Kretinsky

Nitnit

New member
Kretinsky rachète L'aciériste allemand Thyssenkrupp et souhaite également la Royal Post ! Pas sûr que Atos l’intéresse toujours !
 

Lincon

Member
S'il ne le voulait pas en janvier, pourquoi le voudrait-il en mai ? Il n’y a pas de salut possible. Atos sera démantelé.
 

André

Active member
Que 20% de Thyssen pour le moment
Avec discussions pour 30% de plus

L’appétit vient en manger, il n’est pas prêt de s’arrêter
 

gcwf

Active member
perso, je ne crois plus au démantèlement qui servirait des interets obscurs de creanciers, de concurrents d'atos, etc. et je pense que les salariés peuvent compter sur l'equipe de Mme Bourbouloux qui oeuvrent a la sauvegarde

meme si le comportement des dirigeants s'est révélé surprenant jusqu'ici, de part et d'autres des acteurs du monde politique et economique affirment la volonte de soutenir Atos qui compte aux yeux de nombreuses organisations

encore hier :

 

gcwf

Active member
sans savoir les évaluer précisément, je suis convaincu que les enjeux de la sauvegarde sont situés au delà des activités sensibles et souveraines d Atos
 

termathor

Active member
sans savoir les évaluer précisément, je suis convaincu que les enjeux de la sauvegarde sont situés au delà des activités sensibles et souveraines d Atos
L'éternel "trop gros pour tomber".
Lehmann brothers a testé ça et pas avec succès...
Le Maire se fout d'Atos, au mieux il sauvera les 5% d'activités stratégiques.
Le reste, poubelle !
 

jato

Member
Le problème c'est les banquiers qui voient s'échapper leur probable bonus si l'entreprise n'était pas repris par Kretinsky, du moins c'est comme cela que je le perçois.
 

gcwf

Active member
L'éternel "trop gros pour tomber".
Lehmann brothers a testé ça et pas avec succès...
Le Maire se fout d'Atos, au mieux il sauvera les 5% d'activités stratégiques.
Le reste, poubelle !
Je m'imagine que les nombreux clients qui ont signé des contrats pluri-annuels et qui s'appuient sur les services d'Atos auront un regard critique plus nuancé. Les performances des services de l'administration de l'État, de diverses structures administratives et collectivités, d'entreprises du secteur privées sont liées à / s'appuient sur la fourniture de services d'Atos.
J'ai l'impression aussi qu'Atos est davantage implantée dans les structures administratives que ses concurrents : tout en créant de la valeur, ce type de marché génère moins de marges (cf. le déroulement des appels d'offres dans le public). Mais si Atos devait faire défaut, ça laisserait "un trou" que les concurrents drivés par "l'appat du gain" ne seraient pas forcément prêts ni/ou capables de combler.
 
Dernière édition:

map

Moderator
Membre du personnel
Le problème c'est les banquiers qui voient s'échapper leur probable bonus si l'entreprise n'était pas repris par Kretinsky, du moins c'est comme cela que je le perçois.
Dans le cadre d'une conciliation, il n'y a pas de bonus. Les banquiers d'affaire n'ont plus accès à la table des négocations.
 

termathor

Active member
Je m'imagine que les nombreux clients qui ont signé des contrats pluri-annuels et qui s'appuient sur les services d'Atos auront un regard critique plus nuancé. Les performances des services de l'administration de l'État, de diverses structures administratives et collectivités, d'entreprises du secteur privées sont liées à / s'appuient sur la fourniture de services d'Atos.
J'ai l'impression aussi qu'Atos est davantage implantée dans les structures administratives que ses concurrents : tout en créant de la valeur, ce type de marché génère moins de marges (cf. le déroulement des appels d'offres dans le public). Mais si Atos devait faire défaut, ça laisserait "un trou" que les concurrents drivés par "l'appat du gain" ne seraient pas forcément prêts ni/ou capables de combler.
Je connais bien un certain nombre de clients, car je travaille pour Atos.
C'est simple, ils ont maintenant tous un plan de sortie activable à tout moment et ils l'ont dit à Atos. En interne, je te promets que ça pique...

C'est sûr, ce sera pas facile, surtout pour ceux qui ont pratiquement tout géré par Atos.
Mais ils ont pas le choix.

La dialectique de dire "C'est pas possible, l'Etat où le Créateur ne va pas laisser tomber Atos" n'a aucun sens. Il faut du blé et un paquet vu le trou béant laissé par les guignols M&M.
 

jean bull

Member
Surtout que c'est très courant qu'un projet passe d'une esn à une autre suite au renouvellement des appels d'offres et en quelques semaines le projet à changer de mains (je l'ai déjà vécu dans un sens et dans l'autre : projet perdu ou gagné)
Alors à part peut-être des projets très pointus, demandant des profils hyper particuliers, dans la majorité des cas dans les administrations ce sont des projets standards qui sont déjà passés par plusieurs esn.
 

Johnjohn

Active member
Surtout que c'est très courant qu'un projet passe d'une esn à une autre suite au renouvellement des appels d'offres et en quelques semaines le projet à changer de mains (je l'ai déjà vécu dans un sens et dans l'autre : projet perdu ou gagné)
Alors à part peut-être des projets très pointus, demandant des profils hyper particuliers, dans la majorité des cas dans les administrations ce sont des projets standards qui sont déjà passés par plusieurs esn.
Et le client avec la nouvelle ESN choisie pour le nouveau contrat a tout intérêt à suggérer aux employés les plus critiques de simplement rester sur le même poste mais avec une autre société.

Un petit bonus ou augmentation au passage, un regard sur les perspectives Atos, et le changement va aller vite…

Enfin, c’est rien de bien nouveau dans le monde des services informatiques !
 

termathor

Active member
Et le client avec la nouvelle ESN choisie pour le nouveau contrat a tout intérêt à suggérer aux employés les plus critiques de simplement rester sur le même poste mais avec une autre société.

Un petit bonus ou augmentation au passage, un regard sur les perspectives Atos, et le changement va aller vite…

Enfin, c’est rien de bien nouveau dans le monde des services informatiques !
En effet, mais avec un petit bémol sur les clients "vierges", ceux dont Atos est le premier fournisseur.
J'ai quelques noms en tête. Pour certains, ça va être un peu compliqué, raison pour laquelle ils ne sont pas encore officiellement sortis.

Mais oui, pas de doute qu'ils vont y arriver ...
 

cigogne

Active member
Sans avoir aucune prétention car vos remarques sont très justes : je ne peux qu'y souscrire à 100% ayant été dans une vie antérieure entre autre risk et contract manager donc je confirme les petites lettres dans tout nos contrats permettant à nos clients de sortir quand le risque devient fort (euphémisme...).
Ensuite, pour les transferts de connaissance vers de nouveaux entrants, je suis assez d'accord pour constater la récurrence des passages chez l'ennemi de pas mal de nos collègues, en particulier s'ils étaient prestataires Atos via boites de viande et se voient proposer des embauches en direct chez les repreneurs ou même pire (enfin mieux pour eux) chez le client final...
 

gcwf

Active member
Dans le cadre d'une conciliation, il n'y a pas de bonus. Les banquiers d'affaire n'ont plus accès à la table des négocations.

Je viens de jeter un oeil à une synthèse du déroulement de la procédure de conciliation, et je lis :

Avec le chef d'entreprise, le conciliateur établit la liste de ceux qui seront invités à participer aux négociations en vue de rechercher un accord. L'objectif de la procédure de conciliation est de parvenir à un accord amiable entre l'entreprise et ses principaux créanciers (par exemple, administration fiscale, organismes sociaux, banque), pour résoudre les difficultés financières rencontrées.

Je crois comprendre que c'est l'équipe de Mme Bourbouloux qui déciderait qui prend part.
Mais ce n'est pas clair (vocabulaire spécialisé pas très limpide pour moi). J'ai vaguement compris que les infos ne seront pas nécessairement dévoilées immédiatement après le constat de la signature d'un accord:

L'accord constaté n'est pas publié. Il reste donc confidentiel.

Pour que le public soit informé il faudra attendre l'homologation de l'accord et sa publicité (dépot du jugement au greffe). Est-ce au sein des 4 mois de la durée de la conciliation (= avant le 26/07/2024) ?

En tout cas Mme Bourbouloux, en tant que conciliatrice, a un grand pouvoir.

En relisant un article du figaro ( https://www.lefigaro.fr/secteur/hig...-sais-moi-aussi-etre-dur-en-affaires-20240105 ) je réalise que les objectifs de la mission de l'administratrice judiciaire coincident parfaitement avec la déclaration désormais célèbre de M Mustier en janvier 2024 :

" Notre priorité, c’est la poursuite de l’intérêt social d’Atos, au bénéfice de ses employés, de ses clients, de ses créanciers et de ses actionnaires, dans cet ordre-là. "

Un hasard ?
 

map

Moderator
Membre du personnel
L'accord constaté n'est pas publié. Il reste donc confidentiel.
Attention, les règles sont différents pour les sociétés "normales" et les sociétés côtées. Si les négociations peuvent en effet rester secrète, dès lorsqu'un accord est signé, le marché doit en être informé au plus vite pour éviter tout délit d'initié.

En pratique l'accord devra être soit annoncé à 17h36 le jour de la signature, s'il est signé avant la fin de la scéance boursière, soit le DG devra demander à l'AMF une suspension de cotation, d'au moins quelques heures, voire jusqu'à la fin de la séance pour informer le marché et laisser le carnet d'ordre se reconstruire le temps que le marché ait pris connaissance de la nouvelle. Dans la pratique, vu le risque de fuite durant l'après-midi si l'accord était signé à 11h par exemple, il y aurait, je pense, demande à l'AMF de suspension jusqu'au lendemain 9h.
 

Stock Update

Membres en ligne

Statistiques du forum

Sujets
3 267
Messages
35 631
Membres
752
Dernier membre
LeGrouffon
Haut