
Jean-Pierre Mustier (Atos) au Figaro : «Je sais, moi aussi, être dur en affaires»
EXCLUSIF - Pour sa première interview depuis son arrivée aux manettes, le président d’Atos veut que tous les acteurs prennent leurs responsabilités pour éviter la déroute du groupe.

Je n'ai pas accès à l'intégralité de l'article, mais j'ai retenu une phrase qui signifie bcp et qui n'encourage absolument pas l'actionnariat.
« Notre priorité, c’est la poursuite de l’intérêt social d’Atos, au bénéfice de ses employés, de ses clients, de ses créanciers et de ses actionnaires, dans cet ordre-là. »
Meunier disait tjrs qu'il agirait dans l'intérêt de ttes les parties prenantes. Au moins Mustier en dit plus en mettant l'ordre des priorités. Ce n'est pas une surprise car on avait bien compris que l'intérêt de l'actionnaire était le cadet des soucis de la société. Mais ça à le mérite d'être écrit noir sur blanc. Et on imagine bien que pour sauver le maximum d'emplois, contenter les clients et rassurer les créanciers, il n'y a pas 36 solutions.
1) vendre des actifs a des sociétés qui conserveront les emplois et qui ont les reins solides pour investir et assurer les contrats en cours.
Mais comme les ventes d'actifs ne peuvent pas suffir, surtout compte tenu de l'État de faiblesse dans lequel se situe Atos. Il faudra obligatoirement passer par une autre étape.
2) Lessiver les actionnaires avec une AK afin d'amener du cash. Rassurer les créanciers et permettre à la société très largement amaigri d'avoir une chance de survivre.
On voit bien que ça part dans tous les sens depuis le début de l'année. Toutes les options restent sur la table. Vente de Tfco, de BDS, de digital. La seule qui n'a pas été cité c'est la vente de Syntel, même si d'après Map une partie de celle ci a été vendue dans le cadre du plan de cession de 400M€.
Il serait aussi très surprenant qu'on ait pas un PW d'ici quelques semaines. Les choses devaient aller très vite après l'annonce du mois d'août. 5 mois se sont écoulés et les choses sont tjrs aussi floues. Comment imaginer que les clients soient rassurés, que le carnet de commande se remplisse, et que les marges négociées soient confortables dans ce climat délétère...