s'est passé depuis un an, qu'est-ce qui se cache encore dans le bilan du groupe Atos :
- un éventuel maquillage des comptes ?
- des détournement de fonds ?
- de la corruption ?
- de l'abus de biens sociaux ?
- des affaires politiques ?
- une protection à tout prix de certaines personnalités ?
- du passif hors bilan ?
- un futur signalement de Me Bourbouloux à Tracfin ?
- des entreprises rachetées pour rendre services à des politiques ?
- de l'évasion fiscale ?
- du trafic d'influence ?

Depuis juillet 2023, avec tous les rebondissements dans le dossier Atos, je ne suis plus sur de rien, si ce n'est que je n'ai plus confiance dans la direction de l'entreprise.

En 2 mots :
extrait :
"Vous comprendrez mieux pourquoi, selon une source anonyme, les première personnes tierces qui se seraient penchés sur le berceau Atos ces dernières semaines, auraient parlé de « CHARNIER COMPTABLE ».

Vu tout ce qui s'est passé depuis un an, qu'est-ce qui se cache encore dans le bilan du groupe Atos :
- un éventuel maquillage des comptes ?
- des détournement de fonds ?
- de la corruption ?
- de l'abus de biens sociaux ?
- des affaires politiques ?
- une protection à tout prix de certaines personnalités ?
- du passif hors bilan ?
- un futur signalement de Me Bourbouloux à Tracfin ?
- des entreprises rachetées pour rendre services à des politiques ?
- de l'évasion fiscale ?
- du trafic d'influence ?

Depuis juillet 2023, avec tous les rebondissements dans le dossier Atos, je ne suis plus sur de rien, si ce n'est que je n'ai plus confiance dans la direction de l'entreprise.
Les comptes ont été maquillés par breton, meunier et Mustier, le bouffon à voiles.
Les actifs n'ont jamais été ce qu'ils ont été déclarés.
Et le fcf était aussi fictif car Atos ne payait ses fournisseurs qu'à 5 mois.
Voilà le résumé

Si tu penses encore que l'action vaut plus de 2€ , alors tu as besoin d'aide
 

thombal

Active member
C'est un soap opera, moins drôle pour les employés ...

Les banques sont autant responsables de la situation, elles auraient du mettre le holà sur les dérives financières et taper du poing sur la table bien avant. Facile de se plaindre maintenant que leurs créances valent peanuts.

Difficile de croire que les grandes banques se soit fait berner sur l'état de la société.

Aucune idée de qui porte la meilleure offre, bien que l'offre de K est claire même pour un néophyte, bien plus facile de faire compliquer que de faire simple.

Au moins cela permettrait de sortir de l'entre soi, et puis une part en JV avec CGI pas le pire qui puisse arriver, très bonne réputation comme employeur au Québec.

Je ne sais pas si beaucoup de pantouflage à Atos, mais l'offre de K moins favorable pour le futur 😂
 

thombal

Active member
Les comptes ont été maquillés par breton, meunier et Mustier, le bouffon à voiles.
Les actifs n'ont jamais été ce qu'ils ont été déclarés.
Et le fcf était aussi fictif car Atos ne payait ses fournisseurs qu'à 5 mois.
Voilà le résumé

Si tu penses encore que l'action vaut plus de 2€ , alors tu as besoin d'aide
Meunier c'est bien celui qui traite les français de fainéants ?
 

jean bull

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C'est un soap opera, moins drôle pour les employés ...

Oui, et surtout ne pas oublier l'aspect politique avec les Breton et Philippe (qui a pantouflé au CA avec l'efficacité qu'on connait), peut-être qu'effectivement un repreneur, type Layani, sera parfait pour bien enterrer si y-a des trucs moches à cacher, par contre un repreneur étranger qui pourrait avoir accès à des trucs moches ... ce qui fait que l'affaire Atos n'est pas tout à faire égale à l'affaire Casino.
 

gcwf

Active member
Les comptes ont été maquillés par breton, meunier et Mustier, le bouffon à voiles.
JP Mustier est arrivé aux commandes en octobre 2023 seulement, il pourrait être le seul à ne pas y avoir contribué, et avoir véritablement compris qu'il s'est fait piéger assez tardivement

Veut-il ou doit-il couvrir ceux qui l'ont précédé ?

Ou vise t il sincèrement le salut de la société (il a déclaré en janvier 2024 que "Notre priorité, c’est la poursuite de l’intérêt social d’Atos, au bénéfice de ses employés, de ses clients, de ses créanciers et de ses actionnaires, dans cet ordre-là.") en ayant la latitude de pouvoir le faire ?
 

gcwf

Active member
Suite à l'article de La Tribune cité plus haut, Les Echos ont publié ceci https://investir.lesechos.fr/actu-d...-rejettent-loffre-de-kretinsky-presse-2095652

on y lit comme une réponse d'EPEI et Attestor :

"Par construction, et en raison de sa disproportion au regard de l'activité, la dette du projet de restructuration porté par M. Layani sera irrémédiablement classée dans la catégorie 'junk' et on ne voit pas comment Atos pourrait recréer la confiance avec un tel rating", ont indiqué Epei et Attestor dans une déclaration écrite en réponse à l'article de La Tribune.

"La responsabilité de ceux qui engageront Atos dans une impasse en acceptant une dette insoutenable sera considérable car les faits sont têtus et, en raison de la nature de son activité, Atos est très dégradée et ne survivrait pas à un deuxième tentative de restructuration", ont également fait valoir les sociétés, ajoutant que leur offre était "entièrement financée".


Difficile d'être plus clair.

La réaction des créanciers obligataires à l'encontre de l'offre de D Kretinsky et Attestor m'apparait encore plus suspecte à mesure qu'on avance. A qui profite le crime ?
 

UnSalarieEviden

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Suite à l'article de La Tribune cité plus haut, Les Echos ont publié ceci https://investir.lesechos.fr/actu-d...-rejettent-loffre-de-kretinsky-presse-2095652

on y lit comme une réponse d'EPEI et Attestor :

"Par construction, et en raison de sa disproportion au regard de l'activité, la dette du projet de restructuration porté par M. Layani sera irrémédiablement classée dans la catégorie 'junk' et on ne voit pas comment Atos pourrait recréer la confiance avec un tel rating", ont indiqué Epei et Attestor dans une déclaration écrite en réponse à l'article de La Tribune.

"La responsabilité de ceux qui engageront Atos dans une impasse en acceptant une dette insoutenable sera considérable car les faits sont têtus et, en raison de la nature de son activité, Atos est très dégradée et ne survivrait pas à un deuxième tentative de restructuration", ont également fait valoir les sociétés, ajoutant que leur offre était "entièrement financée".


Difficile d'être plus clair.

La réaction des créanciers obligataires à l'encontre de l'offre de D Kretinsky et Attestor m'apparait encore plus suspecte à mesure qu'on avance. A qui profite le crime ?
Tellement vrai.

En tant que salarié de cette maison, je suis atterré par la gouvernance mafieuse de notre boite. Ce vendredi la direction France d'Eviden a pris parti pour Layani en réunion interne. Quelle honte.

Layani, c'est le énième avatar de la mafia Breton - Philippe - Le Maire qui ne veut pas laisser de trace de ces agissements ou de ses négligences criminelles.

Son argumentaire, c'est un mélange de xénophobie et de mensonges.

Au secours.
 

xenon

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En tant que salarié de cette maison, je suis atterré par la gouvernance mafieuse de notre boite. Ce vendredi la direction France d'Eviden a pris parti pour Layani en réunion interne. Quelle honte.
C'est bien ce que je craignais.
Si la direction d'Eviden est pour Layani, çà doit être le cas aussi pour celle d'Atos France.
Cela expliquerait peut-être entre autres la décision de Nordine de quitter Tech Foundations et de partir en Espagne. Il a du voir que l'offre de Kretinsky ne serait jamais acceptée par la direction du groupe Atos pour différentes raisons implicites ou explicites.
Une raison évidente serait que les membres de la direction veulent garder leurs postes et que les affaires vont continuer comme avant alors que ce n'est plus le cas puisque les clients n'ont plus confiance dans l'entreprise.

On verra le 31 mai si l'offre de Layani est bien choisie par la direction du groupe.
Si c'est le cas, je crains que la direction lance le processus d'autodestruction du groupe avec un compte à rebours de 24 à 25 mois .
... Comme l'avait fait Ellen Ripley sur le vaisseau spatial Nostromo dans le film Alien :
Alien - Emergency Destruct System Activated [HD]

@map
Une capture d'écran de la vidéo dont le lien est ci-dessus à 35 secondes pourrait convenir pour un article sur l'auto-destruction du groupe Atos.

Après le lancement du compte à rebours, il me semblera peut-être raisonnable de prendre une capsule de secours par anticipation :

S'il y a divergence/schisme entre la direction qui choisirait l'offre Layani et des employés qui seraient pour ou totalement acquis à l'offre Kretinsky, comment pensez-vous que cela pourrait se traduire ensuite dans l'entreprise ?
Grèves ?
Désinvestissement professionnel de ces employés dans le travail pour l'entreprise ?
Démissions de ces employés ?
 
Dernière édition:

jean bull

Member
S'il y a divergence/schisme entre la direction qui choisirait l'offre Layani et des employés qui seraient pour ou totalement acquis à l'offre Kretinsky, comment pensez-vous que cela pourrait se traduire ensuite dans l'entreprise ?
Grèves ?
Désinvestissement professionnel de ces employés dans le travail pour l'entreprise ?
Démissions de ces employés ?

Là je pense que tu es optimiste, déjà les syndicats semblent plus rouler pour Layani que K d'après ce que j'ai compris.
Et je pense aussi qu'un grand nombre de salariés ne suit pas l'actualité Atos comme nous pouvons la suivre via le blog (ils n'ont donc pas forcément autant d'infos que nous, ou alors via la presse), et même pas mal s'en désintéressent complétement au final (du moment que la paie tombe).
Après certains ont déjà démissionné sans attendre la décision Layani ou K mais plus par anticipation sachant par exemple que les augmentations risquent d'être gelées pour un bon moment, que le business est en train d'en prendre un coup (quid des projets dans quelques mois ?), qu'il risque aussi d'y avoir un afflux de salariés sur le marché si ça se passe vraiment cata côté Atos...

Si K arrive ça fera sûrement le grand ménage, ça fait peur au management et syndicats, Layani ce sera la continuité rassurante pour beaucoup.
 

termathor

Active member
Là je pense que tu es optimiste, déjà les syndicats semblent plus rouler pour Layani que K d'après ce que j'ai compris.
Et je pense aussi qu'un grand nombre de salariés ne suit pas l'actualité Atos comme nous pouvons la suivre via le blog (ils n'ont donc pas forcément autant d'infos que nous, ou alors via la presse), et même pas mal s'en désintéressent complétement au final (du moment que la paie tombe).
Après certains ont déjà démissionné sans attendre la décision Layani ou K mais plus par anticipation sachant par exemple que les augmentations risquent d'être gelées pour un bon moment, que le business est en train d'en prendre un coup (quid des projets dans quelques mois ?), qu'il risque aussi d'y avoir un afflux de salariés sur le marché si ça se passe vraiment cata côté Atos...

Si K arrive ça fera sûrement le grand ménage, ça fait peur au management et syndicats, Layani ce sera la continuité rassurante pour beaucoup.
Je pense, en temps que salarié et manager TS que beaucoup de collègues tfco et Eviden, attendent juste que l'offre k soit validée.
Si ce n'est pas le cas, ils se casseront, comme moi.

Dès que l'offre sera validée, alors la chasse aux mafieux sera ouverte, et une fois le ménage fait, on pourra revenir à notre métier, le service informatique.
 

André

Active member
Je pense, en temps que salarié et manager TS que beaucoup de collègues tfco et Eviden, attendent juste que l'offre k soit validée.
Si ce n'est pas le cas, ils se casseront, comme moi.

Dès que l'offre sera validée, alors la chasse aux mafieux sera ouverte, et une fois le ménage fait, on pourra revenir à notre métier, le service informatique.
Même statut et même raisonnement pour ma part.
L’offre de Layani ne m’apporte aucune confiance et si c’est pour se retrouver dans la même situation d’ici un an ou deux, ça sera peut être l’occasion de mettre les voiles.
 

map

Moderator
Membre du personnel
Vu tout ce qui s'est passé depuis un an, qu'est-ce qui se cache encore dans le bilan du groupe Atos :

Ca fait plusieurs jours que je veux vous en parler et j'oublie. Des dettes hors bilans.

Vous avez remarqué que dans les derniers échanges début janvier entre Atos et EPEI, il y avait des histoires d'engagement de passifs de 1Md€ que Kretinsky ne voulait pas reprendre et que Atos insistait pour que Kretinsky reprenne.

Voici mon hypothèse, (zéro source) :
A mon avis il y a eu des soucis sur un certain nombre de contrats, les clients ont demandé des pénalités élevées.
Atos est en train d'essayer de résoudre ces problèmes mais le client voudrait rompre le contrat et le faire terminer par une autre société.

Des pénalités de ce gens font partie des passifs de bonne exécution des contrats, qui sont tous hors bilan.
J'avais dit que c'était pas anormal, qu'Atos ayant en moyenne pour 30M€ de litiges par an, et la possibilité d'avoir des pertes de données sur des dizaines de clients, était quasi inexistante et que ça justifiait de laisser cela hors bilan.

Mais c'est un peu complexe comptablement. un également hors bilan, ne signifie pas qu'il n'est pas un dette, cela veut dire que c'est un passif atypique et suffisamment minime pour qu'on le sorte du bilan.

Mais s'il y a un gros accident, style comme l'incendie d'OVH. On doit passer une provision pour risque et charge, et réintégrer dans le bilan.

Kretinsky, lui est au courant de ces dossiers puisque ça faisait partie des dernières discussions avant arrêt des négociations.

C'est aussi pour ça qu'il écrase les créanciers j'imagine
 

jean bull

Member
Même statut et même raisonnement pour ma part.
L’offre de Layani ne m’apporte aucune confiance et si c’est pour se retrouver dans la même situation d’ici un an ou deux, ça sera peut être l’occasion de mettre les voiles.

Je dis pas que Layani c'est la meilleure offre, j'ai juste l'impression que c'est l'offre préférée des syndicats et du haut management, justement les personnes qui risquent d'être le plus impactées par l'arrivée de K et son gros coup de balaie 😁
Perso, j'ai déjà démissionné, je continue à suivre le dossier pour tenir au courant mes futurs ex-collègues, les collègues qui justement n'ont pas l'air de prendre conscience du possible danger :eek:
 

map

Moderator
Membre du personnel
Je dis pas que Layani c'est la meilleure offre, j'ai juste l'impression que c'est l'offre préférée des syndicats et du haut management, justement les personnes qui risquent d'être le plus impactées par l'arrivée de K et son gros coup de balaie

J'ai reçu des messages des syndicats qui sont très partagés. ils ont eu le coup de foudre Layani au départ car Layani est allé les voir (c'état pas légal cependant) alors que K n'est pas allé les voir, mais là ils en reviennent car ils ont réalisé qu'il n'y avait pas de sous.

Pour les hauts dirigeants, ils n'ont pas leur mot à dire, hors avis consultatif, c'est le board et le board seul qui va décider, et je vous assure que je tiens ça de plusieurs sources ultra-fiable, Mustier ne veut pas de Layani. Et cette fois-ci la new Money de K lui convient.

Niveaux hauts dirigeants, tous ceux de TFCo ont déjà eu des réunions de Travail avec les équipes de K, donc pour eux le choix et fait et ceux qui avaient tiré une croix sur leurs-stock options, sont en train de retrouver le moral.
 

jean bull

Member
C'est top si le vent tourne en faveur de K.

Par contre quand tu dis que "Mustier ne veut pas de Layani", c'est Mustier qui va vraiement décidé de quoi que ce soit et pas Bourbouloux ou les porteurs de dette ?
J'ai du mal à comprendre qui va trancher/prendre la décision du repreneur au final ?
 

xenon

Active member
J'ai reçu des messages des syndicats qui sont très partagés. ils ont eu le coup de foudre Layani au départ car Layani est allé les voir (c'état pas légal cependant) alors que K n'est pas allé les voir, mais là ils en reviennent car ils ont réalisé qu'il n'y avait pas de sous.

@map
J'ai eu un écho par un collègue qu'un des syndicats était pour Layani parce qu'il est censé mieux protéger l'emploi et garder plus de valeur pour les employés d'Atos qui ont des actions bloqués sur plusieurs années.

Pour les hauts dirigeants, ils n'ont pas leur mot à dire, hors avis consultatif, c'est le board et le board seul qui va décider, et je vous assure que je tiens ça de plusieurs sources ultra-fiable, Mustier ne veut pas de Layani. Et cette fois-ci la new Money de K lui convient.

@map
Les 15 membres du conseil d'administration étant indiqués ici : https://atos.net/fr/a-propos-d-atos/gouvernance , sais-tu si :
1) Layani étant juge et parti, sera-t-il obligé de s'abstenir pendant le vote ?
2) J-P mustier en tant que président du CA, a-t-il une voix qui compte double en cas d'égalité au vote ?
 

thombal

Active member
@map
J'ai eu un écho par un collègue qu'un des syndicats était pour Layani parce qu'il est censé mieux protéger l'emploi et garder plus de valeur pour les employés d'Atos qui ont des actions bloqués sur plusieurs années.



@map
Les 15 membres du conseil d'administration étant indiqués ici : https://atos.net/fr/a-propos-d-atos/gouvernance , sais-tu si :
1) Layani étant juge et parti, sera-t-il obligé de s'abstenir pendant le vote ?
2) J-P mustier en tant que président du CA, a-t-il une voix qui compte double en cas d'égalité au vote ?
Il y a du solide dans le board ... mais visiblement encore un board qui n'a pas joué son rôle
 

gcwf

Active member
Je dis pas que Layani c'est la meilleure offre, j'ai juste l'impression que c'est l'offre préférée des syndicats et du haut management, justement les personnes qui risquent d'être le plus impactées par l'arrivée de K et son gros coup de balaie 😁
ça semble logique d'être craintif du changement, D Layani propose une forme de continuité rassurante à court terme mais qui prolonge le nauffrage

c'est pourtant la solidité de D Kretinsky qui devrait rassurer les salariés sur leur emploi, à plus long terme j'entends

pour survivre, l'organisation d'Atos a besoin d'être remaniée un minimum, les effectifs "du bas" (les opérationnels, les "productifs", ceux qui assurent la production de valeur d'une ESN) seront naturellement protégés car ils sont indispensables
 

termathor

Active member
C'est top si le vent tourne en faveur de K.

Par contre quand tu dis que "Mustier ne veut pas de Layani", c'est Mustier qui va vraiement décidé de quoi que ce soit et pas Bourbouloux ou les porteurs de dette ?
J'ai du mal à comprendre qui va trancher/prendre la décision du repreneur au final ?
Ca m'interesse aussi d'avoir la réponse.

Si le bouffon à voiles est le décideur, ça va décider de mon avenir.
 

gcwf

Active member
Ca m'interesse aussi d'avoir la réponse.
Pareil, j'aimerais comprendre qui pèse et pour combien dans le choix du repreneur.

Pour moi JP Mustier, comme Mme Boubouloux, se serait fait surprendre et il aurait découvert la situation comptable au fil des mois... On peut imaginer que sa croisière avait un autre sens que celui d'un simple loisir.
 

map

Moderator
Membre du personnel
1) Layani étant juge et parti, sera-t-il obligé de s'abstenir pendant le vote ?

Logiquement oui, il est conflicté, on m'avait même dit qu'il ne pourrait pas rester au board s'il y avait une restructuration dans laquelle il était impliqué. Donc non seulement il ne pourra pas voter, mais pas assister au délibérations le concernant et concernant K, idem pour Helen Bouygues.
 

thombal

Active member
Si DL l'emporte, les employés d'Atos sont bon pour le plan "Reboot"

L'article oublie de mentionner que le board est plein d'étrangers, c'est une honte, il est temps de mettre en place un board 100% Français, ce n'est pas les pantouflards bien de chez nous qui nous manquent pour s'atteler à la tache.

 
Dernière édition:

khebob

Member
il est temps de mettre en place un board 100% Français, ce n'est pas les pantouflards bien de chez nous qui nous manquent pour s'atteler à la tache.
Atos est juridiquement une société Européenne donc il n'y a pas d'exclusivité nationale pour la constitution du board...
Et il y a des pantouflards partout dans le monde, par exemple Aminata Niane qui était au CA pour ses relations avec le président Sénégalais - et elle devait couter à elle seule le CA d'Atos Sénégal .....
 
Dernière édition:

cigogne

Active member
Le 4 mai quand j'ai lu les 2 articles ci-dessous,j'ai eu un mauvais pressentiment :
https://atos.bourse.blog/coup-de-theatre-chez-atos-les-creanciers-prets-a-financer-la-totalite-du-sauvetage-les-echos
https://atos.bourse.blog/les-creanc...cer-un-plan-de-sauvetage-du-groupe-le-figaro/

L'article d'aujourd'hui ne fait que le confirmer :
https://www.latribune.fr/technos-me...re-de-reprise-de-daniel-kretinsky-997798.html
extrait :
"Acteurs majeurs du dossier, les créanciers obligataires, qui ont déposé une offre commune de reprise d'Atos avec l'autre bloc de créanciers composé, lui, de plusieurs banques dans l'optique de soutenir une offre portée par un industriel et préservant l'intégrité d'Atos, ont, selon des sources concordantes, rejeté l'offre du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky en partenariat avec le fonds Attestor. Ils l'ont formalisé dans un message écrit envoyé à Atos, Bercy (plus exactement au Comité Interministériel de Restructuration Industrielle, Ciri) et à la conciliatrice Hélène Bourbouloux."

Mes hypothèses :

1) offre les banques
- pourcentage de chance d’être choisi comme repreneur par la direction d'Atos : 0%
- dépôt de bilan / faillite du groupe Atos reporté à juin 2026
- pourcentage du total du personnel d'Atos France actuel démissionnant avant le 1er janvier 2025 : 10 %

2) offre Layani (Onepoint) + Econocom
- pourcentage de chance d’être choisi comme repreneur par la direction d'Atos : 100%
- dépôt de bilan / faillite du groupe Atos reporté à juin 2026
- pourcentage du total du personnel d'Atos France actuel démissionnant avant le 1er janvier 2025 : 10 %

3) Offre EPEI/Attestor
- pourcentage de chance d’être choisi comme repreneur par la direction d'Atos : 0%
- dépôt de bilan / faillite du groupe Atos reporté à 2036.
- pourcentage du total du personnel d'Atos France actuel démissionnant avant le 1er janvier 2025 : 3 %

Si les démissions s'accélèrent chez Atos France, au bout de combien de temps les clients qui veulent du personnel stable (mission de 3 à 5 ans en infogérance ou en intégration ou en expertise) vont en avoir marre et changer pour une autre ESN qui leur apportera cette stabilité.

D'ici 2 ans, si le gouvernement ne redresse pas la barre très vite au niveau finances et insécurité, je pense qu'il y a aura un départ significatif des jeunes informaticiens français vers l'étranger.

https://atos.bourse.blog/atos-decry...recuperent-que-25-article-blog-version-2-ree/
extrait :
2/ Il sait que beaucoup de gros contrats sont sur la tangente, notamment l’UEFA, Johnson & Johnson,… pour n’en citer qu’une infime partie et qui ont donné des ultimatums à Atos sur la sortie du CCC (c’est mentionné noir sur blanc que des rumeurs de pertes de contrats courent). Il sait donc que les cautionnement bancaires en lieu et place des pénalités contractuelles sont un moyen efficace de ne pas perdre les gros contrats.
...
En effet, j’avais écrit, soit dans un article, soit dans le forum qu’il faudrait au minimum 300M€ de rallonge pour aller jusqu’aux JO. J’imagine que si l’accord sur la vente des actifs souverains est signée, il y aura une possibilité de PGR, ou avance de l’état et malheureusement, mais il faut parfois être cru, la vente des actifs souverains va être brulée pour tenir jusqu’à la fin de la sauvegarde accélérée en novembre ou début décembre."


=> Le compteur tourne, les gros clients risquent de disparaitre et l'argent récupéré récemment va disparaitre très vite. Le nombre d'intercontrats risquent d'exploser faute de missions en clientèle.

A un de mes collègues, coté TS France, on ne lui a proposé récemment que des missions à risques ou des missions qui ne l'intéressent pas sur des technologies du passé.
Avec l'offre Kretinsky, il y a la possibilité de rassurer les clients (et donc d'avoir de nouveaux des missions intéressantes) et de changer le personnel de la direction afin d'insuffler un souffle nouveau au niveau
commercial vers des technologies porteuse (cloud, devops, IA, dev full stack ou react) et des marchés en croissance et non plus être cantonné à des missions sur technologies du passé que personne ne veut plus utiliser ou assurer du support dessus.

En ce qui me concerne, si Kretinsky n'est pas retenu, si je fais la liste qui ne va pas coté TS :
- salaire bas malgré mon expérience
- pas d'augmentation depuis des années
- participation annuelle de l'entreprise qui est très loin de 1700 euros en moyenne en France.
- mission en clientèle alimentaire
- zéro possibilité d'évoluer vers des missions intéressantes sur de nouvelles technologies chez TS faute de missions intéressantes qui sont toutes désormais chez Eviden on dirait
- risque fort de faillite de l'entreprise désormais à brève échéance.
- Atos a complètement raté le coche du cloud public en assistance technique chez les clients (Amazon AWS, MS Azure Google GCP, OVHcloud) ou en projet d'après moi. Atos semble avoir priorisé sa propre solution cloud interne sauf que les clients veulent un des leaders du marché afin de trouver du personnel qualifié rapidement et d'avoir une solution informatique pérenne. Sur ce point, je crois qu'il est désormais trop tard pour Atos pour gagner des parts de marché sur un marché qui ralentit alors qu'il était facile d'en gagner il y a quelques années avec un marché en croissance forte et de ce fait Atos n'est pas considéré comme une ESN à contacter en cas de besoin cloud public de la part des clients. Et si tu ne maitrises pas le cloud public, comment ensuite vendre des services au-dessus de cette couche de base comme de l'IA, du Big Data, du cloud hybride (cloud public + cloud privé), etc ?

Bilan :
Je crois que je n'aurais pas d'autre choix que d'aller rechercher un autre poste dans une autre entreprise à brève échéance.
100% partagés, dans mon cas : 1997-2007 : job SDM intéressant (pour moi) & utile (financièrement pour origin) / 2008-2012 : job CP (moins intéressant, moins utile / 2013-2024 : encore moins et moins... / 2 mai 2024 : interchantier !
 

thombal

Active member
Atos est juridiquement une société Européenne donc il n'y a pas d'exclusivité nationale pour la constitution du board...
Et il y a des pantouflards partout dans le monde, par exemple Aminata Niane qui était au CA pour ses relations avec le président Sénégalais - et elle devait couter à elle seule le CA d'Atos Sénégal .....
Petit arrangement entre compatriotes
  • 2015 : le président du Sénégal lui confère [Breton] la nationalité sénégalaise, ainsi qu'à son épouse, « au regard de leur implication pour ce pays depuis une trentaine d'années »181,182
Pour le reste c'était sarcastique étant moi même bi national (France/Canada), me rappelle l'épisode de la nomination de Ben Smith à Air France ou de la prise de contrôle d'Arcelor par Mittal.
 

xenon

Active member
100% partagés, dans mon cas : 1997-2007 : job SDM intéressant (pour moi) & utile (financièrement pour origin) / 2008-2012 : job CP (moins intéressant, moins utile / 2013-2024 : encore moins et moins... / 2 mai 2024 : interchantier !
@cigogne
J'ai un peu le même genre de trajectoire que toi chez Atos.
Au fil du temps l'intérêt des missions et l'employabilité se dégradent.
C'est pourquoi il faut que je me motive pour chercher un emploi ailleurs, puisqu'à moins que Kretinky soit choisi, Atos France va continuer d’après moi une trajectoire d'ESN en retard ou spécialiste de vieilles technos mais j'espère me tromper.
En tout cas, pas le genre ESN à laquelle tu demandes de l'innovation et des cas d'usages avec des maquettes logicielles sur de nouvelles technologies.
 

inZeBlue

Active member
Est ce que l'offre Cloud d'Iliad est complémentaire ou en concurrence avec Atos ?
Non, pas de concurrence. Iliad ambitionne de concurrencer OVH, le plus discret Outscale, OT de T-System etc.

L'infogérance d'Atos est rebrandée en cloud privé mais cloud privé et public sont des mondes distincts. Il y a aussi les hébergeurs, à mi chemin (contractualisation plus classique, moindre granularité de l'offre, je mettrais OVH dans cette catégorie).

Un digest pour ne pas confondre (la contractualisation est différente notamment).

La différence entre le cloud privé et le cloud public réside principalement dans la manière dont les ressources informatiques sont déployées, gérées et sécurisées.

Cloud Public
Un cloud public est un environnement de cloud computing où les ressources (telles que les serveurs, le stockage et les applications) sont partagées entre plusieurs utilisateurs ou organisations. Ces ressources sont gérées par un fournisseur de services tiers.

Caractéristiques
  • Accès : Les services sont accessibles au public via Internet.
  • Coût : Généralement basé sur un modèle de paiement à l'usage (pay-as-you-go), ce qui peut être plus économique pour les petites entreprises ou les utilisateurs individuels.
  • Échelle : Offre une grande scalabilité et flexibilité, permettant aux utilisateurs d'ajuster rapidement les ressources selon leurs besoins.
  • Maintenance : Le fournisseur de services est responsable de la gestion, de la maintenance et des mises à jour des infrastructures.
  • Sécurité : le fournisseur est responsable de celle de l'infra, le client du reste (applications, données...).

Exemples
  • Amazon Web Services (AWS)
  • Microsoft Azure
  • Google Cloud Platform (GCP)

Cloud Privé
Un cloud privé est un environnement de cloud computing utilisé exclusivement par une seule organisation. Il peut être hébergé sur site (on-premise) ou chez un fournisseur tiers (exemple Atos), mais les ressources ne sont pas partagées avec d'autres utilisateurs.

Caractéristiques
  • Accès : Accès restreint uniquement à l'organisation propriétaire du cloud.
  • Coût : Souvent plus coûteux que le cloud public en raison des dépenses initiales pour l'infrastructure et les coûts de maintenance continue.
  • Échelle : Scalabilité limitée par rapport au cloud public, mais offre un contrôle total sur les ressources.
  • Maintenance : L'organisation est responsable de la gestion, de la maintenance et des mises à jour, à moins que cela ne soit délégué à un fournisseur de services tiers.
  • Sécurité : Offre un niveau de sécurité et de contrôle supérieur, idéal pour les entreprises ayant des exigences strictes en matière de conformité et de confidentialité des données.

Dans la vraie vie, il peut y avoir un emploi mixte des 2 approches. Et l'usage de clouds publics n'est pas généralisé, disons 50% max des charges de travail actuellement, stat sans doute biaisée par le poids des USA, plus en pointe dans l'adoption.
Les gros fournisseurs de clouds publics faisant 30% de marge, un mouvement de ré-internalisation apparaît chez ceux qui ont de la visibilité sur leurs besoins.
 

gcwf

Active member
BFMTV apporte un complément intéressant :

selon nos informations, la lettre n’était pas signée par la majorité des créanciers obligataires qui pèsent 2,4 milliards d’euros de la dette d’Atos. Et pas non plus par la Banque centrale européenne. Ils sont surtout trois fonds à arbitrer ce match entre Daniel Kretinsky et David Layani: le fonds américain D.E.Shaw, le britannique Fidera et le Français Boussard & Gavaudan. À eux trois, ils représentent moins d’un milliard d’euros. Contactés, ils n’ont pas souhaité commenter.

 

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