Et hop :
Worldline pointe en tête du palmarès en début de séance à la faveur d'un gain de 7% à 10,5 euros. Après une série d'annonces pour le moins décevantes, le spécialiste des paiements électroniques a réitéré ses objectifs 2024 après avoir fait état d'une croissance organique de 2,5% au premier trimestre, supérieure aux attentes, soutenue par ses activités de services aux commerçants.
Le chiffre d'affaires s'est ainsi établi à 1,10 milliard d'euros sur les trois premiers mois de 2024. La division des services aux commerçants, qui représente environ 70% du chiffre d'affaires total du groupe, a affiché une croissance organique de 3,9%, contre des attentes à 1,3%.
Sur l'ensemble de l'exercice, le management vise au moins 3% de croissance organique, incluant l'hypothèse d'un environnement macroéconomique inchangé dans ses principales zones géographiques et avec une croissance plus faible au premier semestre 2024, principalement en raison de l'impact de la résiliation des contrats des commerçants (croissance organique supérieure à 5% hors impact de résiliation de commerçants). Le groupe prévoit au moins 1,17 milliard d'euros d'EBE ajusté, avec les premiers bénéfices de la montée en puissance de Power24 associés à l'accélération du levier opérationnel au cours du second semestre de l'année 2024. Il table sur au moins 230 millions d'euros de flux de trésorerie disponible, incluant environ 150-170 millions d'euros de coûts exceptionnels liés à la mise en oeuvre de Power24.
Stifel explique que la croissance du chiffre d'affaires a connu une accélération séquentielle, même si les services marchands restent touchés par les résiliations tandis que les deux autres unités sont en difficulté. JP Morgan estime que ces résultats du premier trimestre apportent " au moins le calme après la tempête ". L'amélioration des tendances de vente au détail en Allemagne a probablement stimulé la croissance du chiffre d'affaires des services marchands de Worldline, même si la société a déclaré qu'elle continuait de constater des tendances de consommation faibles. Pour Citi, les résultats sont positifs par rapport à certaines attentes, mais il reste encore des défis à surmonter à court terme avant que la confiance des investisseurs ne soit rétablie sur les objectifs à moyen terme.