Deuxtroy
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Dans l'exercice de spoliation que représente le projet de reprise de TFco par Kretinsky, il y a un autre point qui n'a pas été souligné : le portage par ce qui serait Eviden de tous les frais de restructuration concernant TFco. Dans le projet originel (spin off de la part Eviden), ces frais de restructuration restait à la charge de TFco.
Il était déjà étrange que ces frais, à comprendre comme un investissement pour améliorer les marges, ne soient pas considérés comme tels, c'est-à-dire immobilisés puis amortis sur 3-4 ans, au fur et à mesure que les effets s'en feraient sentir. Rien que sur le S1 2023, il y a 464 M€ de charges de "RRI" dont 274 pesant sur la trésorerie d'après le communiqué additionnel aux comptes du S1. Pour 2022, c'était 430 M€. Autant la partie appelée pudiquement "Réorganisation du personnel" est à passer en charges SI il s'agit d'indemnités de licenciement*, autant le reste n'a pas de raison de l'être en totalité, sauf à vouloir charger la barque pour repartir du bon pied. Ces montants sont à rapprocher de la capitalisation de l'entreprise (840 M€) et du RN (S1 2023 : -600 M€)
Mais dans le cadre du nouveau projet, le tour de passe-passe revient à faire peser la charge entièrement sur Eviden. Alors que s'ils avaient immobilisés et amortis, chacune des deux entités en aurait porté sa part. La volonté d'ATOS ne pas communiquer ses résultats par BU alors que les sociétés propres à chacune des deux entités sont désormais juridiquement séparées est un autre facteur de défiance sur l'inéquité du nouveau projet. Qui est présenté comme s'il s'agissait de la cession d'un fonds de commerce plutôt que des entités complètes.
* En terme de gestion RH, on peut d'ailleurs s'interroger, en dehors des fermetures portant sur des ensemble géographiques entiers, sur la politique RH consistant à licencier plutôt qu'à former et requalifier alors que turn-over des salariés atteint 18 %.
Il était déjà étrange que ces frais, à comprendre comme un investissement pour améliorer les marges, ne soient pas considérés comme tels, c'est-à-dire immobilisés puis amortis sur 3-4 ans, au fur et à mesure que les effets s'en feraient sentir. Rien que sur le S1 2023, il y a 464 M€ de charges de "RRI" dont 274 pesant sur la trésorerie d'après le communiqué additionnel aux comptes du S1. Pour 2022, c'était 430 M€. Autant la partie appelée pudiquement "Réorganisation du personnel" est à passer en charges SI il s'agit d'indemnités de licenciement*, autant le reste n'a pas de raison de l'être en totalité, sauf à vouloir charger la barque pour repartir du bon pied. Ces montants sont à rapprocher de la capitalisation de l'entreprise (840 M€) et du RN (S1 2023 : -600 M€)
Mais dans le cadre du nouveau projet, le tour de passe-passe revient à faire peser la charge entièrement sur Eviden. Alors que s'ils avaient immobilisés et amortis, chacune des deux entités en aurait porté sa part. La volonté d'ATOS ne pas communiquer ses résultats par BU alors que les sociétés propres à chacune des deux entités sont désormais juridiquement séparées est un autre facteur de défiance sur l'inéquité du nouveau projet. Qui est présenté comme s'il s'agissait de la cession d'un fonds de commerce plutôt que des entités complètes.
* En terme de gestion RH, on peut d'ailleurs s'interroger, en dehors des fermetures portant sur des ensemble géographiques entiers, sur la politique RH consistant à licencier plutôt qu'à former et requalifier alors que turn-over des salariés atteint 18 %.