La transaction globale et transformatrice envisagée aboutirait à la séparation effective d'Eviden et de TFCo et au renforcement de la structure du capital du Groupe. La cession envisagée aurait un impact positif net sur la trésorerie de 0,1 milliard d'euros avec le transfert de 1,9 milliard d'euros d'engagements au bilan, pour une VE de 2 MdsE, a détaillé Atos. Mais comme le souligne Oddo BHF, Atos déboucle aussi le besoin de BFR de TFCo (1 MdE), partiellement couvert par l'affacturage déconsolidant (0,4 MdE). In fine, cela fait plutôt ressortir un prix de cession négatif d'environ 0,5 MdE d'un point de vue économique, très en dessous de ses estimations et probablement de celles du marché...
Concomitamment à ce projet de cession, Atos a dévoilé un projet d'augmentation de capital en deux étapes : une augmentation de capital réservée à EPEI au prix de 20 euros par titre pour un montant de 180 ME (EPEI détiendrait alors 7,5% du capital d'Atos, devenu Eviden) ; et une AK de 720 ME avec DPS pour tous les actionnaires, à laquelle EPEI souscrira à hauteur de 37,5 ME. Cette augmentation de capital, couplée aux cessions d'actifs additionnelles annoncées vendredi dernier (400 ME), vise à réduire l'endettement d'Eviden, difficilement soutenable compte tenu du besoin de financer les BFR de TFCo lors de la cession, souligne l'analyste. En effet, hors augmentation de capital et nouvelles cessions, le ratio de dette nette sur EBITDA fin 2023 aurait été de plus de 6x. Pro forma de l'augmentation de capital et de ces cessions, il est attendu à 4x précise le broker.
In fine, Oddo BHF ('sous-performer') estime que si sur le papier cette opération est porteuse d'espoirs pour les actionnaires d'Atos, le fait que le groupe doive financer le BFR de TFCo noircit largement le tableau : le prix de cession de TFCo est inférieur aux attentes du marché et Eviden se retrouve avec une dette nette élevée l'obligeant à réaliser une augmentation de capital massive et très dilutive car son equity est écrasée par la même occasion. Le broker abaisse sa cible de 10,5 à 7,5 euros, ce qui correspond à sa 'fair value' post monnaie, sur la base d'hypothèses qu'il juge relativement optimistes, à la fois en termes de scénario de recovery, de multiple de valorisation et de décote de placement.
Concomitamment à ce projet de cession, Atos a dévoilé un projet d'augmentation de capital en deux étapes : une augmentation de capital réservée à EPEI au prix de 20 euros par titre pour un montant de 180 ME (EPEI détiendrait alors 7,5% du capital d'Atos, devenu Eviden) ; et une AK de 720 ME avec DPS pour tous les actionnaires, à laquelle EPEI souscrira à hauteur de 37,5 ME. Cette augmentation de capital, couplée aux cessions d'actifs additionnelles annoncées vendredi dernier (400 ME), vise à réduire l'endettement d'Eviden, difficilement soutenable compte tenu du besoin de financer les BFR de TFCo lors de la cession, souligne l'analyste. En effet, hors augmentation de capital et nouvelles cessions, le ratio de dette nette sur EBITDA fin 2023 aurait été de plus de 6x. Pro forma de l'augmentation de capital et de ces cessions, il est attendu à 4x précise le broker.
In fine, Oddo BHF ('sous-performer') estime que si sur le papier cette opération est porteuse d'espoirs pour les actionnaires d'Atos, le fait que le groupe doive financer le BFR de TFCo noircit largement le tableau : le prix de cession de TFCo est inférieur aux attentes du marché et Eviden se retrouve avec une dette nette élevée l'obligeant à réaliser une augmentation de capital massive et très dilutive car son equity est écrasée par la même occasion. Le broker abaisse sa cible de 10,5 à 7,5 euros, ce qui correspond à sa 'fair value' post monnaie, sur la base d'hypothèses qu'il juge relativement optimistes, à la fois en termes de scénario de recovery, de multiple de valorisation et de décote de placement.