L'éternel "trop gros pour tomber".sans savoir les évaluer précisément, je suis convaincu que les enjeux de la sauvegarde sont situés au delà des activités sensibles et souveraines d Atos
Je m'imagine que les nombreux clients qui ont signé des contrats pluri-annuels et qui s'appuient sur les services d'Atos auront un regard critique plus nuancé. Les performances des services de l'administration de l'État, de diverses structures administratives et collectivités, d'entreprises du secteur privées sont liées à / s'appuient sur la fourniture de services d'Atos.L'éternel "trop gros pour tomber".
Lehmann brothers a testé ça et pas avec succès...
Le Maire se fout d'Atos, au mieux il sauvera les 5% d'activités stratégiques.
Le reste, poubelle !
Dans le cadre d'une conciliation, il n'y a pas de bonus. Les banquiers d'affaire n'ont plus accès à la table des négocations.Le problème c'est les banquiers qui voient s'échapper leur probable bonus si l'entreprise n'était pas repris par Kretinsky, du moins c'est comme cela que je le perçois.
Je connais bien un certain nombre de clients, car je travaille pour Atos.Je m'imagine que les nombreux clients qui ont signé des contrats pluri-annuels et qui s'appuient sur les services d'Atos auront un regard critique plus nuancé. Les performances des services de l'administration de l'État, de diverses structures administratives et collectivités, d'entreprises du secteur privées sont liées à / s'appuient sur la fourniture de services d'Atos.
J'ai l'impression aussi qu'Atos est davantage implantée dans les structures administratives que ses concurrents : tout en créant de la valeur, ce type de marché génère moins de marges (cf. le déroulement des appels d'offres dans le public). Mais si Atos devait faire défaut, ça laisserait "un trou" que les concurrents drivés par "l'appat du gain" ne seraient pas forcément prêts ni/ou capables de combler.
Et le client avec la nouvelle ESN choisie pour le nouveau contrat a tout intérêt à suggérer aux employés les plus critiques de simplement rester sur le même poste mais avec une autre société.Surtout que c'est très courant qu'un projet passe d'une esn à une autre suite au renouvellement des appels d'offres et en quelques semaines le projet à changer de mains (je l'ai déjà vécu dans un sens et dans l'autre : projet perdu ou gagné)
Alors à part peut-être des projets très pointus, demandant des profils hyper particuliers, dans la majorité des cas dans les administrations ce sont des projets standards qui sont déjà passés par plusieurs esn.
En effet, mais avec un petit bémol sur les clients "vierges", ceux dont Atos est le premier fournisseur.Et le client avec la nouvelle ESN choisie pour le nouveau contrat a tout intérêt à suggérer aux employés les plus critiques de simplement rester sur le même poste mais avec une autre société.
Un petit bonus ou augmentation au passage, un regard sur les perspectives Atos, et le changement va aller vite…
Enfin, c’est rien de bien nouveau dans le monde des services informatiques !
Dans le cadre d'une conciliation, il n'y a pas de bonus. Les banquiers d'affaire n'ont plus accès à la table des négocations.
Attention, les règles sont différents pour les sociétés "normales" et les sociétés côtées. Si les négociations peuvent en effet rester secrète, dès lorsqu'un accord est signé, le marché doit en être informé au plus vite pour éviter tout délit d'initié.L'accord constaté n'est pas publié. Il reste donc confidentiel.