Selon vous, que va-t-il se passer avec TFCo ?

Lincon

Member
Selon vous, que va-t-il se passer avec TFCo ?

Tout d’abord, excusez mon français. Ma femme travaille dans l'une des filiales européennes d'Atos TFCo et a quelques inquiétudes quant à l'avenir. Maintenant que l’accord avec Kretinsky est terminé, que pensez-vous qui pourrait arriver à TFCo dans un avenir proche ? Je sais qu'il y a beaucoup de spéculations, mais quelqu'un ici a sûrement une opinion formée par son expérience dans l'entreprise et ses environs.
Merci beaucoup d'avance
 

dude

New member
Bonjour.

Je vais vous faire part de mon point de vue en tant que collègue du TFCo.

J'ai eu le même doute il y a 3 mois et j'ai décidé qu'il valait mieux changer d'emploi. Je n'ai pas eu d'augmentation de salaire depuis 2 ans et l'inflation sur cette période a déjà réduit mon pouvoir d'achat de 15%.
En discutant avec des collègues qui ont travaillé dans des entreprises en crise, je pense que.. :

1 - TFCo ou la société qui l'achètera devra licencier un grand nombre de personnes pour réduire les coûts ou les licenciements et je pourrais être l'un de ceux qui seront choisis pour être égorgés.
2 - Si je ne suis pas licencié, je devrai passer au moins un an ou deux sans nouvelles augmentations ou même investissements tels que la formation (TFCo ne le fait plus aujourd'hui).
3 - Si la TFCo s'enfonce davantage et qu'elle ne trouve pas de solution, de nombreux collègues partiront volontairement à la recherche d'un emploi et la concurrence sera beaucoup plus forte.
Donc, étant donné que l'on ne s'attend pas à un avenir radieux pour TFCo et que TFCo est connu pour ne pas bien payer, je pourrais même suivre ce qui se passe, mais de l'extérieur, dans une entreprise avec une certaine stabilité.

Traduit avec DeepL.com.
 

Lincon

Member
Merci pour votre avis. Le fait est que ma femme a beaucoup d'ancienneté dans l'entreprise et selon la législation de mon pays, la rémunération serait importante. Mais bien sûr, si l’entreprise devient insolvable, cela pourrait prendre des années avant de déposer une réclamation. C'est dommage car il y a quelques années, l'entreprise avait beaucoup promis. Peut-être qu'un nouveau propriétaire injectera des investissements pour changer les choses et ce ne sera pas un massacre. Je ne sais pas.
 

wyoui

Active member
Rien n est joué pour TFco. Tant que la médiation avec le mandataire ad hoc n est pas finie, l hypothèse Kretinsky est toujours sur la table car il a fait pet de son intérêt de déposer une offre de reprise sur la totalité du groupe moins les activités “sensibles” (donc TFco + Eviden - BDS).

Peut être que si Kretinsky reprend finalement Atos, il fera revenir Bihmane qui avait tout de même commencé à redresser la barre.
 

map

Moderator
Membre du personnel
I think you speak english better than french.

unfortunately here is what Nourdine said on June 7th and after it will be my opinion.


After the departure of Nourdine Bihmane that will be announced on the 20th, there might be the departure of a few key persons of TFCo who liked to work with Nourdine.
Nourdine is not a magician, not the best CEO of the world, but he was doing pretty good job with TFCo.

So TFCo future might not be bright anymore.

Beside this the profit margin has improved but as said in capital market day of June 7th, it remains 800M€ investment to do, in particular in delivery and they won't be done before a long time. So TFCo profit margin will stop to increase and stay around 4.5% which isn't enough to create a positive FCF (free cash flow).

So TFCo will stagnate.

Regarding labors, there won't be much changes. Departures are mainly planned in Germany, I never remember the number, but between 800 to 1000 and a few already done.

Polish salary are not high enough to be worth to do offshore. In my opinion Poland won't be affected by TFCo still remaining fragile and will have a -1% to +1% growth.
 

dude

New member
Thanks, Map.

This information about lay off is interesting. Are you aware of any kind of lay off in Poland?
 

Lincon

Member
Merci à tous

Je parle certainement mieux anglais, mais ma femme parle espagnol :). En lisant tout, je pense que la moins mauvaise option serait le rachat de tous les groupes sauf BDS par Kretinsky. Je ne doute pas qu’au niveau national, ce n’est pas une bonne option de confier des entreprises stratégiques aux mains de puissances étrangères, mais au niveau national et familial, je pense que ce serait la meilleure option. N'oublions pas que derrière le drame boursier se cachent des drames humains et familiaux.
 

map

Moderator
Membre du personnel
En lisant tout, je pense que la moins mauvaise option serait le rachat de tous les groupes sauf BDS par Kretinsky

Tu as parfaitement raison, et le blog depuis quelques semaines soutient vivement cette option. Mais si c'est cette option qui est choisie, tu as un monsieur qui s'appelle David Layani qui va perdre 70M€...

Donc l'équation est compliquée pour Mustier, car s'il accepte ce plan, Layani peut le faire sauter à l'AG, prendre sa place et tenter de bloquer le plan...

L'idéal pour Mustier serait que le cours remonte et que Layani puisse sortir en faisant une perte maxi de 50% ce qui lui permettrait de récupérer 40M€.
 

jato

Member
impossible Mustier est partie en bateau pour laisser probablement les coudées franches à Layani....
 
There was a townhall today in India, Carlo was there.
Indirectly, they are admitting that Atos group will remain as it is (Mean idea of spin off was mistake). They may sell some assets. He has already said that if BDS deal does not go through, we are anyhow negotiating with Banks for debt. (So he also has doubt on BDS-Airbus Deal). They were expecting offer from Airbus on today i.e 15th March'24.

Also, as a group , there are three interested player to inject money and take control of the company. Of course he has not revealed the name of three interested players.

Now, talking about job security. This one is only for HCI (one of business line in TFCo). It was presented by head of HCI, Stefan Anderson.
1710506871874.png
 

wyoui

Active member
Voilà peut être la raison de la hausse du jour : l offre d Airbus que certains initiés ont peut être déjà consulté.
 

jewab74333

New member
Once again, 'promises only bind those who believe in them', including the management, who also don't know what to expect. We're sailing by ear.
 

eaabc

Member
Bonjour,
Je ne pourrai pas dire ce qu'il en sera dans l'avenir sur Atos mais j'ai de gros doutes sur l'avenir en prenant compte de ce que j'ai pu apprendre et découvrir, notamment un proche collègue qui est allé travailler quelques semaines en CDI avant de renoncer à faire plus.
Etre employé là-bas n'est pas la meilleure des vies, ce qui est compliquer pour recruter et fidéliser des talents. Et puis ils sont arriérés, en retard sur plein de chose, les Windows 2012/2008 voire 2003 sont légions.

Parfois le destin est écrit, il ne faut pas s'acharner et simplement passer à autre chose...
Je vous raconte mon histoire, en espérant ne pas faire un trop gros hors sujet, Map modèrera au besoin.

Il y a 2 ans et demi, à la recherche d'un emploi dans l'informatique (admin système), je postule à un des postes chez Atos. La société me recontacte, je suis sur un nuage, une société du CAC40, un renom de l'informatique, etc...
Je passe les entretiens qui se passent très bien, je reçois une lettre de promesse d'embauche...
Je suis heureux, et j'ai envie, ils me prennent comme ingénieur Dev Ops, moi, celui qui n'a qu'un bac pro à la base, c'est le bonheur ! Je communique déjà avec mon futur chef pour les formalités et mon arrivée prévue quelques jours plus tard.
Dans ces formalités il me passe un document à remplir, l'habilitation secret défense... Et là, je sais que ce sera... compliqué, difficile voire impossible d'obtenir cette habilitation. Pas que je sois fiché S, mais quelques déboires avec "l'institution militaire" (juste une personne haut gradé au départ) m'ont grillé dirons nous. Je contacte les Généraux Directeur du bureau en charge de cela au Ministère de la Défense, ils ne me répondront... jamais !
Le cœur très lourd, j'envoie un mail à celui qui allait être mon chef quelque jour plus tard pour lui dire que je ne souhaite plus poursuivre car je ne veux pas faire un aller-retour si je ne peux rester, ce sera encore plus difficile que de ne jamais y mettre les pieds.

Quelques jours plus tard, le directeur de site me contacte sur mon tel perso, en me proposant des clients non en lien avec le milieu militaire. Mais 24h plus tôt j'avais promis à un employeur que je venais travailler chez lui (500€ de moins qu'Atos). Même si dans le monde du travail il n'y a pas d'amitié, une parole, est une parole... Et puis, je ne me vois pas avec une étiquette dans le dos de repenti, comme n'étant pas de confiance ou autre. Je décide de clôturer définitivement le dossier Atos. Au passage j'ai appris avec mon collègue que chez Atos quand tu quittes l'entreprise, tu la quittes pour toujours... ^^

Plus de 2 ans plus tard, je suis toujours au même poste, et très bien. En voyant le fleuron Atos s'effondrer, malgré une perte abyssale sur mon PEA, j'ai au moins éviter une débâcle professionnelle. Après, aussi vite, en étant à l'intérieur, j'aurais peut-être vu des choses qui m'auraient alertées plus tôt pour sortir mon investissement, mais pourquoi pas aussi l'inverse, j'aurais pu faire "all-in" si j'y avais cru davantage ou si j'avais adhéré à la boîte.

Au final pour répondre à la question de Lincoln, c'est au jour le jour. Votre femme, est elle bien à son poste ? Si oui, même si c'est pour quelques semaines, y rester et puis on ne sait jamais. Si par contre elle y est mal, qu'elle cherche ailleurs... Ne pas trop faire de plan long terme, ni même moyen terme.
 
Dernière édition:

jato

Member
Si je comprend ce qui écrit sur ce forum, c'est que tout le monde veut posséder Atos ! avec 200 millions on achète 10 milliards de contrats ! le reste les goodwill et autre marges trop faibles c'est du management et de la finance, cela peut s'arranger...
 

jato

Member
Récit d'un Vol en Bande Organisée (Pauvre France)...

3 acteurs veulent se payer sur la bête :
- Les HF avec les ventes à découverts
- Les banquiers avec les bonus et frais sur l'AK
- Certains membres du CCD (ancien) avec les parachutes dorés

Mais,
Le vilain petit canard (intuitif et courageux) est venu mettre le Bazard...attendons la suite mais n'oublions pas l'adage :

"Quand je balaye l'escalier je commence toujours par le haut"
 

jewab74333

New member
Que ce soit un nettoyage en profondeur ou superficiel, avec un aspirateur ou un nettoyeur haute pression, par le haut, le bas , cela n'est plus au cœur des préoccupations.

Qu'il s'agisse d'une acquisition par ?? ou par un autre, ou même aucune reprise, menant à la fermeture définitive, à des licenciements, à une nouvelle direction, ou à une relance profitable. La situation actuelle d'attente devient insoutenable. Ce qui est impératif désormais, c'est la prise d'une décision, qu'elle soit judicieuse ou non.

En interne, la marmite est à sec, et le fond est en train de brûler, il faut ajouter de l'eau , tourner la cuillère , et annoncer le menu ..

Un interne
 

wyoui

Active member
Si je comprend ce qui écrit sur ce forum, c'est que tout le monde veut posséder Atos ! avec 200 millions on achète 10 milliards de contrats ! le reste les goodwill et autre marges trop faibles c'est du management et de la finance, cela peut s'arranger...
Non tu ne comprends pas bien je pense : avec 200 M€ tu achètes 4.8 Md€ de dettes et du FCF négatif.

"Le reste", c'est tellement facile à régler que ça fait 3 ans que 6 équipes différentes n'y arrivent pas. Et même Kretinsky, habitué aux entreprises de clodo en fin de vie, a dit : ça vaut pas plus que -2 Md€, sinon, le deal devient trop risqué.

Un entrepreneur chevronné, rompu eu redressement de sociétés en faillites te dit : si tu me donnes moins que 2 Md€ de cash pour reprendre ta bouse, c'est trop risqué.

Arrêtez les fake news svp. Des nouveau venus pourraient se faire prendre. Ce n'est pas parce que tu as perdu ta chemise avec Atos que d'autres doivent le faire aussi.
 
Dernière édition:

inZeBlue

Active member
Polish salary are not high enough to be worth to do offshore. In my opinion Poland won't be affected by TFCo still remaining fragile and will have a -1% to +1% growth.
Tout dépend de l'origine de l'activité de la personne citée :
  • prestations réalisées pour le marché Polonais
  • activité délocalisée par TFCo en Pologne
  • fonction support au reste du groupe Atos.
Dans les 2 derniers cas, l'avenir de son travail dépend de ce qui se passe ailleurs. "Si le robinet se ferme, plus d'activité". A l'heure actuelle l'intégrité du groupe n'est pas assurée, la filiale Polonaise (ou autre) d'Atos pourrait perdre ses clients internes étrangers.

Mais le pire n'étant jamais certain...

It all depends on the origin of the person's activity:
  • services provided for the Polish market
  • activity outsourced by TFCo in Poland
  • a support function for the rest of the Atos group.
In the last 2 cases, the future of his/her work depends on what happens elsewhere. "If the tap closes, no more business". At present, the integrity of the group is not assured, and the Polish (or other) Atos subsidiary could lose its internal foreign customers.

But The worst is never certain...
 
Dernière édition:

inZeBlue

Active member
Dans ces formalités il me passe un document à remplir, l'habilitation secret défense... Et là, je sais que ce sera... compliqué, difficile voire impossible d'obtenir cette habilitation. Pas que je sois fiché S, mais quelques déboires avec "l'institution militaire" (juste une personne haut gradé au départ) m'ont grillé dirons nous. Je contacte les Généraux Directeur du bureau en charge de cela au Ministère de la Défense, ils ne me répondront... jamais !
Le cœur très lourd, j'envoie un mail à celui qui allait être mon chef quelque jour plus tard pour lui dire que je ne souhaite plus poursuivre car je ne veux pas faire un aller-retour si je ne peux rester, ce sera encore plus difficile que de ne jamais y mettre les pieds.
Une habilitation Secret Défense n'a pas de rapport avec des états militaires. Dommage de n'être pas allé jusqu'au bout du process si le poste vous plaisait. C'est plutôt le mot "secret" qui est important dedans.
 

jato

Member
Non tu ne comprends pas bien je pense : avec 200 M€ tu achètes 4.8 Md€ de dettes et du FCF négatif.

"Le reste", c'est tellement facile à régler que ça fait 3 ans que 6 équipes différentes n'y arrivent pas. Et même Kretinsky, habitué aux entreprises de clodo en fin de vie, a dit : ça vaut pas plus que -2 Md€, sinon, le deal devient trop risqué.

Un entrepreneur chevronné, rompu eu redressement de sociétés en faillites te dit : si tu me donnes moins que 2 Md€ de cash pour reprendre ta bouse, c'est trop risqué.

Arrêtez les fake news svp. Des nouveau venus pourraient se faire prendre. Ce n'est pas parce que tu as perdu ta chemise avec Atos que d'autres doivent le faire aussi.
désolé mais cela fait 3 fois que je suis actionnaire sur Atos, et j'ai fait des PV à chaque fois, la dernière n'est pas encore cloturée (pru 1.3)...
Je comprend que cela soit très difficile, mais le marché est quand même porteur et la concurrence fait de belle marge. Une marge op. de 10% cela fait quelques sous à la fin de l'année pour établir un plan de remboursement de dette.
PS: Capgemini (peut être pas le mieux pour comparer !) a 1 milliard de dette environ et fait 3.3 EBITDA pour 23 milliards de CA ! donc rien n'est impossible...
 

map

Moderator
Membre du personnel
Is this official? any source

Yes on the blog you have the transcription of the call BDS all hands up, where Carlo gives BDS schedule and submission of final offer by Airbus was schedule between 15 to 20th.

However, Airbus has no reason to relay submission as Atos is also their supplier and they don't want it to collapse. So that would be unfair from them to delay if they want to buy. Hower in case Atos doesn't agree the price, then it is another deal and they might let time turn, to put pressure on Atos to accept THEIR price.
 

map

Moderator
Membre du personnel
Je comprend que cela soit très difficile, mais le marché est quand même porteur et la concurrence fait de belle marge. Une marge op. de 10% cela fait quelques sous à la fin de l'année pour établir un plan de remboursement de dette.
Ca fait 3 ans que les hommes on place n'ont pas montré leur capacité à redresser la boutique, hormis coté TFCo. Pourquoi ça changerait par l'opération du saint esprit ?

Sans des changements massif, au moins 30% des cadres dirigeants (pas la même semaine, mais sur une année) on aura la même chose l'année prochaine. Pourquoi cela changerait-il. Eviden a réduit massivement sa MOP au S2 2023 comparé au S2 2022, qui était l'oeuvre de Belmer et non du Triumvirat car il faut environ 7 à 8 mois entre la signature et la delivery (installation des serveur si hard ou des logiciels si soft). Le mot delivery est utilisé par opposition à la phase d'audit ou la commande a commencé mais où un consultant sur place définit la totalité des besoins.

Donc Oliva s'est branlé dans les calls, mais le S2 de ouf c'était le job de Belmer. Quand il a été tout seul, il a fait ce qu'il sait faire, du hard discount.
 

UnSalarieEviden

Active member
Nous sommes clairement dans un processus de re-fusion Atos-Eviden. Après avoir dépensé un pognon de dingues dans le re-branding Eviden et la séparation de l'IT (qui a prouvé que l'IT interne n'est clairement pas au niveau d'une vraie boite d'infogérance / de digital workspace management - on comprend que TfCo se casse la figure, ils sont juste MAUVAIS et incapables de fournir un support de bon niveau)... finalement on reste un seul groupe...

Il y aura des cessions d'activités pour essayer de redresser la barre, mais ça ne suffira pas.
Worldgrid, OK.
BDS : Airbus va juste attendre pour ramasser BDS à vil prix et sans doute en revendre une bonne partie juste après.

Comme TfCo et Digital ne peuvent pas être profitables (trop de middle management et de sales juste incompétentes, trop payés, sans vision, sans capacité à vendre...) on va vers un effondrement final.

Sauve qui peut (fuyez avant d'être licenciés).
 

André

Active member
Nous sommes clairement dans un processus de re-fusion Atos-Eviden. Après avoir dépensé un pognon de dingues dans le re-branding Eviden et la séparation de l'IT (qui a prouvé que l'IT interne n'est clairement pas au niveau d'une vraie boite d'infogérance / de digital workspace management - on comprend que TfCo se casse la figure, ils sont juste MAUVAIS et incapables de fournir un support de bon niveau)... finalement on reste un seul groupe...

Il y aura des cessions d'activités pour essayer de redresser la barre, mais ça ne suffira pas.
Worldgrid, OK.
BDS : Airbus va juste attendre pour ramasser BDS à vil prix et sans doute en revendre une bonne partie juste après.

Comme TfCo et Digital ne peuvent pas être profitables (trop de middle management et de sales juste incompétentes, trop payés, sans vision, sans capacité à vendre...) on va vers un effondrement final.

Sauve qui peut (fuyez avant d'être licenciés).
Je trouve que vous mélangez un peu tout. Il n’y aura pas de fusion des deux entités. Les deux entités resteront comme ça.
Par contre les synergies vont se remettre en place. On va arrêter de se tirer dans les pieds et de se piquer les contrats. On va à nouveau représenter un seul groupe.

Vous parlez de Tech foundation comme s’il n’y avait qu’infogerance dedans…
Il y a d’autres département:
-Digital workplace (coucou le dernier magic quadrant de Gartner) avec des contrats signés chez Airbus et Orange
-Technologies Services qui compense à lui seul la marge de l’infogerance, et son modèle fonctionnement tellement bien qu’il va être répliqué au niveau mondial
-l’anciennement Major Events qui porte les contrats UEFA, JO…
- et l’infogerance qui s’appelle en fait HCI Hybrid Cloud & Infrastructure

Et parler de licenciement en France… la bonne blague 😆
 

Ankh

Member
Pour revenir à la question initiale :
Workplace marge correctement en regard du marché ultra compétitif et gagne des contrats, TS ça reste du marchand de viande et il y aura toujours besoin de ça, mais efficace, MEV reste une vitrine MarCom.
Ces lignes de métiers sont tout à fait reprenables et plutôt saines. C'est la partie infra qui reste une inconnue, et couteuse en investissements matériel, et dont personne ne veut depuis des années.

quand à un retour en arrière :
Humainement cette scission a été un drame, les couteaux ont été sortis et les inimitiés nouvelles nombreuses. L'horreur avec les couleurs de badges avec les gens qui se toisent, j'ose meme pas imaginer ce que ça donne dans les gros sites ou au siège... Schématiquement, les anciens numéros 2 ont pris des postes de n°1 chez TfCo, revenir en arrière ne se fera pas sans douleurs. Sans parler des doublons d'activités (et non de poste) : TfCo vend de la presta cloud comme Eviden par exemple... Finalement, ce sont les commerciaux qui seront contents : quand on voit des comptes tagués Eviden dont l'essentiel du revenu est de l'outsourcing fait par un sous-traitant...


PS : il n'y a aucun lien entre l'IT d'Atos (qui fonctionne sur des budgets corp) et la branche DWP qui elle fonctionne comme une boite autonome (avec son propre PNL, comme toutes les BL)
 

UnSalarieEviden

Active member
Je trouve que vous mélangez un peu tout. Il n’y aura pas de fusion des deux entités. Les deux entités resteront comme ça.
Par contre les synergies vont se remettre en place. On va arrêter de se tirer dans les pieds et de se piquer les contrats. On va à nouveau représenter un seul groupe.

Vous parlez de Tech foundation comme s’il n’y avait qu’infogerance dedans…
Il y a d’autres département:
-Digital workplace (coucou le dernier magic quadrant de Gartner) avec des contrats signés chez Airbus et Orange
-Technologies Services qui compense à lui seul la marge de l’infogerance, et son modèle fonctionnement tellement bien qu’il va être répliqué au niveau mondial
-l’anciennement Major Events qui porte les contrats UEFA, JO…
- et l’infogerance qui s’appelle en fait HCI Hybrid Cloud & Infrastructure

Et parler de licenciement en France… la bonne blague 😆
J'aimerais avoir votre optimisme.

Technologies Services, c'est de la vente de bidoche et la capacité à tout ramasser au risque de faire perdre des affaires aux autres entités. (Ça m'est arrivé quand j'étais chez Managed Services). C'est du Soprasteria avec moins de marge...
Donc déjà "en interne TFCo", on se pique les contrats. ça fait partie de l'ADN d'Atos, ça explique peut-être que le groupe soit en fin de vie.

Digital Workplace, si c'est au niveau du pilote Google Apps (j'ai adhéré avec enthousiasme avant de demander un retour vers Office : aucune vraie interopérabilité) ou du split de l'IT entre Atos et Eviden (avec les pertes d'accès aux données collaboratives...), j'ai des doutes. Et quelle est la MOP?

Major Events, une fois le contrat JO terminé (juste après Paris 2024) et avec le risque d'arrêt du contrat UEFA, c'est combien ?

Licenciements en France : il y a une vingtaine d'années, j'étais dans une bonne boite, en six mois un plan social nous est tombé dessus suite à de mauvais choix de rachat de la part de notre patron. Ne croyez pas être à l'abri...
 
J'aimerais avoir votre optimisme.

Technologies Services, c'est de la vente de bidoche et la capacité à tout ramasser au risque de faire perdre des affaires aux autres entités. (Ça m'est arrivé quand j'étais chez Managed Services). C'est du Soprasteria avec moins de marge...
Donc déjà "en interne TFCo", on se pique les contrats. ça fait partie de l'ADN d'Atos, ça explique peut-être que le groupe soit en fin de vie.

Digital Workplace, si c'est au niveau du pilote Google Apps (j'ai adhéré avec enthousiasme avant de demander un retour vers Office : aucune vraie interopérabilité) ou du split de l'IT entre Atos et Eviden (avec les pertes d'accès aux données collaboratives...), j'ai des doutes. Et quelle est la MOP?

Major Events, une fois le contrat JO terminé (juste après Paris 2024) et avec le risque d'arrêt du contrat UEFA, c'est combien ?

Licenciements en France : il y a une vingtaine d'années, j'étais dans une bonne boite, en six mois un plan social nous est tombé dessus suite à de mauvais choix de rachat de la part de notre patron. Ne croyez pas être à l'abri...
c´est sur qu avec ton état d esprit le groupe est mal barré.. TS qui te pique du business,, c est peut être toi qui n´a pas sur le vendre ?
 

UnSalarieEviden

Active member
c´est sur qu avec ton état d esprit le groupe est mal barré.. TS qui te pique du business,, c est peut être toi qui n´a pas sur le vendre ?
T'inquiète, je ne suis pas commercial. Juste un exemple, sur le compte sur lequel je travaillais, en "région", comme responsable delivery, j'ai appris qu'un gros contrat nous était passé sous le nez. Arrivé à l'agence locale (90% TS) en mai. Début août, TS se rend compte que ce n'est pas dans leurs cordes (ils ne vendent que la viande, nous on sait vendre l'installation du foodtruck complet :) ) et nous refilent le dossier pour une réponse le 31 août. Evidemment on n'a pas le temps de répondre (il faut 6 semaines de boulot sur un tel dossier, et en plus parvenir à faire revenir de vacances 1 ou 2 personnes). [Pour info j'ai débuté chez ce client le mois de novembre après cette mésaventure.]
Et ce n'est qu'un exemple.
J'ai aussi vu des collègues experts de mon entité "aspirés" par d'autres entités. Alors qu'on avait du travail pour eux. Bref, les petits barons et la guéguerre permanente.
Ces c... ils ne savent pas qu'ils sont comme les morts...
Quand t'es mort, tu ne le sais pas, seuls ceux qui te connaissent le savent. Quand t'es c... hé bien, c'est pareil.
 
T'inquiète, je ne suis pas commercial. Juste un exemple, sur le compte sur lequel je travaillais, en "région", comme responsable delivery, j'ai appris qu'un gros contrat nous était passé sous le nez. Arrivé à l'agence locale (90% TS) en mai. Début août, TS se rend compte que ce n'est pas dans leurs cordes (ils ne vendent que la viande, nous on sait vendre l'installation du foodtruck complet :) ) et nous refilent le dossier pour une réponse le 31 août. Evidemment on n'a pas le temps de répondre (il faut 6 semaines de boulot sur un tel dossier, et en plus parvenir à faire revenir de vacances 1 ou 2 personnes). [Pour info j'ai débuté chez ce client le mois de novembre après cette mésaventure.]
Et ce n'est qu'un exemple.
J'ai aussi vu des collègues experts de mon entité "aspirés" par d'autres entités. Alors qu'on avait du travail pour eux. Bref, les petits barons et la guéguerre permanente.
Ces c... ils ne savent pas qu'ils sont comme les morts...
Quand t'es mort, tu ne le sais pas, seuls ceux qui te connaissent le savent. Quand t'es c... hé bien, c'est pareil.
ca en effet les appels d offres qui trainent au mauvais endroit.. cela arrive trop souvent....et avec le split cela ne va pas s améliorer tant la relation Eviden Atos respire la franche camaraderie !
 

map

Moderator
Membre du personnel
ca en effet les appels d offres qui trainent au mauvais endroit.. cela arrive trop souvent....et avec le split cela ne va pas s améliorer tant la relation Eviden Atos respire la franche camaraderie !
Les infos que j'ai sont en effet que la préparation du split qui n'a jamais eu lieu a eu des effets délétaires sur les relations entre les équipes Eviden et TFCo, d'alleurs le COMEX n'en fait pas secret puisque dans un call, Yannick Tricaud le 7 décembre a dit "il faut arrêter la guerre TFCo Eviden".

Il n'est pas utile de chercher une responsabilité de l'un ou de l'autre. C'est l'idée même de scission qui a créé cela et d'une scission non préparée, pondue en 3 mois et sans capitaine à la barre.
 

gcwf

Active member
Vous parlez de Tech foundation comme s’il n’y avait qu’infogerance dedans…
Il y a d’autres département:
-Digital workplace (coucou le dernier magic quadrant de Gartner) avec des contrats signés chez Airbus et Orange
-Technologies Services qui compense à lui seul la marge de l’infogerance, et son modèle fonctionnement tellement bien qu’il va être répliqué au niveau mondial
-l’anciennement Major Events qui porte les contrats UEFA, JO…
- et l’infogerance qui s’appelle en fait HCI Hybrid Cloud & Infrastructure
Oui.
 

gcwf

Active member
Merci pour votre avis. Le fait est que ma femme a beaucoup d'ancienneté dans l'entreprise et selon la législation de mon pays, la rémunération serait importante. Mais bien sûr, si l’entreprise devient insolvable, cela pourrait prendre des années avant de déposer une réclamation. C'est dommage car il y a quelques années, l'entreprise avait beaucoup promis. Peut-être qu'un nouveau propriétaire injectera des investissements pour changer les choses et ce ne sera pas un massacre. Je ne sais pas.
Bonjour,

Un système d'assurance protège les salariés contre l'insolvabilité de leurs employeurs. Créée en 1973 et gérée par les Assedic, l'Assurance garantie des salaires (AGS) protège les salariés contre l'insolvabilité de leur entreprise en cas de faillite. Ce dispositif assure l'avance des salaires et indemnités lorsque l'entreprise ne dispose pas des fonds nécessaires pour les verser.

je cite cet article : https://www.legavox.fr/blog/maitre-.../quot-faillite-quot-votre-entreprise-1257.htm

Evidemment le dispositif n'est pas luxueux mais il peut assurer une continuité dans ses engagements du quotidien (crédit immo et autres charges) le temps de rebondir.

A vérifier : si l'entreprise Atos est défaillante et qu'il y a transfert du contrat à une autre entreprise, alors le salarié ne peut pas s’opposer à ce transfert. Théoriquement le repreneur est tenu de conserver les droits acquis des salariés, mais si les nouvelles conditions de travail sont dégradées le salarié peut refuser ces nouvelles conditions et "bénéficier" d'un licenciement économique et ses dispositifs associés.
 
Dernière édition:

Lincon

Member
mais y a-t-il un plan ? Plus de 100 000 personnes attendent que quelqu'un qui demande beaucoup d'argent prenne des décisions rapidement pour faire son travail. Ils ont déclaré pour la première fois il y a à peine un an que la meilleure façon de sécuriser l’entreprise était sans aucun doute de vendre TFCo. Après des mois de négociations, ils disent non (sans donner beaucoup d'explications). En interne, ils disent que ce n’était pas une bonne idée d’essayer de le vendre et que, par conséquent, il n’est pas vendu. et maintenant ils vont le vendre à la même personne à qui on a dit non il y a quelques semaines à peine. Y a-t-il quelqu'un au volant ?
 

gcwf

Active member
Hélas je ne suis pas dans le secret, je suis désolé. Je me limitais à répondre à la préoccupation portant sur les salaires et les indemnités lorsqu'une entreprise n'est pas solvable.
 

gcwf

Active member
Tant que j'y pense : le secret des affaires couvre les opérations de fusion-acquisitions, cessions et autres rachats. Les mandataires et administrateurs judiciaires y sont naturellement soumis (secret professionnel). Il est logique que les opérations en cours ne fassent l'objet d'aucune communication. Il est même probable que les salariés (et les actionnaires) apprennent qui a racheté l'entreprise en même temps que la presse.
 

inZeBlue

Active member
Un système d'assurance protège les salariés contre l'insolvabilité de leurs employeurs. Créée en 1973 et gérée par les Assedic, l'Assurance garantie des salaires (AGS) protège les salariés contre l'insolvabilité de leur entreprise en cas de faillite. Ce dispositif assure l'avance des salaires et indemnités lorsque l'entreprise ne dispose pas des fonds nécessaires pour les verser.
l'AGS protège les salariés des sociétés exerçant en France (10% de l'effectif chez Atos)

Un certain nombre de contributeurs ici ne sont pas des salariés d'Atos France mais de filiales étrangères d'Atos et doivent dépendre de la réglementation propre à leur pays.

https://www.ags-garantie-salaires.org/champ-dapplication.html :

La mise en œuvre de la garantie AGS suppose l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire et l’absence de fonds disponibles de l’employeur pour payer aux salariés les créances résultant du contrat de travail.

Les bénéficiaires de la garantie AGS​


Les salariés : toute personne titulaire d’un contrat de travail, quelle que soit sa forme, est considérée comme susceptible de bénéficier de la garantie AGS.
• Les salariés d'entreprises étrangères exerçant en France (faillites transnationales de sociétés européennes) : les salariés, travaillant dans un Etat membre de l'Union Européenne ou de l’espace économique européen pour le compte d'un employeur basé dans un autre Etat membre, bénéficient de l'institution de garantie du pays dans lequel ils exercent, de manière habituelle, leur activité professionnelle.
Sont concernés : les salariés travaillant habituellement en France pour le compte d’un employeur en procédure d’insolvabilité dans un autre Etat de l’Union Européenne ou de l’espace économique européen.
Article 8 bis de la Directive 2002/74 du 23 septembre 2002 relative à la protection des salariés en cas d'insolvabilité de leur employeur, transposé par la loi du 30 janvier 2008.

Les employeurs assujettis à la cotisation AGS​


Tout employeur de droit privé est assujetti au régime de garantie des créances des salariés.
Par ex :
• Les commerçants (personnes physiques ou morales effectuant des actes de commerce d'une manière habituelle dans le cadre de leur activité professionnelle) ;
• Les artisans ;
• Les agriculteurs ;
• Les professions libérales (depuis le 1er janvier 2006) ;
• Les personnes morales de droit privé ;
• Les entreprises de travail temporaire qui sont soumises à un taux de cotisation adapté ;
• Les sociétés commerciales dont le capital social est majoritairement détenu par l'Etat.
 

Stock Update

Membres en ligne

Aucun membre en ligne actuellement.

Statistiques du forum

Sujets
3 267
Messages
35 631
Membres
752
Dernier membre
LeGrouffon
Haut