Pour une fois je peux la ramener

aramis

Member
Car lorsque j'étais en activité je négociais des gros contrats. Et je peux vous assurer que le stress est terrible. Je faisais du vélo le week-end , c'est probablement ce qui m'a permis de tenir.

Tout ça pour dire que nous sommes seulement dans de la négociation. Mais c'est dément comme stress pour Meunier car la plupart des gens étant lâches par nature, ils garderont leur distance ou le lâcheront. Mais contrairement à ce que tout le monde raconte, il est loin d'être responsable de ce qui arrive, tout comme Girard d'ailleurs. Par contre Breton lui devrait être cloué au pilori.
Donc je souhaite sincèrement bon courage à Meunier et je le félicite d'avoir tenu jusqu'à présent.

La suite? Uniquement de la négociation encore. Et contrairement à ce que raconte Mathieu pechberty (je ne connais pas son orthographe), la situation est loin d'être désespérée. Le mieux serait sans doute d'attendre mi mai avant de bouger une oreille. Le T1 aura livré ses résultats qui seront bons. De plus je m'attends à 1 ou 2 bonnes nouvelles côté HPC.

L'ambiance changera. Vous verrez....
 

keru2

Active member
Aujourd'hui j'ai vu un manque total de respect des actionnaires. Il est quand même responsable de ce qui se passe dans sa boutique et de la communication.
Dans pas mal de métier il y du stress et c'est surtout quand la situation est compliquée que l'on doit calculer sa communication, aujourd'hui c'était n'importe quoi.
 

admin

New member
 
Globalement je suis d'accord avec toi, si ce n'est que Meunier s'était peut-être fixée une limite de prix un peu haute, mais en tout cas dans le principe y'a rien de grave puisque le plan de scission n'avait jamais été conçu avec Airbus, les 30% devaient être gardé quelques années.
D'autre part je ne comprends absoluement pas cette réaction démesurée et épidermique dans la mesure où pas mal d'analystes ont donné un objectif de cours en l'état des choses et une surprime si le deal Atos était réalisé. Donc pour une majorité d'analyste le deal Airbus n'était pas dans le cours mais serait rajouté s'il s'était réalisé. Donc on enlève quelque chose qui n'était pas dans le cours. C'est absurde.
Pour le procès Syntel, c'est pareil, une majorité d'analystes s'attendent à une réduction de la peine de moitié. Donc y'a 2.50€ déjà dans le cours pour la perte du procès. Si le procès est perdu et que la cours perd 5€, ça serait aussi une ineptie.
Bref, c'est le début des soldes et je pense que le cours actuel est un bon prix d'entrée,car il est désormais sous l'objectif de cours de tous les analystes excepté STIFEL saut erreur de ma part.
 

francoiscbb

New member
Bon point, Map, sur le deal Airbus. Il n'était pas intégré par les analystes dans le cours, il s'agissait clairement d'un upside pour l'ensemble des analystes car c'est vrai qu'aucun d'eux ne s'est avancé sur la finalité du deal, tous très prudents et à raison. 
Mais le marché a dû, lui, anticiper le deal en éloignant définitivement le scénario d'un manque de liquidités aboutissant à une AK. Donc j'imagine que c'est le spectre d'une AK qui titille certains cerveaux aujourd'hui car si on ajoute Syntel les besoins de liquidité peuvent être importantes. 
Syntel, de mon point de vue, était dans le cours mais cette succession rapprochée entre le couac avec Airbus et le jugement a un plus gros impact sur la peur des investisseurs. 
Sinon, la claque est pour Meunier mais également pour Faury qui se voit obligé de céder à TCI. Sa crédibilité est compromise dans tous les cas: soit il a fait un choix d'amateur depuis le début en ciblant Evidian et sans se poser quelques questions basiques comme celles que TCI lui a mis sous le nez. Soit il a fait le bon choix mais s'est dégonflé face à TCI. Avec ce passif, Faury risque de se faire bouffer à la première occasion. Et plus vite que Meunier. 
Enfin, Faury et Meunier ont peut-être intérêt après quelques jours de réflexion de rebondir ensemble sur un scénario où on propose à Airbus une participation majoritaire (>51%) dans Evidian sans cependant lui donner les 100% ou lui proposer un mécanisme des droits de vote ou un cadre de gouvernance pour rassurer Airbus. 
Il y a clairement plusieurs articulations qui peuvent présenter un fort intérêt pour les deux groupes dans ce mille-feuille de partenariat stratégique et Evidian reste le sel de toute l'affaire. 
 

atosworker

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No one can have a majority in Evidian except ATOS.. TFco service delivery to customers depends on Evidian if Atos loses control of Evidian TFco is loosing contracts and is going bankrupt...
 

aramis

Member
First of all what you write is not clear.
Then you could make the effort to write in French. There are enough translators if you don't know our langage.t know our language.
 

admin

New member
François, tu te souviens sur le thread de Euro17 sur la ZOPA.
Je lui avais demandé si la ZOPA était forcément une zone de chevauchement ou si elles pouvaient s'effleurer. Il avait répondu que en effet il pouvait ne pas y avoir de vrai ZOPA (Zone of potential agreement), mais que la fourchette basse du vendeur et la fourchette haute de l'acheteur soit très proches. Exemple dans notre cas imaginons que Airbus était à 5.8M€ et Atos à 6.3M€. Meunier a pu estimer que c'était assez proche pour accepter les discussions et la Due Diligence. Il est possible que après la Due Dilligence la fourchette haute de Airbus soit passée à 5.5M€ et que ce soit non pas Faury qui ait refusé mais Meunier et que à un moment Faury ait dit "bon on arrête les plaisanteries".
Après tu pourrais me dire que sur 30%, bloquer un deal pour 100 ou 200M€ c'est stupide, mais le problème c'est que s'il surpayait avec Hohn ça présentait un risque pour son poste et entre Evidian et son job, il a préféré son job. Donc oui et non, Faury se ridiculise un peu aussi après s'être montré très intéressé, mais si l'audit était pas terrible, on peut comprendre qu'il ait pas voulu s'aligner sur les demandes de Meunier. On ne saura jamais exactement le fond du problème, mais à priori je pense quand même comme je l'avais souligné dans l'article "il y a de l'eau dans le gaz", de mettre en jeu la responsabilité individuel des administrateur était particulièrement vicieux, mais particulièrement bien joué pour Hohn dans la mesure où souvent les administrateurs sont des playmobil qui prennent leur 20 ou 30K€ par an et on oublient qu'ils sont sensés défendre les interêt des actionnaires et sont comptables de leurs actions vis à vis des actionnaires. Et se prendre un procès (à titre individuel) pour 30K€ par an, par sur que ça les enthousiasmait pour récupérer un bout de Syntel, un bout de cloud, un bout de HPC et des dettes...
 

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