Plan de départ volontaire

NoForInjustice

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Pensez-vous qu’un plan de départ volontaire sera mis en place s’il y a Sauvegarde ?
Sans doute les senior seront motivés à partir mais les plus jeunes également qui souhaiteraient quand même être dans une entreprise « SAFE ».
Les RH risquent de bloquer leurs départs ?
 

wyoui

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Dans un plan de départ volontaire, les plus jeunes ne coûtent rien à faire partir car quasiment pas d'indemnités. Les vieux c'est autre chose.

Mais personne ne peut forcer quelqu'un à rester, je ne comprends pas bien ta question. Un Plan de d"part volontaire, c'est pour virer les indécrottables qui veulent pas se barrer d'eux même.

En général, un plan de sauvegarde permet aussi de faire passer un plan social en mode : "hé nous on voulait pas licencier, mais les banques nous ont forcé". Et hop, on dégage 10 % des effectifs sans que les syndicats t'emmerdent.
 

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Pensez-vous qu’un plan de départ volontaire sera mis en place s’il y a Sauvegarde ?

Non, la sauvegarde est protectrice pour l'entreprise et les salariés. Elle n'est mauvaise que pour les actionnaires. Paul Saleh est réellement sincère dans ce qu'il dit :

« …there are a lot of example of companies that have just really emerged well and perform extremely well post that process. » (« process » = restructuration de dette avec sauvegarde, voir version intégrale en milieu d’article). Business will keep going as usual, only the capital structure will change.
Voir plus bas version complète.

C'est le statut quo qui serait mauvais pour les salariés. Car les commandes s'effondreraient. Avec une capital restrucurée et une dette réduite. Ce que dit Paul Saleh c'est que les nouveaux actionnaires seraient les créanciers, il n'y a plus besoin de faire de ventes d'actifs pour rembourser la dette.
La situation du dépeçage, scénario actuel serait destructrice d'emploi car les repreneurs peuvent ne pas reprendre tous les salariés. Saleh ne ment vraiment pas sur le fait que Business keep going as usual.

Le scénario actuel qui est d'essayer de faire perdre le moins de valeur possible aux actionnaires, se fait au détriment des salariés, sauf pour les 3000 salariés actionnaires via le FCPE.
Je rappelle les paroles de Paul Saleh :

Michael:

Hi Paul. So thank you very much for this really helpful conversation and all the information. They will help us in our discussions with my customer, Mercedes, tomorrow. Next week we have our meetings with the global procurement head and I feel well prepared. But to be honest, I don’t feel well prepared when I talk to my daughter. And if she’s asking me, is there risk of getting artists getting bankrupt? What’s the answer?

Paul Saleh :

I think there’s a variation on the theme. I think, let me just actually, it’s interesting you mentioned that, but for the interest of the team, there was some news at one point that we were going to what they call an ad hoc mandate. And so if you read it in the press, let me just really demystify it for you. What it is, is that you’re going to a court that appoints a, basically think about it as a mediator. And the role of the mediator is just really to facilitate conversations between two parties. And so if, for example, things stall with the banks and we feel that the benefit is to just really go and have a mediator that can kind of accelerate the discussions, because so many times that’s what their role is, then you just really do that. That doesn’t mean that, hey, we’re just in trouble, but it is a mechanism used for that.

There’s another mechanism that people mention, which is called consolidation. And what that means is that, again, it’s a little bit more advanced in a sense that the mediator in the first place, and this is a place where they are actually that party that is acting on behalf of the tribunal in a sense, has a little bit more authority to force people to do certain things. So that’s the second level of, you know, it’s like in war game, death com one, death com two, or whatever you want to call it. The last one is just really what they call safeguard, which your daughter’s asking, hey, is there a possibility that the company may find itself in that predicament? It’s just also it’s only when all these other type of activities have not borne fruit and you are just absolutely stuck. That is when the tribunal, in a sense, or discussions come up with a very quick solutions to just really try to bring everybody together. But then in this case, is there forcing the outcome in all cases?

Let me just make sure that you understand a bankruptcy in the form that people are talking about is one in which the company re-emerges very quickly with all their with a different set of creditors, where the bondholders and the people have given, you know, extended debt to the company with what they call get their debt converted into smaller amount and another amount in equity. Right. So that’s not that it’s not the elimination of the company just stop existing.

It’s just really exist in very quickly with a different form of a capital structure where the debt holders become owners and their obligations get reduced. And there are a whole lot of example. I’m just giving you there are a lot of example of companies that have just really emerged well and perform extremely well post that process. So that that we want to go there is just to give you the sense that we’re trying to find a solution, as I mentioned to you, that is really reasonable for everybody, which is the one that is currently on the table [Ndrl: là il est même en train de dire qu’une restructuration c’est cool]. But there are a few mechanism along the way that can be used to just really expedite a resolution. So you can tell your daughter that is not right now in the cards. And right now, the management have confidence that they’re going to be able to steer the ship and avoid having to use that mechanism [Ndrl: Bullshit].

And that’s a different that’s a different than total bankruptcy where you just really liquidate everything and the company’s to exist. This is what we’re talking about. So if you’re talking about self-guards, the company still exists, but the capital structure is reorganized. It’s much more like every organization that is if you think about it.

Hopefully you can talk to her.


Map to Paul :

Damned, Paul, you forgot to tell Michael’s daughter that his father will lose all his savings on his PEE (FCPE). Why are you so mean !!
 

inZeBlue

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Mais personne ne peut forcer quelqu'un à rester, je ne comprends pas bien ta question. Un Plan de d"part volontaire, c'est pour virer les indécrottables qui veulent pas se barrer d'eux même.
Le fond de la question me semble plutôt être "y a t'il une opportunité pour un jeune de toucher une prime de départ dans le cadre d'un plan de départs volontaires qui viendrait à être mis en place ?"

Donc 2 questions :
  • risque (ici plutôt opportunité) de mise en place d'un plan de départs volontaires (avec possiblement des primes incitatives) ?
  • accessibilité aux plus jeunes ?
Bref Est ce que cela vaut la peine de rester encore un peu avec l'espoir d'un départ plus rémunérateur qu'un départ sec ?

Un plan de départs volontaires me semble assez peu probable mais ... j'y reviendrai.

Peu probable car :
  • partent ceux qui ont le plus de valeur sur le marché, précisément ceux qui sont les plus vendables par Atos
  • l'activité suit à l'occasion les partants (le nouvel employeur n'a qu'à contracter avec le client une fois le contrat Atos échu et continuer avec les mêmes)
  • ça renforce la concurrence (ne partent pas que les exécutants)
  • ça coûte de l'argent .. sauf si le départ représente une économie à terme pour l'employeur
  • voire ça se transforme en bank run. Le nombre de places est limité, il n'y aura pas de primes pour tous, c'est la course pour se placer (expérience vue)
  • il devient très compliqué d'attirer et embaucher ensuite (c'est le dernier recours)
Mais pas inenvisageable dans certaines situations :
  • Airbus DS qui restructure BDS ?
    • Airbus sait réaliser de manière "sociale" ce genre de ménage. Mais je ne vois vraiment pas pourquoi (mais vraiment pas pourquoi) Airbus irait lancer se lancer dans un achat qui serait suivi d'une telle opération. Ils ont mieux à faire qu'ouvrir un chantier social avec le bad buzz et l'effort associé. C'est pourquoi je doute qu'il reprenne BDS (ou alors juste quelques morceaux choisis)
    • en cas de reprise, il y aura des doublons sur des fonctions précises (management, fonctions transverses). De telles catégories pourraient être visées par "des mesures d'accompagnement". Bon, les hiérarchies épaisses ne font pas non plus peur chez Airbus :oops:
  • EPEI qui fait la même chose avec Tech Foundations ?
    • là, c'est l'inconnu... o_O
    • EPEI n'a pas expliqué pourquoi elle voulait entrer sur le marché du service informatique dont elle est absente (ok, c'est une holding mais il est plus facile de gérer des actifs similaires...)
    • ni quelle vision elle avait pour l'avenir de Tecfo
      • la réponse probable est déléguer la gestion de Tecfo à l'équipe actuelle (Bihmane) en lui demandant de sortir plus de marge.
      • comment va-t-il le faire ? Conserver les périmètres actuels ? Les modifier ? Le sait-il lui même ?
      • Pas inenvisageable qu'il y ait des élagages menés ou des reventes de morceaux choisis pour se concentrer sur des activités ou marchés précis dans un 1er temps
      • Et si ça ne marche pas, d'autres ajustements
      • mais là on est sur un calendrier qui s'étire (décision pas encore prise, réalisation du split, prise en main de la nouvelle structure, attente des résultats...)
  • Et pour tous, Eviden, Tecfo, une séquence ?
    • gros creux dans la prise de commandes (effet du communiqué du 3 janvier et de l'indécision qui perdure) - possiblement agravé par le désengagement de clients effrayés par dépendre d'un fournisseur financièrement fragile
    • suivi d'un creux dans l'activité ...
    • une ESN n'a pas d'inertie. Le principal coût est les salaires. Si le niveau d'intercontrat (salariés sans activité) est élevé, il faut licencier pour survivre. Mais là, en France, c'est selon les accords d'entreprise ou de branche, peu avantageux pour les plus jeunes (Atos doit être un mix Syntec et métallurgie).
    • ne pas oublier que la France n'est que 10% du groupe.
La législation a pas mal évolué. Dans les situations (qui datent) que j'ai croisées :
  • un ex-Bull, parti avec une prime d'environ 20% à 25% du prix d'un pavillon de banlieue Ouest Parisienne (pas à Nanterre :) ). Il n'avait pas 30 ans. La prime n'était pas fiscalisée.
  • un de ses collègues avait fait 2 allers-retours. Les licenciés étant prioritaires à l'embauche, il était revenu et reparti sur le plan suivant...
  • un plan de départs volontaires où la RH s'assurait que les partants avaient un projet avant d'autoriser les départs (avec primes + conditions de la convention collective), plusieurs ont remboursé leurs crédits immobiliers de manières anticipées
  • des plans de départs en retraites anticipées, dans une industrie cyclique. C'est désormais dissuadé par les pouvoirs publics me semble-t-il, toutefois, sous d'autres appelations et formules la même chose semble se faire sous le radar (pas de plan global, plutôt des accompagnements).
  • un plan social dans une ESN. La population visée a été "ratée" par la première application du plan qui devait être formé de critères anonymes. La direction maitrisait mal le sujet social. Le plan social a touché les derniers embauchés, sans charge de famille. Le tir a été "rectifié" ensuite, des mesures vexatoires ont fait pression sur la population visée (mobilité imposée...). En 2024, peu probable qu'il y ait encore ce genre d'amateurisme.
 
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