Ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-même, on les a suffisamment averti
Dans un monde idéal, ce serait effectivement ce qui arriverait.j'espère que au vue de l'anomalie et situation :
1 - les ordres achats / ventes de vendredi seront annulés
2 - si enquête AMF les ordres des "investisseurs" ( au delà de 112 millions d'actions ) seront annulés et condamnées , notamment les sociétés ayant permis ces ordres ( disons à x2 au 3x engagés ) .
Certes, mais le plus flippant est que certains continuent à acheter en espérant faire une PV !il est vrai que l'indignation qui règne sur le forum bourso en ce moment vaut son pesant de cacahuètes
il est vrai que l'indignation qui règne sur le forum bourso en ce moment vaut son pesant de cacahuètes
effectivement a part pour les juges amateur de vaseline c'est moralement très discutable.Annulés sur base de quoi ?
Je veux dire sérieusement ?
Sur quelles bases LEGALES les acteurs peuvent-ils être attaqués sur le point précis de la vente vendredi d'actions qu'ils doivent livrer mardi et ne détenaient pas encore lorsqu'ils ont conclu le contrat de vente.
Les créanciers ont deux jours ouvrables pour livrer ce qu'ils ont vendu.
Et ils ont une certitude juridique d'avoir ces titres dans deux jours.
Tant qu'ils les livrent à la date prévue, ils ont respecté les règles.
De plus ils se sont payés le luxe de demander à Atos de préciser dans la note d'opération qu'ils se réservaient le droit d'utiliser tous les instruments financiers pour gérer leur position, et qu'ils se trouvaient en situation de conflit d'intérêt. Note qui a été approuvée par l'AMF (ce qui suppose qu'elle l'ait lue).
A mon humble avis, il y a zéro angle d'attaque légal sur les créanciers.
Les créanciers d'Orpéa avaient fait exactement la même chose et il y a eu zéro sanction
Au niveau de la société, bien qu'il y ait peut-être un angle d'attaque sur la communication financière autour et pendant cette AK (et sur l'équité de l'AK en soi), à moins qu'elle n'ait effectivement livré les créanciers jeudi soir, il n'y a RIEN à lui reprocher.
Enfin, au niveau des préjudices subis :
1/ pour les participants à l'AK, qu'ils aient vendu hier ou mardi, c'est chou vert et vert chou, le résultat aurait été purement identique avec des volumes à la ventes monstrueux et des volume à l'achat parfaitement insuffisants pour maintenir le cours au-dessus du prix d'AK. Donc que répondra à votre avis le régulateur ou le juge face à un PP venant se plaindre qu'il a subi sa perte deux jours plus tôt que prévu ? Si dans les jours qui suivent mardi, le cours s'écrase à un niveau vraiment matériellement inférieur au range de vendredi, là les PP souscripteurs auront été baisés "à l'insu de leur plein gré". Sinon, ils se sont fait entuber DE LEUR PLEIN GRE du simple fait d'avoir signé les ordres de souscription.
2/ pour ce qui est des day traders, imaginez un peu le tableau : Mr le juge, c'est honteux. J'ai acheté une action 1 € dont je savais pertinemment qu'elle était à peu près sans valeur, dans le but de trouver dans les quelques jours un gogo à qui la revendre 1€50 et ces salaud de créanciers ne m'en ont pas laissé le temps !
Je pense qu'il faudrait en revenir à la réalité. Quelques petit spéculateurs ont réussi à entraîner une foule suffisante pour entrainer une spéculation hors sol. Ils ont ré-itéré le coup plusieurs fois depuis cet été et encore récemment, bien aidé par la communication de l'entreprise. Ces gens se croyaient plus malin que tout le monde et se sont fait mettre profond par les créanciers, COMME ILS EN AVAIENT ETE AVERTIS DEPUIS DES MOIS (et rappelons que les gagnants parmi eux l'ont eux-même mis profond à un paquet de petit porteurs lors des différents spikes de l'été et de l'automne).
Honnêtement, je ne suis même pas sûr que ce soit immoral.
Personnellement, mercredi soir encore, je conseillais aux gens d'aller revoir les graphes de cours de Casino et surtout d'Orpéa, qui a été un preview parfait pour l'action de marché sur Atos de jeudi et vendredi passé.
Résultat : des insultes et BIEN SUR, je mentais pour manipuler et faire peur aux gens.
Je ne suis pas le seul à avoir signalé que dans le cas d'Orpéa, la baisse drastique avait commencé AVANT la livraison des actions. Je suis sûr de l'avoir lu d'au moins une autre personne écrire explicitement que les créanciers avaient commencé à liquider avant la livraison. Du reste il suffisait de suivre mon conseil et d'aller voir le cours d'Orpéa entre le détachement des coupons et la livraison des titres...
Franchement, la seule chose qui me choque est le manque complet de mea culpa de la part de ceux qui ont soûlé (au sens propre c'est à dire rendre saoul) certains participants de ce forum en convaincant certains de souscrire, en émettant des théories abracadabrantesques sur les possibilités de short squeeze, sur les grandes manoeuvres impliquant de mystérieux acteurs "qui savent ce que vous ne savez pas et accumulent l'action" et qui ont fini ces dernières semaines par glorifier ouvertement le day trading auprès de personnes innocentes et, osons le mot, par les inciter à se ruiner.
Si les créanciers et/ou le management d'Atos doivent être poursuivis, c'est pour avoir organisé cette AK clairement spoliatrice et avoir créé les conditions d'une spéculation complètement détachée de la réalité mais "aidant" leur taux de souscription. Et peut-être aussi, dans le cas des créanciers, pour avoir participé directement ou "via via" à entretenir cette spéculation (sur ce dernier point, bon courage à qui voudrait prouver ca).
Mais si la morale devait présider à la justice (spoiler : ZERO CHANCE), certains excitateurs en chef sur les réseaux sociaux ET SPECIFIQUEMENT sur Boursorama, devraient se retrouver sur le banc des accusés, aux côté du management et des créanciers.
Plus réalistement et à mon sens, les vraies chances de réparations sont pour les vraies victimes actionnariales càd ceux qui ont subi le reporting financier trompeur voire incorrect (illégal ?) d'Atos ces dernières années alors que la société était censée être un investissement.
Je ne vois pas de meilleure (ou de moins mauvaise) voie pour y parvenir que d'attaquer ceux qui auraient dû alerter lesdites victimes ET qui ont les poches assez profondes. En gros, la voie que tente Map.
Au passage, bon courage à vous tous.
Pour ce qui est des réparations pour ceux qui ont joué au casino en étant dûment prévenus, non seulement peu m'en chaut mais, personnellement, je me réjouis qu'elles ne soient, au mieux de mes connaissances, pas possibles.
La bourse a toujours été un casino pour certains. Mais il n'y a aucune raison morale, économique ou sociétale que la justice et/ou le régulateur encourage le mouvement.
Un parfait résuméAnnulés sur base de quoi ?
Je veux dire sérieusement ?
Sur quelles bases LEGALES les acteurs peuvent-ils être attaqués sur le point précis de la vente vendredi d'actions qu'ils doivent livrer mardi et ne détenaient pas encore lorsqu'ils ont conclu le contrat de vente.
Les créanciers ont deux jours ouvrables pour livrer ce qu'ils ont vendu.
Et ils ont une certitude juridique d'avoir ces titres dans deux jours.
Tant qu'ils les livrent à la date prévue, ils ont respecté les règles.
De plus ils se sont payés le luxe de demander à Atos de préciser dans la note d'opération qu'ils se réservaient le droit d'utiliser tous les instruments financiers pour gérer leur position, et qu'ils se trouvaient en situation de conflit d'intérêt. Note qui a été approuvée par l'AMF (ce qui suppose qu'elle l'ait lue).
A mon humble avis, il y a zéro angle d'attaque légal sur les créanciers.
Les créanciers d'Orpéa avaient fait exactement la même chose et il y a eu zéro sanction
Au niveau de la société, bien qu'il y ait peut-être un angle d'attaque sur la communication financière autour et pendant cette AK (et sur l'équité de l'AK en soi), à moins qu'elle n'ait effectivement livré les créanciers jeudi soir, il n'y a RIEN à lui reprocher.
Enfin, au niveau des préjudices subis :
1/ pour les participants à l'AK, qu'ils aient vendu hier ou mardi, c'est chou vert et vert chou, le résultat aurait été purement identique avec des volumes à la ventes monstrueux et des volume à l'achat parfaitement insuffisants pour maintenir le cours au-dessus du prix d'AK. Donc que répondra à votre avis le régulateur ou le juge face à un PP venant se plaindre qu'il a subi sa perte deux jours plus tôt que prévu ? Si dans les jours qui suivent mardi, le cours s'écrase à un niveau vraiment matériellement inférieur au range de vendredi, là les PP souscripteurs auront été baisés "à l'insu de leur plein gré". Sinon, ils se sont fait entuber DE LEUR PLEIN GRE du simple fait d'avoir signé les ordres de souscription.
2/ pour ce qui est des day traders, imaginez un peu le tableau : Mr le juge, c'est honteux. J'ai acheté une action 1 € dont je savais pertinemment qu'elle était à peu près sans valeur, dans le but de trouver dans les quelques jours un gogo à qui la revendre 1€50 et ces salaud de créanciers ne m'en ont pas laissé le temps !
Je pense qu'il faudrait en revenir à la réalité. Quelques petit spéculateurs ont réussi à entraîner une foule suffisante pour entrainer une spéculation hors sol. Ils ont ré-itéré le coup plusieurs fois depuis cet été et encore récemment, bien aidé par la communication de l'entreprise. Ces gens se croyaient plus malin que tout le monde et se sont fait mettre profond par les créanciers, COMME ILS EN AVAIENT ETE AVERTIS DEPUIS DES MOIS (et rappelons que les gagnants parmi eux l'ont eux-même mis profond à un paquet de petit porteurs lors des différents spikes de l'été et de l'automne).
Honnêtement, je ne suis même pas sûr que ce soit immoral.
Personnellement, mercredi soir encore, je conseillais aux gens d'aller revoir les graphes de cours de Casino et surtout d'Orpéa, qui a été un preview parfait pour l'action de marché sur Atos de jeudi et vendredi passé.
Résultat : des insultes et BIEN SUR, je mentais pour manipuler et faire peur aux gens.
Je ne suis pas le seul à avoir signalé que dans le cas d'Orpéa, la baisse drastique avait commencé AVANT la livraison des actions. Je suis sûr de l'avoir lu d'au moins une autre personne écrire explicitement que les créanciers avaient commencé à liquider avant la livraison. Du reste il suffisait de suivre mon conseil et d'aller voir le cours d'Orpéa entre le détachement des coupons et la livraison des titres...
Franchement, la seule chose qui me choque est le manque complet de mea culpa de la part de ceux qui ont soûlé (au sens propre c'est à dire rendre saoul) certains participants de ce forum en convaincant certains de souscrire, en émettant des théories abracadabrantesques sur les possibilités de short squeeze, sur les grandes manoeuvres impliquant de mystérieux acteurs "qui savent ce que vous ne savez pas et accumulent l'action" et qui ont fini ces dernières semaines par glorifier ouvertement le day trading auprès de personnes innocentes et, osons le mot, par les inciter à se ruiner.
Si les créanciers et/ou le management d'Atos doivent être poursuivis, c'est pour avoir organisé cette AK clairement spoliatrice et avoir créé les conditions d'une spéculation complètement détachée de la réalité mais "aidant" leur taux de souscription. Et peut-être aussi, dans le cas des créanciers, pour avoir participé directement ou "via via" à entretenir cette spéculation (sur ce dernier point, bon courage à qui voudrait prouver ca).
Mais si la morale devait présider à la justice (spoiler : ZERO CHANCE), certains excitateurs en chef sur les réseaux sociaux ET SPECIFIQUEMENT sur Boursorama, devraient se retrouver sur le banc des accusés, aux côté du management et des créanciers.
Plus réalistement et à mon sens, les vraies chances de réparations sont pour les vraies victimes actionnariales càd ceux qui ont subi le reporting financier trompeur voire incorrect (illégal ?) d'Atos ces dernières années alors que la société était censée être un investissement.
Je ne vois pas de meilleure (ou de moins mauvaise) voie pour y parvenir que d'attaquer ceux qui auraient dû alerter lesdites victimes ET qui ont les poches assez profondes. En gros, la voie que tente Map.
Au passage, bon courage à vous tous.
Pour ce qui est des réparations pour ceux qui ont joué au casino en étant dûment prévenus, non seulement peu m'en chaut mais, personnellement, je me réjouis qu'elles ne soient, au mieux de mes connaissances, pas possibles.
La bourse a toujours été un casino pour certains. Mais il n'y a aucune raison morale, économique ou sociétale que la justice et/ou le régulateur encourage le mouvement.