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hipparchia

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Podcast de 13 minutes basé sur l'enquête de Marc Endeweld.


https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/superfail/atos-comment-echouer-dans-un-domaine-a-succes-9105300


 

mike

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Enorme ce ENDEWELD Tout est dit, chapeau, et quelle tristesse pour nous d'avoir des billes dans un tel naufrage........
 
 

hipparchia

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Si Techfondations va moins mal que prévu et Eviden va moins bien que prévu par le fameux PowerPoint de juin 2022, je pense qu'Atos devrait L'ACTUALISER. On y verrait plus clair entre ces logiques financières et ces logiques industrielles.
Et ce serait une aide à la décision des actionnaires avant l'AG.
Toutefois il y a peu de chances que Meunier le fasse, car cette actualisation démontrera probablement l'inutilité de la scission.
 

mike

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Voilà ce qu'il écrivait le 15.04.23
UNE VERITABLE PEPITE CET ARTICLE DE MARC ENDEWELD
 
Le fiasco du projet de découpage d’Atos
Après la fin des discussions entre Airbus et Atos, où va le groupe de services informatiques ? Pourquoi ses activités supercalculateurs nécessitent un vrai projet industriel soutenu par l'État...
MARC ENDEWELD
15 AVR. 2023
 
 
C’est l’histoire d’une énième vente à la découpe sans projet industriel. Tout a commencé à la mi-février par un simple communiqué de presse. Atos, le géant français de services informatiques (110 800 salariés dans le monde), annonçait entamer des discussions avec Airbus en vue de céder 29,9 % de sa filiale Evidian, qui comprend les stratégiques activités cybersécurité et supercalculateurs. Depuis l’automne dernier, l’idée d’une « scission » du groupe informatique était déjà largement éventée par les médias économiques (après avoir été discrètement présentée en juin par la direction). À la manœuvre : la boîte de communication Image 7 dirigée par Anne Méaux, la « papesse » de la com’ du CAC 40, qui travaille pour Atos. Parmi les prédateurs potentiels, on apprenait que le groupe One Point de David Layani, un proche d’Emmanuel Macron, rêvait de ravir la pépite du groupe informatique, tout comme Thales, le groupe de Défense. Au coeur des convoitises : la division BDS (Big Data & Security), héritage du mythique groupe Bull, concentrant les compétences françaises dans les supercalculateurs, et en contrat avec de nombreux acteurs de la Défense.
À l’origine, c’est Thales qui aurait proposé une découpe d’Atos espérant mettre la main sur BDS. Car le groupe de services informatiques est mal en point. Lourdement déficitaire en 2021, à hauteur de 2,9 milliards d’euros, Atos, qui a toutefois divisé par trois sa perte nette l’année suivante, a très mal pris le virage du cloud. Surtout, après dix ans de règne de Thierry Breton (aujourd’hui Commissaire européen pour le marché intérieur), sous lequel a notamment été décidée la cession des activités dans le traitement sécurisé des transactions de paiement pour les banques (ce qui amènera à la création de la société Worldwide), le groupe informatique a multiplié les erreurs stratégiques, au point que Siemens, son principal actionnaire, décida fin 2022 de passer sous la barre des 5 % du capital et des droits de vote. Compétences envolées, acquisitions mal digérées, désorganisation, faiblesse des actionnaires, les défis pour Atos sont multiples, sa survie incertaine, et l’héritage Breton pèse lourd.
Azéma et Rothschild, les banquiers d’affaires à l’affût
C’est dans ce contexte difficile que Bertrand Meunier, devenu président non exécutif d’Atos à la suite de Thierry Breton, s’est mis dans la tête de proposer un projet pour le groupe… Un projet financier. Logique : le polytechnicien Meunier a en fait un pur profil financier. Venant du private equity et des LBO, il est passé successivement ces dernières années par la Financière le Play, puis M&M Capital, PAI Partners, et enfin CVC Capital Partners. Chez Atos, Meunier peut s’aider sur deux administrateurs de « poids », l’ancien Premier ministre Édouard Philippe nommé dès septembre 2020 (quelques semaines à peine après son départ de Matignon…) et René Proglio, célèbre banquier d’affaires de la place de Paris (dirigeant de Morgan Stanley à Paris durant de nombreuses années et frère d’Henri, l’ex PDG d’EDF et Veolia).
Alléché par la situation fragile du groupe informatique, deux banques d’affaires vont proposer leurs services à Meunier. D’abord, Perella Weinberg Partners (PWP), une boîte américaine qui a ouvert des bureaux à Paris en 2018, ainsi que la banque Rothschild & Co.
Chez Perella, c’est le célèbre banquier d’affaires David Azéma, dont le nom est apparu dans les dossiers Alstom et Veolia, ancien haut fonctionnaire de Bercy, un temps big boss de la très stratégique APE (Agence des Participations de l’État), qui a construit ces dernières mois la solution Airbus pour Atos. Il est aidé pour ce projet de Stéphane Richard, l’ancien patron d’Orange, énarque comme Azéma, et qui a rejoint Perella l’année dernière. Les deux ont popularisé la solution Airbus pour Atos, ou plus exactement pour Evidian, auprès des pouvoirs publics, et notamment à Bercy. De son côté, la banque Rothschild a amené le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky à s’intéresser aux métiers historiques d’Atos rassemblés dans la filiale Tech Foundations. Début mars, on apprenait ainsi dans Le Monde que le groupe de Kretinsky était entré en négociation avec Atos pour reprendre Tech Foundations : « Atos écartelé entre Airbus et Daniel Kretinsky », titrait opportunément le quotidien du soir. Un éventuel deal facile pour la banque d’affaires de l’Avenue de Messine : si les banquiers de Rothschild travaillent bien pour Atos, c’est surtout eux qui ont aidé le milliardaire Daniel Kretinsky à débarquer dans le capitalisme hexagonal depuis 2017.
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Les nuages noirs s’accumulent sur le projet de découpage
Rien ne va pourtant se passer comme prévu pour le plan Azéma / Airbus pour Atos. D’abord, la direction d’Atos estime la valeur totale de sa filiale Evidian à 7 milliards d’euros, une valorisation beaucoup trop importante pour Airbus. Chez l’avionneur, les actionnaires toussent, notamment le fonds TIC qui le fait savoir haut et fort. Au point qu’Airbus, après l’annonce des communicants Atos à la mi février, n’a jamais réellement confirmé l’opération Évidian publiquement. Et fin mars, le couperet tombe : l’avionneur annonce dans un communiqué mettre fin aux discussions engagées avec Atos pour acheter 29,9 % du capital d’Évidian. Immédiatement, l’action du groupe dévisse (de 18 %). « Airbus et Atos continuent de discuter d’autres options potentielles », écrit toutefois Airbus en maniant l’euphémisme. Pour Bertrand Meunier, ses équipes, et ses conseils banquiers d’affaire, le coup est rude.
En réalité, pour l’équipe Meunier, les nuages noirs se sont accumulés sur son projet de découpage d’Atos. Au-delà des hésitations d’Airbus, c’est toute la justification financière de l’opération qui est tombée à l’eau ces dernières semaines. Sur le papier, l’ouverture du capital d’Evidian se justifiait avant tout par le fait de pouvoir valoriser cette partie plus profitable d’Atos permettant de financer la restructuration des activités moins profitables de Tech Foundations. Or, les banques d’Atos voyaient déjà d’un mauvais oeil ce projet après avoir déjà prêté près de 2 milliards au groupe de services informatiques pour assurer ladite restructuration du groupe. Mais surtout, les résultats 2022 d’Atos sont venus totalement chambouler ces plans : avec une sous performance inattendue d’Evidan, obtenant une marge opérationnelle de 5 % (et non de 10 % comme espérée), bien deçà de la concurrence (Capgemini est par exemple à 13 % en 2022), et avec une stabilisation de la situation de Tech Foundations. Dans ces conditions comment financer la restructuration de cette dernière entité par une activité moins rentable que prévue ?
La scission, un non sens industriel
Ce n’est pas le seul problème. Car le projet de scission de la direction d’Atos implique en réalité des problèmes opérationnels et industriels colossaux. Car les technologies d’Evidian sont aujourd’hui principalement utilisées par les activités de la filiale Tech Foundations. D’un côté, on trouve donc les compétences, métiers et ressources du cloud, de l’autre, le socle de clients à travers des contrats d’infrastructures. Séparer les deux entités impliquerait une perte de valeur considérable. Un non sens industriel. Résultat, en interne d’Atos, les syndicats sont désormais vent debout contre la perspective d’un tel split et face aux difficultés, la décision a d’ores et déjà été prise par la direction de ne pas faire la scission comme prévu en juillet. Bref, après toute l’agitation de communication dans la presse de ces dernières semaines, à grands renforts de communiqués d’Atos, il est désormais urgent d’attendre.
Une chose est sûre : toute cette séquence aura considérablement fragilisé Bertrand Meunier à la tête d’Atos. Alors que la date de la future assemblée générale des actionnaires d’Atos n’est toujours pas fixée, ils sont de plus en plus nombreux à souhaiter un renversement de Bertrand Meunier à la tête du groupe. « Il y a de grosses pressions pour qu’il parte », me confirme un haut cadre d’Atos. Selon la Lettre A, c’est notamment les fonds minoritaires comme Sparta Capital ou Sycomore Asset Management qui poussent dans ce sens, et qui testeraient déjà un nouveau « ticket », composé de Bernard Bourigeaud, l’un des pères fondateurs d’Atos, qu’il a dirigé pendant dix-sept ans, président non exécutif de Worldwide depuis fin 2021, et Vincent Rouaix, conseiller du groupe Inetum en matière de fusions acquisitions.
Au sein de l’État, la Défense se rebiffe sur Atos
La machine Meunier s’est également grippée car la solution Airbus proposée par David Azéma a fini par prendre l’eau du côté de l’État français. Si, dans un premier temps, le gouvernement a plutôt regardé d’un bon oeil l’opération, les oppositions à Airbus au coeur de l’État se sont vite multipliées. Certes, à Bercy, le ministre Bruno Le Maire et les hauts fonctionnaires des Finances avaient tous été conquis par l’argumentaire des financiers David Azéma et Bertrand Meunier. Encore aujourd’hui, la seule vision de Bercy sur Atos est… financière. Peu importe, si désormais, l’Union Européenne semble vouloir prendre en compte également les considérations stratégiques dans le développement de son industrie ou si le président français ne cesse d’en appeler à « l’autonomie stratégique » de l’Europe.
À Bercy, le dogme des banquiers d’affaires de la découpe facile et des fees confortables continue de régner en maître, malgré les polémiques de ces dernières années. Résultat, au sein de l’État, l’offensive anti Azéma et anti Airbus est venue du ministère de la Défense, et notamment de la Direction Générale de l’Armement (DGA) et de la DAM (Direction des Applications Militaires) qui gère la force de dissuasion nucléaire, deux gros clients des stratégiques supercalculateurs de la pépite BDS d’ATOS. La DAM comme la DGA ont exprimé fortement leur opposition à la solution Airbus pour Atos auprès l’Elysée, où Alexis Kohler se chargeait de gérer ce dossier sensible et « de compter les points », selon un observateur du dossier.
Bercy l’oublie, mais historiquement, les compétences françaises dans les supercalculateurs ont été soutenues à bout de bras par l’État pour assurer l’autonomie de la force de dissuasion, face aux États-Unis (notamment après la sortie de De Gaulle du commandement intégré de l’OTAN). Après l’échec du plan calcul, la nationalisation de Bull sous Mitterrand permettra à la France de préserver d’une manière indépendante ses capacités en supercalculateurs, mais les échecs de gestion se multiplient et le gouvernement amorce une privatisation complète dans les années 2000. Bull se concentre alors principalement sur les supercalculateurs pour ses clients sensibles, le CEA et la DAM, avant d’être racheté par Atos en 2014.
L’épouvantail allemand pour les tenants de la bombe
Cette histoire stratégique de l’informatique française pousse aujourd’hui la DAM et la DGA à défendre auprès du château à une solution 100 % française pour ATOS, la seule permettant de conserver l’autonomie complète de la force de dissuasion nucléaire. Car contrairement aux apparences, les activités militaires et stratégiques d’Airbus, regroupées dans Airbus Defence and Space, sont principalement allemandes et localisées outre-Rhin. « Cette opération Airbus étaient en fait destinée à embêter Thales », croit savoir un initié du complexe militaro-industriel français, « d’où la montée d’un “tout sauf les Allemands” au sein de l’État français, et notamment à la Défense » . De fait, Airbus ne fait pas partie de l’écosystème stratégique français.
D’autant plus que la rivalité entre Airbus Défence and Space et Thales remonte à loin. Dans les années 1990, ces activités outre Rhin ne s’appelait pas Airbus mais DASA et s’est lancé dans le programme d’avion de combat Eurofighter Typhoon en concurrence frontale avec le Rafale français de Dassault et équipé électroniquement par Thales. Plus tard, une guerre commerciale a opposé en Arabie Saoudite le missile Crotale français de Thales avec le Mica VL d’EADS (avant que le groupe devienne Airbus). La partie fut alors remportée par Thales.
Et aujourd’hui, l’affrontement se situe autour du contrôle de la plateforme de combat du futur en Europe, à travers les discussions sur le SCAF (système de combat aérien du futur), qui vise, à terme, de coaliser des avions différents dans un système unifié de systèmes d’information, de transmission de données, de détection, d’intelligence artificielle… Dans ce contexte, Airbus Defence qui dispose de tout un tas de systèmes d’armes concurrents de Thales souhaite entrer dans l’éco système Atos en espérant au final mettre un pied dans le cloud militaire français. Un véritable casus belli. Airbus, déjà présent historiquement dans les programmes d’avions européens Tornado et Typhoon, se retrouve en frontal en France avec Dassault et Thales.
Bien évidement, les considérations bassement financières de Bercy apparaissent presque puériles dans ce contexte. Lors des discussions entre Thales et les hauts fonctionnaires au sujet d’Atos, ces derniers n’ont cherché qu’à maximiser les prix plutôt qu’à réfléchir au mécano industriel d’ensemble. Selon nos informations, Thales serait d’ailleurs toujours intéressé par les pépites d’Atos, notamment dans la partie cyber et supercalculateurs. L’État doit donc réfléchir à une solution viable pour conjuguer optimisation industrielle et préservation des activités et des compétences. D’autant qu’au delà des considérations de Défense, le cloud, les calculateurs, le cyber, les services, les besoins de stockage et de calcul vont exploser avec l’ère de l’Intelligence Artificielle.
Quand Thales et Atos s’écharpaient pour Gemalto
Reste que ces dernières années, les relations entre Thales et Atos étaient loin d’être au beau fixe. Comme je le racontais dans mon livre l’Emprise (Seuil, 2022), à l’automne 2017, le groupe Atos, alors dirigé par Thierry Breton, annonce une OPA (Offre Publique d’Achat) hostile sur la société de sécurité numérique Gemalto (issue de Gemplus, société française mythique qui fabriquait les premières cartes à puce), dont l’État est actionnaire, via le Fonds stratégique d’investissement. Fin décembre 2017, la bataille s’engage alors lors d’une semaine décisive. Alors que Thierry Breton a le soutien de Martin Vial à l’Agence de Participation de l’État (APE) et pense également être soutenu par le président Macron (qu’il n’a pas manqué d’informer), il se trouve confronté trois jours après son annonce, à une contre-offensive blitzkrieg de Thales.
Tandis qu’Emmanuel Macron part avec sa femme Brigitte au château de Chambord pour le week-end, une conférence téléphonique est organisée le vendredi soir entre Alexis Kohler et toute l’équipe de Thales, ainsi que leurs conseils. C’est notamment le banquier d’affaires François Roussely, un homme de réseaux qui était alors toujours très puissant sur la place de Paris (décédé début 2023, il fut notamment dans sa carrière l’ancien patron de la police nationale sous François Mitterrand et Pierre Joxe, et le puissant patron d’EDF), qui se trouve à la manoeuvre pour Thales. Au téléphone Roussely dit au passage à Kohler, pour emporter l’offre : « c’est pour le bien de la France ! » Volte-face de l’État, Atos perd son soutien, et le lendemain c’est l’offre Thales qui l’emporte. Au grand dam de Thierry Breton, qui laisse éclater sa colère quelques jours plus tard dans le bureau du ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Mais le petit protégé de Bernard Arnault ne perd pas tout. À l’automne 2019, sur les recommandations du grand patron du luxe, Emmanuel Macron le fait nommer, contre l’avis d’Alexis Kohler, commissaire européen chargé de la politique industrielle, du marché intérieur, du numérique, de la défense, et de l’espace. Manifestement, l’État français n’avait pas anticipé encore de devoir trouver une solution au casse- tête Atos, faute d’anticipation et de réflexion stratégique.
 

hipparchia

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Je rappelle la phrase la plus importante de ce bon article, selon moi :
"Séparer les deux entités [Eviden et Techfondations] impliquerait une perte de valeur considérable. Un non sens industriel."
 

Match nul

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J'aime beaucoup ce passage "D'autant qu'au delà des considérations de Défense, le cloud, les calculateurs, le cyber, les services, les besoins de stockage et de calcul vont exploser avec lère de lIntelligence Artificielle"
Il y aura de belles opportunités pour Atos...
 

marcel

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Pour ma part, sans l'annonce de l'entrée d'un partenaire qui reprendrait les 29.9% d'Eviden à un très bon prix (comme c'était le cas avec Airbus) je ne vois aucun intérêt en faveur de la scission...

D'ailleurs, je n'ai lu aucune justification convaincante de la part d'Atos sortie de leurs belles paroles sans argument : " la scission sera créatrice de valeur pour toutes les parties prenantes "

 

b0

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Oui aucun intérêt et pour personne à part pour le concepteur du plan. C'est vraiment triste d'en arriver là et que la direction ne puisse revoir ses priorité, le plan serait repousser après juillet ça laisse une petite chance de le faire annuler. Du moins je l'espère.
 

lg600

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Pour le véto de l'Etat ils ont fait un copié collé des informations données sur ce blog plus de 2 semaines avant tout le monde et un peu pas votre serviteur. 
 
 
 

lg600

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Le 18 avril j'écrivais mon scénario pour les prochains mois) qui était le suivant

La scission ne s’effectuera pas 
Meunier va être gentiment remercié 
Les actionnaires vont continuer à être malmenés
Une OPA à vil prix (entre 15/18) par Thalès 

Je constate que l'article reprend mes grandes lignes

Scission : syndicat vent debout urgent d'attendre
Meunier : sous pression
Thalès : toujours intéressé

 Je maintiens donc mes prévisions :) 
 
 
 

hipparchia

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Si comme l'estime Lamaban le verdict du procès Syntel pourrait être rendu avant l'été et sera défavorable, alors Meunier saute et la scission avec.
 

lg600

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Oui je le pense aussi

Et cette mauvaise nouvelle pourrait entraîner une perspective différente avec la fin du règne de Meunier
 

hipparchia

New member
Cette mauvaise nouvelle (procès en appel perdu) pourrait en devenir une très bonne : départ Meunier, arrêt scission, arrivée nouveau staff,...
 

mike

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oui tout à fait d'accord il saute et c'est vraiment TRES RELOU, qu'il ne dégage qu'après le retrait AIRBUS, et la déconfiture SYNTEL, oui donc il saute et son maudit plan avec lui
Mais j'aurai quand même préféré nettement  qu'il saute avec son plan, sans attendre l'issu de l'appel SYNTEL
Car son plan c’est de la ruine et une désorganisation supplémentaire, une de plus. Il rend ingérable des activités étroitement impliquées, aucun client se s’y retrouve, il est coûteux, il ne crée strictement aucune richesse, pire il crée des frais de structure supplémentaires et des frais financiers par emprunt qu’il nécessite, c’est uniquement un plan anti-opa, anti- Thales,  et une lutte d’égo entre BM et Caine, il entraîne  de  nouvelles pertes, là ou on a besoin de regagner des points de marge. As-t on besoin de cela après tant de gaspillage d’argent : réponse : surtout pas, et de dilapider la dernière cartouche de trésorerie restante ? non surtout pas ,le marché l’a compris et n’en veut pas, le personnel n’en veut pas les 3% de capital pris en épargne en action par les salariés a été divisé au moins par 3 en valeur ces 2 dernières années, aucun investisseur, ni aucun partenaire ne veulent rentrer dans un machin pareil, les journalistes économiques et analystes sont tous vent debout contre ce plan qu’ils jugent totalement inutile, pire, ils en retiennent  la création de 2 nouvelles usines à gaz,  alors que l’on a besoin de cet argent pour se développer, abandonner les contrats pris en pertes par Girard et Meunier, et  d’autre part, il n’est plus d’actualité, les 2 milliards attendus d’Airbus pour la vente de 30% d’EVIDEN, se sont évanouis après Audit : trop cher, et contestation des actionnaires sur le fait d’être minoritaire, et surtout qu’AIRBUS n’avait rien à faire avec les 40000 salariés de Digital. Il ne reste que Thalès mais,avec les interventions politiques, l’armée, l’aspect stratégique de l’entreprise, marquée (surtout par des interdictions)
et donc Thalès intéressé uniquement par DBS, CE QUI FERAIT D’ATOS UNE COQUILLE VIDE, on tourne en rond : il faut régler les problèmes liés à la RENTABILITE EN INTERNE, plus en externe sur des investissements non rentables et non intégrés, et surtout pas en titrisant,  ou vouloir faire un coup boursier que personne ne veut.
Je mets en garde que si le spin-off a lieu, malgré tout, ce qui n’est pas du tout acquis, et vu l’abandon d’Airbus, on se dirige tout droit vers une nouvelle attaque de VAD en règle allant terrassé une nouvelle fois les 2 titres, et ceci en ultimatum de changement de gouvernance, de recovery de marge et ou de recapitalisation.
 

hipparchia

New member
Je suis d'accord.
La scission complique, voir obère le business des 2 entités. C'est industriellement créateur de moindre valeur ( cf Endeweld).
Logiquement, des gens issus du terrain comme Nourdine ou des personnes comprenant le business doivent partager ce point de vue. Espérons une révolution de palais, Nourdine, Sycomore plus certains administrateurs les moins inféodés (+ une aide extérieure?). Suivre une logique industrielle rapportera davantage aux salariés et aux actionnaires qu'une mauvaise logique financière de scission.
Avec le recul, le CMD de juin 2022 était encore plus funeste que ce que j'en avais compris à l'époque.
 

b0

New member
Vivement son départ c'est clair et il faudrait que cela soit le plus vite possible, ça urge depuis un an déjà.... c'est incroyable que ça dure aussi longtemps....
 

lg600

Active member
On est tous d'accord mais on ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créé.

Diane et Meunier doivent démissionner ou être démissionné mais on tourne également en rond car cela longtemps que l'immense majorité est convaincue de cet état de fait.
 

david

New member
Emission trompeuse, teintée d’anticapitalisme primaire, qui reflète bien l’opinion dominante dans le service public de l’audiovisuel : les méchants financiers sont bien sûr la cause des problèmes (opération purement financière, etc…).
Le plan de scission n’est pas uniquement un plan financier, qui serait la cause des problèmes actuels comme c’est indiqué, c’est d’abord un plan de restructuration et la conséquence du fait qu’Atos a raté le passage vers la technologie du cloud. A l’origine il y a un problème industriel : une rupture technologique mal négociée, qui génère des milliards de pertes et nécessite un plan de restructuration et une opération financière.
 

admin

New member
 
Je suis désolé, mais j'accroche pas trop avec Marc Edenwel. Je le trouve un peu trop opportuniste. Il arrive souvent après la cavalerie. Alors certes il est journaliste, il y a un bien meilleur style que moi, et dans entrées dans certains médias, mais on a annoncé sur le blog le véto de l'état 15 jours avant lui, et quand à la scission, je la dénonce tellement sa non logique industrielle que je me fait insulter sur boursorama pour incitation à faire baisser la valeur et c'est de ma faute, j'ai différé la partie 3 par manque de temps et ce qui y dedans est ce qu'il dit, à savoir que il y a énormément de ventes croisées entre TFCo et Cyber, entre TFco et Apps mais très peu entre Cyber et Digital...
 
Mais c'est une bonne leçon pour moi. Il va falloir que j'aprenne, à améliorer mon style, mais après pas évident quand on a jamais fait d'école de journalisme et qu'on a des troubles cognitifs (que j'espère temporaires) avec 3 fautes par phrases.
 
La rentabilité grandissante de TFCo je l'ai annoncé 15 jours avant les résultats dans un article appelée "l'autre pépité cachée". J'ai même su par des contacts internes qu'il avait été très aprécié par les hauts cadres de TFCo.
 
Je vais essayer de retrouver l'article que tu cites. Car je rigole quand je lis la phrase (je rigole pas vis à vis de toi Mike, bien au contraire, je sais qu'on est très en phase), je rigole pour celui qui a écris sans BDS Atos est une coquille vide. En effet Quand Meunier et 3/4 cadres de PAI ont mis Bernard Bourigeaud Dehos, l'actions Atos était à 70€ et BDS n'existait, pas et Syntel encore moi.
 
Donc tout ce lobying me fait rigoler. Quand on voit la restructuration de DXC qui fait 700M€ de profit cette année sans l'infogérance. Vous savez que BDS c'est seulement 2.5% de MOP....
 
Non non j'ai pas bu, BDS c'est 2.5% de MOP. Environ 6.5% pour Cyber et -1.5% pour BD...
 

admin

New member
 
Si ils l'ont dit à de multiples reprises, mais maintenant plus personne ne les croit.
Chaque société évoluant dans un marché spécifique avec une structure dédiée un management dédié permettra de créer de la valeur pour l'actionnaire en étant en position de force dans chacun des marchés. 
Si vous recherchez les communiqués à quelques mots près c'est ça qu'ils répètent en boucle.
 

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