Question : Investisseurs institutionnels ?

jato

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Les investisseurs institutionnels ont-ils le droit de rentrer sur Atos après sa nouvelle publication du 26 Oct ??
 

tobias

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Le fait que Bpifrance (BPI) ne soit jamais monté au capital d'Atos reste pour moi un grand mystère. La société Atos, du moins certaines parties comme BDS sont reconnues comme stratégiques par l'Etat (déclaration de BLM et d'autres) et l'Etat n'est pas au capital  (vers 20/25 %) ?
L'entreprise se porterait bien, sans difficultés majeures, je ne trouverais pas cela drôle mais dans l'état de déconfiture où elle se trouve actuellement, c'est quand même incroyable qu'un fonds d'investissements publique français ne se porte pas à son capital.
De plus, il y aurait certainement à MT la probabilité forte de faire une belle PV. C'est incompréhensible ! 
BPI est pourtant investi sur des dossiers assez scabreux ou discutables (exemple avec McPhy) Mais non ! Pas sur Atos en difficulté...
C'est aussi ce qui me fait dire depuis plusieurs mois que sur le dossier Atos, il y a beaucoup de choses qu'on ne sait pas, beaucoup d'inconnues, de tractations en coulisse dont on ne sait rien.
Rien qui ne me rassure en fait.
 

tobias

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Pour vous donner une idée des participations de BPI France * :

9.56 % du capital (K) d'Orange soit env. 745 million d'€
6.91 % du K de Technip Energie soit env. 158 million d'€
6.15 % du K de Stellantis soit env. 2.5 milliards d'euros
5.19 % du K de Valeo soit env. 88 millions d'€
4.4% du K de Worldline soit env. 528 millions d'€
2.16 % du K de Faurecia soit env. 65 millions d'€
0.00 % du K d'Atos soit précisément 0.00 euros (?)

*Liste non exhaustive -
Pour info : BPI France détenue à parts égales par l'Etat Français et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).
On remarquera la participation de 2.5 milliards d'euros dans le Groupe Stellantis et celle dans Worldline qui est une ancienne filiale d'Atos...
 

tobias

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Je constate que je me suis planté dans mes calculs pour :

Orange 9.56% du capital soit environ une participation de BPI de  2.4 milliard d'€
Valeo 5.19% du capital soit environ une participation de BPI de 207 millions d'€

Désolé !!
 

b78945

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Cette absence de réaction de l’état qui investit effectivement souvent dans des Ste bien plus à risque via BPI ou CDC, accrédite la thèse que certains qualifieront de complotiste, qu’il souhaite dévaloriser l’action ATOS le plus possible pour ensuite la faire racheter à la casse via Thales ou Orange dont il est déjà actionnaire.  Après, la présence de l’état au capital n’est pas souhaitable si l’entreprise peut se redresser sans. L’état c’est nous tous, donc personne. Il a à maintes reprises prouvé son incapacité à être un actionnaire de qualité.
 

tobias

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Attention il y a les participations de la BPI et les participations (souvent historiques) de l'Etat comme dans Orange où l'Etat dispose en plus de celle de la BPI d'une participation de 13% identifiée comme "Etat Français". Idem dans EDF, Air France, Thales, ADP, FDJ, etc.
Autant je suis d'accord qu'avoir l'Etat en actionnaire historique n'est en rien une bénédiction et bien souvent un gage de mauvaise gestion autant je pense que les participations de BPI sont plus sélectives et destinées à soutenir une société dans son développement ou lui assurer une certaine stabilité financière en cas de fortes turbulences. Un soutien dans la durée au besoin.
La BPI n'est pas là pour nommer directement un PDG ou un président du conseil d'administration comme c'est le cas avec EDF ou Orange. C'est censé être un actionnaire "actif" de référence mais jamais un actionnaire majoritaire ni même principal.
Pourtant avoir un actionnaire actif et de référence chez Atos serait tout de même une sacrée bonne chose au regard des tribulations de la société de ces 18 derniers mois.
Tu as raison ! On peut en toute bonne foi se poser la question de savoir si la non-intervention de la BPI est voulue et destinée à maintenir le cours de l'action au plus bas pour un achat à bon compte de Thales ou autre groupe français. Ça a longtemps été et c'est encore ce que je pense.
 

markass

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le titre est en phase d'accumulation selon l'indicateur depuis le 23 septembre 
cette accumulation ne peut etre faites que par des institutionnels (inclus bien évidement les fonds  d'investissement)
 

mike

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B78945 
je suis ok avec toi, la BPI n'est pas un bon indicateur au capital, généralement ils sont passifs et aux ordres de l'Etat, de plus ils ne se mouillent jamais, et enfin ils retardent à tout prix des restructurations visant le personnel, c'est l'Etat mêlé à la  politique, ou l'état très mauvais stratège quand il joue dans la cour des entreprises privées, à éviter
 

admin

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Je suis d'accord avec Tobias, non seulement ce serait un très bon investissment pour la BPI, mais l'état aurait une petite jambe dans la cyber. Par contre je pense pas que BPI ait une quelquonque mission pour défendre les petits porteurs. Après c'est un nain quand on voit que le fond souverain de norvège est de 800Md€. Clairement BPI France pourrait mettre 200M€ dans Atos, sa prise de participation revaloriserait le cours car il raréfierait le papier et ils seraient déjà gagnant au bout de quelques mois. C'est pour ça que je persiste qu'il y a un mystère dans le dossier Atos, ces fameuses rumeurs que les tradeurs n'ont pas le droit d'y toucher car actif toxique. Est-ce que Breton serait parti parce qu'il a fait une grosse connerie. Est-ce que la VAD sait quelque chose?
C'est vraiment frustrant de pas avoir ne serait-ce que quelques hypothèses.
 

admin

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Pour la question de Jado, j'ajouterais que les investisseurs institutionnels ont plutot devoir d'investir après annonce, car avant annonce ça peut vouloir dire qu'ils ont eu accès à des info privilégiés et si l'annonce est pas bonne, ça voudrait dire qu'ils ont fait prendre des risques à leur institution en spéculant. Généralement ils préfèrent acheter un peu plus haut mais avoir la nouvelle. Ce sont plutot les fonds spéculatifs qui anticipent.
Là clairement, un fond institutionnel type fond de pension, il fait un pari de recovery d'après des données rassurantes sur une inversion de tendance. C'est aussi un mystère car pour parrier sur une recovery il faut se positionner au début, quand on a les premiers signes, mais pas quand la recovery est actée. Par exemple Sycomore, ils ont eu des infos privilégiées, ça va dans le bon sens et on dirait qu'ils restent avec leur petit 1.5%  C'est vraiment bizarre qu'il y ait pas encore eu un passage de seuil 5%
 

b78945

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Oui MIKE, non seulement l’état actionnaire s’oppose aux restructurations lorsqu’elles sont nécessaires, mais il a aussi longtemps utilisé ces entreprises pour faire baisser le taux de chômage avant les élections. Cependant, une prise de participation par l’état dans Atos pourrait se concevoir pour compenser les effets négatifs des dispositions récemment prises par l’état pour interdire la prise de contrôle d’une Ste Française par une Ste étrangère lorsqu’il décide qu’elle est stratégique. S’il ne le fait pas, ces dispositions vont affaiblir leurs conditions de refinancement. Sur ce point, cela ne va pas dans le sens des intérêts stratégiques de la France. Il devrait effectivement au moins s’obliger à intervenir pour soutenir le cours de bourse momentanément lorsqu’une entreprise soumise à ces restrictions est attaquée par les marchés. L’état Norvégien peut lui se permettre d’investir massivement grâce à ses revenus issus des hydrocarbures.
 

tobias

New member
Vu que l'Etat (sans être actionnaire d'Atos) est déjà dans le dossier Atos (rappel : Philippe ex premier ministre, Maire du Havre est au C.A.) il est évident que la société et ses actionnaires n'auraient absolument rien à perdre à ce que la BPI prennent une participation au capital.
L'Etat et les syndicats de l'entreprise empêchent d'ores et déjà la mise en place d'un plan social pourtant nécessaire et à mon avis urgent. Je pense que du fait des multiples acquisitions il doit y avoir nombre de postes en doublons dans la société et certainement une forte proportions de pseudos managers "pantouflards" qui n'en font pas lourd et coûtent bonbon... Que la BPI prenne une participation maintenant ne changera rien à cet état de fait.
Par contre, cet investissement même limité (8/15% du K) servirait d'avertissement à la vade.
Mais non ! Pas de BPI au capital d'Atos... Difficile, pour le moins, de ne pas se poser des questions sur ce manque de soutien.
Après vous avoir dit cela et avoir lu l'article d'Oddo posté par @map cette nuit, est-il encore nécessaire de vous redire qu'investir sur Atos est devenu hautement spéculatif et risqué ?
 

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