Alors que Macron, s'est voulu le pro-européen de service, pour ses deux élections à la présidence française, avec de l'Europe en veux tu, en voilà à toutes les sauces, voilà que son gouvernement, par la voix de Bercy s'opposerait à une offre d'Airbus, prétextant qu'Airbus est trop européen ... La blague quand on connaît l'importance d'Airbus dans des activités stratégiques françaises, dont les activités spatiales, où le CNES est le premier contributeur.Après leur escapade début octobre 2021, c'est la deuxième fois que Bercy se prononce contre une prise de participation ou une OPA par une entreprise sur Atos et contribue à faire chuter le cours et ruiner les actionnaires. Pour rappel, le cours avant la première prise de parole de Bercy était de 46 euros et se retrouve aujourd'hui à 10 euros après la VAD agressive de fonds (notamment millenium) qui avaient sauté sur l'occasion de ces déclarations pour se déchaîner en vente à découvert.Depuis quand est-ce qu'un gouvernement à droit de vie ou de mort sur une entreprise, sous prétexte qu'elle est stratégique et la torpiller ainsi ? La stratégie de Bercy semble claire : s'opposer à toute OPA ou prise participation dans Atos, autre que celle de Thalès, qui dans le même temps ne fait aucune offre, ni aucun commentaire publique sur un quelconque intérêt, afin de laisser chuter le cours d'Atos et permettre à Thalès, dont l'Etat français est actionnaire, de racheter BDS à vil prix.Il serait temps que quelqu'un (Direction d'Atos, actionnaires) portent plainte contre Bercy pour ces oppositions systématiques à un rachat d'Atos et la ruine des actionnaires et pour le conflit d'intérêt entre l'Etat et sa position d'actionnaire dans Thalès, seul candidat autorisé par l'Etat pour le rachat de BDS à vil prix. Comme l'Etat français l'a fait récemment avec les minoritaires d'EDF.