Pourquoi CAP, SOPRA et les autres n'ont pas eu besoin de faire de due diligence sur Atos

inZeBlue

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Le service informatique est dans le paysage depuis les années 60 -rien de neuf.
Les SCSI sont devenus des SSII, puis des ESN mais c'est la même chose.

Depuis toujours, le turn over est élevé.
L'outil de production est le technicien. Le jeune ingénieur qui se rêvait cowboy dans un ranch découvre à l'usage qu'il est bien dans un ranch - mais qu'il fait partie du cheptel :)

Quand 10 à 20% (France) à 30% (Inde) de l'effectif part chez les concurrents chaque année, tout le monde connait tout le monde. Les départs concernent toutes les strates.
Le niveau de connaissances des uns sur la santé et l'état des autres est, disons ... très bon.
Au moins entre sociétés comparables. Pas sûr qu'un OnePoint sache 5% de ce que savent d'Atos des Cap ou Sopra

Sur France Inter par ex, l'émission "Capgemini face à la "grande démission" en discute : https://www.radiofrance.fr/francein...-economiques-du-lundi-21-fevrier-2022-9009863
Juste une année avec plus de turn over en fait.
 

khebob

Member
La différence est que chez Atos - pour Eviden en tout cas - ce n'est plus du turn-over, mais des départs nets ! Il y a un déficit flagrant de candidats, même les jeunes fraîchement sortis d'école ne s'y aventurent plus pour se faire une expérience... qui s'aventurerait dans une entreprise avec autant d'incertitudes sur son avenir ...
 

inZeBlue

Active member
A une époque, beaucoup fantasmaient sur une OPA d'un autre grand du service Français sur Atos.
L'étude d'opportunité ne leur a pas coûté bcp d'efforts.

Et pour récupérer l'activité, il suffit d'attendre l'échéance du contrat pour se positionner (quitte à reprendre tout ou partie des équipes) en soufflant un peu dessus.

Même sur les parties souveraines citées les positions sont fragiles.
C'est comme un contrat d'entretien auto. Si le garage n'est plus là, on conserve la voiture et on va en face.
 

Cosmic Gate

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Tout à fait d'accord. Layani est tombé dans un piège.
Il y a surtout un effet taille critique que Layani cherche à gommer pour répondre aux plus gros appels d'offres, je ne pense pas qu'il en sache beaucoup moins, mais si ce qu'il achèterait avec ses défauts et ses inconvénients lui ouvre des portes alors...
 

UnSalarieEviden

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Pas sûr que Layani soit tombé dans un piège. Il est peut-être simplement en service commandé par la mafia sarko-breton-philippe qui ne veut pas que les traces de leurs sales magouilles dans le management d'Atos tombent entre de mauvaises mains.
 

Cosmic Gate

Active member
Pas sûr que Layani soit tombé dans un piège. Il est peut-être simplement en service commandé par la mafia sarko-breton-philippe qui ne veut pas que les traces de leurs sales magouilles dans le management d'Atos tombent entre de mauvaises mains.
Là on est en plein thriller politique...
Plus sérieusement les liens restent ténues entre les trois. Il y a juste eu un management corporate déficient (sans doute aussi dans les activités business) et des positions trop risquées au sein d'Atos avec un temps de réaction et d'adaptation beaucoup trop long.
 

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