Bonjour,
Je ne pourrai pas dire ce qu'il en sera dans l'avenir sur Atos mais j'ai de gros doutes sur l'avenir en prenant compte de ce que j'ai pu apprendre et découvrir, notamment un proche collègue qui est allé travailler quelques semaines en CDI avant de renoncer à faire plus.
Etre employé là-bas n'est pas la meilleure des vies, ce qui est compliquer pour recruter et fidéliser des talents. Et puis ils sont arriérés, en retard sur plein de chose, les Windows 2012/2008 voire 2003 sont légions.
Parfois le destin est écrit, il ne faut pas s'acharner et simplement passer à autre chose...
Je vous raconte mon histoire, en espérant ne pas faire un trop gros hors sujet, Map modèrera au besoin.
Il y a 2 ans et demi, à la recherche d'un emploi dans l'informatique (admin système), je postule à un des postes chez Atos. La société me recontacte, je suis sur un nuage, une société du CAC40, un renom de l'informatique, etc...
Je passe les entretiens qui se passent très bien, je reçois une lettre de promesse d'embauche...
Je suis heureux, et j'ai envie, ils me prennent comme ingénieur Dev Ops, moi, celui qui n'a qu'un bac pro à la base, c'est le bonheur ! Je communique déjà avec mon futur chef pour les formalités et mon arrivée prévue quelques jours plus tard.
Dans ces formalités il me passe un document à remplir, l'habilitation secret défense... Et là, je sais que ce sera... compliqué, difficile voire impossible d'obtenir cette habilitation. Pas que je sois fiché S, mais quelques déboires avec "l'institution militaire" (juste une personne haut gradé au départ) m'ont grillé dirons nous. Je contacte les Généraux Directeur du bureau en charge de cela au Ministère de la Défense, ils ne me répondront... jamais !
Le cœur très lourd, j'envoie un mail à celui qui allait être mon chef quelque jour plus tard pour lui dire que je ne souhaite plus poursuivre car je ne veux pas faire un aller-retour si je ne peux rester, ce sera encore plus difficile que de ne jamais y mettre les pieds.
Quelques jours plus tard, le directeur de site me contacte sur mon tel perso, en me proposant des clients non en lien avec le milieu militaire. Mais 24h plus tôt j'avais promis à un employeur que je venais travailler chez lui (500€ de moins qu'Atos). Même si dans le monde du travail il n'y a pas d'amitié, une parole, est une parole... Et puis, je ne me vois pas avec une étiquette dans le dos de repenti, comme n'étant pas de confiance ou autre. Je décide de clôturer définitivement le dossier Atos. Au passage j'ai appris avec mon collègue que chez Atos quand tu quittes l'entreprise, tu la quittes pour toujours... ^^
Plus de 2 ans plus tard, je suis toujours au même poste, et très bien. En voyant le fleuron Atos s'effondrer, malgré une perte abyssale sur mon PEA, j'ai au moins éviter une débâcle professionnelle. Après, aussi vite, en étant à l'intérieur, j'aurais peut-être vu des choses qui m'auraient alertées plus tôt pour sortir mon investissement, mais pourquoi pas aussi l'inverse, j'aurais pu faire "all-in" si j'y avais cru davantage ou si j'avais adhéré à la boîte.
Au final pour répondre à la question de Lincoln, c'est au jour le jour. Votre femme, est elle bien à son poste ? Si oui, même si c'est pour quelques semaines, y rester et puis on ne sait jamais. Si par contre elle y est mal, qu'elle cherche ailleurs... Ne pas trop faire de plan long terme, ni même moyen terme.