Passe d'armes chez Atos avant l'assemblée générale du 28 juin
Lire plus tard
Partager
Conseils actions
Passe darmes chez Atos avant lassemblée générale du 28 juin | Crédits photo : ATOS/ROMI/REA (ATOS/ROMI/REA)
Publié le 19 juin 2023 à 11:35
A moins de deux semaines de l'assemblée générale qui se tiendra au siège d'Atos, à Bezons, la crise de gouvernance traversée par le groupe s'intensifie encore, au point que les deux camps opposés semblent désormais irréconciliables. Avec, d'un côté, le conseil d'administration (CA) d'Atos uni derrière son président, Bertrand Meunier. Et, de l'autre, des actionnaires minoritaires coalisés par Sycomore AM, réclamant la révocation du président et ayant soumis la candidature de Léo Apotheker, ancien patron de SAP et de HP, pour le remplacer.
Atos se défend
Après s'être élevé, mardi 13 juin, contre « les tentatives de déstabilisation » de Sycomore AM, Atos a salué, mercredi, la décision de l'agence de conseil ISS de voter contre les résolutions proposées par le gestionnaire d'actifs. « Nous apprécions le soutien d'ISS et ses recommandations […] qui soulignent notamment la pertinence de notre plan de transformation mis en oeuvre par un conseil d'administration aux compétences diverses », a commenté Bertrand Meunier. Ces propos résonnent comme une réponse directe à ceux de Léo Apotheker, qui regrette « le manque de compétences techniques au sein du CA ». « Je ne connais aucune société technologique où il n'y a pas au moins un tiers des membres du conseil qui viennent du métier et comprennent la technologie », fustige-t-il.
Léo Apotheker contre-attaque
L'ancien dirigeant, qui invoque son « sens du devoir » pour justifier sa candidature, balaye par ailleurs les critiques émises par Atos sur son bilan à la tête de SAP et de HP, ainsi que le potentiel conflit d'intérêts avec Nice, société israélienne dont il est administrateur. « Je suis resté quatre ans à la tête de SAP et non neuf mois [comme affirmé par Atos], et si vous sondez les experts de l'industrie, ils diront que je suis celui qui a fait de SAP le numéro 1 mondial des ERP [progiciels de gestion intégrés]. J'aimerais bien qu'Atos puisse en dire autant », conclut-il.
Conseil Investir
ECART
Le manque de visibilité, à la fois opérationnel et en matière de gouvernance, nous incite à rester à l'écart du dossier.
Cours au moment du conseil : 13,75 €