Le processus suivrait alors son scénario initial (juin 22) :
Scission d'Atos historique en deux entités : TFCo (New Atos) + Evidian. Vote favorable en AG sans gros problème à mon avis.
New Atos détiendra 30% d'Evidian (70% restant distribués aux actionnaires historiques = nous)
OPA rapide sur Evidian de la part d'un prétendant (Thales, Airbus,..). Objectif de s'accaparer 50% du capital.
Vente par New Atos de sa participation dans Evidian à celui qui aura lancé l'OPA. Cession hors marché bien juteuse pour New Atos qui récupérera alors de l'argent pour continuer sa restructuration. Sa participation devra forcément être rachetée par celui qui aura lancé l'OPA pour soit sortir Evidian de la côte (OPR=avoir 90% du K) soit pour ne pas être constamment sous la pression de New Atos en AG ou autre..
Vu comme les choses semblent tourner dans la négociation avec Airbus, il serait à mon avis souhaitable de rester sur ce scénario initial (défini en juin 22 avec Belmer et Meumeu) plutôt que de devoir "donner" une partie d'Evidian. Pour moi, un deal à moins de 1 milliards d'euros pour 29.9% du K serait un mauvais deal pour nous, les PP :-(
Hors de question de brader la seule chose qui a de la valeur (BDS+HPC) pour nombre de prétendants nationaux !
Je suis donc pour un ligne dure sur cette négociation ou une autre d'ailleurs. Même si le cours de l'action dévisse de nouveau vers 8/9 euros. A minima, la cotation d'Evidian prendra l'ascenseur du fait de la spéculation et de l'intérêt de nombre d'acteurs. TFCO (New Atos) tirera alors bien plus de sa participation dans Evidian qu'un "modeste" et "ridicule" Milliard d'euros. La seule chose d'importance, il est vrai, c'est qu'il va encore falloir attendre quelque temps cet argent nécessaire et indispensable pour restructurer l'infogérance.
Atos ou New Atos (TFCo) a t-il les moyens d'attendre cet argent indispensable à sa restructuration ? C'est LA question à se poser aujourd'hui ;-)
Je pense qu'Airbus joue aussi là dessus pour faire baisser le prix, le fait qu'Atos ne puisse pas attendre cet argent.. Qu'ils aillent alors se faire f.....!!
Un général américain Anthony McAuliffe, encerclé à Bastogne (Belgique) avec sa 101 ième division lors de la bataille des Ardennes en 1944, avait déclaré aux allemands qui exigeaient sa reddition : "des clous" ;-)
Meunier n'est malheureusement pas de cette trempe là, c'est une (triste) certitude.