Suite à certains threads et inquiétudes des salariés, un plan de restructuration ne concerne que les actionnaires

map

Moderator
Membre du personnel
qui sont dilués, mais n'affecte pas les salariés puisque "Business keep going as usual"

En effet la restructuration qui est évoquée est une restructuration non de l'entreprise, mais simplement de la dette et du capital.

J'étais au moment de la création de l'Udaac et n'ayant pas à l'époque toutes les informations que le cash était artificiellement gonflé d'1.2Md€ par le reverse factoring, dans l'idée d'un cours à 20€ fin 2024. Malgré cela l'Udaac continue de mettre ce message dans ses emailings, sans mentionner de facteurs de risques alors que leur conseil, m'a dit dans une conversation Whatsapp don't j'ai gardé copie, après le 3 janvier qu'il voyait une sauvegarde sous 3 mois maxi. J'espère donc que L'udaac infome ses membres cotisants des facteurs de risque car ce serait un délit de leur demander des cotisations sans leur faire part des facteurs de risques de leur conseil.

Maintenant que je sais que tout espoir est fini, mais que dans ce malheur les actionnaires ont été prévenus qu'ils seraient dilués car venant en dernier après les créanciers, pour sauver Atos, et le problème de Atos n'est pas à très court terme l'opérationnel. Certes Atos ne génère pas de cash mais elle est à peu près à l'équilibre.
Le seul problème c'est la dette. Si la dette est réduite de 70% via une restructuration, cela veut dire qu'il n'y a pas de cession et plan social, mais simplement des mouvements dans le capital avec des conversions de créances en dettes.

It’s just really exist in very quickly with a different form of a capital structure where the debt holders become owners and their obligations get reduced. And there are a whole lot of example. I’m just giving you there are a lot of example of companies that have just really emerged well and perform extremely well post that process. So that that we want to go there is just to give you the sense that we’re trying to find a solution, as I mentioned to you, that is really reasonable for everybody, which is the one that is currently on the table [Ndrl: là il est même en train de dire qu’une restructuration c’est cool]. But there are a few mechanism along the way that can be used to just really expedite a resolution. So you can tell your daughter that is not right now in the cards.
 

wyoui

Active member
Je ne prendrais pas pour argent comptant les réponses de Paul Saleh devant les cadres. Il est CEO, il est censé les garder motivés, même s’il faut mentir pour cela.

Tu imagines la déflagration en interne si Paul Saleh lui répond : « Listen, we have anyway to get rid of 10 % of inefficient people, and the best way to do it without having syndicate on our back is to file for bankruptcy and get under the protection of a judge » ?

Il ne pouvait pas donner une autre réponse que celle qu’il a faite, même s’il pensait autre chose.

Pour rappel, Paul Saleh, 3 jours après sa prise de fonction comme CFO, nous justifiait l’ex-futur deal TFco-DK en assurant que : « Eviden will be left post money with a leverage of ca 4, and quickly de-leveraged down to 2, because Eviden is a CASH MACHINE. »

Je vous laisse réécouter cette conf call ahurissante, où il emploie exactement les termes de « cash machine » pour qualifier Eviden.

Quand on sait ce que l on sait aujourd’hui, la méfiance est la première attitude à apporter quand on écoute Paul Saleh.

Personnellement, ce terme de « cash machine » m avait beaucoup marqué et c est ce qui m a fait renforcer ma position à l époque.

Quel idiot, quand on pense que 18 mois après l annonce de la scission, on ne connaît toujours pas le FCF de l entité Eviden.

Atos à une histoire de mensonge et on ne se débarrasse pas des mauvaises habitudes comme ça.

Paul Saleh n y fait et n y fera pas exception.
 
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inZeBlue

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Qui irait mettre ses économies à moyen/long terme dans une banque qui aurait une couverture de presse semblable à celle d'atos ?
Même dilemne pour les clients du groupe.
Ce qui peut sauver Atos est l'infogérance, avec des contrats plus longs et plus "adhérents" avec le fournisseur que la plupart des contrats des ESN. Ce qui faisait d'Atos une valeur refuge (relatif) lors des retournements du marché de l'informatique.
Mais il est urgent de sortir de l'indécision car le chrono tourne depuis déjà trop longtemps. Pas d'affaires sans visibilité, pas d'emploi sans activité.
 

map

Moderator
Membre du personnel
Oui, mais quand je dis je veux rassurer les salariés, je veux dire qu'il n'y aura pas de plan social massif.
Peut-être 500 personnes sur la France et encore la moitié sur BDS car Airbus ne veut pas tout le monde.

Dans les autres pays ce sera pareil, des licenciements de 200/300 personnes par pays et pas du tout dans tous les pays. Aux USA TFco performe bien.

le plus gros des licenciements il est en allemagne, mais pas en France.

Par contre les nouveaux propriétaire, il vont mettre un cador, qui va faire un audit et là c'est sur les montagnes de managers redondants il va faire du ménage. Mais ce sera peu en nombre, mais surtout des gros salaires.

Le premier licencié ce sera tricaud, car bientôt sous assignation pour corruption et avec 4% de MOP on peut pas le garder, raison aussi du licenciement de Oliva.

Coté TFCo les salariés peuvent être rassurés, Nourdine a déjà fait beaucoup de ménages car il s'y connait en hommes, lui.
 

UnSalarieEviden

Active member
Le problème dans les plans de licenciement c'est que les économies sont bidon.
J'en ai vécu un. Méthodologie:
- On vire la direction générale en trop bonnes relations avec les représentants du personnel, on embauche un PDG très cher payé (à l'époque, 700k€ pour 6 mois dans une petite ESN) pour faire le sale boulot
- On annonce une situation difficile, on provisionne 10 M€ pour la restructuration
- On déclenche un Plan de Sauvegarde de l'Emploi avec 1M€ de mesures d'accompagnement
- Les syndicats râlent, on augmente à 1,5 M€
- On vire 10% du personnel (critères bidons, énormément de drames par la suite), on dépense 1,2 M€ dans les mesures d'accompagnement
- On reprend 8,8 M € sur les provisions, ils sont réinjectés dans le résultat l'année suivant les licenciements, ô miracle les résultats sont meilleurs.
Tout est dans la communication (sauf pour les 137 collègues virés comme des malpropres).
Ah oui, un syndicat n'a pas bougé, on a appris plus tard que ses représentants avaient touché des indemnités de départ équivalent à des années de salaire... Je vous laisse deviner lequel. (Indice: un D dans son nom).
 

Johnjohn

Active member
Pas vraiment d'accord sur le fait que les salariés ne soient pas affectés.

A court terme, oui c'est le cas - assurément - par contre à moyen et long terme, il y aura forcément une restructuration financière associée à une restructuration interne.

Typiquement les employés sur des projets facturables, aucun soucis, aucun risque - par contre ceux qui ne le sont pas (administratifs, commerciaux, managers, et tous les roles un peu pompeux dont personne ne sait ce que cela veut dire ont quelques soucis à se faire).

Pour connaitre une autre société sur le même secteur d'activité dans une situation semblable il y a quelques années, ils avaient mis en place quelques indicateurs par personne de suivi d'activités facturable.

Un mois en dessous de 50%: alerte, 3 mois en dessous de 50% convocation RH, 6 mois: dehors... et même pour des roles de (bas-)managers qui devaient reprendre par exemple des postes de chefs de projets.

Il va pas falloir non plus espérer des augmentations, des primes, etc. et par contre compter sur des objectifs de rentabilité plus élevés.

-> En fait, pas mal de choses que Atos aurait du mettre en place depuis longtemps!
 

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